Auteur/autrice : Jean-Charles Huvelle

  • Que nous prépare Alpine ?

    Que nous prépare Alpine ?

    Pour tout vous dire, difficile de savoir réellement ce que nous prépare Alpine. Ce que l’on sait c’est que des invitations ont été envoyées, qu’un logo commémorant le soixantième anniversaire de la marque bleue a été émis et qu’une certain effervescence se montre du côté du Mans. Il y a les 24 Heures du Mans bien sûr, où le petit poucet français bleu est engagé mais c’est du côté corporate, voire industriel qu’il faut voir le chose. On le sait, un nouveau modèle symbole de la résurrection de la marque est en gestation. Seulement, impossible de savoir si c’est le modèle définitif ou un autre modèle qu’on nous présentera là du côté du Mans. Je parlais de l’arrivée d’une GT par Alpine il y a deux ans quasiment jour pour jour. Même un site a été lancé pour l’occasion. Alors, Carlos Ghosn sera-t-il présent au Mans ? L’arrivée d’Alpine en LMP1 est-elle possible ? Même un hashtag est prêt, #AlpineCelebration. On attend…

  • Usine Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France

    Usine Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France

    Une certaine effervescence se montre entre Dieppe, Bourges, Les Ulis et Boulogne-Billancourt. Dans chacune de ses villes, les équipes Alpine, Renault, Renault Sport Technologies, Signatech œuvrent à un weekend spécial, celui des 24 heures du Mans. Cette fois, zoom sur l’usine de Dieppe, là où les Alpine et Renault Sport sont fabriquées depuis 1969 et où seront fabriquées la Bluecar de Bolloré et la future Alpine.

     

    Que fait-on à Dieppe ?

    Dieppe nous rappelle directement à Alpine mais en cette petite usine du groupe Renault, bien d’autres modèles y sont fabriqués et fonctions présentes. Avec ses bureaux aux Ulis en région parisienne, Dieppe est le pôle industriel de Renault Sport Technologies. On y assemble les Clio R.S. 200 EDC, Clio Cup, Formula Renault 2.0… Cette usine est spécialisée dans les petites séries, d’où la présence des Renault sportives, de voitures de course mais aussi de Bluecar, la petite voiture électrique dédiée à l’autopartage par Bolloré. Cette construction exclusive pour Renault débutera ce mois ci, suite à la signature d’un partenariat le 9 septembre entre les deux entités françaises. Si l’électrique sera la grande nouveauté pour les salariés dieppois, la grande attente vient aussi de la future Alpine. La « Berlinette du 21ème siècle », révélée prochainement, y sera produite. La boucle est bouclée.

    Les Bolloré seront produites dès ce mois ci en l'usine Alpine de Dieppe.
    Les Bolloré seront produites dès ce mois ci en l’usine Alpine de Dieppe.

    Enfin, Dieppe est le pôle logistique de Renault Sport. Y est gérée la boutique des pièces détachées des voitures de course de la marque au losange. Par exemple, lorsque la R.S.01 fut commercialisée, toutes les pièces de cette ‘GT’ furent regroupées à Dieppe avant d’être dispatchées aux équipes clientes.

    usine renault alpine dieppe 03 FR20
    L’assemblage des Formula Renault 2.0.

    Quels modèles ont été fabriqués à Dieppe ?

    De nombreux modèles emblématiques ont été produits à Dieppe. On pourra penser à A310 (1971-1984), A610 (1990-1995), Renault 5 Alpine (1975-1981), Renault 5 Turbo (1980-1986), Renault Spider (1996-1999). Plus surprenant, l’Espace y a été produit entre 1988 et 2002. On y produisait aussi les Mégane Cabriolet (1996-2003) et Mégane Renault Sport (2003-2009). 2015, les Bluecar de Bolloré y sont assemblées sur une chaîne spécifique. (EDIT: 15 octobre) Mi octobre Renault officialise la production de la future Alpine à Dieppe.

    Dieppe est un pôle spécifique dans la fabrication automobile. Par exemple, pour la production de la Renault 5 Turbo, la coque était fabriquée en l’usine de Flins, comme toute les Renault 5. Ces coques passaient alors chez Heuliez à Cerisay pour y être modifiées et ainsi recevoir le groupe motopropulseur à l’arrière. Enfin, Alpine Dieppe recevait ces caisses pour les peindre et réaliser le montage final.

    Les caisses de R5 Turbo arrivent à Dieppe.
    Les caisses de R5 Turbo arrivent à Dieppe.
    usine renault alpine dieppe A110
    La ligne d’assemblage des A110.

    Dieppe en quelques chiffres :

    Date de création : 1969
    Forme juridique et répartition du capital : SNC (Société en Nom Collectif) au capital de 3 567 564 euros
    Activité : Montage de véhicules sportifs (ou autres) et de compétition, vente de pièces de rechange associées.
    Effectifs : 335 employés au 31 décembre 2011
    Superficie : 76 ha, dont 37 ha de bâtiments couverts
    Certifications : ISO 14001 (depuis 1999), ISO 9001, ISO 9002, Label RHP
    Adresse : Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France

    usine renault dieppe bolloré alpine
    Usine Alpine de Dieppe : vue aérienne.
  • Aston Martin Vantage GTE : l’Art Car Rehberger du Mans 2015. #AMRart

    Aston Martin Vantage GTE : l’Art Car Rehberger du Mans 2015. #AMRart

    Non, l’appellation Art Car n’est pas réservée à BMW. J’en veux pour preuve l’Aston Martin Vantage GTE #97 présente au Mans cette année. Le trio Darren Turner, Stefan Mücke et Rob Bell aura la chance de rouler sous des couleurs exceptionnelles le week-end prochain. Il s’agit là d’une livrée spécialement créée par l’artiste allemand, Tobias Rehberger, Lion d’Or de la Biennale de Venise en 2009. Grand habitué au travail des formes et des couleurs, il créé dans chacune de ses œuvres un rendu de vitesse et de flou, bien souvent en perspective. Grand adepte du noir et blanc, Rehberger passe cette fois à la couleur pour cette jolie Art Car. Pour rappel la dernier Art Car en date au Mans est la LMP2 de chez Oak Racing.

    aston martin racing le mans artcar 2015 - 04

    aston martin racing le mans artcar 2015 - 04

    aston martin racing le mans artcar 2015 - 04

      
    Photos : Drew Gibson / Aston Martin Racing.

    Photos : @PhilRenwick / Phil Renwick. 

       
      

       

  • Le Mans 1985 : la victoire Porsche

    Le Mans 1985 : la victoire Porsche

    Il y a 30 ans, Porsche remporte Le Mans. Au volant de l’emblématique 956 à la livrée jaune et noire NewMan, le trio Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter se place avant la sixième heure en tête de la course, qu’il n’allait plus lâcher jusqu’au drapeau à damier.

    C’est le team Joest, qui fait aujourd’hui rouler les Audi officielles, qui remporte cette année là les 24 heures du Mans. Une victoire acquise devant l’équipe Porsche, qui engage la nouvelle 962C. La 956 victorieuse en 85 aura le bon numéro : son châssis #117 remporte aussi l’édition 1984 de la classique mancelle. Il s’agit là de la dernière victoire au Mans de la 956. Sa sœur, la 962C, remporte les deux éditions suivantes.

    1985, 2015. Le retour d’une victoire Porsche au Mans, 30 ans après, serait du plus bel effet.

     

    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, départ des 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985

     

  • Les DS de la French Connection

    Les DS de la French Connection

    La French Connection. Années 50, 60 et 70, le trafic d’héroïne entre France et États-Unis va bon train. La France alimente l’Amérique de ce poison, dont 80% de la consommation américaine est produite à Marseille. Les trafiquants, les passeurs, les voitures, la marchandise, tout est français. C’est l’eldorado de la pègre marseillaise. La French Connection porte bien son nom.

    Pour passer la cargaison de Marseille à New-York, l’une des méthodes de passe était de « farcir » une voiture. Dans les faits, la voiture est désossée et « fourrée » du dit produit. Pour réaliser cette opération, une voiture était idéale : la Citroën DS.

    Avec son plancher plat -grâce à son levier de vitesse installé derrière le volant-, la DS permettait l’installation d’un faux plancher. Entre le plancher d’origine et ce faux plancher, se révélait une cachette assez grande pour y dissimuler l’héroïne, sans pour autant que cette cachette ne soit visible des douaniers. En plus de ce montage, les parties creuses de la DS étaient bien fournies du « précieux » chargement : ailes avant, ailes arrières, bas de caisses. Chaque recoin y passait. Au total, chaque DS portait 80 à 100 kg de « schnouf ».

    Ensuite, venait l’heure du voyage. Afin d’être plus discret, c’est un faux couple en voyage de noces qui était mis au volant de la DS. Au départ de Marseille, ils prenaient la direction de l’Espagne, par la route. Ils embarquait alors pour le Mexique en bateau. Alors, ils reprenaient la route en direction de Vera Cruz puis de Nuevo Laredo, ville mexicaine point frontière entre le Mexique et les États-Unis, passage le plus risqué du périple. Enfin, une fois Nuevo Laredo passée, direction New-York. Une fois arrivés, le couple avait rendez-vous avec un intermédiaire, qui récupérait la DS et la vidait de ses cargaisons. Le couple rentrait alors en France, tandis que l’héroïne inondait le pays…

    Ce voyage n’était pas de tout repos. Entre le risque d’être « pincés » par les forces de l’ordre, c’était 5000 kilomètres qui étaient à parcourir entre le Mexique et New-York, et ce, en une semaine. Le Mexique avait été choisi car le « voyage » se révélait plus discret que par New-York : son port étant des plus surveillés par les services de police américains… qui avait fait de la French Connection leur ennemi public numéro 1.

    La DS était là un outil bien loin de la tranquille voiture de famille imaginée par Citroën…

     

    NB: la photo illustrant cet article est extraite du film Le French. On y voit Jean Dujardin en juge Michel. Je sais bien que le juge Michel ne faisait pas partie de la French Connection, et autre contraire, il luttait contre elle. Mais il fallait bien trouver une illustration… Entre nous, nous n’avons pas masse de photos des DS de la French Connection. Le film La French, de Cédric Jimenez, tombe donc à pic. D’ailleurs, un jour, on vous racontera une anecdote rallystique sur ce film ;-)

  • Alpine en 10 dates

    Alpine en 10 dates

    A quelques jours des 24 Heures du Mans, l’équipe Alpine Signatech est en pleine effervescence. L’occasion est bonne pour se poser 5 minutes et revenir sur les dates marquantes de cette marque emblématique.

    1922, naissance de Jean Rédélé, le 17 mai à Dieppe

    1955, création de la société anonyme des automobiles Alpine par Jean Rédélé.

    1961, Alpine A110, celle qu’on appelle Berlinette, est lancée.

    1969, Alpine s’installe dans son usine actuelle de la Bréauté, à Dieppe.

    1971,  apparition de la A310 (jusqu’en 1984)

    1973, Renault devient actionnaire majoritaire du petit constructeur. Le même année, Alpine Renault remporte le premier championnat du monde des rallyes WRC, avec l’A110 1800 et les « 4 mousquetaires » : Jean-Luc Thérier, Bernard Darniche, Jean-Claude Andruet, Jean-Pierre Nicolas. Ce quatuor sera complété par Jean-François Piot.

    1978, Jean Rédélé quitte Alpine, ne se sentant plus maître à bord de son navire. Renault lui garantit de ne pas licencier durant 15 ans. La même année, Alpine remporte les 24 heures du Mans avec l’A442. Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud sont au volant.

    1980, création de la R5 Turbo.

    1990, A610 apparait au catalogue. Elle y restera 5 années.

    1995, Alpine disparait du catalogue Renault. La marque est mise en sommeil par Billancourt.

    2000, Renault Sport Technologies est créé, incluant Renault Sport et Alpine. En résumé : tout le sport du losange, sauf la F1.

    2007, Jean Rédélé meurt le 10 août, à l’âge de 85 ans.

    2012, la marque est relancée après 17 ans de sommeil.

    2013, retour en endurance avec Signatech et l’A450B. Première victoire lors des 3 heures du Budapest, premiers titres Pilote et Equipe en European Le Mans Series.

  • Le Mans : Aston Martin à l’Hôtel de France, La Chartre-sur-le-Loir

    Le Mans : Aston Martin à l’Hôtel de France, La Chartre-sur-le-Loir

    Il y a quelques jours, je vous présentais le garage de Porsche à Téloché lors des 24 Heures du Mans. Un village qui vivait dans l’ambiance des 24 heures toute durant la quinzaine. Porsche n’était pas la seule marque à avoir son camp retranché. Aston Martin était présent à La Chartre-sur-le-Loir, à 50 kilomètres du Mans, avec toute l’équipe Aston présente, mécaniciens comme pilotes.

    Pour commémorer cette ambiance toute particulière, l’équipe Aston Martin Racing avait rendez-vous hier en l’Hôtel de France. Retour en images, entre images d’actaulité et d’époque.

    Le Mans - Aston Martin Hôtel de France La Chartre-sur-le-Loir - 01

    Le Mans - Aston Martin Hôtel de France La Chartre-sur-le-Loir - 02

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  • Alpine au Mans : le petit poucet français

    Alpine au Mans : le petit poucet français

    1978, Jean-Pierre Jaussaud et Didier Pironi remportent les 24 Heures du Mans au volant de leur Renault Alpine A442B. Il s’agira de la seule et unique victoire de la marque française en la classique mancelle, hors classement secondaire.

    2013, Alpine revient en endurance et au Mans. La première victoire est acquise lors des 3 heures du Budapest, le titre suit : Alpine est Champion European Le Mans Series avec Pierre Ragues et Nelson Panciatici.

      
    Cette année, pour la troisième année consécutive, Alpine revient au Mans. Au volant de la belle bleue, on retrouvera un trio français : Nelson Panciatici, Paul-Loup Chatin et Vincent Capillaire. Pour la victoire LMP2, l’ambition est bien présente mais il faut l’avouer : l’Alpine A450B est vieillissante face à ses concurrentes Ligier JS P2, Morgan, BR01. Il n’empêche que les Bleus ne se laisseront pas faire, l’expérience de l’équipe étant leur carte première. Philippe Sinault, Team Manager Signatech-Alpine nous en parle : « Toute l’année, nous travaillons afin d’être prêts pour ce rendez-vous. L’Alpine A450b reçoit le kit aérodynamique spécifique pour Le Mans avec quelques améliorations par rapport à la saison dernière. L’an passé, notre LM P2 s’était particulièrement bien comportée au Mans. J’estime que nous avons un excellent équipage, qui possède l’expérience des 24 Heures. La Journée Test va nous permettre de redécouvrir la piste et de charger tous les paramètres. Ensuite, la course n’est qu’une gestion de l’imprévu. Chaque équipe sait établir une stratégie idéale. Mais c’est l’anticipation des événements qui peut nous donner l’avantage. »

    Bernard Ollivier, Directeur d’Alpine lui embraye le pas : « Avec le plateau attendu cette année, il sera difficile d’égaler notre septième place au classement général de la saison dernière. L’objectif est de faire au moins aussi bien que notre podium dans la catégorie LM P2. Si les conditions sont un peu différentes cette année, nous possédons de vraies forces structurelles et de grandes ambitions. Nos pilotes connaissent très bien les 24 Heures du Mans et l’Alpine A450b. Quant à l’équipe, elle a montré son efficacité. Les plus endurcies et les plus motivés se distingueront et notre équipe a déjà prouvé qu’elle possédait ces qualités ! »

    Aujourd’hui a lieu la journée d’essais libres et officiels. L’Alpine est actuellement à la 2ème place de la LMP2.

  • Peugeot affronte l’Etna : côté backstage !

    Peugeot affronte l’Etna : côté backstage !

    Début mars dernier, Alexandre nous présentait un clip sensationnel, quand Peugeot mettait sa 208 R5 sur le volcan sicilien de l’Etna. Cette fois, retour en images sur le tournage de ce clip hors du commun. La vidéo ci dessous est certes en italien mais les images suffisent à passer un bon moment. Suite à cette vidéo, vous trouverez les plus belles photos de cet évènement.

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  • À quoi ressemblera la future Alpine?

    À quoi ressemblera la future Alpine?

    Alors qu’Alpine est engagée est 24 heures du Mans avec son A450b, la marque sportive du groupe Renault présentera dans un même temps ce que sera la future Alpine. À l’heure qu’il est, difficile de savoir réellement ce qui nous sera dévoilé mais nous pouvons supposer quelques courbes, lignes et détails qui habilleront la successeur de la Berlinette. 21 ans après l’arrêt de la production de l’A610, revue du web des possibles Alpine versions 2015, dont le SUV, illustre chez l’Argus.

      

        

  • Le Corbusier et sa voiture minimum

    Le Corbusier et sa voiture minimum

    On ne présente plus Le Corbusier, cet architecte surdoué autant adulé que critiqué. Si ses Villa Savoye (Poissy, Yvelines, 1928), Cité radieuse (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1947) et Capitole de Chandigarh (Pendjab, Inde) ont fait sa légende tout autant que son mauvais caractère, ce commandeur de la légion d’honneur n’en est pas resté au chapitre des bâtisses.

    Grand amateur d’automobile, la Voisin C7 était sa voiture favorite, il participe en 1936, avec Pierre Jeanneret, son associé et cousin, à un concours de design automobile. En sort un principe comparable à celui utilisé dans sa réflexion architecturale : « véhicule minimaliste pour un maximum de fonctionnalités ». Ce prototype n’en restera qu’à l’esquisse. Il ne sera construit que dans les années 80, bien après la mort de son concepteur. Cette étude nous rappelle d’ailleurs étrangement deux des voitures les plus marquantes de l’histoire : la Citroën 2CV et la VW Coccinelle. Une rumeur dirait que dans les faits, Corbu aurait copié la 2CV et  la TPV, et non l’inverse…

    corbusier voiture minimum Frontal-elevation-of-the-Voiture-Minimum-by-Le-Corbusier-©-The-MIT-Press

    corbusier voiture minimum Rear-elevation-of-the-Voiture-Minimum-©-The-MIT-Press corbusier voiture minimum Silhouette-of-the-Voiture-Minimum-by-Le-Corbusier-©-The-MIT-Press corbusier voiture minimum Photos : © The MIT Press. © Le Corbusier.

  • Mr Saab est parti. Erik Carlsson, 1929-2015.

    Mr Saab est parti. Erik Carlsson, 1929-2015.

    L’emblématique pilote Saab des années 1960, Erik Carlsson, s’en est allé. Surnommé « Carlsson on the roof » ou « Mr Saab », il fut l’un des premiers pilotes officiels de l’histoire du WRC, à une époque où celui ci n’existait pas encore, dans les années 50. Cela ne l’empêcha pas de remporter le Rallye de Grande-Bretagne en 1960, 1961 et 1962 et le Rallye Monte-Carlo en 1962 et 1963. Il marque l’histoire du rallye par son pilotage franc, au volant de frêles Saab. RIP.

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    Erik Carlsson Saab 96