Auteur/autrice : Rédaction

  • Nouveauté : BMW Série 2

    Nouveauté : BMW Série 2

    Pour succéder au trop peu estimé Coupé Série 1 (E82 lancé en 2007 et vendu à 150 000 exemplaires), BMW lance la Série 2. Par rapport à la Série 1 dont elle reprend la base, cette Série 2 gagne 108 millimètres en longueur et une différentiation très marquée.

    Côté motorisations, cette propulsion reçoit un moteur quatre cylindres turbo de 184 chevaux pour la 220i Coupé et un six cylindres turbo de 326 chevaux pour la M235i Coupé. En diesel, la 220d Coupé reçoit un quatre cylindres turbo de 184 chevaux.

  • Commissaire-priseur : Aston Martin DB2/4 Supersonic

    Commissaire-priseur : Aston Martin DB2/4 Supersonic

    Oui, cette voiture est une « Aston Martin ». Une Aston Martin carrossée par Ghia. Dans les années 50, la Carrozzeria construit quinze voitures baptisée Supersonic sur la base d’Alfa Romeo 1900, de Fiat 8V, de Jaguar XK-120 et d’une unique Aston Martin DB2 qui est mise aujourd’hui aux enchères.

    La Carrozzeria Ghia conçoit la série des Supersonic selon les plans de Giovanni Savonuzzi. Durant cette période, il était très rare qu’un carrossier ne se serve d’une Aston Martin pour réaliser l’un de ses modèles. Et c’est ce qui fait tout le charme de cette Aston un peu spéciale.

    Sous le capot de cette DB2/4 de 1956, on trouve un moteur 6 cylindres, 3 litres de 140 chevaux.

    Ce modèle a appartenu à Laurie Schell, pilote de F1 durant les années 50 avant d’être acheté par Robert Lee, un collectionneur qui a gagné le concours de Pebble Beach. Plusieurs autres propriétaires ont été dénombrés jusqu’à ce qu’elle soit abandonnée dans les environs de Detroit. Restaurée en 2003, cette Supersonic a gagné plusieurs prix depuis.

    Estimation : entre 1 et 1,5 million d’euros. La vente aura lieu le 21 novembre à New-York.

  • Publicité : Fiat 500 Abarth

    Publicité : Fiat 500 Abarth

    Vous avez sans doute vu cette publicité américaine pour la FIAT 500 Abarth… Une très belle réalisation et une réelle performance visuelle. Vous serez forcément très déçu d’apprendre que, cinq ans auparavant, Ford Canada avait fait la même chose pour plusieurs modèles de sa gamme, dont la Fusion !

    Ford-Fusion

  • Nouveauté : Honda S660 Concept

    Nouveauté : Honda S660 Concept

    Soyez-en sûrs : le futur proche de Honda sera sportif ! Avec le retour de la marque en Formule 1 dès 2015, la marque japonaise multiplie les concepts à fort caractère. Après la NSX, voici la S660.

    Cinquante ans après la S360, et poursuivi une magique série de « S » (S500, S600, S800 et S2000), Honda va présenter sa S660 Concept lors du prochain Salon de Tokyo qui ouvrira la 20 novembre.

    Préfigurant un petit roadster qui devrait être commercialisé en 2014, ce concept propose un moteur central de 660 cm3 et trois cylindres turbo développant 64 chevaux associé à une boîte automatique. Le tout dans 3,57 mètres.

    Reste à savoir si Honda exportera cette belle machine…

  • Aulnay-sous-Bois : de la CX à la C3

    Aulnay-sous-Bois : de la CX à la C3

    Triste jour qui a vu sortir la toute dernière Citroën de l’usine « la plus moderne d’Europe » (expression datée de 1974). Une Citroën C3 derrière laquelle l’assemblage s’arrête. Près de quarante ans d’histoire à Aulnay-sous-Bois…

    Lorsque les premières CX sortent de l’usine d’Aulnay-sous-Bois, Citroën appartient encore à Michelin. Peugeot prend 90 % du capital du Double Chevron en 1976. Durant les premières années, quelques DS, plus d’un million de CX, des Citroën Type H, LN et Visa puis la première Peugeot, la 104, sortent des ateliers.

    En 1982, Aulnay connaît sa première grande grève. Ceux qui y étaient parlent d’un avant 82 et d’un après 82. L’usine est paralysée durant quarante jours. Liberté syndicale, augmentation de salaires et amélioration des conditions de travail… « C’est l’enfer chez Citroën », scandent les manifestants sur les images du journal d’Antenne 2. A l’époque, deux-tiers des effectifs sont étrangers. Au terme des négociations, ils diront qu’en plus des quelques centaines de francs par mois, ils y ont gagné une dignité.

    Deux ans plus tard, Aulnay est encore en première ligne. Alors que PSA annonce son intention de supprimer 1 600 emplois, la grève éclate. L’usine est occupée… Ils seront finalement 800 à être remerciés. Et la CGT, devenue majoritaire, est décapitée par ces suppressions de poste.

    Plusieurs autres conflits agitent l’usine jusqu’en 2011. Il y a un peu plus de deux ans, la CGT publie une note « confidentielle » qui annonce la fermeture de l’usine avant 2014. La direction dément. Un an plus tard, PSA propose un plan de départ de 8 000 salariés avec l’arrêt de la production à Aulnay. Après des mois de lente agonie, l’usine voit s’éloigner sa dernière réalisation… Une Citroën C3 grise. Elle part à quelques centaines de mètres de là, au Conservatoire Citroën.

    Pour beaucoup, la famille Peugeot a enfin eu la peau d’Aulnay. « Il voulait en finir avec nous parce que, depuis 1982, on ne se laisse plus faire », entend-on devant l’entrée.

    L’AX, la 205, la ZX, la 106, la Saxo, la C3, la C2 et la C3 de nouvelle génération sont sorties de ces ateliers désormais abandonnés.

    C’est la première fermeture en France depuis Boulogne-Billancourt, c’était en 1992.

  • Visitez le Mazda Museum grâce à Street View

    Visitez le Mazda Museum grâce à Street View

    Continuons notre tournée mondiale des musées à visiter grâce à Google Street View. Nous avons eu le plaisir de découvrir Lamborghini en Italie avant de nous rendre au Japon pour Honda. Restons au Japon et partons un peu plus au sud, à Hiroshima, pour visiter le musée dédié à Mazda.

    Le hall d’entrée se situe au premier étage. Après avoir franchi des escaliers, on entre dans la partie historique de la marque avec les premiers véhicules datant des années 20.

    Marque d’ingénieurs, Mazda offre une place importante à ses moteurs rotatifs et à la technologie employée dans ses derniers modèles. La visite de ce musée permet même de découvrir une reproduction des chaines d’assemblages. Notre petit tour se termine par les concept-cars.

    Note : attention, on a vite fait de se perdre dans les couloirs ! Soyez attentifs et naviguez avec la carte en plus des déplacements à l’intérieur du musée.

  • Essai Citroën 2 CV : c’est la vie !

    Essai Citroën 2 CV : c’est la vie !

    Citroën, la TPV, la Deuche, la 2 CV… Voici l’un des emblèmes de l’automobile, de l’industrie française, de la France ! J’ai eu la chance de pouvoir savourer 24 heures avec une deux pattes. Suffisant pour en tomber amoureux…

    En 1935, André Citroën abandonne sa marque à Michelin. Le constructeur le plus parisien change de formule. Pierre Boulanger lance le projet TPV (Toute Petite Voiture) avec l’objectif de proposer un nouveau produit destiné au monde rural. Le cahier des charges énonce : 4 places, un coffre capable d’accueillir 50 kg de bagages, 2 chevaux fiscaux, une transmission aux roues avant et à trois vitesses, 60 km/h en pointe,  une suspension permettant de traverser un champ labouré avec un panier d’œufs sans en casser un seul et dont la consommation se limite à 3 litres / 100 km.

    Après la Seconde Guerre Mondiale, la 2 CV peut enfin naître. Celle qui deviendra la voiture à « quatre roues sous un parapluie » présente d’abord un moteur de 375 cm3 développant 9 chevaux. L’aventure durera plus de cinquante ans. Cinq millions d’exemplaires plus tard, la toute dernière Deuche (une 2 CV Spécial) sort de l’usine de Mangualde, au Portugal, en août 1990.

    Citroen-2cv-12

    Il y a quelques jours, j’ai eu la chance de me mettre au volant d’une Triumph TR2. Pour un novice des voitures anciennes, un tel modèle est vraiment délicat à prendre en main. Freins d’époque, direction directe et excessivement lourde, boîte asynchrone. Il y avait une certaine nécessité à réapprendre à conduire.

    Avec la 2 CV, rien de tout ça. En deux kilomètres, j’avais le sentiment d’être prêt à traverser Paris, à traverser la France. Starter pour démarrer. Passage de la première en « bas à gauche »… Embrayage à doser. Deux kilomètres plus loin, il n’était plus utile de réfléchir et de décomposer les mouvements ! 2e, 3e, 4e, une pointe à 100 km/h (au compteur).

    Tout est simple, facile. J’imagine que ceux qui ont conduit ce genre de véhicules peuvent sourire en lisant ces mots. Mais quand on est de la génération direction assistée, ABS et airbags, se mettre au volant d’un engin de cet âge n’a rien de commun. (Et j’imagine ce qu’en penseront ceux qui n’auront vécu qu’avec les ESP, double embrayage et avertisseur de franchissement de ligne !)

    Citroen-2cv-14

    Même si cette 2 CV fait partie de la dernière série (celle-ci date de 1988), on reste au volant d’une voiture de conception plus ancienne… Les freins tambourinent à l’arrière, le volant n’est plus aligné, l’insonorisation est… En fait, ce n’était pas dans le cahier des charges. Et les trains remontent parfaitement toutes les aspérités de la route. Ça, on la sent bien la route. Ça vibre, ça couine, ça vit !

    Mais c’est aussi ça le bonheur. Sur la route, elle permet tout. Elle se penche excessivement dans les courbes mais on le vit très bien de l’intérieur. La boîte est d’un maniement particulièrement doux. Les vitesses passent sans accrocher.

    Et 29 chevaux sous le capot ? En dehors des cotes prononcées et de l’autoroute, c’est très suffisant. La 2 CV accélère normalement et atteint sa vitesse de croisière sans gêner la circulation. Il faut, certes, tomber un rapport dans les montées et savoir garder sa droite sur les voies rapides. Pour le reste, une 2 CV ne gênera personne.

    Citroen-2cv-01

    Bien au contraire, c’est une voiture qui fait sourire, qui déclenche des petits signes, de petits coups de klaxons amicaux. Conduire une 2 CV c’est véhiculer l’image de la France. Le symbole d’une identité, des trente glorieuses, d’une reconstruction éclatante.

    L’AUTO est-elle cult ?

    La Citroën 2 CV est une vraie voiture de jeunes. De jeunes de tous les âges. Des jeunes des années 40 ou 50 qui ont appris à conduire au volant de ces premiers modèles, des jeunes des années 60 ou 70 qui ont vécu avec une Deuche, des jeunes des années 80 (et plus) qui peuvent aujourd’hui découvrir ce qu’était une voiture « banale » pour les générations précédentes. Et, en 2013, de 18 ans à… « beaucoup plus », ils trouveront les mêmes plaisirs à faire quelques kilomètres au volant. Et que personne ne nous parle de musée. Ces 2 CV doivent rouler !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : essence 2 cylindres à plat
    Cylindrée : 602 cm3
    Puissance : 29 chevaux à 5 750 tours / minute
    Couple : 40 Nm à 3 500 tours / minute
    Transmission : aux roues avant
    L/l/h (mm) : 3 830 / 1 480 / 1 600
    Poids à vide : 495 kg
    Vitesse maximale : 115 km/h
    Consommations urbain / extra-urbain (l. / 100 km) : 8,1 / 6,6

  • AUTOcult.fr aux Golden Blog Awards !

    AUTOcult.fr aux Golden Blog Awards !

    AUTOcult.fr n’a pas encore un an… Je le présente pourtant aux Golden Blog Awards. Voici donc ce petit blog face à son premier challenge, face au vote du public et d’un jury d’experts (dont je faisais encore partie l’année dernière lorsque blenheimgang.com a été élu).

    Alors pourquoi voter pour AUTOcult.fr au milieu de la cinquantaine de blogs présentés dans la catégorie Auto-Moto ?

    AUTOcult.fr a été créé par passion et pour partager mes envies et mes découvertes dans le monde automobile. Je me suis beaucoup amusé durant ces derniers mois à chercher, à trouver, à écrire et à répondre à tous les visiteurs de ce nouveau petit blog. Il m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes virtuellement et IRL et, encore, d’échanger. L’essence même d’un blog.

    Ce « nouveau petit blog » n’a pas la vocation de devenir une encyclopédie ou de suivre l’actualité à la façon de gros sites internet professionnels. Sur AUTOcult.fr, vous découvrez un contenu différent.

    Et c’est souvent avec une certaine joie que je vois que les thèmes que j’ai pu aborder dans ces pages se retrouvent repris ailleurs.

    Mieux que de longs discours inutiles, voici les quelques billets qui reflètent ce qu’est AUTOcult.fr… (je pensais n’en mettre qu’une dizaine mais je n’ai pas pu choisir. Il y en a donc pour tous les goûts !)

    Aulnay-sous-Bois : de la CX à la C3
    Essai Citroën 2 CV : c’est la vie !
    Roma : Fiat 500, Vespa et belles italiennes
    « Le moteur flottant va-t-il sauver André Citroën de la noyade ? »
    God save the Defender
    Quand un seul modèle a sauvé PSA !
    J’ai testé Renault Twin’Run avec David Coulthard
    Un tour du Hungaroring en Mégane R.S.
    Les armes secrètes de Bob Lutz
    Et si Porsche revenait au Mans avec Martini ?
    J’aime le haut-de-gamme français (certains)
    La Suède passe à droite
    Les Nissan Miss Fairlady
    Essai Mazda MX-5 : la fabrique de rêves
    Citation : Louis Renault
    La première FIAT 500 fut… Française !
    Les femmes : Alice Huyler Ramsey
    Mon permis de conduire : Jean-Eric Vergne
    Les hommes : Sir Alec Issigonis
    Volkswagen révolutionne la publicité
    Lexus : le projet F1 de Toyota
    Les Lamborghini de l’aéroport de Bologne
    Un million de francs pour un record
    Jaguar XJ 220 : spéculation et justice
    Triumph TR3
    Fiat 500 dans les rues de Rome
    Legend Boucles de Spa en noir et blanc
    Le génie de Colin Chapman
    José Igniacio Lopez, le grand inquisiteur devenu paria
    C’est la mi-temps à Detroit
    Bienvenue sur AUTOcult.fr

    Mise à jour après les premiers votes : AUTOcult.fr est finaliste ! Merci à tous… C’est désormais aux jurés et aux partenaires de voter… Rendez-vous le 13 novembre pour la proclamation des résultats.

  • L’Election de la Sportive de l’Année Echappement a débuté !

    L’Election de la Sportive de l’Année Echappement a débuté !

    Toute la rédaction d’Echappement, accompagnée par François Delecour, est partie aujourd’hui vers le Circuit de Chambley (Meurthe et Moselle) pour procéder à l’Election de la Sportive de l’année Echappement.

    Au programme de cette édition 2013 :
    Audi S3
    Ford Fiesta ST
    MINI John Cooper Works GP
    Nissan 370Z Nismo
    Peugeot 208 GTI
    Renault Clio R.S. 200 EDC
    Mercedes Classe A 45 AMG
    Porsche Cayman S
    Seat Ibiza Cupra
    Volkswagen Polo R

    Vous voteriez pour laquelle ?

    Et pour rappel, voici le palmarès depuis la création en 1982 :
    2012 : Subaru BRZ et Toyota GT86
    2011 : Porsche 911 GT3 RS 4.0
    2010 : Ford Focus RS 500
    2009 : Porsche 911 GT3
    2008 : Renault Mégane R26.R
    2007 : Renault Mégane Renault Sport Renault F1 Team R26
    2006 : Lotus Exige S
    2005 : Dodge Viper SRT-10
    2004 : Mitsubishi Lancer Evo 8
    2003 : BMW M3 CSL
    2002 : Ford Focus RS
    2001 : BMW M3
    2000 : Renault Clio Renault Sport 2.0 16V
    1999 : Honda S2000
    1998 : Honda Integra Type R
    1997 : BMW Z3 M
    1996 : Renault Sport Spider
    1995 : Subaru Impreza GT Turbo
    1994 : Fiat Coupé 16V Turbo
    1993 : Peugeot 106 Rallye
    1992 : Ford Escort Cosworth
    1991 : Renault Clio 16s
    1990 : Ford Sierra Cosworth 4×4
    1989 : Peugeot 309 GTi 16
    1988 : Peugeot 205 Rallye
    1987 : Lancia Delta HF Integrale
    1986 : BMW M3
    1985 : Renault 5 GT Turbo
    1984 : Peugeot 205 GTi 1.6
    1983 : Lancia Delta HF Turbo
    1982 : Ford Escort RS 1660i

  • Essai Mazda CX-5 : l’alternative

    Essai Mazda CX-5 : l’alternative

    Aucune marque généraliste ne peut plus se passer d’un « SUV » dans sa gamme. Avec son CX-5, Mazda s’attaque directement aux références du marché. Essai de la version 2.2L Skyactiv-D 175 ch 4×4 Selection à boîte automatique.

    Un constructeur en quête de nouvelles parts de marché possède plusieurs options pour grandir. Mazda les explore. Avec un modèle comme la MX-5, le constructeur japonais mise sur une niche qu’il maîtrise à la perfection. Et, pour faire un maximum de volume, Mazda n’a pas hésité à s’attaquer de front à un segment hautement concurrentiel : les crossovers compacts.

    Le ciel s’active
    Symbole de la nouvelle génération de modèles proposés par Mazda, le CX-5 adopte le design « Kodo » et les technologies Skyactiv. Le moteur badgé « Skyactiv-D » présente un plus faible taux de compression (14.0:1) que les traditionnels blocs à injection directe (entre 16 et 20) ou à injection indirecte (entre 19 et 23). Il permet une combustion plus homogène et une efficacité énergétique en progrès de 20 %. Un turbo à deux niveaux est ajouté pour garantir une plus grande linéarité. D’autres développements participent également à la réduction des émissions. En cas de démarrage à froid, le moteur se stabilise à un régime de ralenti plus élevé afin d’atteindre rapidement une température optimale de fonctionnement.

    Mazda-CX-5-01

    Le « Skyactiv-Drive » est la transmission automatique à six rapports avec un design novateur qui permet de réduire la consommation de 4 à 7 %. Le reste du CX-5 profite du Skyactiv-Plateforme avec un châssis redessiné, plus sûr, une carrosserie 8 % plus légère et 30 % plus rigide.

    Avec ce CX-5 de 4,555 mètres de longueur et 1,840 mètre de largeur, Mazda vise les Citroën C4 Aircross, Peugeot 4008, Ford Kuga, Nissan Qashqai, Toyota Rav4 ou Volkswagen Tiguan.

    L’excellent travail réalisé par Mazda est mis en valeur sur les routes bourguignonnes, entre Chablis et Beaune. Avec cette nouvelle génération de SUV, l’écart de comportement avec une berline est de moins en moins perceptible.

    Mazda-CX-5-06

    Comme une berline
    Véhicules hauts et lourds, dotés de grosses roues, les SUV se montraient souvent à la peine dès que le terrain de jeu réclamait davantage d’efficacité. Bien amorti, le CX-5 profite d’un poids contenu (1 495 kg) et d’un moteur plutôt vif pour ne pas être mis en défaut lorsque les épingles s’enchainent.

    Comme d’habitude avec ce genre de voiture, il n’est pas question de conduite sportive. Ce CX-5 permet d’aligner les montées et les descentes sans effort, sur un rythme suffisant. Le moteur de 175 chevaux est bien servi par une boîte automatique de bonne facture.

    Mazda a largement travaillé la ligne de son 4 roues motrices. Les grosses roues de 19 pouces supportent bien l’ensemble avec une carrosserie très haute. La calandre donne du charme à la face avant. La finesse du dessin permet de bien cacher l’imposante partie arrière.

    Le moteur 4 cylindres 16 soupapes turbo diesel développe 175 chevaux à 4 500 tours/minute avec un couple de 420 Nm dès 2 000 tours/minute. Les 1 495 kg atteignent les 100 km/h en 9,4 secondes (8,8 secondes en boîte mécanique) et 204 km/h en vitesse de pointe pour une consommation mixte de 5,5 litres / 100 km (7,9 litres durant l’essai).

    Mazda-CX-5-05

    La longue liste des équipements
    En finition Selection (la plus haute proposée), le CX-5 bénéficie de l’ABS, de l’anti-patinage, du contrôle de stabilité, de l’aide au freinage d’urgence avec système automatique en mode urbain, d’airbags avant et arrière, d’un système de surveillance de pression des pneus, du démarrage sans clé, d’un système i-stop (moteur coupé à l’arrêt), de  la climatisation automatique bi-zone, de sièges en cuir, d’une caméra de recul, d’un toit-ouvrant électrique, de sièges avant chauffants, du siège conducteur avec réglages électriques et d’un système audio Bose avec 9 haut-parleurs…

    Plusieurs technologies aident le conducteur : alarme de vitesse, régulateur de vitesse, système d’alerte de véhicule en approche, avertisseur de changement de file, gestion automatique des feux de route, allumage automatique des feux, essuie-glace avant automatiques à détecteur de pluie, phares directionnels adaptatifs pivotants… Toutes en fonction, ça ‘bip’ régulièrement. L’avertisseur de changement de file s’active au moindre écart. C’est particulièrement utile sur les longs trajets monotones, moins quand il s’agit de faire des écarts pour faciliter le dépassement aux motards. Heureusement, tout est paramétrable.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Avec ce CX-5, Mazda propose un SUV qui fait référence. Le gros moteur diesel couplé à une boîte automatique et une transmission à quatre roues motrices est proposé à 39 500 euros et en fait une réelle alternative aux ténors du marché.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Diesel 4 cylindres en ligne 16 soupapes turbo
    Cylindrée : 2,2 litres
    Puissance : 175 chevaux / 129 kW à 4 500 tours / minute
    Couple : 420 Nm à 2 000 tours / minute
    Transmission : quatre roues motrices, boîte automatique à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 555 / 1 840 / 1 670
    Poids à vide : 1 495 kg
    Capacité du coffre (l.) : 503
    Vitesse maximale : 204 km/h
    0-100 km/h : 9,4 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 6,4 / 4,9 / 5,5 (7,9 durant l’essai)
    Emissions de CO2 : 144 g/km

  • Citation : Henry Ford

    Citation : Henry Ford

    Citation de Henry Ford, Américain né en 1863, fondateur de Ford : « La course automobile est née cinq minutes après la construction de la deuxième voiture. »

  • La parade Renault Sport sur le Circuit de Barcelona-Catalunya

    La parade Renault Sport sur le Circuit de Barcelona-Catalunya

    Petit tour en Espagne hier pour la finale des World Series by Renault. Quelques futurs champions se sont illustrés en piste avant que de vieilles gloires de Renault (certaines remontent même au temps de la régie) ne s’offrent quelques kilomètres de parade.

    Renault Dauphine Gordini, Renault 8, Alpine A110, Renault Clio V6… Il y en a pour tous les goûts !