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  • Nissan dessine l’avenir de l’automobile

    Nissan dessine l’avenir de l’automobile

    Moment brainstorming : comment sera l’automobile dans quinze ou vingt ans ? Pardon, comment sera consommée la mobilité ? Sommes-nous à l’aube d’une révolution sur quatre roues ? C’est bien possible !

    On m’aurait posé la question il y a encore quelques mois, j’aurais été sûr que l’industrie automobile ne risquait rien. Et puis il y a l’accélération du développement de la voiture autonome et la création de nombreuses solutions de partages de voitures. [Intermède : oui, de jeunes conducteurs ne connaissent la conduite qu’à travers une Bolloré Bluecar. Si !]

    Sous l’impulsion d’une politique de plus en plus écologique, les centres-villes ne seront bientôt plus accessibles qu’aux seuls piétons. Les banlieusards devront partager leur voiture dans une joyeuse ambiance de covoiturage. Avec un peu de chance, même les camions ne pourront plus rouler sur les routes et devront obligatoirement se déplacer sur des wagons. Ne rigolez pas, ils y travaillent !

    Alors quel est notre avenir ? La passion ! On ne s’en sortira que comme ça. Mais difficile d’imaginer une multiplication de LaFerrari (LesFerrari ?) ou McLaren P1… Notre futur volant sera à l’intérieur d’une voiture (forcément un peu écolo) qui nous donne envie.

    Et j’en ai trouvé un premier exemple chez Nissan ! Lors du Salon de Tokyo, la marque dirigée par Carlos Ghosn (il aime qu’on dise ça) a présenté les IDx Freeflow et IDw Nismo.

    nissan-idx-freeflow

    Rien d’extravagant dans ces deux concepts : un look neo-retro dans une voiture de 4,10 mètres avec de grosses jantes de 18 pouces, un moteur de 1,2 à 1,5 litre essence avec transmission à variation continue dans la calme Freeflow et un 1,6 litre turbo avec boîte séquentielle à six rapports pour la Nismo… La base même des concepts réussis : de la simplicité !

    nissan-idx-nismo-interieur

    Alors oui, voir de jolies études de style sur des salons n’a rien de surprenant. Mais là où Nissan peut réaliser un joli coup, c’est en sortant ces modèles dans le commerce. Impossible ? Pas selon Andy Palmer, vice-président de Nissan… A Detroit, il a laissé entendre que l’une d’entre-elle – au moins – entrerait bientôt en production. Ce sera entre 2016 et 2017 et ça montrera la voie aux concurrents pour pourront, eux aussi, nous proposer leurs propres petites voitures excitantes.

    Tiens, ça me rappelle l’idée qui prédominait lors du développement de ce que l’on appelle encore la Mustang. Ou la Ford Capri ou la Renault Fuego.

    Envie, excitation, passion… IDx : voilà l’automobile du futur !

  • PSA Peugeot Citroën : la division

    PSA Peugeot Citroën : la division

    Thierry Peugeot n’a pas réussi à sauver l’idée d’une entreprise familiale viable. Les réunions qui se sont enchainées ces derniers jours ont mis à mal sa vision de PSA Peugeot Citroën… En manque de liquidités, le groupe devrait bien procéder à une large augmentation de capital qui annihilera le pouvoir de la famille fondatrice.

    Chez les Peugeot, il y a ceux qui veulent rester aux commandes, quel que soit le coût. Ils sont représentés par Thierry, le Président du Conseil de Surveillance du Groupe. Et, en face, il y a ceux qui, comme Robert, le Président de la Holding patrimoniale FFP, préfèrent réduire leur participation chez le constructeur automobile,déficitaire, pour renforcer leurs positions dans des sociétés plus lucratives.

    Au terme d’une longue réunion organisée dimanche 19 janvier, il semble que Robert soit en passe de remporter la partie. PSA Peugeot Citroën procédera à une augmentation de capital d’environ 3 milliards d’euros. FFP verra sa participation diluée et mise à égalité avec l’Etat Français et le constructeur chinois Dong Feng à environ 14 % chacun du capital total.

    volant-peugeot

    Au cours de cette réunion, il est apparu que personne ne voulait laisser le contrôle du groupe à son voisin. Il était impensable que la famille Peugeot donne une majorité relative aux Chinois et les Dong Feng n’avaient aucun envie d’investir dans une société qui aurait toujours été contrôlée par FFP. L’Etat français joue le rôle d’arbitre et de caution.

    L’arrivée d’un grand groupe chinois au sein de PSA Peugeot Citroën n’a qu’un unique avantage : facilité le développement de ses marques sur le nouveau premier marché mondial. Si Dong Feng ne parvient pas à garantir cette progression, pourquoi ne pas faire simplement appel aux marchés pour cette augmentation de capital ? Surtout avec une dévaluation annoncée de 40 % !

    Volvo a réussi son intégration chinoise après son rachat par Geely… Même si les dernières déclarations du PDG chinois laissent craindre un changement de philosophie du constructeur suédois.

    peugeot-sxc

    Mais s’il y a bien un homme qui pourrait tirer parti de cette dilution du pouvoir chez PSA Peugeot Citroën, c’est bien Carlos Tavares. Le futur numéro 1 sera le vrai patron face à trois entités qui n’auront pas forcément les mêmes visions. S’il parvient à satisfaire chacun de ses actionnaires majeurs, il aura les pleins pouvoirs. Mais, s’il échouait, la guerre entre les Peugeot, Dong Feng et l’Etat Français pourrait faire très mal à un groupe qui compte 91 000 salariés dans l’hexagone…

  • Ma voiture dort au chaud

    Ma voiture dort au chaud

    Les joies de la banlieue et de ses petits pavillons… A la recherche d’une maison pour abriter toute une petite famille, plusieurs petits détails m’ont convaincu de choisir celle dans laquelle nous sommes désormais installés… Parmi ces détails : une porte de garage télécommandée.

    Je vous passe le calme du quartier, le nombre de chambres, l’exposition sud et la cuisine toute équipée… Ce qui nous intéresse ici se situe le long de la maison. Un garage suffisamment grand pour accueillir une voiture.

    Du carrelage au sol, une bonne isolation et une porte de garage de chez hormann.fr avec deux petites télécommandes. Ça n’a l’air de rien mais je reste persuadé que si cette porte n’était pas télécommandée, elle ne serait peut-être jamais ouverte…

    Un petit clic sur un bouton et la « porte sectionnelle » est ouverte en moins de dix secondes.

    Une porte sectionnelle s’ouvre à la verticale, vers le haut. Chaque plaque, qui mesure une trentaine de centimètres, forme un petit angle avant de s’allonger le long du plafond lors de l’ouverture. Ce système offre un réel gain de place. D’un côté ou de l’autre, des objets (ou la voiture elle-même) peuvent rester à quelques millimètres de la porte sans gêner son fonctionnement. Et si quelque chose bloque, le système s’arrête de lui-même. Le cérémonial est le même pour la fermeture.

    hormann-porte-garage

    A l’intérieur, j’ai un petit boitier à côté de la porte qui mène à la maison avec les mêmes boutons que sur la télécommande : ouverture et fermeture. Le moteur, placé sous le plafond, est équipé d’une petite lampe qui reste éclairée quelques dizaines de secondes après la fermeture de la porte. Comme la lumière du garage n’est pas (encore) automatisée, ça permet de ne pas se cogner partout !

    Et vous, vous devez encore ouvrir votre porte de garage vous-même ?

  • Sergio, n’enterre pas Lancia !

    Sergio, n’enterre pas Lancia !

    Le 9 janvier, La Repubblica publie une interview de Sergio Marchionne dans laquelle l’Italo-Canadien expose sa vision de ce que doit devenir le Groupe FIAT. Alfa Romeo est destiné à prendre un poids important dans cette nouvelle stratégie globale alors que Lancia ne sortira plus des frontières italiennes.

    Voici le passage concernant Lancia :

    E cosa sarà degli altri marchi?

    « Fiat andrà nella parte alta del mass market, con le famiglie Panda e Cinquecento, e uscirà dal segmento basso e intermedio. Lancia diventerà un marchio soltanto per il mercato italiano, nella linea Y. Come vede la vera scommessa è utilizzare tutta la rete industriale per produrre il nuovo sviluppo dell’Alfa, rilanciandola come eccellenza italiana. »

    Que l’on peut traduire par :

    Et que deviendront les autres marques ?

    « Fiat sera à la tête du marché de masse avec les familles Panda et Cinquecento, entre le bas et le milieu de gamme. Lancia va devenir une marque uniquement distribuée sur le marché italien avec l’Ypsilon. Notre véritable défi est d’utiliser toutes nos ressources industrielles pour accompagner le développement d’Alfa, qui est destinée à représenter l’excellence italienne. »

    Vincenzo Lancia
    Vincenzo Lancia

    Alors oui, Lancia a vécu une histoire faites de hauts et de beaucoup de bas durant un peu plus d’un siècle. Mais la marque s’est toujours relevée. Relevée après la mort de son fondateur Vincenzo Lancia et la Seconde Guerre Mondiale, relevée après la vente de la marque par le fils Gianni à Pesenti et relevée après la vente au Groupe FIAT…

    Sans revenir à l’entre-deux guerres, les Lancia ce sont les Aurélia, Flavia, Fulvia, Beta, Stratos, Delta… Ce sont aussi dix titres de Champions du Monde des Rallyes, un record.

    Lancia Fulvia Coupé 1967
    Lancia Fulvia Coupé 1967

    Malgré les actuelles Voyager, Thema et Flavia américanisées, Lancia conserve une extraordinaire cote d’amour. Une histoire, un style, une saveur : le luxe italien et la performance sans extravagance. La classe.

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    En phagocytant Lancia, Marchionne espère donner à Alfa Romeo l’occasion de se développer. Et avec une gamme élargie, Alfa bloque Lancia… Et comme la montée en gamme n’est pas envisageable avec le nouveau plan-produits de Maserati…

    A l’image de la concentration subie par l’industrie anglaise à la fin des années 1960, à celle qui a fait disparaître Simca ou Talbot du Groupe PSA Peugeot Citroën dans les années 1980, Fiat a donc choisi d’abandonner Lancia pour sauver ses autres divisions.

    En 1987, Lancia avait été adossé à Alfa Romeo lors de l’intégration de la marque milanaise dans le Groupe FIAT… Qu’Alfa Romeo réussisse son développement pour – à moyen-terme – donner une nouvelle chance à Lancia. Car la disparition définitive de Lancia serait un malheur pour les amoureux d’automobiles que nous sommes !

  • Reprogrammation moteur par Digiservices

    Reprogrammation moteur par Digiservices

    Il est possible de parvenir à optimiser les gestions électroniques pour parvenir à un progrès significatif en termes de puissance, de couple ou d’efficacité énergétique. Et c’est vrai pour tous les types de moteur : pour des voitures, des véhicules utilitaires, des poids-lourds, des tracteurs, des camping-cars et même des véhicules un peu plus exotiques comme des buggies, des quads ou des jet-skis.

    Quelle est la procédure ?

    En modifiant le calculateur, on peut gagner un peu de puissance, de couple et travailler sur le rendement global du moteur pour faire baisser la consommation. Dans le cas de cette recherche d’efficacité énergétique par le reprogrammation moteur, Digiservices promet une baisse de la consommation de 10 % en moyenne sur les trajets à vitesse stabilisée « grâce à un meilleur rendement thermo-dynamique » avec une augmentation du couple par rapport à la quantité de carburant injectée.

    Plusieurs niveaux de préparations sont proposés : une reprogrammation de la cartographie moteur, une évolution de l’admission et de l’échappement ou une évolution complète du moteur.

    La reprogrammation du boîtier électronique est réalisée en fonction des caractéristiques du véhicule. Les paramètres restent dans les normes de sécurité prescrites par le constructeur.

    Le deuxième niveau vous fait entrer dans une autre philosophie. En plus d’une reprogrammation, l’admission d’air (nouveau filtre à air) et l’évacuation des gaz d’échappement sont revus. Dans ce cas, l’embrayage peut être amené à être renforcé pour supporter le gain de couple.

    Enfin, le dernier niveau est une réelle évolution du moteur en changeant éventuellement des pièces internes. Les modifications effectuées peuvent être l’augmentation de la cylindrée, le montage d’un kit arbres-à-cames ou encore le montage d’un plus grand turbo-compresseur.

    Qui est Digiservices ?

    Digiservices existe depuis 2003. Vingt-cinq centres sont répartis sur toute la France. En région parisienne, il y a un centre de reprogrammation moteur à Grigny. Dans l’est de l’Île-de-France, un banc de puissance accompagne le centre de reprogrammation moteur situé à Croissy-Beaubourg. D’autres centres de reprogrammation moteur sont pourvus d’un banc de puissance partout en France, à Troyes, Nantes, Angers, Issoire, Marseille et Toulouse.

  • Commissaire-priseur : Saab 96L

    Commissaire-priseur : Saab 96L

    Bonhams prépare une vente exceptionnelle au Grand Palais le 6 février prochain. Au cœur d’un catalogue regorgeant de modèles aussi rares que hors de prix, j’ai fondu face à cette « simple » Saab 96L berline, estimée entre 8 et 12 000 euros.

    La Saab 96 est la dernière évolution de la « 92 », toute première automobile produite par la marque à partir de 1947. Assemblée en 1976, cette « 96 » était largement dépassée mais conservait son style suédois incomparable.

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    Cette Saab 96L Berline, équipée d’un moteur Ford V4 de 1,5 litre, a connu trois propriétaires. 10 000 kilomètres ont été parcourus ces douze dernières années. Une restauration a été entreprise en 2011.

    Estimation : 8 000 à 12 000 euros.

  • Cinq astuces pour gagner de l’argent avec sa voiture

    Cinq astuces pour gagner de l’argent avec sa voiture

    Tout le monde rêve de gagner de l’argent avec sa voiture. En ces temps de crise, bon nombre de personnes privilégient les transports en commun car, ce n’est un secret pour personne, la voiture coûte cher. Selon l’Automobile Club Association (ACA), en 2013 « le budget annuel d’un automobiliste roulant à l’essence s’élève à 6 049 € (en hausse de 1,2 %) et à 7 991 € pour un véhicule Diesel (soit + 4,4 %) ». Sachant que les taxes absorbent 1/4 du budget auto, l’automobiliste paie en moyenne 666 euros de frais par mois ! Ce qui est faramineux compte-tenu du salaire moyen.

    Toutefois, et à condition de faire « quelques concessions », il est tout à fait possible de revoir ses dépenses à la baisse. Voici quelques conseilles pratiques qui vous aideront sans doute à gagner de l’argent avec votre voiture :

    Le covoiturage
    Autrefois réservé aux jeunes étudiants dont le budget est limité, le phénomène du covoiturage touche à présent les seniors et les jeunes actifs. Les sociétés de covoiturage, comme Blablacar, fleurissent depuis quelques temps et la pratique commence à se démocratiser de plus en plus offrant ainsi la possibilité de partager ses trajets avec d’autres personnes. Carpooling, l’une des entreprises phares de covoiturage, enregistre plus de 5 millions d’abonnés et environ 90 000 propositions de trajet par jour. A en croire les tendances affichées par les sondages, plus de la moitié des utilisateurs constatent une réduction de coût. Ce principe gagnant/gagnant vous permettra de réduire considérablement vos coûts de carburant.

    La location
    Si la location de voiture était toujours l’affaire de professionnels, la tendance actuelle est à la location entre particuliers. Encore une fois, le système émerge d’internet. Ouicar ou Buzzcar par exemple proposent ses services de mises en relation. Les sites affichent des dizaines de milliers de voitures disponibles à la location. Et pas de panique si votre véhicule est endommagé car les sites assurent eux-mêmes les véhicules louées.

    Le prix quant à lui est fixé par le propriétaire, contrôlé toutefois par ces entreprises en cas d’abus. Vous pouvez gagner jusqu’à 300 euros pour 10 jours de location.

    La publicité
    Réservée davantage aux citadins qu’aux personnes résidentes à la campagne – car le but étant d’être visible par un maximum de gens, la publicité apposée sur le véhicule est une vieille pratique qui continue encore de faire son bout de chemin. Sous réserve d’acceptation, car les sociétés procèdent à une sélection entre candidats, l’usager peut gagner entre 50 et 500 euros par mois.

    Diverses sociétés proposent ce service comme Pub n’drive, Carlogo, etc. Si vous n’avez pas de problème à rouler avec une publicité, c’est le bon choix pour arrondir ses fins de mois!

    Comparer les prix de carburant
    Ce sont là de bons outils qui vous permettront de trouver les bonnes affaires dans les stations-service.

    Carbeo : est un site gratuit qui propose les promotions, services ainsi que les prix des carburants pratiqués dans les stations-service de France.
    Zagaz : quant à lui renseigne et compare les prix des carburants dans les stations-service de France grâce à un réseau de bénévoles.

    Miser sa voiture au poker ?
    Et non, ça n’arrive pas que dans les films ! Si l’idée semble un peu risquée, pourquoi ne pas y essayer si vous êtes bon joueur. Les tournois de poker fleurissent que ce soit en casino ou sur internet. Mieux vaut en tout cas, si vous êtes amateur, vous entraîner avec de l’argent fictif avant d’embarquer votre voiture dans de telles aventures.
    Il vous faudra néanmoins avoir un cœur d’acier pour terminer la partie!

  • L’étrange bus Currus Citroën U55 Cityrama

    L’étrange bus Currus Citroën U55 Cityrama

    Années 1950, la France renaît de ses cendres, le tourisme se développe. Les Français visitent leur pays, profitent des congés payés acquis avant guerre et l’aviation civile raccourcit les distances. C’est alors que le tour opérator Cityrama lance la construction d’un bus à double étages pour balader sa clientèle dans la plus belle ville du monde qu’est Paris. Le fabricant Currus est choisi, ce bus sera fabriqué sur un châssis de Citroën U55. De 1950 à 1980, les touristes sont baladés dans ce bus atypique. Dans l’élan de l’après-guerre, le design choisi est surprenant, très futuriste, gris métal et orange. Les lignes du bus sont élancées, avec à l’avant du bus, une impressionnante proue, tel un bateau. On trouve de grandes fenêtres latérales pour que ses occupants puissent observer au mieux les monuments parisiens. Le toit du premier étage est escamotable, dans le même objectif. On compte pas moins d’une cinquantaine de places dans ce bus, dont une vingtaine au premier niveau.

    Currus, carrossier industriel

    La société Currus est fondée en 1900 par Nathan Lévy et son fils Samuel, à la suite du rachat de la carrosserie Perrotin et Bollinger. Ils choisissent alors de changer le nom, empruntant Currus du latin, signifiant « char ». Ils fabriquent des voitures pour chevaux. Au fur et à mesure des années, Currus s’adapte aux marchés et aux époques : début 1900 des automobiles. Années 30, la société excelle dans la réalisation de bus et autocars pour Citroën, Latil, Bernard et bien d’autres. Les années 40 seront difficiles pour la société. La seconde guerre mondiale fait mal et la société est réquisitionnée par l’occupant allemand. Dans les années 50/60, en pleines trente glorieuses, la période est faste, avec principalement des réalisations sur base de Citroën HY avec de nombreuses administrations pour EDF GDF, la SNCF ou encore la police nationale. Début des années 70, Currus Ambulance est créé, avec Citroën comme client principal. Les ID et HY seront les principales bases de ces ambulances. Mais suite au HY, Currus anticipe mal l’arrivée du Citroën C35. En manque d’investissement, Currus est dépassée par Heuliez en tête, suivi de Durosotti et Gruau. 1975, c’est le dépôt de bilan pour la firme, et la fin de l’histoire.

    Cityrama, populaire par le cinéma

    On retrouve ce bus dans deux films français : Zazie dans le métro et Le Corniaud. Dans ce dernier, on peut apercevoir ce bus dans le générique de début de film.

    Et aujourd’hui ?

    Aujourd’hui, un exemplaire est conservé en région parisienne, sans savoir réellement à qui il appartient, ni où il est précisément.

    Photos : DR.
  • Location de voitures : le match international !

    Location de voitures : le match international !

    J’ai toujours eu l’impression que louer une voiture à l’étranger me coûtait beaucoup moins cher qu’en France. J’ai pu passer une semaine en Ford Mustang cabriolet en Floride pour le prix de quatre jours en Fiat Panda sur les bords de la Méditerranée. Faisons le test, en Europe, avec un comparateur d’offres de location de voitures…

    Prenons cinq aéroports européens, du vendredi 7 février à 10h00 au lundi 10 février à 10h00 et trois types de voitures : la moins chère, une berline compacte et un break/monospace et passage par un comparateur qui promet la location voiture en un clic. A chaque fois, j’ai retenu l’offre la moins chère.

    Paris Charles de Gaulle
    Premier prix : Renault Clio de 2009 à 34,50 euros (pour 200 km) via Tripndrive, un service de location de voiture entre voyageurs.
    Berline compacte : Opel Astra à 45,08 euros (km illimités) via Auto Europe qui nous redirige vers Firefly.
    Break/monospace : Ford Focus SW à 75,90 euros (km illimités) via Rentalcars qui nous redirige vers Firefly.

    Londres Heathrow
    Premier prix : FIAT 500 à 45,05 euros (km illimités) via autoescape qui nous redirigera (en cas de commande) vers un loueur.
    Berline compacte : Vauxhall Astra à 50,70 euros (km illimités) via autoescape qui nous redirigera (en cas de commande) vers un loueur.
    Break/monospace : Volkswagen Golf SW à 59,76 euros (km illimités) via atlas choice qui nous redirigera (en cas de commande) vers un loueur.

    Berlin Tegel
    Premier prix : Volkswagen Fox à 70,76 euros via Auto Europe qui nous redirigera vers un loueur en cas de commande.
    Berline compacte : Volkswagen Golf à 79,76 euros (km illimité) via Auto Europe qui nous redirige vers Thrifty.
    Break/monospace : Hyundai i30 Sport Wagon à 87,67 euros (750 km) via Atlas Choice qui nous redirigera vers un loueur en cas de commande.

    Rome Fiumicino
    Premier prix : FIAT 500 à 35,91 euros (km illimité) via Atlas Choice qui nous redirigera vers un loueur en cas de commande.
    Berline compacte : Lancia Musa à 53,88 euros (km illimité) via Atlas Choice qui nous redirigera vers un loueur en cas de commande.
    Break/monospace : Peugeot 308 SW à 67,46 euros (km illimité) via Atlas Choice qui nous redirigera vers un loueur en cas de commande.

    Barcelone El Prat
    Premier prix : Ford KA à 11,08 euros (km illimité) via Atlas Choice qui nous redirigera vers un loueur en cas de commande.
    Berline compacte : Opel Astra à 14,31 euros (km illimité) via Atlas Choice qui nous redirigera vers un loueur en cas de commande.
    Break/monospace : Citroën Berlingo à 20,39 euros (km illimité) via Atlas Choice qui nous redirigera vers un loueur en cas de commande.

    Ce n’est donc pas à Roissy que nous trouvons les voitures les plus chères ! Berlin obtient la palme. Barcelone propose des prix totalement décalés par rapport au marché… Dans ce cas, il faut s’attendre à se voir confier des voitures en fin de vie et sans le moindre service.

  • Citation : Eberhard von Kuenheim

    Citation : Eberhard von Kuenheim

    Citation d’Eberhard von Kuenheim, Allemand, patron de BMW de 1970 à 1993, tiré de L’Express en février 1994 : « Dans l’automobile, ce ne sont pas les plus grands qui avalent les plus petits, ce sont les plus rapides qui doublent les plus lents. »

  • Detroit : Ce qu’il faut retenir

    Detroit : Ce qu’il faut retenir

    Detroit est un lieu à part dans le monde de l’automobile. Un berceau devenu lieu de pèlerinage où tout s’est passé… Et où tout s’est effondré. Une ville en faillite, sinistrée, qui voit son salon comme une bouffée d’oxygène.

    Motor City voit la terrible crise s’éloigner mais les plaies sont encore largement ouvertes. Des quartiers entiers semblent avoir été abandonnés. Selon la municipalité, 78 000 bâtiments sont à l’abandon. La ville est plombée par une dette de 18 milliards de dollars. La moitié des lampadaires ne sont plus branchés. Le taux de chômage est deux fois supérieur à la moyenne nationale et la criminalité est à des sommets jamais atteints depuis quarante ans.

    Pourtant, le salon automobile reste l’un des plus beaux, des plus captivants. 365 millions de dollars sont générés par l’événement. Chrysler (Italien dans quelques jours), Ford et General Motors dépensent des millions pour profiter d’un marché désormais porteur. Aux Etats-Unis, il se vendra 17 millions de véhicules en 2014, 70% de plus qu’en 2009…

    Alors que le salon ferme ses portes, voici ce qui nous a le plus marqué.

    Ford F-150
    Si chaque pays devait avoir un emblème automobile, voici celui des Etats-Unis. Pour nous, pauvres européens, le Ford F-150 s’apparente quasiment à un camion. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est la voiture la plus vendue sur les deux dernières décennies ! Cure d’amaigrissement et arrivée de moteurs EcoBoost sont les nouveautés de cette 13e génération.

    ford-f-150

    Chevrolet Corvette Z06
    Tradition respectée chez General Motors avec la présentation de la Z06 sur base de Corvette. Grosse évolution stylistique qui la ferait presque passer pour une GT3 prête à prendre la piste. Sous le (long) capot, la puissance du V8 passe de 460 à 625 chevaux. Imaginez alors ce que sera la prochaine ZR1 !

    chevrolet-corvette-z06

    Chrysler 200
    Chez Chrysler (et FIAT), on semblait davantage préoccupé par les problèmes capitalistiques que par le plan produit depuis pas loin d’une décennie. C’est pourtant un modèle fondamental qui fait ses débuts à Detroit en ce début d’année : la 200. La marque joue plutôt sur la retenue tout en affirmant – autant que possible – son appartenance à Detroit. On peut déplorer un certain manque de personnalité mais l’objectif est surtout d’en vendre à un maximum d’Américains.

    chrysler-200

    Toyota FT-1
    Tout le monde y voit la future Toyota Supra… Si les Japonais osent aller si loin, ça promet. Pare-chocs absent, capot vitré, aileron mobile, tout y est pour que cette FT-1 ne soit qu’un concept car (ou une voiture de jeux vidéo). Ça tombe bien, elle est déjà disponible dans Gran Turismo 6 !

    toyota-ft-1

    Kia GT4 Stinger
    Elle tire son nom d’une modeste voiture de course (GT4) et d’un lance-missile (Stinger)… Voici la première ébauche de modèle sportif de la marque Kia. Les lignes sont fluides, peu torturées, et finalement très transposables à une voiture de série.

    kia-gt4-stinger

    Volkswagen Beetle Dune Concept
    La New Beetle était apparue sous cette forme avant de devenir la berline compacte que l’on connait. Cette fois, Volkswagen pourrait véritablement être tenté par une version surélevée de sa Coccinelle du XXIe siècle. Plus haute, plus large, avec des modules de protection un peu partout. C’est encore loin d’être un buggy mais c’est un joli clin d’œil.

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    Porsche 911 Targa
    Avant d’être Cabriolet, la 911 était Targa avec un système d’arceau métallique accompagné d’un toit amovible et d’une large bulle. Petit à petit, avec l’arrivée d’un vrai cabriolet, la 911 Targa s’est transformée en un simple coupé doté d’un grand toit ouvrant. Cette fois, Porsche joue une partition magique en mêlant son patrimoine et la technologie actuelle qui permet à la bulle d’aspirer le toit coulissant avant de se ranger. Déjà culte !

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    Volvo XC Coupé
    Volvo présente un concept sous la forme d’un break de chasse pour donner une première idée de ce que sera son prochain XC90. C’est aussi une déclinaison de l’exceptionnel Coupé Concept présenté à Francfort en septembre. Réelle réussite globale pour la marque, elle donne une idée de l’avenir stylistique de Volvo en ne laissant aucun doute sur son origine.

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  • Concept Car : Renault Argos

    Concept Car : Renault Argos

    Vous vous souvenez de Wind ? Renault avait fait beaucoup mieux vingt ans avant avec Argos, toujours sur base d’une simple Twingo ! C’était au Salon de Genève 1994.

    « Argos ne se veut ni rétro, ni post-moderniste »… C’était l’angle de communication de Renault qui n’avait pas encore l’idée du « neo-retro » qui a fait le bonheur de certains de ses concurrents.

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    Cette Twingo repensée en cabriolet 3 places de 750 kilogrammes semblaient pourtant s’inspirer de Le Corbusier, Bugatti ou Voisin. Des portes coulissantes dans les flans, un saute-vent rabattable, des rétroviseurs rétractables, des ailettes pour contrôler le refroidissement du moteur : du grand art signé Patrick Le Quément.

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    Renault Argos n’a jamais vu le jour… Impensable ? Peut-être. Mais Renault a tout de même commercialisé son Spider deux ans plus tard !