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Essai Audi Q7 e-tron quattro : juilletiste

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Essai Audi Q7 e-tron quattro : juilletiste

Quelle folie… Ce 23 juillet, notre quarantenaire Bison Futé prévoit une journée Rouge au niveau national. Une belle occasion de s’installer dans l’Audi Q7 e-tron quattro, de quitter le Boulevard Périphérique, destination Eure-et-Loir.

À croire que, désormais, tout le monde part le jeudi et le vendredi ! Le trafic n’est même pas dense en ce milieu de matinée. Un morceau de périphérique extérieur, A13, A12 et N12 direction Dreux. On a décidé de faire de la route lors d’une Journée Rouge, alors prenons les itinéraires Bis !

Hybride Diesel

Le Groupe PSA n’est plus le seul à proposer une technologie hybride mêlant un moteur turbo Diesel à un plus petit moteur électrique avec batteries. Mais contrairement aux Français, Audi a opté pour une solution « plug-in » qui permet de recharger les 200 kg de batteries sur une prise (2h30 en 32A et 8h sur une prise normale).

L’idée est de pouvoir profiter « à chaque départ » d’une réserve de 56 km d’autonomie en mode 100 % électrique. Le conducteur qui ne dépasse jamais cette barrière pourrait très bien ne jamais solliciter le V6 TDI ! Dans ce cas, le mastodonte ne se déplace qu’à l’aide du moteur électrique de 94 kW, sans dépasser la vitesse de 135 km/h.

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Plus de tout

Avec cette installation électrique, l’Audi Q7 gagne une autonomie de 56 km sans rejet de CO2… Mais aussi 400 kilogrammes. Sur les routes de l’ouest parisien, les fins de freinage et les quelques virages qui se referment permettent de s’en rendre compte. La masse à vide est affichée à 2 520 kilogrammes. Loin du Véhicule Utilitaire Léger, ce Q7 e-tronisé est un Véhicule Particulier Lourd !

Lorsque les mouvements sont plus fluides, le dimensionnement du moteur autorise l’oubli de cette incroyable masse totale. Sous l’énorme cache-moteur qui ne laisse apparaître aucun gros câble orange, le V6 TDI est capable de produire 258 chevaux et – surtout – 600 Nm. Au total, les deux moteurs délivrent 373 chevaux et 700 Nm à une boîte tiptronic à 8 rapports couplée aux quatre roues par le traditionnel système quattro maison.

Moins du reste

Avec l’adoption d’un moteur électrique et des batteries, le Q7 perd néanmoins quelques attributs. Dans cette version e-tron quattro, pas de quatre roues directrices, pas de 7 places.

Surtout, le passage à une émission officielle de 48 g de CO2 par kilomètre signifie une exonération totale de la TVS. Le client type n’étant pas un particulier, le gain est notable pour les entreprises.

Audi sur toute la ligne

L’habitacle est proche de la perfection dans le segment. Des détails de finition à l’intégration du Virtual Cockpit, il est difficile de trouver franchement mieux. Même à plus de 80 000 euros.

Durant l’essai, et en mettant la batterie relativement vite à plat, la consommation n’a pas dépassé les 6,5 litres / 100 km. Petit bémol justement sur les modes de conduite : pour un amoureux de l’éco-conduite comme moi, je déplore que l’on ne puisse pas contraindre le TDI à charger les batteries en roulant pour profiter de l’option 100 % électrique en fin de trajet. Il n’est possible que de maintenir le niveau de batterie. La recharge au freinage semble être également minime. Pour oublier tout ça, il faut profiter de la suspension pneumatique. Oui, car c’est pneumatiquement agréable !

Author: Rédaction

Rédaction AUTOcult.fr