Auteur/autrice : Rédaction

  • La Lada by Porsche

    La Lada by Porsche

    En 1984, AvtoVAZ – le premier constructeur d’Europe de l’Est – demande à Porsche Engineering Services de travailler sur la Lada Samara, baptisée alors 2108.

    Les ingénieurs de Weissach ont pour mission de re-développer la berline mise au point en Union Soviétique pour l’adapter aux conditions de route du plus grand pays du monde tout en conservant un prix compétitif.

    A l’exception de la carrosserie, tout y passe : moteur, transmission, châssis, électronique. Tout a été optimisé, voire refait.

    En 1990 et 1991, des Samara à moteur Porsche – dans un esprit bien différent – participent au Paris – Dakar. Cette fois, ce sont de vrais flat-6 allemand qui sont installés dans les T3 et, parmi les pilotes choisis par Jacques Poch, l’importateur français, on retrouve Jacky Ickx, Patrick Tambay et Hubert Auriol.

  • Equipement et outillage automobile avec Drivista-Shop.com

    Equipement et outillage automobile avec Drivista-Shop.com

    Retour d’expérience suite à mon premier achat sur Drivista-Shop.com. Vous pourrez même profiter d’un code promotionnel pour économiser 5 % sur votre prochaine commande !

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    Qui est Drivista-Shop.com ?

    C’est la première question à se poser en arrivant sur un site internet, encore plus dans le e-commerce. Dans le cas présent, Drivista-Shop.com est la première incursion en ligne de Groupauto. Ce groupe international présent dans 40 pays (7 milliards d’euros de chiffre d’affaires) repose sur un maillage de 531 points de vente sur le territoire français. C’est l’un des grands noms de la distribution de pièces automobiles en dehors des réseaux des constructeurs.

    Que propose Drivista-Shop.com ?

    Pour ses débuts sur Internet, Groupauto a choisi de ne pas affronter les pure players de la vente de pièces. Avec Drivista-Shop.com, le groupe propose de l’outillage au sens large : des équipements d’atelier comme des compresseurs, des groupes électrogènes ou des établis, de l’outillage à main avec des mallettes et du vissage, des appareils et accessoires de levage, de l’outillage pneumatique et électroportatif, ainsi que des appareils de nettoyage.

    Méthode multicanal

    Selon vos usages de l’e-commerce, vous trouverez que c’est un atout ou un inconvénient. Drivista-Shop.com propose l’achat en ligne (paiement sécurisé) et le retrait des marchandises dans l’un des magasins affiliés. Pour l’instant, une centaine de lieux est proposée. C’est souvent un gain de temps, aussi un déplacement supplémentaire… Mais c’est l’occasion de trouver d’autres pièces utiles en atelier et de recevoir de précieux conseils.

    Première expérience

    Sans grand besoin d’outillage, j’ai préféré visiter la partie dédiée au nettoyage. J’ai choisi un nettoyeur de vitres Karcher. Commande passée mercredi à 16h20. Ce vendredi à 10h33, je reçois un message pour venir chercher le colis dans le magasin que j’ai choisi, à Nanterre. Moins de 48 heures pour prendre possession d’un bien acheté sur Internet et sans surcoût (il faudrait néanmoins compter le déplacement), c’est très rare.

    L’accueil n’a rien eu d’extraordinaire. Même un peu long pour ne donner qu’une boite en carton. La personne présente n’a proposé aucun conseil et n’a pas eu l’idée de vendre un produit supplémentaire en magasin. Bon point, on m’offre une carte « client privilège »…

    Et mes vitres ?

    Le kit Karcher WV50 Plus est composé de deux éléments principaux. Une bouteille de pulvérisation permet d’appliquer le détergent (fourni) et de nettoyer à l’aide du tampon d’essuyage en microfibre. L’appareil principal, équipé d’une batterie, aspire le liquide (ou plutôt l’humidité) présent sur la vitre pour un résultat impeccable. Tout est stocké dans un réservoir d’eau sale.

    Pour une voiture, l’ensemble est parfois un peu trop imposant. Difficile d’atteindre le bas du pare-brise, côté intérieur, avec l’appareil. En revanche, pour les fenêtres et le toit panoramique, la large tête d’aspiration (28 centimètres) permet un nettoyage aussi rapide qu’efficace. Et c’est encore plus vrai pour les fenêtres de la maison.

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    La promo AUTOcult.fr !

    5% de réduction et un stylo stylet Drivista-Shop.COM sont offerts sur votre première commande. Renseignez simplement le code coupon STYLOSTYLET ! Le code est à utiliser avant le 15 septembre 2013.

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  • Essai Mazda MX-5 : la fabrique de rêves

    Essai Mazda MX-5 : la fabrique de rêves

    Tout a été écrit au sujet du Mazda MX-5. Roadster parfait, il invite à l’évasion. Assis dans son baquet, chacun fabriquera sa propre histoire… Voici la mienne.

    C’est un souvenir tout personnel qui m’est venu en touchant le volant du Mazda MX-5. Le souvenir d’un voyage à Hiroshima, base de Mazda au Japon et cité devenue symbole de paix.

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    Je n’ai pas l’objectif de réécrire la géopolitique du XXe siècle, de commenter la nécessité d’utiliser une arme d’un genre nouveau et l’équilibre qui en est né durant près d’un demi-siècle. J’encourage néanmoins les hommes et les femmes qui s’intéressent à notre planète et à ses habitants à aller passer quelques jours à Hiroshima. Quelques jours pour sentir cette ambiance, le lourd poids d’un instant du 6 août 1945 et l’extraordinaire envie de rendre le monde meilleur qui en résulte.

    Ce MX-5 fait partie de l’effort d’Hiroshima pour rendre le monde meilleur. En tant que cité, Hiroshima n’est pas supérieure à une autre. C’est une ville où il fait bon vivre, un lieu très agréable re-bâtie sur un pan d’histoire.

    Un roadster n’est pas une meilleure voiture qu’une autre. Le moteur n’est pas plus puissant et le comportement n’est pas supérieur à celui des sportives contemporaines (quoi que !). Mais un cabriolet MX-5 est simplement agréable. Agréable à regarder, à conduire, à posséder.

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    En contemplant cette MX-5 à l’arrêt, je me revois dans le Parc du Mémorial de la Paix. Un lieu de recueillement où se trouvent le Musée de la Paix et une flamme qui ne s’éteindra que lorsque toute forme d’arme nucléaire aura disparu.

    Le Musée de la Paix n’élude rien des événements. Hiroshima était bien un centre industriel de premier plan durant la première moitié du XXe siècle et une base de production d’armes au moment de la seconde guerre mondiale. Hiroshima n’a pas été choisi au hasard.

    A cette époque, Mazda s’appelait encore Toyo Kogyo et ne produisait que des tricycles à moteur. Construite en dur, l’usine est l’un des seuls bâtiments d’Hiroshima à avoir résisté au souffle de la première bombe atomique. Toyo Kogyo participa activement à la reconstruction de la région. Et, en 1949, la ville fut proclamée Cité de la Paix.

    Le premier véhicule à quatre roues badgé Mazda apparait en 1958. Quelques années plus tard, la marque achète le brevet de moteur rotatif pensé par Felix Wankel. En 1967, la Cosmo Sport 110S est la première voiture à utiliser ce concept unique. Un an plus tard, Hiroshima entreprend d’alerter le monde sur le développement des armes nucléaires. Son maire écrit à tous les pays qui procèdent à des essais… La France reçoit la première lettre en 1968. Depuis, 597 protestations ont été envoyées à huit pays.

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    En s’éloignant du Parc et du Dôme, on arrive dans Hondori, une suite de rues commerçantes protégée par des arcades. C’est le cœur vivant d’Hiroshima du XXIe siècle. Un cœur qui bat, qui souffle, qui respire. Un moteur. Sous le capot du MX-5, le 2 litres de 160 chevaux est reculé au maximum. Il occupe une position centrale. Une position encore plus centrale lorsque les quatre cylindres sont en action. Car il aime prendre des tours et offre, en sortie d’échappement, un son exemplaire. Savant mélange de graves et d’aigus inconnu sur d’autres quatre cylindres.

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    Petite escapade hors de la ville… Ce cabriolet n’est pas une bête de course, il n’a rien de radical. Il est plus simplement racé. La direction est franche, l’amortissement savamment orchestré. Pas de sous-virage, pas de survirage, pas de roulis, pas de glissade.  Une voiture de tous les jours qui donne la sourire entre accélération et freinage.

    Capote repliée derrière les deux baquets, l’air file au-dessus du pare-brise à 130 km/h. On profite du ciel, du comportement du châssis et de ce son, toujours ce son.

    Arrivée devant l’île de Miyajima. Dix minutes de bateau et l’un des plus beaux sites du Japon se dévoile. Une île sacrée, une pagode de cinq étages, des centaines de cerfs, des parcs à huîtres et son torii flottant classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Un endroit naturel où la religion interdit de naître ou de mourir.

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    Le cabriolet MX-5 ne semble pas non plus prêt à disparaître. Depuis 1989, il se vend au Japon, en Europe, aux Etats-Unis… Avec plus d’un million d’exemplaires distribués, il est – depuis longtemps – devenu le Roadster le plus vendu au monde en effaçant la mythique MGB.

    A vous… Installez-vous dans le baquet du Mazda MX-5, saisissez son volant… Vous aurez une histoire à raconter.

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    Moi, je sais que je retournerai à Hiroshima. Je sais que je re-conduirai un Mazda MX-5.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Oui ! La regarder, la conduire. Ce Mazda MX-5 donne envie. Contemporain, il est déjà intemporel. Depuis 1989, la recette reste excellente. La ligne a seulement suivi une légère évolution pour s’écouler à plus d’un million d’exemplaires. La version essayée, 2.0L MZR Performance à toit souple avec les sièges Recaro et la peinture Crystal White Pearl Mica en option, proposée à 30 800 euros est un morceau d’histoire de l’industrie automobile. Peu de voitures sont aussi convaincantes. Si vous n’avez pas besoin de plus de deux places, d’un coffre de 500 dm3 et qu’un grand écran qui sert de GPS n’est qu’une alternative, préparez-vous à vivre vos déplacements autrement !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : essence 4 cylindres en ligne 16 soupapes
    Cylindrée : 2,0 litres
    Puissance : 160 chevaux (118 kW) à 6 700 tours / minute
    Couple : 188 Nm à 5 000 tours / minute
    Transmission : aux roues arrière
    Pneumatiques : 205/45 R17
    L/l/h (mm) : 4 020 / 1 720 / 1 245
    Poids à vide : 1 090 kg
    Capacité du coffre (l.) : 150
    Vitesse maximale : 213 km/h
    0-100 km/h : 7,6 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 10,9 / 6,1 / 7,8 (8,3 durant l’essai)
    Emissions de CO2 : 181 g/km

  • Citation : Louis Renault

    Citation : Louis Renault

    Citation de Louis Renault, fondateur de Renault, au sujet de la progression de Citroën sur le marché français : « Je suis très heureux d’avoir Monsieur Citroën comme concurrent, car il fait travailler et oblige à la lutte. »

    Cette phrase de Louis Renault date de 1934. Elle était destinée à François Lehideux, le nouveau directeur général de Renault et l’époux de Françoise Renault, la nièce du fondateur de la marque.

    Elle fut la conséquence directe d’une vaste campagne d’investissements lancée par  Citroën au cœur de la crise du début des années 30. André Citroën avait fait reconstruire ses usines du Quai Javel pour les mettre au niveau des installations américaines et il avait orchestré le lancement de la Traction Avant au prix de lourds crédits qui mèneront bientôt le constructeur parisien à la faillite.

    Photo : Robert Doisneau immortalise une rencontre entre Louis Renault et André Citroën lors du Salon de Paris 1934 sous la verrière du Grand Palais.

  • Dessin : BMW Pininfarina Gran Lusso Coupé

    Dessin : BMW Pininfarina Gran Lusso Coupé

    C’est certainement l’une des plus belles réalisations de cette année 2013… La BMW Pininfarina Gran Lusso Coupé est le fruit d’une collaboration entre la marque munichoise et du carrossier italien.

    A la fin des années 40, BMW avait déjà demandé à Pininfarina de travailler sur sa grande berline 501. Les options prises par la firme italienne n’avaient pas été retenue.

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  • Des timbres célèbrent les légendes mécaniques britanniques

    Des timbres célèbrent les légendes mécaniques britanniques

    Le 150e anniversaire de la naissance de Sir Henry Royce, fondateur de Rolls-Royce avec Charles Rolls, et le centenaire de la création d’Aston Martin, le Royal Mail a trouvé de bonnes raisons de proposer une collection de timbres dédiée aux « légendes automobiles britanniques ».

    Dix timbres, répartis en deux collections, sont disponibles depuis hier dans les bureaux de postes britanniques.

    Collection « pur-sang »

    Aston Martin DB5
    L’icône depuis son apparition dans Goldfinger, le premier épisode de la saga James Bond au cinéma.

    MG MGB
    L’un des roadsters les plus populaires de l’histoire avec plus d’un demi-million de voitures produites.

    Jaguar Type E
    Le modèle qui a marqué l’histoire de Jaguar et même l’histoire de l’automobile.

    Rolls Royce Silver Shadow
    Le symbole de l’élégance et du charme traditionnel britannique.

    Morgan Plus 8
    Apparue en 1968, elle avait déjà un look rétro lors de sa présentation.

    Lotus Esprit
    Seul modèle de la collection à dater des années 70, elle est l’une des plus belles créations de Colin Chapman. Une autre voiture qui a fait son apparition dans un épisode de James Bond.

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    Collection « chevaux de trait »

    Morris Minor Van PostEurop
    Cinq ans après la citadine, un petit véhicule utilitaire était proposé en 1953. Le Royal Mail l’a utilisé jusqu’aux années 70.

    Austin FX4
    Le fameux Black Cab qui a peuplé Londres durant près de quarante ans.

    Ford Anglia 105E
    La Panda Car des forces de police avec une carrosserie bicolore.

    Land Rover Defender 110
    Le Land Rover original utilisé par l’armée et les services d’urgence britanniques.

  • La première FIAT 500 fut… Française !

    La première FIAT 500 fut… Française !

    Avant que la FIAT Topolino, la toute première « Cinquecento », ne soit lancée sur le marché italien, son clone était disponible sur le marché français. A l’époque, SIMCA était la porte d’entrée de la marque turinoise dans l’hexagone.

    Au début du XXe siècle, Ernest Loste (initiateur de la création de L’argus) décide d’ouvrir un garage automobile après une belle carrière de cycliste. Très vite, il devient distributeur exclusif de FIAT en France. L’affaire est florissante et Turin décide de reprendre le contrôle de la distribution de ses modèles.

    En 1929, la Société Anonyme Française des Automobiles FIAT (SAFAF) est créée et Loste en devient le président. Face à la crise, la France impose un lourd protectionnisme. L’importation de FIAT, et même de pièces destinées à être assemblées en France, n’est plus possible. Trois ans plus tard, la SAFAF devient Société Anonyme Française pour la fabrication en France des Automobiles FIAT. De nombreux sous-traitants fabriquent des pièces de 508 puis de 518 selon les plans fournis par FIAT.

    Le succès impose d’avoir sa propre usine. La SAFAF devient Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile (SIMCA) et s’installe dans les ateliers de Donnet à Nanterre.

    En 1936, FIAT présente sa Topolino. La petite voiture du peuple voulue par le régime fasciste de Mussolini doit envahir le marché. La licence est cédée à Simca en France et à FIAT-NSU en Allemagne. Plus prompt à l’assemblage – malgré les manifestations du Front Populaire – SIMCA est le premier constructeur à mettre sa « 5 » sur le marché, quelques semaines avant que les premiers Italiens puissent acquérir leur Topolino.

    Ce n’est qu’en 1962 que FIAT cédera la partie automobiles de SIMCA à Chrysler alors que FIAT France naitra des restes de SIMCA Industries.

  • Publicité : Peugeot RCZ

    Publicité : Peugeot RCZ

    A l’automne 2010, Euro RSCG Zurich lance une campagne commandée par Peugeot Suisse. L’idée de « Sports Coupé in French » est d’aller se mesurer aux réalisations allemandes. La RCZ est directement comparée aux Audi TT et Porsche Cayman, des références.

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  • Photos : échangeurs autoroutiers

    Photos : échangeurs autoroutiers

    Photographe Canadien, Peter Andrew s’est fait une spécialité des clichés d’échangeurs autoroutiers. Une discipline singulière qui nous permet de découvrir quelques inventions à plusieurs étages. Ne manquez pas la sortie !

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    Le reste du travail de Peter Andrew est à découvrir sur son site.

  • Instantané : Jean Todt

    Instantané : Jean Todt

    Copilote de rallye, vainqueur de quatre épreuves mondiales, Jean Todt a été à l’origine de Peugeot Talbot Sport. Après avoir gagné le Championnat du Monde des Rallyes, le Dakar et les 24 Heures du Mans, il fut approché par Luca di Montezemolo pour devenir Directeur de la Scuderia Ferrari. Sur l’antenne d’Europe 1, il racontait un détail qui a failli rendre l’accord impossible…

    « Je suis demandé par Luca di Montezemolo. Je vais le voir chez lui, à Bologne, au volant d’une Mercedes. Il a eu du mal à le digérer ! Plus tard, il m’a dit que lorsqu’il m’avait vu arriver en Mercedes, il a pensé que je n’étais pas fait pour Ferrari. Finalement, nous sommes restés quelques années ensemble ! »

    Aujourd’hui, Jean Todt est le président de la Fédération Internationale de l’Automobile.

  • Essai Volvo V40 Cross Country : njut !

    Essai Volvo V40 Cross Country : njut !

    Rouler en Volvo, c’est un style de vie. Une idée scandinave : la sécurité, la robustesse, la rigueur… Tous ces mots que les Nordiques essaient aujourd’hui d’agrémenter de nouvelles connotations. Profiter, vibrer, s’éclater sont regroupés sous la traduction française du mot suédois njut. C’est ce qu’incarne la V40 Cross Country.

    Une chaine hifi BeoSound 4 Bang & Olufsen posée sur un meuble Bestå d’Ikea à côté d’un livre de Klas Östergren. L’enfant joue avec la dernière collection de Lego Technic… Carte postale du séjour d’une famille touchée par l’idée d’une vie scandinave.

    Du design, de la robustesse, de la qualité, du respect. A travers les années, les produits venus de Scandinavie ont réussi à acquérir une image positive. Volvo, marque de Göteborg, s’inscrit pleinement dans cette mouvance. Une Volvo, c’est solide, c’est sûr.

    Sur le marché européen, Volvo a toujours eu l’ambition de se mesurer aux marques les plus prestigieuses. Et pourtant, le style atypique de ses carrosseries n’a pas toujours été un atout. Lorsque la 760 est présentée en 1982, ses lignes excessivement anguleuses reçoivent de vives critiques. Gordon Murray – fameux aérodynamicien à l’origine des titres F1 de Piquet avec Brabham et de Senna avec McLaren – fut le premier à qualifier cette ligne « d’obscène », affirmant que ce design était « un pas en arrière » par rapport à la production contemporaine.

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    Aux côtés de lignes plutôt franches, Volvo a pourtant eu tendance à sortir des modèles aux courbes très soignées. La sublime P1800 apparue en 1961 en est le meilleur exemple. Dans un style différent, la Volvo 480 de 1986 est également sortie du lot.

    Sous la direction de Ford, Volvo a trouvé un nouvel élan. Même si la gouvernance du géant américain a été un échec financier (Ford a acheté une marque profitable pour plus de 6 milliards de dollars en 1999 avant de la revendre en déficit pour moins de deux milliards de dollars en 2010 au Chinois Geely), la marque a réussi à survivre à la crise et à présenter de nouveaux modèles prometteurs. Si la gamme actuelle profite des échanges avec Ford – la V40 reprend la plateforme de la Ford Focus et certains moteurs du géant américain – Volvo va désormais pouvoir se servir de la puissance du premier constructeur chinois.

    Initié avec la V70, le style Cross Country vient faire la liaison entre les berlines et la gamme, beaucoup plus imposante, des XC.
    Sur la V40, Volvo a trouvé un équilibre parfait pour obtenir un look baroudeur. L’ensemble est légèrement rehaussé avec une position de conduite 40 millimètres plus haute. La Cross Country se différencie par des protections au visuel très réussi. Equipée de jantes 17 pouces (option), cette Cross Country a de l’allure.

    Mais voilà… Si tout est visuellement abouti, l’ensemble manque d’efficacité en mouvement. Le moteur D3 essayé, un cinq cylindres 2,0 litres de 150 chevaux, peine sous 1 700 tours/minute. Au-dessus, c’est au tour du train avant d’être en défaut. Il éprouve de réelles difficultés à tenir le cap lorsque les 350 Nm sont pleinement disponibles. Mais il s’avère sobre avec une moyenne de 5,4 litres / 100 kilomètres consommés lors de l’essai (données constructeur : 4,4 litres/100 km en cycle mixte). Le moteur T5, essence 5 cylindres de 254 chevaux associé à une transmission intégrale avec une boîte automatique offre un bien meilleur compromis selon Thomas qui l’a essayé pour SpeedGuerilla.

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    Le dessin de la planche de bord est plutôt surprenant avec un pavé numérique au milieu de la console centrale… Il permet d’utiliser le grand écran bien placé. Mais l’utilisation des systèmes embarqués manque d’intuitivité. Il n’est pas possible de changer de station de radio en suivant un itinéraire grâce à la navigation… Des détails agaçants alors que d’autres constructeurs font mieux.

    Derrière le volant, l’affichage est une référence. L’idée de pouvoir choisir entre plusieurs thèmes mérite d’être copiée ! Elégance, Performance, Eco, chacun donne des informations différentes et un code couleur spécifique. En mode performance, une jauge indique la puissance disponible dans un environnement rouge. Sur fond vert, le mode Eco privilégie un mode de conduite plus écoénergétique avec l’apparition d’un « e » stylisé en cas de bonnes performances.

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    Essayé avec la finition Xenium, cette V40 Cross Country propose une climatisation automatique, un chauffage électrique additionnel, des sièges en cuir, un démarrage sans clé, l’allumage automatique des feux, le détecteur de pluie, des phares bi-xenon directionnels et l’assistance au stationnement avec deux caméras arrière.

    Quoi d’autre ? Tout ce qui fait que l’on achète une Volvo sans vouloir les tester : un nombre incalculable d’airbags (conducteur et passager à déclenchement différencié, latéraux conducteur et passager, genoux conducteur + des rideaux gonflables en cas de retournement), l’airbag piéton qui se déploie sur une partie de pare-brise ou le freinage automatique d’anticipation de collision. Et en option, une très importante palette d’aides à la conduite pourra également intéresser le plus grand nombre.

    Proposé à 34 920 euros (35 725 euros avec les options rétroviseurs électrochrome et les jantes 17 pouces Larenta), la Volvo V40 Cross Country D3 Xenium s’inscrit dans l’environnement premium qu’elle revendique, sans excès. La gamme V40 Cross Country débute à 26 480 euros avec un moteur « D2 » de 115 chevaux.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Avec cette V40 Cross Country D3, Volvo a privilégié le style à l’efficacité et au dynamisme. L’objectif est atteint avec une ligne audacieuse et particulièrement réussie. Malgré quelques imperfections, le tableau de bord est un modèle du genre. Le moteur D3 dessert un peu l’ensemble. Le passage au T4, voire au T5, en quatre roues motrices pourraient s’avérer très appréciable.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Diesel 5 cylindres en ligne turbo 20 soupapes
    Cylindrée : 1 984 cm3
    Puissance : 150 chevaux (110 kW) à 3 500 tours / minute
    Couple : 350 Nm de 1 500 à 2 750 tours / minute
    Transmission : aux roues avant
    Pneumatiques : 225/50 R17
    L/l/h (mm) : 4 370 / 1 783 / 1 458
    Poids à vide : 1 409 kg
    Capacité du coffre (l.) : 335 / 1 032
    Vitesse maximale : 205 km/h
    0-100 km/h : 9,6 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 5,3 / 3,9 / 4,4
    Emissions de CO2 : 117 g/km

  • Rencontre : BMW i3

    Rencontre : BMW i3

    C’est la star de l’été ! Avec sa gamme « i », BMW entend révolutionner l’automobile. En attendant sa commercialisation, la BMW i3 secoue déjà les unes des journaux spécialisés et crée des pages de commentaires sur nos sites. J’ai eu le privilège de m’installer dans l’habitacle… Premières sensations.

    Une BMW i3 est présentée dans la vitrine du « George V » dédié à la marque. Ce modèle statique permet de se concentrer sur les nouveautés proposées par cette i3 en dehors du spectre purement mécanique.

    Ouverture de la portière… Sensation positive : il y a du poids, sans lourdeur. Pas de grande différence avec une BMW de base. Coup d’œil sur la porte arrière et son absence de poignée. On aperçoit rapidement une pièce plus claire sur la tranche. La petite portière arrière s’ouvre avec aisance. Sans montant central, l’entrée dans l’habitacle devient immense.

    Je m’assoie à l’arrière. C’est étrange car je n’ai pas franchement l’habitude de m’installer autre part qu’à l’avant gauche ! L’espace est suffisant pour un adulte. Les jambes profitent des dossiers fins des sièges avant. Mais la décomposition de la banquette arrière en deux places distinctes avec des porte-gobelets au centre est assez gênante. On ne peut pas s’étaler. L’assise est plutôt haute, assez dure.

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    Grand effet de design, l’extension de la vitre latérale arrière permet de faire entrer beaucoup de lumière. A valider en roulant !

    Passage à l’avant. Les sièges de la finition Lodge sont composés de deux matières : un cuir à gros grain et un tissu de laine thermo-actif. Au toucher, le tissu n’a rien de valorisant. Le cuir est plus qualitatif sans concurrencer des sièges haut-de-gamme.

    La planche de bord est composé de plusieurs matériaux avec du cuir, du bois d’eucalyptus et des fibres de kénaf. Si le cuir et le bois sont de bonne qualité, la fibre de kénaf – qui possède de très bonnes propriétés isolantes – est simplement affreuse au toucher.

    Toujours au toucher, le volant est exceptionnellement confortable. Le cuir choisi donne une sensation d’un grip haut-de-gamme d’une raquette de tennis. La commande de transmission se situe au-dessus du commodo droit. Il permet de passer la marche avant et la marche arrière. C’est assez déroutant mais c’est aussi tout l’intérêt de la gamme « i ». On ne se préoccupe d’une quelconque boîte de vitesses.

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    Entre les deux sièges, on trouve le frein de parking et la commande iDrive. Au centre de la planche de bord, l’ensemble audio et la climatisation conserve un design bien connu chez BMW.

    L’affichage se compose de deux écrans. Le premier est situé derrière le volant et l’écran de contrôle du système de commande iDrive de 8,8 pouces est placé au centre de la planche de bord. Là encore, la qualité des écrans est similaire à celles des autres écrans BMW.

    Avec la présence du moteur et des batteries à l’arrière, le coffre perd de nombreux dm3 avec un plancher très haut. A l’avant, un espace de rangement est aménagé en forme d’un profond bac.

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    « Extraordinaire » par ses choix techniques, la BMW i3 marque aussi sa différence par son design et son aménagement intérieur. L’amalgame de matière plaira aux plus « branchés », principale cible de cette première génération de voiture électrique. En revanche, les matériaux et certains choix – comme l’affichage intégré dans deux écrans – dérouteront les plus conservateurs. Mais encore une fois, ils n’étaient certainement pas ciblés !