Auteur/autrice : Rédaction

  • Les trente constructeurs qui immatriculent le plus en Europe en 2021 ?

    Les trente constructeurs qui immatriculent le plus en Europe en 2021 ?

    Voici les chiffres des trois premiers mois de l’année 2021. Quels sont les constructeurs qui immatriculent le plus en Union Européenne ?

    1 Volkswagen 287 250

    2 Peugeot 195 514

    3 Renault 159 995 (+1)
    4 Toyota 152 442 (-1)
    5 Skoda 142 961
    6 Mercedes 142 925 (+1)
    7 BMW 142 192 (-1)

    8 FIAT 123 636 (+1)
    9 Audi 120 426 (+1)
    10 Ford 120 192 (-2)
    11 Citroën 117 010
    12 Opel 106 203

    13 Hyundai 91 601 (+2)
    14 Kia 90 870 (-1)
    15 Seat 86 740 (+1)
    16 Dacia 84 276 (-2)

    17 Volvo 67 880

    18 Nissan 53 964

    19 Jeep 33 318
    20 MINI 32 108
    21 Mazda 26 837

    22 Land Rover 14 519 (+2)
    23 Porsche 13 995 (-1)
    24 Mitsubishi 13 441 (+1)
    25 Lancia 13 013 (-2)
    26 DS 9 291
    27 Honda 8 594
    28 Smart 8 560
    29 Lexus 7 867
    30 Alfa Romeo 5 846

    Source : ACEA. Ces données ne concernent que les membres de l’association.

  • Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Annulé dans sa forme habituelle compte-tenu de la situation climatique catastrophique de l’arrière-pays niçois et en soutien aux sinistrés ainsi qu’aux personnes actives sur le terrain, le Rallye Antibes Côte d’Azur organise une épreuve Esport, accompagnée d’un appel aux dons.

    Déjà décalé en raison de la crise sanitaire, le Rallye Antibes Côte d’Azur avait trouvé une nouvelle date dans le calendrier. Les efforts des équipes de l’ASA Antibes promettaient une épreuve exceptionnelle. Malheureusement, la tragédie survenue avec la tempête Alex a anéanti les chances de voir se dérouler le traditionnel Rallye Antibes Côte d’Azur, installé depuis plusieurs décennies dans la région.

    En réaction, le comité d’organisation lance le 1er Rallye Antibes Côte d’Azur Esport, disputé du 12 au 18 octobre sur DiRT Rally 2.0, disponible sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. Les participants devront choisir une voiture de la catégorie R5 (Citroën C3 R5, Ford Fiesta R5, Mitsubishi Space Star R5, Peugeot 208 R5 T16, Skoda Fabia R5 ou Volkswagen Polo GTI R5) pour affronter les spéciales tracées autour du Col de Turini.

    Cette épreuve s’accompagne d’un appel aux dons, déjà lancé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes : http://www.bit.ly/AppelAuxDonsPourLe06

    Chaque participant doit s’inscrire grâce à ce formulaire pour pouvoir participer :  https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeGrUkGD2EWAhGDxphV-fJxlY9vtFoNs_rE7Y0yS0f7X8kP3w/viewform

    Après la demande d’engagement, les participants doivent s’enregistrer dans DiRT Rally 2.0 : https://dirtrally2.dirtgame.com/clubs/club/334297.

    Un classement individuel et un classement par équipe (addition des temps des deux meilleurs représentants d’une équipe) seront établis.

    Règlement à télécharger ici.

  • « Un autre regard » : DS Automobiles à la Paris Fashion Week

    « Un autre regard » : DS Automobiles à la Paris Fashion Week

    DS Automobiles présente un nouveau shooting photo édito mode pour la Paris Fashion Week® Femme Printemps / Été 2021. Cette seconde édition d’Un Autre Regard a pris vie sur les vestiges du Château Royal de Montceaux-Lès-Meaux. Bâti au début du XVe siècle, il avait été acheté par Henri II pour en faire don à sa femme, la Reine de France Catherine de Médicis. Le château a été détruit après la Révolution et le domaine est aujourd’hui classé Monument historique.

    Résolument avant-gardiste à l’époque, le Château mêle aujourd’hui ruines et vestiges, au milieu de colonnes et d’un pavillon restauré. C’est dans ce décor que l’ensemble des concept-cars présentés depuis la création de la Marque, DS AERO SPORT LOUNGE, DS X E-TENSE, DS E-TENSE et DS DIVINE, ont pris la pose avec deux modèles, Justine Nicolas et Olivia Valin, et les looks de trois marques émergentes de la mode internationale : Boyarovskaya, Thebe Magugu et Mossi.

    Quatre tableaux ont été créés en plein contraste entre la fascination du patrimoine et la modernité des savoir-faire portés par les créateurs et les concept-cars de DS Automobiles. Laurent Nivalle (photos) et Emmanuel Rouyer (vidéos) ont saisi les forces des différentes lignes pour concevoir un nouveau chapitre d’Un Autre Regard.

    « La mode est une source d’inspiration pour l’identité de la marque DS », rappelle Laurent Nivalle, Global Brand Designer de DS Automobiles et photographe de cette édition d’Un Autre Regard. « Nous sommes influencés par Ernst Haas, Saul Leiter, Hedi Slimane ou Peter Lindbergh et le cinéma. Dans ces domaines, l’automobile a toujours eu une place prépondérante et il nous paraissait important, en tant que marque d’avant-garde, d’utiliser cette relation entre l’auto et la mode. Dans ce shooting, les concept-cars DS jouent un rôle majeur aux côtés de jeunes créateurs qui ont un regard frais et nouveau dans leur propre monde. Les vestiges du Château Royal de Montceaux-Lès-Meaux créent des contrastes de lumières, de couleurs, de formes, de lignes… qui sont dans mes codes de photographe. Le patrimoine est très présent et un grand écart avec des modèles comme DS DIVINE ou DS E-TENSE qui racontent l’histoire de notre marque. Cette alchimie montre ce qu’est DS Automobiles aujourd’hui entre tradition et modernité. »

    Les photos seront à découvrir sur le compte Instagram @DS_Official /@dsfrance durant toute la durée de la Paris Fashion Week®.

    La Paris Fashion Week® Mode Féminine Prêt-à-Porter Printemps / Eté 2021 se déroule du 28 septembre au 6 octobre, en partenariat avec DS Automobiles. 84 maisons sont inscrites au calendrier officiel avec des évènements physiques et digitaux. Les invités iront sur les lieux des 19 défilés et des 20 présentations à bord de DS 7 CROSSBACK E-TENSE 4×4 300, modèle hybride rechargeable symbole du raffinement français dans l’automobile. Avec 75 kilomètres d’autonomie en mode zéro émission (norme WLTP City), DS 7 CROSSBACK E-TENSE 4×4 300 ouvre la voie à une nouvelle façon de se déplacer, plus agréable, plus efficiente et plus sûre.

  • L’Opel Corsa-e en tête du Championnat E-Rallye FIA !

    L’Opel Corsa-e en tête du Championnat E-Rallye FIA !

    Premier rallye : première victoire ! Confiée à Artur Prusak et Thierry Benchetrit par l’équipe française ÉQUIPE BLEUE, la nouvelle Opel Corsa-e se place déjà en tête du Championnat E-Rallye FIA après un succès sur les routes islandaises.

    Créé au début des années 2000 pour promouvoir les énergies alternatives dans le sport automobile, le Championnat E-Rallye est devenu 100 % électrique depuis 2017, sous l’impulsion de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA). Cette compétition, réservée aux voitures strictement de série, combine un rallye de régularité chronométré au dixième de seconde à une course d’efficience où chaque Wh est comptabilisé.

    Première manche du calendrier 2020, l’eRally Iceland proposait un parcours de 703 kilomètres, dont 407 kilomètres de régularité répartis sur 21 zones distinctes.

    Déjà vainqueurs de l’édition 2019 organisée autour de Reykjavik, Artur Prusak et Thierry Benchetrit avaient choisi la nouvelle Opel Corsa-e pour défendre leur titre. Ils ont dominé la concurrence à partir de la troisième des cinq étapes – réparties sur moins de 48 heures – pour gagner le classement Régularité.

    L’Opel Corsa-e s’est également montrée plus efficiente que le reste du plateau en ne consommant que 15,11 kWh / 100 km de moyenne tout au long de l’itinéraire imposé.

    Au cumul des deux classements, Artur Prusak, Thierry Benchetrit et l’Opel Corsa-e s’imposent avec une avance conséquente.

    « Dans cette discipline, il est primordial de pouvoir compter sur une voiture dynamique, agile et très efficiente », explique Artur Prusak double champion international en 2015 et 2016. « Nous avons dû rouler à des vitesses soutenues, avec du relief et de nombreuses relances. Le châssis était parfait et confortable et la sobriété a fait la différence. En ne consommant que 15,11 kWh / 100 km, en incluant les charges, nous avons été meilleurs que tous les autres équipages. Cette première expérience avec l’Opel Corsa-e est très positive pour préparer la suite de la saison. »

    Au classement du championnat international, Artur Prusak, Thierry Benchetrit et l’Opel Corsa-e se placent en tête avec 45 points.

    Prochaine étape du Championnat E-Rallye FIA dans la région de Lisbonne pour l’Oeiras Ecorally Portugal du 3 au 5 octobre.

    Classement officiel – eRally Iceland 2020
    1 Artur Prusak / Thierry Benchetrit (Opel Corsa-e)
    2 Rebekka Helga Pálsdóttir / Auður Margrét Pálsdóttir (MG ZS EV)
    3 Guido Guerrini / Francesca Olivoni (Volkswagen eGolf)
    4 Jóhann Egilsson / Pétur Wilhelm Jóhannsson (Peugeot e-208)
    5 Didier Malga / Anne-Valérie Bonnel (Renault ZOE)
    6 Emmanuel Burel / Chloé Burel (Nissan Leaf)
    7 Hinrik Haraldsson / Marinó Helgi Haraldsson (Peugeot e-2008)

    Championnat Pilotes/Copilotes FIA (1/4)
    1 Artur Prusak / Thierry Benchetrit 45 points
    2 Rebekka Helga Pálsdóttir / Auður Margrét Pálsdóttir 36 points
    3 Guido Guerrini / Francesca Olivoni 30 points
    4 Jóhann Egilsson / Pétur Wilhelm Jóhannsson 24 points
    5 Didier Malga / Anne-Valérie Bonnel 18 points
    6 Emmanuel Burel / Chloé Burel 15 points
    7 Hinrik Haraldsson / Marinó Helgi Haraldsson 12 points

  • L’écurie Championne du Monde de F1 2021 existe-t-elle déjà ?

    L’écurie Championne du Monde de F1 2021 existe-t-elle déjà ?

    La Terre est placée en état d’urgence sanitaire. Dans leur plus récent rapport, les Nations Unies déplorent que de nombreux pays ont déjà dépassé la capacité de prise en charge des malades dus à la pandémie de Covid-19. Nous sommes au mois de mars et la situation promet d’empirer.

    Antonio Gutterez, Secrétaire général de l’ONU, fait passer ses messages : « il s’agit avant tout d’une crise humaine qui nécessite de la solidarité. » Selon lui, « les réponses actuelles au niveau national ne répondront pas à l’ampleur et à la complexité mondiales de la crise » et c’est pourquoi il faut « une action politique coordonnée, décisive et innovante de la part des principales économies du monde », alors qu’une « récession mondiale – peut-être de dimensions record – est une quasi-certitude ».

    Une récession mondiale – peut-être de dimensions record – est une quasi-certitude… Voici une phrase que la Formule 1 n’aime pas. La discipline reine des sports mécaniques a traversé de nombreux cycles durant ses sept décennies d’existence. Mais, à chaque fois, en payant un lourd tribut.

    La dernière crise remonte à 2008. À l’époque, cette crise était uniquement financière. La réponse, coordonnée, a été l’injection de capitaux dans le secteur bancaire. Cette fois, il faut faire face à une crise humaine. Le confinement et le ralentissement de l’activité des entreprises pourraient être remplacés par une crise économique majeure doublée d’un changement d’état d’esprit global qui pourrait durement frapper la consommation. À ça, un choc fiscal ne saurait répondre. Pas même porté par les banques centrales.

    Au début de la saison 2008, six constructeurs automobiles étaient sur les grilles de départ du Championnat du Monde de F1 : Ferrari, BMW, Renault, Toyota et Honda, avec Mercedes impliqué en tant que motoriste. Un an plus tard, Honda avait lâché son usine de Brackley. Et Toyota, puis BMW et Renault allaient également débrancher pour laisser la place à une vague de nouveaux artisans britanniques et espagnols, qui ne survivraient pas…

    Ce non-début de saison 2020 est une crise bien plus profonde pour la Formule 1. En plus de la crise économique annoncée chez les constructeurs et les sponsors, les écuries savent d’ores-et-déjà qu’elles ne pourront pas compter sur une partie significative des revenus versés par la FOM. Pas de Grands Prix, pas de TV, pas de droits.

    Les plus grosses écuries vont devoir demander des rallonges à leurs constructeurs… Qui vont, au contraire, viser une réduction drastique de leurs dépenses. Et les petites équipes qui comptaient d’abord sur cette manne vont être à l’agonie en quelques mois.

    Il y a donc des affaires à faire. Peut-être pas chez Williams qui résistera contre vents et marées, quoi qu’il en coûte, ou chez Ferrari… Mais chez d’autres. Même si Daimler a récemment renforcé son actionnariat pour faire face aux défis à venir pour l’industrie automobile, une écurie de F1 coûte cher (autant en termes financiers qu’en termes d’image lorsque la crise se profile). C’est encore plus vrai pour Renault qui était déjà en crise avant le Coronavirus ou Hass dont l’avenir était déjà inscrit en pointillés.

    Il est désormais certain que si des repreneurs bien intentionnés pouvaient se faire connaître pour s’installer à Brackley, Enstone ou Banbury, nul doute qu’ils seraient écoutés avec un vif intérêt.

    Et voici une belle occasion de s’offrir un titre pour l’éternité. Il n’est plus à prouver que la F1 moderne n’est pas un championnat de constructeurs, c’est une compétition d’équipes techniques. Celui qui se portera acquéreur de l’usine de Brackley – et qui aura les ressources pour faire durer l’équipe telle qu’elle existe aujourd’hui – sera le favori pour le titre 2021 et peut-être l’unique favori face à d’autres usines qui ne penseront qu’à 2022. Comme Brawn GP le fut en 2009. Quasiment aucun collaborateur des grandes équipes ne possède de contrat le liant directement au constructeur. Il est salarié de l’équipe (donc une filiale) ou simple personnel externe.

    Depuis 1999, il n’y a que quatre usines Championnes du Monde : Maranello (le bastion Ferrari), Enstone (Benetton, Renault, Lotus, Renault), Brackley (BAR, Honda, Brawn, Mercedes) et Milton Keynes (Stewart, Jaguar, Red Bull). Et au moins l’un de ces propriétaires serait très heureux de rencontrer un repreneur !

  • Quatre roues pour un enfant : le quad

    Quatre roues pour un enfant : le quad

    Fin d’année, les cérémonies de remise des prix s’enchainent et le sport automobile se résume désormais à des courses sur la glace du Trophée Andros ou des épreuves exotiques en Océanie… Vivement les vacances de Noël !

    Car les vacances de Noël sont synonymes de cadeaux et d’approche du départ du Dakar. Si cette édition 2020 promet de créer de belles polémiques pour sa première incursion en Asie (après l’Europe et l’Afrique entre 1978 et 2007 et l’Amérique du Sud entre 2009 et 2019). Car cette année, c’est bien entre Djeddah et Qiddiyah, en Arabie Saoudite, que les concurrents vont trouver du sable et de la chaleur.

    Pour les enfants qui, comme moi, ont rêvé du Dakar, il y a une belle opportunité de commencer une carrière de pilote : les mini-quads. C’est un bon moyen de débuter une carrière de pilote de jardin.

    Ces quads électriques pour enfants, vous les avez déjà vus dans tous les bons catalogues de Noël. L’approche du Dakar est l’occasion de franchir le pas, et de le faire avec classe en choisissant un peu mieux qu’un modèle pour bébé qui n’irait qu’à 2 km/h !

    Oubliez donc les grandes surfaces et les habituels magasins de jouets. On va commencer à parler sérieusement… Alors, moteur électrique ou moteur essence, quelle puissance ? Pour les enfants de 3 à 6 ans, de 7 à 10 ans ou de 11 à 15 ans ?

    Côté électrique, les moteurs présentent une puissance de 800 à 1 000 W et avec un moteur essence, la cylindrée est de 50 cm3 à 100 cm3. Vous trouverez toute la gamme sur Lebonquad.

    Auto Plus a même écrit cet article sur le sujet.

    Et lorsque votre enfant aura suffisamment appris sur le maniement des quads, qu’il aura fait ses classes dans les premières catégories et qu’il sera enfant prêt à se lancer sur les routes du Dakar, on citera peut-être son nom ! Cette année, ils seront 23 pilotes à participer au Dakar sur un quad.

    Parmi eux, deux légendes sont au départ : le Chilien Ignacio Casale (Yamaha Raptor 700), vainqueur en 2014 et 2018, et le Polonais Rafal Sonik (Yamaha Raptor 700), vainqueur en 2015.

    Côté Français, ils sont cinq : Alexandre Giroud (Yamaha YFZ 700), Axel Dutrie (Yamaha Raptor 700), Sébastien Souday (Yamaha 700YFMR), Simon Vitse (Yamaha 700 Raptor) et Romain Dutu (Yamaha 700 Raptor) qui sera un rookie sur le Dakar.

    L’an passé, l’Argentin Nicolas Cavigliasso s’était imposé après dix étapes, avec près de deux heures d’avance sur son compatriote Jeremias Gonzalez Ferioli et 2 heures 11 d’avance sur un autre Argentin Gustavo Gallego. Le premier Français, Alexandre Giroud avait pris la quatrième place à plus de quatre heures du vainqueur. Le premier rookie avait été le Chilien Luis Barahona, au septième rang, à plus de douze heures de la première place.

  • Citation : Orson Welles

    Citation : Orson Welles

    Réalisateur de génie, Orson Welles ne manquait jamais une occasion de donner un rôle à des voitures dans ses films : « L’ennui avec les voitures de sport, c’est que quand vous avez les moyens d’en acheter une, vous ne pouvez plus monter dedans. »

  • Trop de malus ?

    Trop de malus ?

    La date de naissance, la date d’obtention du permis de conduire, l’enregistrement de votre passé de conducteur, de nombreuses données entrent en comptent pour établir votre profil d’assuré… Et lorsque votre profil s’avère plutôt risqué, les ennuis commencent.

    Chaque conducteur est tenu d’avoir une assurance lorsqu’il roule. Pour les jeunes conducteurs, ceux qui trainent un malus déjà très important, ou pire, ceux qui ont déjà vu leur contrat être résilié, c’est un chemin de croix.

    Un courtier en assurance auto aide ces personnes en difficulté à obtenir un devis d’assurance auto au meilleur rapport qualité/prix. En fonction des éléments communiqués, le montant des mensualités est affiné et il reste possible de profiter de facilités de paiement.

    Il s’adresse d’abord aux jeunes conducteurs qui souhaitent assurer leur premier véhicule de façon sereine, sans avoir à payer une surprime disproportionnée, aux conducteurs malussés qui ont accumulé les petits incidents au volant et qui peinent à retrouver un nouvel assureur, aux conducteurs résiliés qui ont connu des soucis avec leur assureur précédent et qui ne souhaitent pas basculer dans l’illégalité en circulant sans assurance auto.

    Car il est tout à fait obligatoire d’assurer sa voiture, même si elle reste garée sur la voie publique. Il est alors nécessaire de trouver le meilleur compromis. Pour une voiture neuve, il est préférable de choisir une formule tout risque qui couvre la totalité des mésaventures que l’on peut rencontrer. Pour une voiture un peu plus ancienne, il peut être préférable de choisir certaines options intéressantes comme le dépannage, même à zéro kilomètre de votre domicile (car ce n’est pas automatique !). Et si vous avez un véhicule dont la valeur ne rapproche du néant, un simple contrat d’assurance au tiers (qui ne couvre que les dommages qui vous infligerez aux autres) suffira amplement.

  • Le pit bike pour le plaisir

    Le pit bike pour le plaisir

    D’abord imaginé pour les enfants et les adolescents déjà mordus de motocross, le pit bike a largement entamé sa mue pour devenir un objet de plaisir mécanique pour les adultes. Bien moins gros et délicat à piloter qu’une motocross, le pit bike permet de découvrir de belles sensations à deux roues, sur des pistes dédiées. (car les pit bikes ne sont pas homologués pour rouler sur les routes)

    Les constructeurs les mieux représentés sont pour la plupart français. Les gammes s’étendent de la petite machine de loisir, facile à prendre en main par un grand débutant avec un moteur généralement limité à 125 cm3 et les modèles de compétition peuvent atteindre des vitesses folles avec des blocs de 190 cm3. Pour les enfants, les premiers modèles débutent à 50 cm3.

    Bastos Bike, YCF, CRZ, GUNSHOT ou APOLLO pour les marques françaises ou Bucci pour les Italiens proposent de larges gammes adaptées à tous les besoins.

    Pour vous donner une idée des dimensions d’un pit bike, il faut imaginer une mini moto avec une hauteur de selle de 80 cm, une garde au sol de 30 cm, un empattement de 120 cm et une masse de 60 kg. Les tarifs sont à découvrir sur https://www.wkx-racing.com/312-pit-bike-ycf

    Au-delà d’une pratique récréative, un Championnat de France de Pit Bike a vu le jour il y a un peu plus de dix ans, sous le contrôle de la Fédération Française de Motocyclisme. Imaginée par un ancien pilote Supercross international, la compétition agrège un calendrier de quatre à huit épreuves selon les années.

    Les catégories sont dictées par la puissance des pit bikes, mais aussi l’âge et le niveau des concurrents. Au sommet, la catégorie OPEN regroupe l’élite française. Il y a aussi une catégorie SEMI AUTO pour les pit bikes semi-automatiques, une catégorie AMATEUR pour les débutants, une catégorie GIRLS pour les gilles, KIDS pour les enfants et VETERAN pour les moins jeunes. Plusieurs autres compétitions, au niveau régional, existent également. Et au niveau international, la France est reconnue pour être le pays de référence de la discipline, avec les États-Unis.

    Car loin de nos frontières, le pit bike fête déjà son soixantième anniversaire. Même avant les Etats-Unis, c’est au Japon que l’histoire a débuté, lorsque Honda a conçu la Z100 et un parc d’attraction dédié à la moto à côté du tracé de Suzuka. La première Z100 était équipée d’un moteur 50 cm3 4 temps et réservée aux activités de Honda. Quelques années plus tard, la première pit bike commercialisée était la Z50M.

    Plus d’infos sur sur moto-station.com

    Le calendrier du Championnat de France de Pit Bike 2019
    19 mai Autichamps (26)
    9 juin Loche sur Ource (10)
    30 juin Argenton sur Creuse (36)
    28 juillet Le Cellier (44)
    15 septembre Messiex (63)

    Les inscriptions sont en cours. L’an passé, pour la finale de Messeix, un total de 92 pilotes étaient inscrits !

  • Le guide de la fiabilité : qui aura besoin de pièces détachées ?

    Le guide de la fiabilité : qui aura besoin de pièces détachées ?

    Cette semaine, Auto Plus publie un grand guide de la fiabilité. Comme au début de chaque année, l’hebdomadaire partage son propre hit-parade des vingt marques les plus représentées en France.

    Ce classement est unique. Il se base sur les messages reçus par la rédaction. A chaque fois qu’un lecteur se plaint de sa voiture, âgée d’un maximum de huit ans, l’intervention est prise en compte pour ce palmarès très spécifique.

    Résultat : Suzuki devance Toyota et Kia. Pour Suzuki, c’est une confirmation, car la marque japonaise était déjà en tête du classement en 2018. A l’autre bout de l’échelle, Nissan, Audi et Skoda sont montrés du doigt…

    Pour les marques premiums, c’est un coup dur. Outre Audi, seulement 19e sur 20 marques, Mercedes ou MINI sont très mal classés.

    Dernier constructeur en 2018, BMW fait un bond en avant pour se placer en tête des marques premiums (12e du général) devant DS (encore mélangé avec Citroën, car DS n’a pas encore huit ans) et Volvo.

    Pour Suzuki, l’explication est simple : les modèles de plus de cinq ans ne font pas parler d’eux et la nouvelle génération est exempte de reproches.

    Vingtième, Nissan paie de fréquents soucis de turbo, de filtres à particules et des casses moteur sur les diesels des Juke et des Qashqai. Les boîtes CVT réclament aussi des remplacements. Personnellement, j’ai dû remplacer l’embrayage de mon Qashqai essence en 2018…

    Pour ceux qui ont des problèmes et qui sont à la recherche de pièces détachées, voici des liens à suivre : Autodistribution.fr et 123automoto.fr

  • Crédit auto, LOA, LLD ?

    Crédit auto, LOA, LLD ?

    Vous ne pouvez pas acheter une nouvelle voiture comptant ? Quelle est la meilleure option ? À crédit, une location avec option d’achat ou une location longue durée ?

    L’achat à crédit

    C’est la solution de financement la plus courante dans l’achat d’une voiture par les particuliers. Contrairement à ce qui sera présenté par la suite, l’achat à crédit vous permet d’être vraiment propriétaire de votre voiture. En étant propriétaire, vous n’êtes pas tenu de payer d’éventuels frais de remise en état et vous pouvez revendre la voiture à tout moment.

    Dans le cas d’une revente, l’argent vous permettra alors de rembourser directement votre crédit auprès de l’organisme avec lequel vous avez pris votre contrat.

    Dans le cas de l’achat à crédit, il n’y a aucun apport. Vous contractez votre crédit en choisissant la durée du contrat et le montant des mensualités. Comme pour la plupart des contrats et des crédits, plusieurs options sont proposées : il est possible d’effectuer un remboursement anticipé et de faire une pause dans les mensualités en cas de besoin. Des assurances vous protègent également de certains aléas. A consulter en allant vers un comparatif de crédit auto

    La location avec option d’achat (LOA)
    Désormais proposée par tous les constructeurs automobiles pour les voitures neuves, la location avec option d’achat (LOA) est l’appellation de ce que l’on connaissait auparavant sous le nom de Leasing automobile. En concession, vous choisissez la longueur du contrat (généralement de deux à cinq années) et, en fin de contrat, vous avez le choix entre rendre votre voiture au constructeur ou de verser un loyer supplémentaire pour acquérir la voiture. Il s’agit bien de l’acquérir, car durant la durée du contrat, c’est l’organisme qui gère la location qui est officiellement propriétaire du bien.

    Généralement, un premier loyer est assez élevé, puis chaque mois, vous devez payer un loyer qui correspond à la voiture et au kilométrage signé au préalable. Au terme du contrat, il faut s’attendre à quelques frais de remise en état si vous ne levez pas l’option d’achat…

    La location longue durée (LLD)
    Si la location avec option d’achat vous impose une décision au terme du contrat signé, à savoir terminer le paiement du véhicule pour l’acquérir ou le rendre, la location longue durée est signée pour une durée définie. Au bout de cet accord entre les deux parties, la voiture est restituée. Point.

    L’avantage de cette possibilité est que l’entretien et l’assistance sont compris dans le tarif proposé pour la location longue durée. En revanche, il est nécessaire de prévoir les frais de remise en état au terme du contrat et, éventuellement, un rattrapage en cas de dépassement du kilométrage prévu dans le contrat.

  • La destruction du mythe Carlos Ghosn

    La destruction du mythe Carlos Ghosn

    Un personnage de manga, une statue de cinq mètres érigée chez Nissan pour célébrer les dix-sept ans de son règne, une mainmise sur trois marques emblématiques de l’industrie automobile… Carlos Ghosn était un modèle à part. En quelques heures, il a tout perdu. 2018 fait décidément bien mal aux grands de ce monde après les quelques mois de prison de Rupert Stadler (Audi) et la mort de Sergio Marchionne (FCA).

    Lancé par l’exceptionnel Louis Schweitzer, Carlos Ghosn a quasiment tout réussi.

    Mais le « Chairman » a été détruit par celui qu’il désignait pour successeur. Depuis des mois, Hiroto Saikawa est le vrai patron opérationnel de Nissan. Il était l’élu pour succéder au demi-dieu que représentait Carlos Ghosn. Pourtant, Saikawa n’a – semble-t-il – pas voulu s’encombrer de ce lourd héritage. Et inutile de croire que ce ne pourrait pas être « dans la culture japonaise »… Chez Nissan, beaucoup de décisions n’ont pas suivi le style nippon depuis ce début de millénaire.

    L’homme aux sourcils en accents circonflexes a réussi des choses extraordinaires. Accueilli comme un chef d’état, capable de traiter en face à face avec Vladimir Poutine ou Xi Jinping, il a réussi les projets lancés par son prédécesseur Louis Schweitzer. À ses débuts chez Renault, Ghosn est vu comme le bras armé du patron. Il participe à la division par deux des effectifs de l’ex-Régie, il ferme Vilvorde et il démêle l’union mal créée avec Volvo… En 1999, il est surtout envoyé au Japon pour sauver ce qui peut être sauvé de Nissan. Ford et Daimler-Chrysler avaient abandonné l’idée d’un rapprochement en découvrant une dette de près de 20 milliards d’euros. Schweitzer avait cru dans les capacités de Carlos Ghosn pour tenter un pari fou…

    À l’époque, le plan est inédit pour le Japon. Premier patron étranger d’un grand groupe automobile local (seul Mazda avait eu des présidents venus d’ailleurs sous la direction de Ford), Ghosn promet une rentabilité en quelques mois, au prix de cinq fermetures d’usines et de la suppression de plus de 20 000 postes. L’emploi à vie est aboli et une politique de performance est imposée. Marge opérationnelle, marge opérationnelle, l’expression est répétée inlassablement. Un an après, Nissan gagne de l’argent. Moins de quatre ans plus tard, la dette abyssale est totalement remboursée. Inimaginable chez nous, la politique de Carlos Ghosn est acceptée au Japon. Il est surnommé le Cost Killer et ses résultats en font une star.

    Le gaijin (étranger) a réussi et Nissan ne veut pas le lâcher. Lorsque Schweitzer décide de prendre du recul, c’est logiquement que Carlos Ghosn prend la direction totale des deux marques. Renault et Nissan, la France et le Japon. Il magnifie le projet Dacia lancé avant lui et il fait survivre ses marques à la profonde crise financière de 2008. Une fois le trou passé, Carlos Ghosn reprend sa marche en avant. Il signe un partenariat avec Daimler dans lequel Nissan et Renault sont impliqués, puis il avale la majorité d’AvtoVAZ et il prend une large participation d’un Mitsubishi en plein doute via Nissan. Mieux, il se place en leader tout puissant de l’électrification de l’automobile avec ses Renault ZOE et Nissan Leaf.

    Carlos Ghosn avait même réussi à manipuler les médias. Après avoir choisi de prendre 40 % du capital de Challenges, le patron des Nissan, Renault et Mitsubishi s’était autoproclamé « numéro 1 mondial de l’automobile » en confondant les groupes et les alliances pour faire croire que Renault, qui ne possède pas la majorité absolue de Nissan ou Mitsubishi, avait désormais davantage de poids que Toyota, Volkswagen, Ford ou General Motors en jouant avec les chiffres de 2017.

    Mais Carlos Ghosn est aussi talentueux dans les affaires que compliqué pour ses équipes. Il use ses numéros 2. Chez Renault, Patrick Pelata saute dans une vraie-fausse d’espionnage qui oblige le Président de Renault à s’inviter au 20 Heures de TF1 et Carlos Tavares est mis à la porte pour affichage d’ambition chez Bloomberg… Chez Nissan, dans un schéma identique au départ de Carlos 2, c’est Toshiyuji Shiga qui doit démissionner en 2013 pour ouvrir la porte à un certain Hiroto Saikawa au cœur d’une direction générale à quatre têtes qu’il s’est attaché à couper une à une.

    Tout puissant, Carlos Ghosn joue sur un équilibre précaire. L’Alliance a conservé les rapports de force de 1999. Renault est capitalistiquement mieux représenté que Nissan. Mais le Japonais est devenu bien plus puissant, dans tous les domaines, que son cousin français. Est-ce que Carlos Ghosn visait vraiment une fusion totale des deux marques ? Souvent évoquée sous le manteau, l’idée n’avait jamais été présentée. Selon le Financial Times, qui parle de sources proches du conseil d’administration de Nissan, Carlos Ghosn allait exposer ce plan au printemps prochain…

    Depuis plusieurs semaines, le principal objectif d’une partie du conseil était de trouver une façon de bloquer le projet du Chairman. Le Coup d’Etat serait donc bien réel selon le média américain. Carlos Ghosn aurait fait l’objet d’une série d’enquêtes, dont l’une met en cause le numéro 1 et Greg Kelly, un autre étranger du Conseil d’Administration et fidèle de Ghosn, sur une affaire de fraude fiscale. Une fois le dossier bien ficelé, il a simplement été transmis aux autorités japonaises qui ont attendu l’arrivée de l’avion privé qui transportait Carlos Ghosn jusqu’à l’aéroport d’Haneda pour l’interpeler face à la presse, mise discrètement dans la confidence.

    Dans la minute, Hiroto Saikawa s’est fendu d’une conférence de presse violente, composée pour détruire le mythe Ghosn. Pourtant, la notion d’abus de biens sociaux est bien moins réelle au Japon qu’elle ne l’est en France. La plupart des grands patrons, moins bien payés que dans d’autres pays, bénéficient d’une frontière très poreuse entre la vie professionnelle et la vie personnelle qui autorise une certaine confusion. À l’heure de tuer le père, Hiroto Saikawa ne s’est absolument pas embarrassé de ces considérations.