Auteur/autrice : Jean-Charles Huvelle

  • Les Jeep du Tour de France

    Les Jeep du Tour de France

    Après guerre, la France se reconstruit et relance son économie avec l’aide du plan Marshall. Le matériel de guerre américain est encore présent sur le territoire, véhicules et outils en tous genres stagnent à foison. Dans le pays détruit, ce matériel sert tout de même. Les garages récupèrent les GMC pour en faire des dépanneuses. En campagne, forêt et en montagne, ce sont les Dodge qui ont les faveurs des exploitants. Les Jeep, encore plus communes, sont aussi utilisées dans cette France désœuvrée. La petite Américaine est prisée durant une longue période après la guerre. Sa facilité d’utilisation, sa dimension utilitaire et sa symbolique libératrice lui donnent un aura tout particulier.

    La presse sert beaucoup de la Jeep. Chaque rédaction a sa Jeep, qu’elle soit Willys, Hotchkiss ou Delahaye. Repeinte en blanc le plus souvent, pratique à l’usage et découvrable, la Jeep sera particulièrement utilisée lors des Tour de France d’après-guerre, jusque dans les années 60. Paris Match, AFP, L’Equipe, Le Parisien (à l’époque Parisien Libéré), chaque papier a sa Jeep.

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    La rédaction de l’Agence France Presse AFP avant le départ du Tour de France 1955. Photo © AFP.

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    La rédaction Paris Match avant le départ du Tour de France 1953. Jeep Delahaye. Photo © Paris Match.

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    Tour de France, 1951, Jeep L’Equipe. Photo DR.

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    Tour de France, années 50, Jeep Le Parisien. Photo © Life.

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    Tour de France, années 50, Jeep Le Parisien. Photo © Life.
    Photos : © Paris Match. © AFP. © L’Equipe. © Le Parisien. © Life.

  • Design : Alpine Celebration

    Design : Alpine Celebration

    Révélée alors des 24 heures du Mans, l’Alpine Celebration est avant tout la préfiguration de l’Alpine de série qui sera révélée courant 2016. Ici, deux superbes illustrations sorties du bureau du design d’Alpine, mettant en avant l’aspect sportif de cette Celebration. C’est sur, ou presque, Alpine reviendra en compétition. Cette ambiance de circuit ne laissant aucun doute. On pense directement au Grand Tourisme. De là à voir Alpine en World Séries by Renault, GTTour, Blancpain Series ou aux 24 heures du Nürburgring ou celles du Mans, il n’y a qu’un pas.

     

  • Citation : Jean Rédélé, le pourquoi d’Alpine

    Citation : Jean Rédélé, le pourquoi d’Alpine

    J’ai choisi le nom Alpine pour ma firme, car cet adjectif représente pour moi le plaisir de conduire sur les routes de montagne. C’est en sillonnant les Alpes avec ma 4CV à boite 5 que je me suis le plus amusé. Cette conduite passionnante, il fallait que mes clients la retrouvent au volant de la voiture que je voulais construire. Alpine est un nom qui sonne bien, c’est également un symbole.

    Jean Rédélé, fondateur d’Alpine

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  • Alpine se révèle à nouveau au Goodwood FOS

    Alpine se révèle à nouveau au Goodwood FOS

    Souvenez-vous, au Mans, lorsque Alpine révélait sa Celebration. Et bien la marque bleue remet ça, ce weekend, lors du Goodwood Festival of Speed. Cette fois, exit les stickers oranges massifs tout droit issus d’un département marketing en manque d’inspiration et de goût. On trouve ici des lignes claires, pures, d’un bleu immaculé. La filiation avec l’A110 est débordante. Seul un panneau de numéro est présent sur le capot et les portes, avec le numéro 60. Clin d’œil au soixantenaire Alpine.

    Pour la petite histoire, Lord March prit le volant de la Celebration à Goodwood. Le Lord March n’est plus ni moins que le propriétaire du domaine de Goodwood et fondateur du Festival of Speed en 1993. Bien joué Alpine.

          

    alpine celebration goodwood 2015 - 08

    alpine celebration goodwood 2015

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    alpine celebration goodwood 2015

    alpine celebration goodwood 2015

    alpine celebration goodwood 2015 - 08

    alpine celebration goodwood 2015

    Photos : Renault Group, Renault Sport F1, Goodwood Festival of Speed.

  • Serpentine : le film MINI, neige et glace // #LastVenkmanProject

    Serpentine : le film MINI, neige et glace // #LastVenkmanProject

    Le « #LastVenkmanProject Serpentine » est un projet un peu particulier. Il s’agit d’un court métrage mettant en avant une Austin Mini Cooper S MKII ’68 works replica dans les Alpes, sur les routes vertigineuses rappelant le le Criterium Neige et Glace ou Rallye Monte-Carlo. Pour rappel, la MINI a brillé dans la classique monégasque par trois fois en 1964, 1965 et 1967 (voir ici l’année 66).

    Réalisé par Tom Valette et Loll Willems, ce film est plutôt bien foutu, bien filmé, avec des images, des couleurs bien choisies. Les paysages alpins sont somptueux, on se rend compte que ce film n’a pas du être des plus simples à réaliser, dans la pluie, la glace, la neige. Le pilote, lui, a du se marrer au volant de la belle Anglaise !

    Quelques approximations demeurent tout de même dans ce film. On remarquera que le pilote ne porte pas de gants, et que son équipement et bien trop moderne pour MINI de cette époque. On notera aussi qu’il roule seul dans la MINI alors qu’un copilote aurait été nécessaire et qu’enfin, on voit un compte-tours de marque Stack bien trop récent dans cette ambiance « replica ». C’est dans le détail qu’on fait la différence… et à mes yeux, ces erreurs sont éliminatoires. Je sais… J’ai toujours été chiant sur les détails.

    Ce film ne dure que quelques minutes, et si la bande son, façon Mission impossible/James Bond est un peu redondante (voire chiante), il vaut tout de même le coup d’être vu. #LastVenkmanProject Serpentine, à voir donc.

  • Clap de fin pour Venturi

    Clap de fin pour Venturi

    La nouvelle est passée discrètement dans le petit monde de l’automobile : Venturi, c’est fini. Suite aux problèmes de santé de son dirigeant monégasque Gildo Pastor, ainsi qu’à un marché automobile électrique de plus en plus concurrentiel avec l’arrivée des grands constructeurs, la marque emblématique Venturi réduit la voilure. Les idées et projets étaient pourtant nombreux, ne serait-ce qu’en électrique, avec les Venturi Fétish, America, Volage, VBB, Astrolab, Eclectic, Eclectic Concept, Antartica…

    Venturi continuera son activité dans la tentative de records de vitesse et la Formula E. Tristesse.

    Dans sa chute, les automobiles Venturi emportent avec elles la marque française de moto Voxan. Venturi avait racheté la marque en 2010, suit à la mise en liquidation judiciaire de celle ci en 2009. Fin 2013, était présentée la Voxan Wattman, moto électrique qui ne verra jamais le jour…

    Gildo Pastor, héritier de la grande famille monégasque Pastor, retombe lui sur ses pattes. Il est bombardé consul de Monaco à New-York. Il continuera à gérer la partie sportive de Venturi depuis la cité américaine.

    Venturi tombe à nouveau… vers l’inconnu.

  • Renault Kadjar sur terre : « Ça ne passera jamais ! »

    Renault Kadjar sur terre : « Ça ne passera jamais ! »

    Ça ne marchera jamais ! contre Ça ne passera jamais ! Sur ce coup là, il faut avouer que la publicité Renault avait bien bousculé les consciences. 4L, R16, R5, F1 Turbo, Espace, Twingo, Scenic : pour le lancement de son Kangoo, Renault mettait en avant les modèles les plus marquants de son histoire face à l’inconscient automobile collectif qui annonçait que ça ne marcherait jamais.

    Alors lors de l’essai du Kadjar, revendiqué comme SUV 4×4, nous nous sommes lancés le défi d’emmener Kadjar hors des sentiers battus. Histoire de voir si ça marcherait ou non, ou plus précisément si ça passerait ou non.

    Résultat : oui, ça passe.

    Alors oui Kadjar est « juste » un SUV, pas question de faire du franchissement, d’aller chercher les Land Rover Defender. Il faut avouer qu’en 4 roues motrices, avec son châssis haut et sa monte pneumatique plutôt classique, le nouvel SUV de chez Renault s’en est bien sorti. Que ce soit sur terre, dans la boue et la (petite) caillasse, nous n’allions pas nous en priver. Et ça passe, Kadjar est un bon petit 4×4. J’aurais juste aimé avoir une garde au sol plus rehaussée.

    La prochaine étape ? L’essai complet du Kadjar.

    PS : avec cet SUV, on a du réseau partout : la Troijar et la Kadjar.

    renault kadjar terre 4x4 SUV 11

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    renault kadjar terre 4x4 SUV 11

    renault kadjar terre 4x4 SUV 11

  • 1000 kilomètres avec Renault Mégane 2.0 dCi 165 ch BVM6 Bose

    1000 kilomètres avec Renault Mégane 2.0 dCi 165 ch BVM6 Bose

    Soyons surpris.

    Je n’avais jamais pris le volant d’une Mégane, si ce n’est la Mégane R.S. Red Bull, classée hors catégorie. Plus habitué à la Clio, je dois avouer que le step existant entre Mégane et sa petite sœur m’a surpris. En terme de précision, de confort à bord, de finition et de comportement. Petit tout rapide de cette Renault Mégane III Phase III Berline, dont j’aurais bien fait ma voiture au quotidien.

     

    La vie à bord est bonne en cette Mégane à la finition Bose. Les sièges électriques sont fonctionnels malgré quelques réglages manquants à mes yeux. Par exemple, le siège ne descend pas assez bas. Petit hic d’ailleurs : lorsqu’on est à bord, il se peut qu’on mette en route le chauffage des sièges sans s’en rendre compte. Cela m’est arrivé 2 fois en 3 jours. Prudence. Les commandes de bord tombent bien en main, tout comme le levier de vitesses. J’aurais tout de même aimé avoir 2 ou 3 boutons en plus sur volant, entre autre pour le réglage de la radio, de la musique. Dernier petit point : j’ai trouvé le bruit ambiant un peu haut. Cela provient peut être de la monte pneumatique ou de la conception déjà ancienne de cette Mégane III : 2008 pour sa première phase, soit environ 10 ans en terme de conception.

    Passons au cœur de la bête. Côté moteur, le 2.0 dCi 165 ch BVM6 m’a donné entière satisfaction. Habitué aux petits moteurs diesel, merci le downsizing, je fus très surpris de la largeur d’utilisation de la plage moteur. Ce dCi a du corps, du vrai : du couple en bas et une certaine puissance dans les tours, toute raison gardée bien sûr. On reste là sur un diesel, pas question de flirter avec la zone rouge. Lorsqu’on appuie sur la pédale de droite, le moteur réagit bien, montant en puissance dans une bonne progression, sans trou. A aucun moment je n’ai senti le moulin faiblir. A ce bon ressenti « mécanique », j’ajouterais un excellent confort auditif pour ce diesel, même à froid. C’est ici une des grandes satisfactions de cette essai.

    A ce 4 cylindres, Renault y a greffé une boîte de vitesses à 6 rapports. Un tantinet sportif sur le papier, cette sixième vitesse permet surtout une baisse de la consommation, tout en baissant le bruit ambiant à bord. Avec cette BVM6, Mégane 2.0 dCi 165 ch BVM6 se pose ici comme une bonne routière.

    Comportement. Attention, malgré ses 165 chevaux, cette Mégane n’est pas une sportive. Nous la classerons dans la catégorie des dynamiques. A l’aise en ville, comme sur le réseau secondaire ou les autoroutes, Mégane dCi 165 se pose donc comme un parfait couteau suisse. Pas de critique négative là, bien au contraire.

    Ma note finale

    Personnellement, entre bonne qualité de finition, moteur à la fois puissant et économique, le tout agrémenté d’un bon châssis, j’aurais bien fait de cette Mégane ma voiture au quotidien. Ce modèle étant plutôt ancien, il faut dire qu’elle est encore d’actualité, que ce soit dans son utilisation ou dans son approche design. Son restylage -datant de 2013- lui a donné une seconde -troisième- jeunesse, avec un avant caractéristique au design de Laurens van den Acker. Si son remplacement est prévu pour 2016 avec Mégane IV, Mégane III n’aura aucune difficulté à vous mouvoir durant un bon bout de temps, tout en restant d’actualité.

    Top

    – l’ensemble moteur / boîte
    – les finitions dans leur globalité
    – RLink
    – les pleins phares adaptatifs
    – l’ensemble son Bose

    Flop

    – les genoux tapent dans le tableau de bord lorsqu’on veut conduire un peu près du volant
    – la carte TomTom se désengage parfois lorsqu’on y touche malencontreusement
    – le chauffage des sièges avants se met en route
    – design arrière un peu ancien

     

    Renault Mégane 2.0 dCi 165 ch BVM6 Bose
    Renault Mégane 2.0 dCi 165 ch BVM6 Bose
    Renault Mégane 2.0 dCi 165 ch BVM6 Bose
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    Renault Mégane 2.0 dCi 165 ch BVM6 Bose
    Renault Mégane 2.0 dCi 165 ch BVM6 Bose
  • Art & BD : Michel Vaillant sur les murs de nos maisons

    Art & BD : Michel Vaillant sur les murs de nos maisons

    A la façon d’un Lichtenstein, la BD arrive dans les galeries d’art. Michel Vaillant, le héros de notre enfance, change de support et passe des librairies aux murs de nos salons, chambres et bureaux. Treize tableaux ont été réalisés avec les phylactères, les vignettes tout droit issus des BD de Jean Graton. Le style est inimitable, les illustrations sont bien choisies. L’achat de ces oeuvres contemporaines se fait en ligne sur le site MichelVaillantArtStrips.com. Le prix est plutôt élevé, entre 900€ à 2400€ le tableau. L’exclusivité Vaillant aurait-elle un prix ? Henri Vaillant n’aurait pas toléré ça :-)

    A noter que ces tableaux seront exposés lors de la Fête de l’ACO, organisée début juillet sur les circuits du Mans.

     

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  • Sandero R.S. avec un 2,0 litres 150 chevaux

    Sandero R.S. avec un 2,0 litres 150 chevaux

    Nous avons enfin les caractéristiques techniques de la « Renault » Sandero R.S.. Celle qui n’est pas prévue pour le marché français reçoit un moteur 2 litres 150 ch, une boîte courte 6 rapports, un châssis sport raffermi et des pneumatiques spécifiques.

    Comme les autres Renault Sport, elle hérite d’un mode R.S. Drive et d’un ESP déconnectable. Renault annonce une vitesse maximale de 200 km/h sur circuit et le 0 à 100 km/h en moins de 8,5 s ainsi que le 1 000 m départ arrêté en moins de 30 secondes.

    Quelques codes stylistiques de Renault Sport sont aussi repris par cette Sandero R.S. dessinée avec le studio de style de Sao Paulo : calandre siglée R.S., bouclier avant spécifique avec lame F1, feux de jour LED, jupes latérales, bouclier arrière avec diffuseur et échappement double-sortie, roues avec jantes alliage spécifiques 16 ou 17 pouces.

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    Dans l’habitacle, les sièges spécifique et un volant sport siglé R.S. change également l’ambiance intérieur de cette version un peu spéciale.

    Elle sera commercialisée au Brésil au 4e trimestre 2015, puis au Mexique et en Argentine au 1er trimestre 2016.

  • Alpine Célébration. Réelle héritière de l’A110 ?

    Alpine Célébration. Réelle héritière de l’A110 ?

    Soixante ans après la commercialisation de la première Alpine par Jean Rédélé, vingt-et-un ans après l’arrêt de la production de l’A610, Alpine fait un pas de plus vers sa renaissance avec Célébration, un « show car » qui préfigure de la Berlinette du XXIe siècle.

    A quelques minutes du départ de la 83e édition des 24 Heures du Mans, Alpine s’est offert un tour de circuit avec ce show car. Y a-t-on vu les lignes de la voiture de série ? Oui. Avec Célébration, il n’est pas question de concept. Cette voiture sert à montrer ce que sera la voiture prochainement commercialisée.

    Certains détails sont évidemment superflus lors de la commande. Nous n’aurons pas de crochet de remorquage à l’avant et l’espace réservé aux phares accueillera bien des phares (!). Alors porte-t-elle les gènes d’Alpine ? Prenez Alpine Célébration et posez un autre logo au bout de son capot… Ne diriez-vous pas que tout est copié sur l’A110 ? Réponses, point par point.

    Capot et nervures.

    A comparer la face avant des A110 et Celebration, aucun doute n’est possible, les liens et inspirations sont directs. On perd juste les charnières extérieures sur la Celebration, mais leurs nervures sont bien présentes, représentées par deux petites vagues au centre du capot, qui s’ouvre d’ailleurs vers l’avant. D’ailleurs, pourquoi savons-nous que le capot s’ouvre vers l’avant ? Les deux petits points noirs, en haut du capot de la Celebration, ce sont des attaches rapides qu’on utilise en compétition. Ils sont très souvent situés à l’opposé du système d’articulation du capot. Il s’ouvre donc vers l’avant.

    alpine celebration vs A110 capot

    Logos et A fléché

    Lettrages « A L P I N E » sur la face avant, petit A fléché en haut de chaque aile, nous y sommes : tout correspond entre A110 et Celebration. Petit changement tout de même sur cette dernière : on perd le losange Renault. Petite question : trouverons-nous la cylindrée des futures Alpine à côté du A fléché ? Wait and see.

    alpine celebration vs A110

    alpine celebration vs A110

     Les flancs.

    Celebration ou A110, les flancs sont les mêmes. Élancés vers l’avant, à l’opposé, la pointe en bas. La filiation est directe.

    alpine celebration vs A110

    A l’arrière.

    Le « cul » de l’A110 est reconnaissable entre tous. Il ne fallait donc pas qu’Alpine se trompe à son sujet. Sur Celebration, on retrouve l’esprit de l’A110 sans vraiment être proche de la copie. La forme générale est là. La découpe de la plaque d’immatriculation est là mais inversée. Les feux, plutôt en longueur sur la classique Renault sont aussi en longueur sur le concept car, mais sensiblement différents. Inspiration donc, pas de copie.

    alpine celebration vs A110

    Les jantes.

    Je n’aurais jamais cru qu’un jour j’écrirais une bafouille sur des jantes. Et bien nous y sommes, j’ai l’impression d’écrire pour AUTOTUNINGcult. Bref, côté jantes de la Celebration, on retrouve bien deux styles de l’antique A110 : le côté « triangle » (illustration de gauche) ainsi que le côté « en croix » (à droite). Efficace réalisation de la part du design Alpine. Le style, c’est autre chose…

    alpine celebration vs A110

    Feux et phares avant.

    L’une des caractéristiques de l’A110 réside dans ses feux avant. Doubles, ronds, ils sont l’image de l’A110. Sur le concept, on retrouve bien ce double feu. Petit détail, le phare haut de la Celebration n’est pas bien rond. Il semble plus être inspiré des feux des Alpine qui disputaient les 24 heures du Mans dans les années 60. Le feu du bas est lui barré, scotché en croix. Comme sur certaines voitures de compétition. Pour l’anecdote, ces scotchs étaient là en cas de casse du phare lors des compétitions : le verre restait bien en place.

    alpine celebration vs A110

    Les ouïes arrières

    Ces ouïes sont caractéristiques à l’A110, on les retrouve bien sur Celebration. Hélas, ces écopes d’air y perdent leurs baguettes argentées, mais elles sont bien là pour amener au moteur un peu d’air frais. Car oui, il semblerait bien que le moteur de cette Celebration soit à l’arrière, comme toutes les Alpine. Petit victoire donc. « Rouler en Alpine c’est comme courir dans les escaliers avec un pack d’eau dans le sac à dos » : j’attends pour tester ça.

    alpine celebration vs A110

    Cocorico.

    Sur les montants arrières, entre custodes et baie, on retrouve un petit drapeau français, bien visible, bien en évidence, comme pour rappeler qu’Alpine, c’est la France. Comme le saucisson, la mauvaise foi et la Tour Eiffel. Cocorico donc.

    alpine celebration vs A110

    Dernier point. Éloignons de l’Alpine Celebration pour un petit détail. A bord de l’Alpine Vision Gran Turismo, on retrouve un siège baquet noir, surpiqué bleu, façon matelassé. Et que retrouve-t-on dans l’A110 ? Des sièges baquet noirs, matelassés. CQFD.

    alpine celebration vs A110

    Alors, copie or not copie ?

    Difficile à dire. Comme nous l’avons prouvé ici, il faut avouer que bien des éléments présents sur Celebration proviennent directement de l’A110. Alors nous ne dirons pas copie, car ce terme est trop négatif à nos yeux. Inspiration ? Le mot est plus juste. A cette heure, on peut le dire : la Celebration (et donc la future Alpine) sont bien les descendantes de l’A110, du moins d’un point de vue du design. En terme de motorisation, de comportement et sensation à bord, il va falloir patienter quelques temps encore pour valider à 100% la filiation de cette Berlinette du XXIème siècle. Et nous sommes impatients.

  • Alpine Celebration révélée aux 24h du Mans (+ photos)

    Alpine Celebration révélée aux 24h du Mans (+ photos)

    En ouverture des 24 heures du Mans, a été révélé Alpine Celebration, concept car hommage aux 60 ans de la marque bleue. Ce prototype, qui roulait au Mans au côté de la mythique Berlinette A110, préfigure la future Alpine. Elle est prévue pour 2016 et sera sans doute révélée dans sa version finale lors du Mondial de l’automobile de Paris de la même année.

    Ici, les photos de ce prototype tant attendu qui a fait sensation auprès du public. Il s’agit sans doute de la version compétition de la future Alpine. Profil sportif, trappe à air sur les vitres, diffuseur arrière, arceau et sièges baquet trahissent en effet une sportivité certaine.

            

     

     

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