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  • Wes Anderson s’attaque au « Mille Miglia »

    Wes Anderson s’attaque au « Mille Miglia »

    La Famille Tenenbaum, Moonrise Kingdom… On n’attendait pas forcément Wes Anderson s’attaquer aux courses automobiles des années 50 dans un court-métrage réalisé pour Prada.

    Mais l’autodidacte réussit pleinement à retranscrire une unique scène dans la grande lignée du cinéma de Cinecittà. Et à partager ce qu’était le sport mécanique d’une autre époque…

    Les amateurs de cinéma italien trouveront leur bonheur dans Castello Cavalcanti, à voir en intégralité ci-dessous.

    Et pour ceux qui en veulent un peu plus, retour sur un film réalisé par Shell sur l’histoire de la Scuderia Ferrari

  • Commissaire-Priseur : Facel Vega II Coupé

    Commissaire-Priseur : Facel Vega II Coupé

    Facel Vega n’a eu qu’une très courte vie. Moins de 3 000 voitures ont été produites mais elles sont restées parmi les références de la carrosserie française. L’un de ces modèles est en vente à Londres le 1er décembre. Et il a appartenu au Beatle Ringo Starr !

    Dans les années 60, posséder une Facel Vega était une signature, une envie de se démarquer. A cette époque, la marque française visait clairement le grand luxe avec des prix comparables à ceux de Rolls-Royce.

    Les Forges et Ateliers de Construction d’Eure-et-Loir (FACEL) ont choisi le nom d’une étoile « Vega » pour réaliser une grande routière. Cette Vega II, produite en octobre 1964, a été livrée à Ringo Starr. Le châssis 160 est équipé d’un moteur 6,7 litres, V8 de 390 chevaux emprunté à Chrysler.

    Quatre ans après l’avoir achetée, le Beatle s’était séparée de sa Facel. Jeune papa, il avait avoué vouloir une berline plus ordinaire, « comme une Mercedes »…

    Estimation : entre 360 et 420 000 euros. En vente chez Bonhams à Londres le 1er décembre.

  • London : I Can See for Miles

    London : I Can See for Miles

    Londres a bien changé. Carnaby Street ressemble à n’importe quelle rue commerçante et les derniers Jeux Olympiques ont donné un élan de modernité à la ville. The Who et le mouvement punk ont été remplacés par Lily Allen et Vodafone.

    Depuis longtemps, l’industrie automobile britannique est en décomposition. De nombreuses marques ont disparu, quasiment toutes les autres ont été vendues à des groupes étrangers. Passer quelques jours à Londres était l’occasion de voir ce qu’il se passait vraiment dans les rues de la capitale anglaise.

    La plupart des photos ont été prises entre Kensington et Chelsea… On ne fait pas mieux en termes de quartier résidentiel pour les riches londoniens.

    mini-clubman

    Malgré l’environnement forcément très citadin, il n’y a quasiment aucune citadine. Seules les MINI, de dernières générations et sous toutes les formes, se montrent.

    Rollsroyce-silverspur

    Et, à ma grande surprise, le parc garde une immense empreinte britannique. En plus de toutes les MINI, on trouve beaucoup de Land Rover, avec des Evoque partout, de Jaguar de tous âges, un nombre invraisemblable de Bentley (une par rue autour de Pont Street !), quelques Rolls-Royce et Aston Martin. En revanche, les Rover et MG ont disparu.

    bentley03

    Et pour les marques étrangères ? BMW et Mercedes très représentés, FIAT avec sa 500, quelques Maserati pour accompagner les Ferrari. Et très peu de voitures de plus de dix ans hormis des Saab increvables.

    saab

    Et côté français ? Très peu de modèles à part une ZOE garée face à une borne de recharge. Même chose pour Nissan, premier producteur automobile de l’île…

    Renault-Zoe

    Dans Londres, on n’a croisé qu’une GTR, une Figaro et une Leaf ! Et pour rester dans l’électrique, petit coup de cœur pour une Tesla Roadster. Rare chez nous !

    Tesla-Roadster

  • AUTOcult.fr est le meilleur blog de l’année Auto/Moto !

    AUTOcult.fr est le meilleur blog de l’année Auto/Moto !

    Le premier objectif d’AUTOcult.fr est atteint… Neuf mois après son lancement, le trophée de meilleur blog de la catégorie Auto/Moto des Golden Blog Awards est gagné ! Merci à tous.

    Le premier objectif est atteint car l’idée même de la création d’AUTOcult.fr remonte à la soirée de remise des prix des Golden Blog Awards 2012. Membre du jury de cette catégorie (merci Victor), je m’étais promis de gagner le trophée dans un proche avenir.

    Quelques semaines pour rêver, quelques autres pour mettre le site en place et commencer à travailler sur le sujet et AUTOcult.fr était présenté le 31 janvier 2013. Ensuite, j’ai réussi à convaincre Jean-Charles (oui convaincre !) de participer à l’aventure.

    Un grand merci à tous même si je suis bien conscient que ce trophée ne fait pas d’AUTOcult.fr « le meilleur blog francophone de l’année dans la catégorie Auto/Moto ». C’est surtout une jolie récompense pour un très jeune site, privé et amateur.

    J’en profite pour faire un clin d’œil aux autres blogs (et assimilés) qui méritent franchement une telle récompense même s’ils n’étaient pas candidats ou admissibles… Si je ne devais en citer que deux, je choisirais petites-observations-automobiles.com et garagedesblogs.com. Au lieu de présenter un simple blog sur l’automobile, ils ont développé une idée, un style… Ils ont créé !

    Merci également aux pure-players que sont leblogauto.com (auquel je collabore), blogautomobile.fr et caradisiac.com pour ce qu’ils font au jour le jour, pour notre passion et nous abreuver d’infos. Sachez que vous faites aussi naître des vocations !

    A tous les autres blogs que je visite, que je suis sur les réseaux sociaux : continuez ! Trouver aussi votre voie, apportez quelque chose de nouveau. Je vois une petite dizaine de sites intéressants qui ont un bel avenir.

    Et enfin, bravo à ChequeredFlags.fr qui termine dans les finalistes pour la seconde année consécutive. L’exceptionnel travail va finir par payer !

    MERCI !

  • Dessin : FIAT 500 L

    Dessin : FIAT 500 L

    La FIAT 500 est trop petite ? La marque italienne propose sa déclinaison ‘petit monospace’ avec la 500 L. Si l’architecture est très différente de la citadine, car basée sur la plateforme ‘small’ partagée avec GM, les designers de FIAT se sont attachés à donner un air de famille 500 à celle L.

    La même plateforme est utilisée par les FIAT Grande Punto, Linea, Qubo, Doblo, 500 L et X, Alfa Romeo MiTo, Opel Corsa, Adam, Meriva et Combo, Citroën Nemo et Peugeot Bipper.

  • Petites phrases : Walter Owen Bentley contre Ettore Bugatti

    Petites phrases : Walter Owen Bentley contre Ettore Bugatti

    Dès les années 20, la course automobile était déjà le théâtre de petites phrases entre patrons d’écuries. A cette époque, l’entente cordiale s’illustre pleinement entre messieurs Bentley et Bugatti.

    Dans la seconde moitié des années 20, Walter Owen Bentley aligne sa « 4 ½ Litre ». Pour remplacer la « 3 Litre », il mise sur la taille du moteur et annonce : « There’s no replacement for displacement », soit « Rien ne vaut la cylindrée ». Le quatre cylindres en ligne peut atteindre 240 chevaux avec un turbo, et engloutir jusqu’à 4 litres d’essence par minute. Un nouveau record de vitesse est établi à 222,03 km/h.

    Face à lui, Ettore Bugatti engage sa Type 35, bien moins puissante mais aussi plus légère et moins gourmande. A l’arrivée du Grand Prix de France disputé à Pau en 1930, l’Italien (avant sa naturalisation) affirme que la 4 ½ Litre est « le camion le plus rapide du monde ».

    Heureusement que sa Type 35 s’était imposée devant la Bentley ce jour-là…

  • Publicité : la Ford Mustang dans les années 60

    Publicité : la Ford Mustang dans les années 60

    En quinze publicités, voici comment Ford vendait sa Mustang dans les années 1960 aux Etats-Unis… Il n’y a pas qu’un unique public visé. Le propriétaire de Mustang est une personne en pleine réussite. Et surtout, la voiture n’est jamais en mouvement !

  • Il s’appelait Francis Marroux

    Il s’appelait Francis Marroux

    Si l’on se recueille en mémoire du Général de Gaulle ce 9 novembre (43 ans après sa mort), c’est un peu grâce à Francis Marroux. Ce gendarme était le chauffeur du Président de la République et celui qui lui a permis de survivre à deux attentats.

    Lors des deux attentats, la Citroën DS et Francis Marroux ont joué un grand rôle pour sauver le Général de Gaulle.

    Le 8 septembre 1961, Francis Marroux conduit la Citroën DS présidentielle en tête d’un convoi de cinq véhicules. Il file à 110 km/h entre Nogent-sur-Seine et Pont-sur-Seine. A 21h35, la DS passe à hauteur d’un tas de sable. Une violente explosion projette la Citroën de l’autre côté de la route. Les 43 kilogrammes de plastic et les 20 litres de napalm forment un mur de flammes hautes comme des arbres. Francis Marroux continue d’accélérer en redressant la trajectoire de la voiture. Il ne s’arrête que quelques kilomètres plus loin pour permettre au Général de Gaulle et à sa femme de changer de voiture pour continuer leur chemin vers Colombey-les-Deux-Eglises.

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    Moins d’un an plus tard, le 22 août 1962, deux Citroën DS 19 et deux motards quittent l’Elysée en direction de l’aéroport de Vélizy-Villacoublay. A 20h08, juste avant le rond-point du Petit-Clamart, le convoi est pris pour cible. Une douzaine d’hommes sont mobilisés pour tuer le président. 187 balles sont tirées dont 14 atteignent la DS 19 de Francis Marroux, monsieur et madame de Gaulle et du Colonel Alain de Boissieu.

    Les deux pneumatiques avant de la Citroën sont crevés. La glace arrière est brisée. Marroux rétrograde dès les premiers coups de feu et ré-accélère. Il parvient à ne pas se faire rattraper par les quatre véhicules des assaillants pour atteindre Villacoublay. Par deux fois, les Citroën DS ont tenu !

    La voiture du premier attentat a longtemps été exposée dans le musée du château de Montjalin dans l’Yonne avant d’être vendue aux enchères. Celle du Petit-Clamart avait été achetée par le Colonel Dupuy qui l’a offert à l’Institut Charles-de-Gaulle. Le modèle a été reconstruit avec un nouveau châssis et un nouveau moteur. Seules les plaques d’immatriculation sont d’origine.

    Francis Marroux est resté au service des époux De Gaulle après le départ de l’Elysée. Il a été décoré de la Légion d’Honneur à titre militaire pour son travail au service de la Présidence de la République et pour ses actions de résistance durant la Seconde Guerre Mondiale.

  • A l’essai : une semaine avec Renault Twizy

    A l’essai : une semaine avec Renault Twizy

    Découvrir un nouveau modèle automobile est toujours excitant et découvrir un nouveau concept l’est d’autant plus. AutoCult.fr partait cette semaine à la découverte Renault Twizy, véhicule 100% électrique d’une nouvelle génération et taillé pour la ville. En route, pour 70 km !

    Contact et premiers kilomètres.

    Ayant déjà découvert Renault Zoe, je savais presque à quoi m’attendre. Et je ne fus pas déçu. J’ai vraiment été séduit par ce véhicule à la fois pratique, facile d’utilisation et ludique. Une fois installé derrière le volant, le siège est un peu dur au premier abord, voir spartiate, mais non : au fur et à mesure des kilomètres, le « confort » se montre bel et bien. La mousse que compose le siège avant « travaille » bien. De chaque côté du tableau de bord, on trouve deux petites boîtes à gants bien utiles, dont une seule ferme à clé, tandis que l’autre bénéficie d’une prise 12V, parfaite pour recharger nos smartphone. Toujours face à nous, on notera le manque de voyant nous indiquant que nous n’avons pas mis notre ceinture de sécurité. On aurait tendance à oublier cette dernière.

    En route, on trouve vite nos repères, on se sent bien à l’aise, et les automatises arrivent vite. La gestion de la boîte automatique et électrique se fait bien, via un bouton à trois positions : Drive / Neutral / Rear. Marche avant / Neutre / Marche arrière. En gros : ON / OFF. A nos pieds, on trouve deux pédales : l’accélérateur et le frein, avec lesquelles nous n’utiliserons que le pied droit. L’accélération se montre facilement dosable, même si « pédale à fond », Twizy pousse bien et se montre nerveux et coupleux. La pédale de frein est elle assez dure, car il n’y a pas d’assistance au freinage. Cela n’est pour autant pas compliqué à gérer, juste une habitude à prendre. Le freinage se montre au final assez agréable et diablement efficace. La direction se montre précise et un demi-tour se fait en 4m. Bonheur. Le châssis développé par Renault Sport Technologies est un peu dur, mais il est excellent. « Une roue à chaque coin », centre de gravité très bas, moteur en position centrale arrière : tout est fait pour que Twizy tienne la route.

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    Courant d’air ? Non, on prend l’air avec Twizy !

    Dans ce Twizy dépourvu de vitres latérales, il fait frais par ce mois de novembre, d’autant que la pluie ne tarde pas à se montrer.  « Même pas peur ! » manteau, gants et bonnet : c’est parti. Là, surprise ! Les conditions climatiques ne perturbent pas tant que ça l’utilisation. Les deux déflecteurs situés à chaque extrémité du tableau de bord, au niveau des rétroviseurs extérieurs jouent leur rôle et le vent et donc la pluie ne nous perturbent pas. Surprise ! Même assis sur la place arrière, vent et pluie ne sont pas réellement gênants. On prend l’air sur la route ! Très sympa.

    La perception de la circulation n’est pas habituelle. Nous ne sommes ni piéton, ni cycliste ni automobiliste : nous sommes Twiziste. La relation avec les autres utilisateurs de la route est assez drôle. On se sent certes observé mais on se sent plutôt à l’aise. On parle plus facilement avec les cyclistes, les motards, les piétons. Twizy a un aspect ludique et presque amical. « Ça caille pas trop ? » me lance un automobiliste, tout grand sourire ! La perception de la circulation se fait bien et on ne se sent pas spécialement « petit ». Autre aspect positif du style Twizy : pouvoir se garer facilement et quasiment partout. Le bonheur en ville !

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    Autonomie et recharge… automatique !

    L’autonomie est d’environ 70 km mais cela ne représente pas un souci à parts entières. L’envie de freiner se montre presque ludique car le freinage recharge la batterie. La mise en charge se fait facilement et rapidement. Une petite trappe s’ouvre au niveau du pare-choc avant et en sort une prise de courant « classique ». On branche donc Twizy sur le secteur 220V, à la maison. Rien de plus simple. Ce qui est surprenant, c’est lorsqu’on démarre Twizy au matin : la batterie est pleine à 100% mais le dashboard nous informe que l’autonomie sera de 40 km. Au fur et à mesure des kilomètres, cette autonomie augmente, travaille, progresse. C’est assez drôle et on se rend compte que notre conduite influe sur l’autonomie de Twizy et donc notre autonomie. On se sent responsable, c’est extra ! Autant responsable que pour l’utilisation d’une énergie renouvelable. Renault a fait le pari de l’énergie électrique avec entre autres Twizy et Zoé, soulignons leur investissement… et leur avancée technologique.

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    Twizy, l’utilitaire citadin

    Bénéficiant du Twizy durant une semaine, je m’en suis donc servi à plein temps et quotidiennement, qu’il fasse froid, qu’il pleuve, qu’il vente. Que ce soit pour me rendre au bureau, pour travailler, me déplacer, aller en rendez-vous et même transporter des colis de chez TissusPapi.com pour ne pas les citer. Bien sûr, je n’ai pas fait de livraison de palettes avec Twizy mais pour les petites courses, les rendez-vous dans la métropole lilloise, Twizy s’est montré bien adapté. L’utilisation utilitaire n’étant pas prévue, on pardonnera le manque de fonctionnalité, tandis que la ceinture de sécurité arrière maintiendra les colis comme il se doit. L’ « autre Twizy », le Twizy Cargo facilitera la chose, même si nous ne serons toujours pas là avec un utilitaire à gros volume mais avec un utilitaire plus que flexible.

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    Pour conclure, Twizy se montre être un concept simple et efficace. Si l’aspect électrique peut faire peur, celui ci disparait rapidement après quelques kilomètres. On s’acclimate vite à la conduite nouvelle, à l’air et à l’espace qui nous entourent. Pratique, facile et ludique, il ne nous en faut pas plus pour qu’on puisse valider ce Twizy. Renault aura tenté un nouveau produit, un nouveau concept avec Twizy. On ne peut que les féliciter. J’en profite pour remercier Renault Roubaix qui a mis à notre disposition ce Twizy. Merci ;-)

    A bientôt pour de nouvelles aventures cultes !

    Jean-Charles

  • Nouveauté : Nissan Qashqai

    Nouveauté : Nissan Qashqai

    Le Qashqai, c’est le meilleur coup de Nissan en Europe. La marque japonaise a abandonné le segment ultra-concurrentiel des berlines compactes pour développer une nouvelle offre. C’était en 2007… Depuis, deux millions de Qashqai ont trouvé leur propriétaire.

    Six ans après, avec un restylage en cours de route, le plus vendu des crossovers compacts se réinvente. Les proportions sont conservées avec 49 millimètres de plus en longueur et une hauteur légèrement réduite.

    Côté motorisations, Nissan choisit des moteurs essence et Diesel, tous turbocompressés, avec un produit d’appel à 99g de CO2 par kilomètre. Transmission aux roues avant ou quatre roues motrices, au choix, avec une boîte manuelle à 6 rapports ou une nouvelle boîte automatique à variation continue.

    Ce sera le premier modèle commercialisé à reposer sur la nouvelle plate-forme CMF (Common Module Family) de l’Alliance Renault-Nissan. Et il reste produit à Sunderland, en Angleterre.

    Commercialisation prévue en février 2014.

  • Dans 315 ans, Renault sortira une nouvelle Reinastella

    Dans 315 ans, Renault sortira une nouvelle Reinastella

    Alors que l’on peut lire des papiers imaginant la disparition prochaine de Renault, la marque de Billancourt voit loin, et depuis longtemps. Dès la fin du XXe siècle, elle pensait déjà à une nouvelle Reinastella, prévue pour l’an 2328.

    En 1988, Renault est la première marque à signer un accord avec Euro Disney en prévision de l’ouverture d’un nouveau parc d’attractions situé à Marne-la-Vallée. Ce partenariat doit profiter aux deux entités. Renault multiplie les campagnes publicitaires mettant en scène les personnages de Disney pour annoncer l’arrivée de Mickey en France. Et le constructeur se voit attribuer sa propre attraction.

    « En 2328, grâce à Renault, vous vous rendrez à Euro Disney à bord de la toute nouvelle « Reinastella ». Après avoir pris l’Autociel A4, tourner à gauche au prochain cumulo-nimbus, piquez vers l’amas de strato-cirrus à droite de l’anticyclone « Minnie », et atterrir en douceur au pied du Château de la Belle au Bois Dormant. En attendant, et depuis le 12 avril 1992, vous pouvez venir visiter Euro Disney à bord de votre Renault Espace. »

    Renault-Reinastella-2328

    Cette publicité de Renault est imaginative. Dans le parc (que l’on ne peut pas visiter à bord de son Renault Espace !), le « Visonarium » est totalement sponsorisé par Renault. Et son fameux prototype (non fonctionnel…) de Renault Reinastella est mis en évidence. Il y restera durant dix ans avant de faire le tour de quelques salons français.

    Techniquement, cette nouvelle Reinastella est conçue à partir des dernières technologies biomécaniques avec une carrosserie en matériau de synthèse : le dermotylène. Le moteur est bio-organique alimenté par fluide « plasmelf ». Il est nécessaire de faire le plein une fois par an pour recharger cette auto de 6 mètres de long, 2,2 mètres de large et 2,2 mètres de haut.

    La conduite est entièrement automatisée, sans volant ni pédale, avec une commande vocale. Sa hauteur de croisière est de 150 m et sa vitesse de 300 km/h. En ville, elle glisse en silence à 15 cm de la chaussée à 50 km/h de moyenne.

    Renault-Reinastella

    Plus réelle, la première Reinastella date de 1928. Elle fut la toute première Renault équipée d’un moteur 8 cylindres, monté sur un vilebrequin à neuf paliers. Ce moteur de plus de 7 litres de cylindrées permettait à cette berline de 5,3 mètres et de 2 400 kilogrammes d’atteindre plus de 140 km/h.

  • Essai BMW i3 : la réponse

    Essai BMW i3 : la réponse

    Depuis quelques semaines, je lis beaucoup de banalités autour de la BMW i3. De longues phrases pour tenter d’expliquer sa ligne, des paragraphes entiers sur les problèmes d’autonomie des voitures électriques et j’en passe. J’ai passé deux jours à Amsterdam pour conduire et comprendre cette i3. Et voici la réponse aux questions pièges…

    Pourquoi ne ressemble-t-elle pas à une BMW ?

    Et ça ressemble à quoi une BMW ? Une propulsion avec une carrosserie large et basse ? Pour la propulsion, l’avenir va en décevoir certains… Pour le reste, les séries des X et des GT ont déjà mis à mal cette théorie. Il y a une hélice sur le capot, deux haricots sur la calandre et une trace de Hofmeister Kink… C’est donc une vraie BMW !

    Que l’on vienne me parler de la ligne… C’est une affaire de goût. J’aime et je tiens à souligner qu’une voiture aussi novatrice doit franchement se démarquer. C’est ce qui fait le succès de la Toyota Prius. Un modèle de ce style, aussi engagé, doit se faire remarquer… et pas seulement par un logo en bas à droite du coffre.

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    Le dessin n’est pas conventionnel et c’est voulu.

    Vais-je savoir conduire une voiture électrique ?

    J’ai conduit quelques modèles hybrides et électriques ces derniers temps. Ampera, C-Zero, Zoe… Il suffit d’une dizaine de secondes pour apprendre à reconnaître que le moteur est en route et qu’il n’y a pas de boîte de vitesses. Parfois, il est nécessaire de s’adapter au frein moteur. Le reste, c’est une habitude à prendre concernant la gestion de l’autonomie. Mais nous y reviendrons !

    Donc même chose que dans n’importe quelle auto. Il suffit de repérer le frein-à-main et le sélecteur de marche avant et marche arrière. Là, c’est un gros satellite placé derrière le volant qui permet de choisir le sens.

    BMW-i3_18

    Sur les vingt premiers mètres, on est collé au siège. On atteint 100 km/h en 7,2 secondes. C’est équivalent à une Peugeot RCZ de 200 chevaux. Mais soyons honnête, on ne roule pas en i3 pour jouer à ça. L’auto peut s’avérer amusante mais elle n’est pas sportive et n’est pas faite pour ça. Les pneumatiques (19 pouces !) à faible résistance au roulement font vite appel à l’ESP pour rester sur des rails. L’expérience a été réalisée sur le circuit de Zandvoort. Quand on la pousse trop, l’i3 vous remet dans le droit chemin. Pas de glisse, pas de dérive.

    Et on ne roule pas en électrique pour faire de la course… Il y a la Formule E pour ça. Si on roule en électrique, c’est pour être cool, dans un environnement feutré et sans bruit. Là, l’i3 est véritablement à son aise. Pas de bruit, pas de vibration, pas de boîte de vitesses. Seule la récupération d’énergie demande ce fameux temps d’adaptation. A basse vitesse, quand on lève le pied, la décélération est si importante que les feux stop s’allument pour avertir les autres conducteurs.

    Je ne pourrais jamais la recharger

    Virtuellement, il existe davantage de prises électriques que de stations-services. En revanche, il est possible que ces prises soient plus difficiles d’accès. Là encore, chaque utilisateur aura sa propre histoire. Si vous avez la possibilité de vous garer à proximité d’une wall-box, vous vous servirez de votre i3 comme d’un téléphone portable. Tous les soirs, vous aurez le réflexe de la brancher. Tous les soirs ? Oui, car l’autonomie constatée, supérieure à cent kilomètres, réclame une charge quotidienne. Et si vous faites plus de cent kilomètres par jour, c’est que cette BMW i3 n’est simplement pas faite pour vous.

    BMW-i3_09

    Et le prolongateur d’autonomie ?

    Il est virtuellement inutile. Proposé pour rassurer les clients qui découvrent l’électro-mobilité, ce moteur bicylindre 34 chevaux dérivé d’un bloc de moto, permet de doubler l’autonomie avec un réservoir de 9 litres d’essence (option à 4 710 euros). Mais quel intérêt de gagner cette centaine de kilomètres en brulant de l’essence ? Là encore, si vous estimez avoir besoin de faire plus de 200 kilomètres dans la journée, c’est que la BMW i3 n’est pas faite pour vous !

    L’AUTO est-elle cult ?

    Voici enfin la question intéressante… Faut-il acheter une BMW i3 ? Si vous rouler en Diesel, que vous parcourez 150 km par jour et 30 000 kilomètres par an, ce n’est pas la peine de vous poser la question. Si l’idée de rouler en électrique, dans un réel silence de fonctionnement, avec des journées à moins de 100 kilomètres et avec un accès à une prise électrique, vous avez le potentiel de vous intéresser à ce nouveau produit.

    Après l’Alliance Renault Nissan et, dans une moindre mesure, Tesla, BMW arrive sur un marché balbutiant mais porteur en termes d’image. L’i3 est un produit réussi, adapté à certains besoins. A vous d’imaginer si vos propres besoins sont en relation avec ce qu’elle propose.

    Affiché à 34 990 euros, soit 27 990 euros avec le bonus écologique actuel de l’Etat Français, cette BMW i3 s’inscrit parfaitement dans la gamme BMW. Sans abonnement ou frais supplémentaire (pas de location de batteries), elle s’avère même plutôt très bien placée au niveau économique… Pour une voiture électrique !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :

    Moteur : électrique
    Puissance : 125 kW / 170 chevaux
    Couple : 250 Nm
    Transmission : roues arrière motrices
    L/l/h (mm) : 3 999 / 1 775 / 1 578
    Poids à vide : 1 195 kg
    Capacité du coffre (l.) : 225 / 1 100 à l’arrière et 35 à l’avant
    Vitesse maximale :  150 km/h
    0-100 km/h : 7,2 secondes
    Consommations (kWh / 100 km) : 12,9
    Emissions de CO2 : 0 g/km
    Prix : 34 990 euros (27 990 euros avec bonus). Version essayée Urban Life Esprit intérieur Lodge à 31 900 euros avec bonus.