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  • Etape 2a : confidence pour confidence

    Etape 2a : confidence pour confidence

    Les premiers résultats sont tombés. Sans vraiment de surprise, notre équipage est très rapidement sorti de la lutte pour la victoire, pour le podium et même pour le top 10 du classement général.

    Le rallye – quel que soit son type – est une histoire de confiance. Il faut avoir confiance en son véhicule, que l’équipage se comprenne et que tous les outils mis à la disposition du pilote et du copilote soient maîtrisés.

    Lorsque nous avons quitté Onet-le-Château pour entamer la deuxième étape de l’eRallye Monte-Carlo, il fallait encore construire cette confiance qui ne s’était pas installée. Certains copilotes avaient passé des heures à apprendre comment fonctionnait le système de navigation, des pilotes connaissaient leur voiture par cœur. Ce n’était pas notre cas.

    En pointant à 6h24 à Onet, l’objectif était d’atteindre Aix-en-Provence sans tomber en panne sèche. J’ai choisi un parcours long de 420 km (avec des points de passage obligé dans les zones de régularité) avec la certitude de pouvoir rouler « plus de 400 km » avec mon plein de 5 kg d’hydrogène.

    Le début de journée a donc ressemblé à une course contre la consommation avec des moyennes à 0,6 kg / 100 km. Comme je ne pensais vraiment pas atteindre ce score, le souci de l’autonomie a assez rapidement disparu.

    Partis avec une autonomie affichée à 399 km d’Onet-le-Château, nous étions sur le Pôle Mécanique d’Alès avec plus de 300 km d’autonomie au compteur… après 185 km parcourus !

    Le Circuit de Vitesse était le lieu de la première zone de régularité : un tour de circuit à 59,9 km/h de moyenne. J’ai regardé passer un maximum de concurrents depuis la terrasse des stands en prenant les données pour neuf points de passage en 2,540 kilomètres. J’ai tout transmis à mon copilote qui était resté à côté de la voiture la plupart du temps. Nous mettons un système au point pour qu’il me décompte le temps grâce à un minuteur…

    Au moment du départ, le déclenchement du minuteur rate. Panique dès le premier mètre. J’avais lancé le système de navigation doté d’un chrono. Je tente de m’en sortir pour boucler mon tour en 2’31’’45, sachant que l’on avait vu des pilotes passer à moins de 0’’2 du temps de référence… Résultat : nous sommes en 2’33’’6. Ça commence effectivement très mal, même si ce ne sont que trois points de pénalité. La victoire se jouera autour de 50 en fin de rallye. Six équipages font quand même le score parfait…

    Nous partons vers le départ de la ZR2 à 14h00 sans intégrer l’idée de déjeuner. Au départ de cette seconde ZR, encore un moment de panique. L’afficheur ne me montre pas les couleurs que je recherche. Si je suis trop en avance (on parle de deux ou trois dixièmes de seconde sur un instant donné), je veux avoir un écran rouge et vert si je suis en retard. Là, je n’ai rien.

    Je pense que ça a un peu crié dans l’habitacle au moment d’arriver dans une zone limitée à 30 km/h à respecter impérativement. Mon copilote m’indique bien de me mettre à la vitesse légale. Nous passons deux zones rapprochées avant d’être à nouveau lancés à allure normale. Le temps de se parler et de se recaler, on perd deux fois 18 points, puis on roule pour revenir dans la bonne seconde. Ensuite, nous sommes une à trois secondes trop lents à chaque point secret. Bilan : 23e de la ZR avec 60 points de pénalité.

    Pour la suite, mon copilote sort ses cartes, je file vers le prochain rendez-vous en faisant confiance à Waze. Le rallye est déjà perdu, mais il faut essayer de bien faire fonctionner le système pour se donner une chance d’être dans le coup rapidement, sachant que la moitié des leaders profitent exactement de la même installation…

    Dans la ZR3, mon copilote configure tout avant le départ, car la moyenne change en cours de zone de régularité. Lorsque nous partons, je n’ai toujours pas mes couleurs. Désespéré, j’appuie sur l’écran. L’affichage répond que j’ai une minute d’avance… Compliqué d’avoir confiance après 20 secondes de chrono. Dans l’analyse des treize points de contrôle, il s’avère que nous sommes 1 à trois secondes trop rapides sur les 10,58 km (jusqu’au changement de moyenne) puis que nous sommes 17 à 19 secondes trop rapides jusqu’au bout. Je pense donc que nous avons modifié la moyenne avec quelques centaines de mètres d’avance… Le bilan est encore plus lourd avec une 22e place et 152 points de pénalité.

    Au général, nous sommes 21e et 4e des véhicules à l’hydrogène. L’objectif est de remonter à la deuxième place de notre catégorie. À la régulière, nous pouvons remonter au 18e rang et un top 15 reste envisageable à l’arrivée…

  • Alpine A110 Cup : Europa !

    Alpine A110 Cup : Europa !

    Eu-ro-pa. En trois syllabes, l’Alpine revient en piste. En plus de son programme LMP2 en FIA WEC, la plus phoenix des marques automobiles françaises fait son grand retour sur les circuits européens par la compétition client. Pour cela, une Alpine inédite a été développée par Signatech, à Bourges : l’Alpine A110 Cup.

    Basée sur l’Alpine A110 2017 de série, la « Cup » est une véritable voiture de course, conçue dès les premières esquisses par Alpine, Signatech et Renault Sport Racing et assemblée dès la série à Dieppe. Un fonctionnement proche de celui de Porsche, sa concurrente avouée.

    Mécaniquement, on retrouve sous le capot arrière le 4 cylindres turbo de série, poussé à 270 chevaux, gagnant 18 équidés pour le coup. Le couple reste inchangé, avec 320Nm. Avec un poids de 1050 kg, cette « Cup » affiche donc un rapport poids/puissance de 3,9cv/kg. Au niveau de la boîte de vitesse, Signatech et 3MO ont oeuvré ensemble pour créer ensemble une boîte de vitesses séquentielles à 6 rapports, auquel un autobloquant à glissement limité est greffé.

    Bien sur, comme toute voiture de course qui se respecte, l’A110 Cup répond à toutes les normes en vigueur de la FIA. Caisse arceautée, baquet, extincteur etc. Petit détail, j’aime beaucoup la paroi qui sépare l’habitable du compartiment moteur : tellement racing ! La caisse a elle été abaissée de 40mm, alors que Öhlins se charge de la suspension : les quatre combinés ressort-amortisseur sont réglables en compression et en détente. Côté freins, Brembo fournit le système, avec des disques ventilés de 355mm à l’avant, pour 330mm à l’arrière.

    Développée avec entre autres Nicolas Lapierre, cette Alpine A110 Cup promet d’être intéressante. En sa première année d’existence, elle disputera uniquement sa formule monomarque : l’Alpine Europa Cup.

    Tenté ? Dépêchez-vous, seuls 20 exemplaires seront disponibles pour la première saison.

    Le vieux continent first

    Au programme dès 2018, l’Alpine Europa Cup visitera 5 pays, pour 6 week-ends et 12 courses. Il s’agira là d’une série labellisé FIA, faisant écho à l’Europa Cup, organisée de 1985 à 1988. Le programme est connu, il faut avouer que les circuits visités sont de beaux et grands circuits. Bravo !

    • 1er-2 juin : Circuit Paul Ricard (France)
    • juin / juillet : Tbc (Allemagne)
    • 14-15 juillet : Dijon-Prenois (France)
    • 1er-2 septembre : Silverstone (Grande-Bretagne)
    • 22-23 septembre : Spa-Francorchamps (Belgique)
    • 20-21 octobre : Barcelona-Catalunya (Espagne)

    Rendez-vous les 1er et 2 juin sur le Circuit Paul Ricard pour son baptême du feu. Avant, on la verra sur les circuits de Jerez, Magny-Cours, Motorland Aragón, Valencia, Portimao, Navarra et bien ailleurs, car l’A110 Cup n’est pas encore développée. Elle est pour le moment conçue, construite par Signatech et ce ne seront pas moins de 7500 km qui seront parcourus en essais : l’équivalent de trois saisons d’Alpine Europa Cup.

     

    Alpine A110 Cup – fiche technique

    Châssis

    Type : Monocoque aluminium
    Sécurité : Arceau multipoints
    Carrosserie : Aluminium
    Aérodynamique : Fond plat, diffuseur, becquet arrière

    Moteur

    Type : 4 cylindres 1.8L 16s
    Disposition : Centrale arrière
    Puissance : 270 ch à 6000 tr/min
    Gestion électronique : Magneti-Marelli SRG 140

    Transmission

    Type : Propulsion
    Boîte de vitesses : Séquentielle 6 rapports 3MO
    Commande : Palettes au volant
    Différentiel : Autobloquant à glissement limité
    Embrayage : Bi-disque acier fritté

    Trains roulants et suspensions

    Suspensions : Double triangles superposés
    Amortisseurs : Öhlins réglables 2 voies
    Freins AV : Ø 355 x 32 mm, étriers 6 pistons Brembo
    Freins AR : Ø 333 x 32 mm, étriers 4 pistons Brembo
    Direction : Assistée électrique

    Roues

    Jantes : Aluminium, 9×18’’ (AV) et 10×18’’ (AR)
    Pneus : Michelin 25-64×18 (AV) et 27-65×18 (AR)

    Dimensions, poids et capacités

    Longueur / largeur / hauteur : 4178 / 1798 / 1190 mm
    Empattement : 2419 mm
    Voies AV / AR : 1565 / 1570 mm
    Réservoir de carburant : Homologué FIA FT3, 65 litres
    Poids : Environ 1 050 kg

    En images 

    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    Salut Nico !
  • Etape 1b : concentration maximale

    Etape 1b : concentration maximale

    Nous avions 26 heures pour aller de Fontainebleau à Onet-le-Château, terme de la concentration de cet eRallye Monte-Carlo. Tout le monde est bien arrivé, sauf les Kangoo hybride (électrique / hydrogène), dont l’autonomie empêche vraiment d’entamer d’aussi longues traversées.

    Depuis le départ, nous avons parcouru 624 km afin de rejoindre Onet-le-Château. Après la première charge du rallye à Magny-Cours, il était question de juger de l’autonomie réelle de notre Toyota Mirai. L’enjeu était de prendre conscience des capacités de notre réservoir de 5 kg d’hydrogène pour préparer la deuxième étape.

    Le parcours choisi nous a menés de Magny-Cours à Onet-le-Château en 378 km avec une autonomie restante à 89 km au moment de notre arrivée. De quoi imaginer pouvoir approcher les 450 km en conditions de course avec les liaisons et les zones de régularité.

    Cette information était capitale au moment de dessiner notre parcours entre Onet-le-Château et Aix-en-Provence, pour aller d’une station d’hydrogène à une autre. En suivant l’itinéraire obligatoire sur les zones de régularité, nous n’avons pas pu descendre sous les 420 km à parcourir…  De quoi passer un vendredi très stressant.

    Sur la route, la Toyota Mirai s’avère bien plus confortable que les citadines électriques avec une insonorisation supérieure. En revanche, la régénération d’énergie semble très inférieure. Une petite batterie récupère l’énergie cinétique à la décélération et redonne son potentiel lors des accélérations suivantes. Ce détail nous a forcés à modifier légèrement notre parcours de la deuxième étape.

    Le départ de l’hôtel était programmé à 5h10 pour une sortie de parc fermé à 6h24. Le prochain rendez-vous est au Pôle Mécanique d’Alès, à près de 200 km, à partir de 11h00. Le premier classement devrait être disponible vers 14h00.

  • Etape 1a : le premier élément

    Etape 1a : le premier élément

    La première étape de l’eRallye Monte-Carlo est un parcours de concentration à effectuer en 26 heures entre Fontainebleau et Onet-le-Château. Premiers kilomètres, premiers réglages…

    Voyager avec un véhicule hydrogène reste une découverte. Une découverte car il n’existe qu’une dizaine de Toyota Mirai et quelques dizaines de Hyundai ix35. L’écosystème « H » a encore besoin d’être déployé pour s’avérer pleinement fonctionnel. Dans les faits, nous serions proche de ce qui existait pour les véhicules électriques il y a quinze ans.

    Le parcours nous imposait un itinéraire unique pour quitter la Seine-et-Marne, avant de nous laisser toute liberté pour rallier Onet.

    Après avoir fait le plein d’hydrogène à Orly et couvert quelques kilomètres pour préparer notre départ à Fontainebleau (et quelques interviews), nous avions rendez-vous à Magny-Cours pour une halte avec Air Liquide pour faire un nouveau plein. Avec un itinéraire assez hasardeux pour commencer, nous avons parcouru 345 kilomètres entre les deux stations.

    L’objectif de ce premier trajet était de jauger l’autonomie de notre Mirai en roulant tout à fait normalement. Autoroute : 130 km/h. Le résultat est équivalent à ce que l’on connait avec tous les véhicules à moteur électrique. La vitesse fait très mal à l’autonomie. En levant un peu le pied à Nemours, nous arrivons face au tracé nivernais avec une trentaine de kilomètres de marge. Ça peut sembler peu, mais lorsque le trajet est bien calculé, ça ne provoque pas la moindre interrogation.

    Pour avoir un ordre d’idée, il faudrait consommer autour d’un kilogramme d’hydrogène (le réservoir en contient cinq) tous les cents kilomètres. Lors de mes premiers courts trajets entre l’Essonne et le Val-de-Marne, j’avais tenu un 0,9 kg / 100 km. Sur autoroute, nous avons fait passer la moyenne à 1,3 kg / 100 km, quasiment 50 % de plus.

    À Magny-Cours, Air Liquide avait placé une aire de charge itinérante, capable de faire le plein d’hydrogène pour tous les concurrents engagés, un par un. Pour nous, ce fut l’occasion de laisser notre Mirai pour aller diner à la Grande Chaumière, haut-lieu des diners de Magny-Cours, avec une belle table où furent encore racontées de grandes histoires du sport automobile… Mais en hydrogène, l’esprit perdure !

    Nous avons quitté Magny-Cours à minuit pour continuer notre parcours avec une pause nocturne à Riom. Aujourd’hui, nous devons atteindre Onet-le-Château à 16h25 pour pointer. Les premiers classements ne tomberont que demain.

  • Numéro atomique 1 pour AUTOcult !

    Numéro atomique 1 pour AUTOcult !

    Deux podiums consécutifs au classement général du eRallye Monte-Carlo ne pouvaient pas rester sans suite… Air Liquide fait confiance à AUTOcult pour l’édition 2018 de l’épreuve reine des rallyes sans émission de CO2. Je serai au départ aux commandes d’une Toyota Mirai.

    J’ai une passion pour Mendeleïev… Peut-être que je m’ennuyais trop durant les cours de chimie. Je ne cessais de regarder un tableau sans équilibre géométrique. Hydrogène en haut à gauche, Hélium en haut à droite. Lithium, Béryllium, Bore, Carbone, Azote, Oxygène, Fluor, Néon sur la deuxième ligne… Et plein d’autres ensuite, de quoi fabriquer un univers. Avec son numéro atomique 1, le H de l’hydrogène faisait figure de leader. Le 6 du C (carbone), le 8 du O (oxygène) étaient les autres têtes d’affiche… Et, plus loin, le 60 du Nd (néodyme) qui m’a offert la base de mon pseudo de mes études scientifiques. Oui, je comprends les blagues de Big Bang Theory.

    L’hydrogène est l’élément le plus abondant dans l’univers. Plus de 90 % des atomes sont des H. Le corps humain est également constitué d’une majorité d’atomes d’hydrogène. Et c’est un formidable objet de recherches : par définition, c’est le plus simple de tous les atomes avec un proton et un électron. De quoi s’amuser avec l’équation de Schrödinger. Là aussi, c’est très personnel. Erwin Schrödinger a précipité ma chute entre son équation et son chat. Sa physique quantique m’a fait prendre conscience que la suite de ma carrière prendrait la route des rallyes automobiles. Moi qui rêvait d’une maîtrise de mathématiques, je suis parti suivre Sébastien Loeb.

    Quinze ans plus tard, je vais réunir Schrödinger, l’hydrogène et les rallyes ! Air Liquide, spécialiste des gaz industriels, m’a demandé de conduire l’une de ses Toyota Mirai lors de l’eRallye Monte-Carlo, une voiture « hydrogène ».

    Une Toyota Mirai est une berline de série avec un moteur électrique de 155 chevaux couplé aux roues avant pour 1 800 kg. L’énergie n’est pas stockée dans des batteries. C’est une pile à combustible qui transforme de l’air et de l’hydrogène en électrique et en eau.

    Cette technologie lui permet de parcourir environ 500 kilomètres et de repartir en moins de 5 minutes, le temps de faire le plein du réservoir d’hydrogène.

    Le départ du rallye est programmé ce mercredi à 14h00 de Fontainebleau, direction Onet-le-Château, lieu de passage du Rallye Aveyron Rouergue. La deuxième étape nous mènera à Monaco via le circuit d’Alès et quatre zones de régularité avant de terminer par la nuit du Turini entre samedi et dimanche. Mon copilote sera Eric Bresson.

    Je vous en dirai plus sur l’évolution de la numéro 26 au fil de la semaine !

  • Mon Yellow Teapot

    Mon Yellow Teapot

    7 juillet 2017… Je reviens de Bourgogne. Sur le circuit de Dijon-Prenois, j’avais pris le temps de revoir les images de la victoire historique de Jean-Pierre Jabouille, la première d’une Renault en F1, la première d’un moteur turbo quarante ans plus tôt… Le Grand Prix de France avait aussi et surtout été marqué par le duel entre Gilles Villeneuve, le petit prince de Ferrari, et René Arnoux, le second pilote Renault.

    Ce 7 juillet, quarante ans et une semaine plus tard, je reçois un communiqué magique. Renault Sport dévoile un Yellow Teapot, une vraie théière jaune pour fêter les 40 ans de sa première victoire en F1. Accrochez-vous, cette théière est lancée en série limitée à 40 exemplaires. A côté, le calendrier Pirelli est un produit de grande série !

    J’avoue qu’en moins de deux minutes, j’avais déjà activé mes réseaux. Il m’en fallait une ! La réponse est toujours la même : rendez-vous début septembre à l’Atelier Renault. Il a fallu être patient, mais ça valait la peine !

    Ce 17 octobre, j’ai mon Yellow Teapot. L’idée de Renault Sport sort largement de l’ordinaire. La première F1 présentée par Renault, la RS01, avait reçu ce surnom de la part des garagistes anglais qui s’amusaient de voir le large panache de fumée blanche s’échapper régulièrement des échappements du V6 Turbo français.

    Ils s’en sont amusés jusqu’à comprendre que l’avenir de la F1 passerait par l’accélération de l’air et tout le monde s’y est mis.

    Quarante ans plus tard, dans la lignée de la communication décalée qui anime Renault Sport F1 sur Twitter, le Losange poursuit en sortant ce Yellow Teapot, clin d’œil aux détracteurs du premier constructeur généraliste à avoir tenté l’aventure en F1 en misant sur une exceptionnelle innovation.

    J’ai cru comprendre que le premier exemplaire avait été réservé pour Jean-Pierre Jabouille, Carlos Ghosn a le numéro 2… Dans le bureau d’AUTOcult, voici le numéro 27 ! Beaucoup diront que c’est le numéro le plus culte de l’histoire de la F1. Celui de Nico Hulkenberg aujourd’hui, mais aussi celui porté par Gilles Villeneuve, Patrick Tambay, Michele Alboreto, Nigel Mansell, Ayrton Senna (Champion en 1990), Jean Alesi, Alain Prost, Nicola Larini…

    Merci Renault pour cet engagement en sport automobile, de la Clio Cup France au Championnat du Monde de Formule 1. Et vive le Sport !

  • Baissez le tarif de votre assurance auto

    Baissez le tarif de votre assurance auto

    Vous ne roulez plus autant qu’avant et vous ne trouvez pas logique de payer toujours aussi cher votre assurance auto ? De nouvelles solutions existent…

    Je m’intéresse de près à l’ajout d’une « boîte noire » dans ma prochaine voiture pour moduler le coût de mon assurance automobile. Mais si vous n’êtes pas forcément prêt à placer un petit mouchard dans votre véhicule pour laisser un organisme extérieur surveiller votre type de conduite, une nouvelle possibilité d’offre à vous : une assurance au kilomètre pour les petits rouleurs.

    Sur https://www.allianz.fr/assurance-auto/petit-rouleur/, vous pourrez découvrir cette offre… Grâce à l’assurance au kilomètre, vous payez moins tout en conservant les mêmes garanties qu’un contrat d’assurance auto classique.

    Deux forfaits kilométriques sont proposés. Au choix : 4 000 kilomètres et 7 000 kilomètres. Vous pouvez opter pour celui qui correspond l’utilisation de votre véhicule.

    En France, les véhicules essence ont parcouru 12 133 kilomètres en moyenne en 2015

    Une récente étude menée par L’argus montrait les différentes distances parcourues par les conducteurs français selon les motorisations de leur voiture. En 2015, un véhicule diesel parcourait en moyenne 18 555 kilomètres en une année. Les résultats étaient inférieurs pour les autres technologies avec 18 090 kilomètres en hybride, 14 049 kilomètres au gaz, puis seulement 12 133 kilomètres en essence et 10 137 kilomètres en électrique.

    L’équivalent de 134 kilomètres par semaine

    Pour un petit rouleur ou pour une voiture supplémentaire « plaisir », l’offre mérite d’être regardée… Si vous ne conduisez que le week-end, dans des conditions favorables, les distances sont particulièrement raisonnables.

    7 000 kilomètres, c’est l’équivalent de 583 kilomètres par mois, 134 kilomètres par semaine ou 19 kilomètres par jour. À 4 000 kilomètres, on tombe à 333 kilomètres par mois, 76 kilomètres par semaine ou 10 kilomètres par jour. Et je suis très convaincu que beaucoup de voitures ne roulent pas autant que ça, notamment en ville.

    Dernière offre : si vous vous abonnez avant la fin de l’année, le quatrième mois de votre première année de contrat sera offert. Et vous ? Vous couvrez combien de kilomètres chaque année ?

  • Mais qu’est-ce qu’un coussin berlinois ?

    Mais qu’est-ce qu’un coussin berlinois ?

    Nous sommes en crise. La sécurité routière va à vau-l’eau. Jamais les automobilistes n’ont remis autant d’argent dans les caisses de l’Etat à la faveur d’une multiplication des radars et des petites amendes… Et pourtant, jamais les conducteurs n’ont été aussi déçus de l’entretien des routes françaises !

    On pourrait rêver d’éclairages performants, de marquages au sol de nouvelle génération (je rêve d’une généralisation de réfléchisseurs intégrés à ces marquages horizontaux comme sur des pistes d’aéroport !), d’aménagement moins dangereux pour les 2 roues… Et pourtant, on ne nous promet que des radars évolués, des ronds-points et des dos d’âne.

    Vous les détestez ces dos d’âne, non ? Sur virages.com, j’ai trouvé de quoi conserver l’intérêt du « gendarme couché », sans être un casse voiture.

    Le dos d’âne du futur

    Combien de fois j’ai pu voir le conducteur typique, qui freine de plus en plus fort, mettre toute l’énergie cinétique dans l’impact des roues avant sur un dos-d’âne loin de la règlementation officielle. De quoi faire souffrir les pneus comme les amortisseurs.

    Le dos d’âne doit être bombé, d’une longueur maximale de quatre mètres et ne peut pas comporter de passage piéton. Pour un ralentisseur trapézoïdal, c’est un plateau de 2,5 à 4 mètres avec un passage piéton. Mais pour les deux, la hauteur maximale est de 10 centimètres. Oui, seulement dix centimètres ! Ce sont les deux seuls types de ralentisseurs réglementés par le décret n°94-447 du 27 mai 1994 et la norme Afnor NF P 98-300 de juin 1994.

    Je vous invite maintenant à aller vérifier ces installations qui pourraient être autour de chez vous. Histoire d’être sûr que tout est bien en règle. Si ce n’est pas le cas, voici une petite idée : comme il n’est pas question de débarquer à la mairie pour demander que le ralentisseur soit supprimé – vous n’aurez aucune chance – formulez une autre proposition. Installez des coussins berlinois !

    Inventé à Berlin

    Mais qu’est-ce que le coussin berlinois ? Disons que c’est un ralentisseur qui n’en a pas l’appellation officielle. Il se présente sous la forme d’un quadrilatère posé au milieu de la voie. Il est suffisamment étroit, pour permettre aux cyclistes de passer à droite et aux autobus de passer par-dessus sans le toucher avec leurs roues (en imaginant que les chauffeurs de bus soient suffisamment conscients du danger qu’ils représentent), mais assez large pour que les voitures doivent au moins faire passer deux roues dessus.

    On en voit souvent aux abords des écoles. Le coussin est berlinois, car c’est dans la capitale allemande – spécialiste des zones 30 – qu’il a été expérimenté.

    Peut-être que vous jouerez un peu moins à saute-mouton sur la route grâce à un tel dispositif.

  • La F1 en 50 Grands Prix

    La F1 en 50 Grands Prix

    Celui-là, j’avais envie de l’écrire depuis quelques années : m’autoriser une plongée dans l’histoire de la F1 pour qualifier cinquante courses qui ont marqué l’histoire de la discipline numéro 1 des sports mécaniques. Voici le livre La F1 en 50 Grands Prix qui vient de sortir aux éditions ETAI !

    Le premier défi était de sélectionner cinquante courses sur les 956 déjà disputées dans l’histoire du Championnat du Monde créé en 1950. 956, car le livre a dû être écrit en février 2017 pour pouvoir être disponible en cette fin d’année.

    Le premier de ces Grands Prix, celui qui m’excitait autant qu’il me faisait peur, était le Grand Prix de Saint-Marin 1994. J’avais 14 ans. Je me souviens parfaitement de ce week-end ou – au moins – de l’histoire que je m’en suis faite au fil des années, de ma propre traduction d’adolescent. J’étais aussi excité qu’apeuré. On avait vu Roland Ratzenberger mourir… Enfin, on l’avait vu se faire transporter un peu plus loin pour ne pas qu’il ne meurt sur le circuit afin de ne pas laisser la loi italienne interférer avec le spectacle dominical. Et puis l’autre drame.

    En 1994, je n’étais plus « anti-Senna ». Non pas que je l’avais détesté, non. Mais je suis Français. Mon pilote était Alain Prost. Une partie de ma famille vient d’Italie. Alors pensez donc lorsqu’Alain Prost pilotait une Ferrari contre Ayrton Senna ! Senna était beau, c’était l’ennemi parfait. Le géant, l’extraordinaire talent qu’il faut battre. Et moi, je voulais toujours soutenir Alain Prost pour qu’il gagne… Pour qu’à la fin on dise : le plus grand c’est Prost, c’est évident ! Et oui, je le répète : c’est évident :)

    Lorsque je me suis replongé dans les archives magiques d’AUTOhebdo, j’ai retrouvé tout ce qui faisait l’essence de la F1. A chaque période, et même dans les moments les plus – soi-disant – exceptionnels de la discipline, les débats n’ont jamais cessé. La F1 a toujours été mieux avant. Dans les années 1970, elle était mieux avant. Dans les années 1980, elle était mieux avant. Dans les années 1990, elle était mieux avant. Dans les années 2000, elle était mieux avant. Et devinez quoi ? J’entends encore en 2017 que la F1 était mieux avant !

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    De la politique, de la triche, des règlements idiots, des pilotes payants, des champions au raccroc, d’immenses battus, les pré-qualifications, l’incroyable histoire de la mort d’Ascari qui fait croire à un coup des illuminatis, la plus grande course de Fangio, Moss, Brabham, les coups de Lotus, Jochen Rindt, Surtess, Stewart, cinq pilotes en 61 centièmes à l’arrivée d’un Grand Prix, François Cevert, Niki Lauda, Dijon 1979, Senna / Prost, Phoenix 1990, Monaco, Jerez 1997, la dernière ligne droite de l’Autriche 2002, le banking d’Indianapolis en 2005 et puis Alonso, Vettel, Hamilton qui font encore notre quotidien.

    J’en ai écrit cinq avant les autres :

    • Allemagne 1976. Compliqué car il a été largement romancé. Les images de l’accident de Niki Lauda sont encore visibles partout. Surtout, c’est toute la saison qui a été folle et je n’ai pu m’empêcher de consacrer un autre chapitre au Grand Prix du Japon qui marque également l’histoire de la F1.
    • France 1979. C’est l’immense exploit de Renault, la technicité, l’inventivité et la persévérance qui récompense le premier constructeur généraliste à tenter l’aventure en F1. Mais c’est aussi la victoire historique la plus oubliée, à cause d’un duel encore plus historique entre Villeneuve et Arnoux.
    • Japon 1989. C’est tout ce que j’aime dans la F1… Tout ce que beaucoup détestent. On se bat devant tout le monde entre 13h30 et 15h50 (horaires habituels) et on s’acharne bien plus sur ses rivaux tout le reste du temps. Prost ou Senna, Senna ou Prost. Les deux ? Prost a gagné et Balestre a perdu. Max Mosley pouvait s’installer dans son nouveau fauteuil.
    • Saint-Marin 1994. C’était la mort en direct. L’impossible.
    • Brésil 2008. Je parlais de l’incroyable saison 1976, mais imaginez un peu 2008. Monza, Singapour et Interlagos. Timo Glock qui termine sixième de la dernière course de la saison… On s’en souvient tout.

    D’autres étaient plus compliqués… L’avant-dernier surtout. J’ai rencontré Jules Bianchi lorsque je travaillais en World Series by Renault. Ecrire sur ce Grand Prix du Japon n’a pas été amusant. Mais ce livre lui est aussi dédié, car ce fut un plaisir de le voir rouler. Comme c’est un plaisir de voir la grille de départ de chaque Grand Prix !

  • Gran Turismo Sport, la démo avant les 20 ans.

    Gran Turismo Sport, la démo avant les 20 ans.

    20 ans.

    20 que nous usons nos pouces et index sur les manettes de PlayStation, à faire des kilomètres sur le plus grand des jeux vidéo de courses automobiles, j’ai nommé Gran Turismo. En deux décennies, pas moins de 7 opus du célèbre jeu ont été édités, sans compter les opus secondaires, au nombre de 5. On a compté pour vous.

    • Gran Turismo (1997)
    • Gran Turismo 2 (1999)
    • Gran Turismo 3: A-Spec (2001)
    • Gran Turismo 4 (2004)
    • Gran Turismo 5 (2010)
    • Gran Turismo 6 (2013)
    • Gran Turismo Sport (2017)
    • Gran Turismo Concept (2002)
    • Gran Turismo 4 Prologue (2003)
    • Gran Turismo HD (2006)
    • Gran Turismo 5 Prologue (2007)
    • Gran Turismo PSP (2009)

    Habitués aux retards, les passionné ont su attendre, si bien que la version 2017 arrive enfin, après 4 ans d’attente.

    Cela dit, la sortie officielle n’est pas prévue pour demain non plus, aucune date n’est précisée, mais Polyphony Digital et Sony ont mis en place une démo de GT Sport. Directement sur le PS Store, elle sera disponible à tous les joueurs sur PS4 et PS4 Pro. Une mise à disposition gratuite utilisable à partir du lundi 9 octobre à 11 heures jusqu’au jeudi 12 octobre à 15h00. Le pré-téléchargement sera opérationnel dès le samedi 7 octobre à 11 heures.

    Cette démo proposera quatre modes de jeux : Mode Arcade, Mode Sport (mode online), Mode Campagne et Mode Photo.

    On attend… ou plutôt on patiente :)

     

     

     

     

     

  • Škoda 130 RS 1981 : au commencement

    Škoda 130 RS 1981 : au commencement

    « Au commencement de Skoda Motorsport » ou « J’ai essayé la Skoda 130 RS ! »

    Dans nos essais et pérégrinations automobiles, nous avons parfois la chance d’essayer des voitures les plus en vogue du moment, les plus sportives, les plus tendance. Cette fois, en plus de l’Octavia RS 245 qui m’a fait envie, Skoda France m’a permis d’essayer une voiture hors normes, j’ai nommé la Skoda 130 RS, ici dans sa version Circuit. Son nom ne vous dit peut être rien, mais elle fut l’une des armes de Skoda Motorsport dans les années 70/80, qui en était ses grands débuts, son commencement.

    Cette Skoda 130 RS fut produite entre 1975 et 1980 à près de 200 exemplaires, première véritable « voiture de course » créée par Skoda. Elle remporte de nombreuses courses en Tchèquie et en Europe de l’Est, si bien que son surnom de « La Porsche de l’Est » ne se fait pas attendre. Son plus grand fait d’arme arrive en 1981, lorsqu’elle remporte du Championnat d’Europe de Super Tourisme (European Touring Car Championship, ETCC), le premier titre international de la marque tchèque, rien que ça ! A l’époque, de nombreux teams et pilotes tchèques optent pour cette Skoda 130 RS. Enge, Šenkýř, Vojtěch, Bervid, Fešárek, Sivík, des pilotes aux noms tous aussi inconnus que les teams qui les engageaient : ÚAMK ČSSR Praha, AMK Stavby silnic a zeleznic (SSZ) Praha, Skoda GB Ltd., Barum ou encore Bohemian Crystal. Ca nous en bouche un coin.

    Engagée en groupe 2, la 130 RS est imaginée pour la compétition. Sa force c’est son poids plume de 720 kilos ainsi que son moteur en porte à faux arrière, façon Porsche. Le tout lui fournissant une aisance et une facilité de pilotage.

    Joli coupé 2 portes et deux places, la 130 RS est longue de 4020 mm, large de 1720 mm, haute de 1340mm, pour un empattement : 2400 mm. Mécaniquement, le moteur en porte à faux est un 4 cylindres de 1289 cm3, fort de 140 chevaux à 8000 tours/minute et gavé par un double carburateur Weber. Bien entendu propulsion, cette 130 RS a une boîte 4, avec embrayage sec simple disque et différentiel bloqué. L’ensemble s’avère très simple, mais diablement efficace. La magie d’une voiture de course…

    Une fois à bord de la 130 RS, on ne retrouve qu’un seul siège baquet, l’arceau et la batterie, située en lieu et place de la banquette arrière, à même la caisse, dans le but d’abaisser au maximum le centre de gravité. Cette caisse est dépouillée, déshabillée de toute fioriture, de toute moquette, de tout chrome. L’intérieur est noir mat et comme toute voiture de course qui se respecte ou presque. Tout est sommaire, avec quelques boutons sur le tableau de bord, des manomètres en tous genres. Un détail nous fait tiquer et sourire : les tubes de l’arceau sont épais comme des tuyaux de chauffage ! Les normes de sécurité ont bien évolué depuis 1975…

    Une fois à bord, on se fait vite à notre environnement presque soviétique par sa dureté. Le baquet est d’une autre époque, les harnais ne sont pas mieux et le levier de vitesse est aussi fin que la taille d’une danseuse étoile du Bolchoï.

    Dès les premiers mètres, il faut monter assez haut dans les tours pour avoir un peu de puissance. Les 140 chevaux sont « hauts », à 8000 trs/minute, il ne faut donc pas hésiter à avoir un peu le pied délicat pour lancer la bête. La boîte est un peu spéciale, avec un long levier fin, se montrant pas très précise mais il faut dire qu’il y a plus de 30 ans, la technique était différente. L’ensemble est très atypique, mêlant voiture ancienne et voiture de course. Je m’amuse vraiment à son volant, jouant du pédalier qui est un peu décalé par rapport à l’assise, du train arrière un peu joueur et de la direction plutôt précise, alors que la pédale de frein est bien dur, grâce à l’assistance du Mastervac. Les kilomètres s’enchainent vite, et sans entrer dans des glisses incommensurables, le train arrière de la belle Tchèque dodeline avec plaisir ! L’effet sac à dos se montre bien mais nous nous arrêterons là, la 130 RS est une vieille dame qui mérite qu’on prenne soin d’elle. Il est temps de la rendre à l’équipe du Musée Skoda, venue pour l’occasion de Mlada Boleslav. Je garderai un souvenir particulier de cette 130 RS. Elle marque une belle page de l’histoire de Skoda, et elle est pour moi une des voitures inédites qui m’a le plus intrigué.

    Après cette 130 RS, Skoda lancera en compétition le 130 LR, qui assurera une belle page de l’histoire. En 1991, arrive Volkswagen dans le giron tchèque, qui propulsera Skoda et son département Motorsport sur la scène mondiale, avec les Felicia 1600 puis Kit-Car; les Octavia Kit-Car et WRC, avant les Fabia WRC, Fabia S2000 et Fabia R5. S’en suivront de nombreux titres nationaux, continentaux et mondiaux, les héritières prenant fièrement la suite de la 130 RS, celle du commencement de Skoda Motorsport…

    Fiche technique Skoda 130 RS :

    Cylindrée : 1289 cm3
    Alésage x course :  75.5 x 72 mm
    140 chevaux à 8000 tours/minute
    4 cylindres refroidi par eau, avec double carbu Weber 40 DCOE
    Embrayage sec simple disque
    Boîte 4 vitesses
    Différentiel bloqué
    Propulsion
    Pneumatiques : 165-13 à 215/50-13
    Longueur : 4020 mm
    Largeur : 1720 mm
    Hauteur : 1340 mm
    Empattement : 2400 mm
    Largeur trains avant/arrière : 1410/1366 mm
    Vitesse maxi : 220 km/h
    720 kilos

    Prochain essai ? La Škoda 130 RS version Rallye 1977 me plairait bien !

    Skoda Fabia R5 - Skoda 130RS - Rallye Monte Carlo 1977 2017

     

    Škoda 130 RS « ETCC 1981 » :

  • Gran Turismo Sport : en voitures ! La liste.

    Gran Turismo Sport : en voitures ! La liste.

    Gran Turismo arrive et sa liste de voitures est quasi plus attendues que le jeu lui même. Dont acte, voici la liste. Dans Gran Turismo Sport, les voitures sont classées par classe, façon FIA. Un classement logique et bien compréhensible.

    Le Groupe 1 rassemble les Vision Gran Turismo, prototypes spécialement crées par les marques, tel l’Alpine Vision GT. On y trouve aussi les prototypes LMP issus du Mans, Audi R18 TDI (Audi Sport Team Joest) et Porsche 919 Hybrid (Porsche Team) en tête.

    Puis suit le Groupe 3 est équivalent au GT3, avec de nombreuses voitures officielles, telles Ferrari 458 Italia GT3 et Mercedes-AMG GT3 (AMG-Team HTP-Motorsport)  mais aussi des créations faites pour GTS : on pense à la Alfa Romeo 4C Gr.3.

    Vient ensuite le Groupe 4, équivalent au GT4. Entre autres, la Porsche Cayman GT4 Clubsport est à retrouver comme modèle officiel, avec la Mercedes-Benz SLS AMG Gr.4. Bien d’autres modèles sont à retrouver dans cette classe, inventés eux aussi : Alfa Romeo 4C Gr.4, Hyundai Genesis Gr.4, Renault Sport Mégane Gr.4. Aussi, et c’est intéressant, on trouve quelques voitures issues dans la réalité mais qui ne sont pas GT4 : Audi TT cup, Volkswagen Scirocco cup.

    Les Groupe N sont là aussi. Comme auparavant en rallyes, ce sont les voitures de série. Des petites Françaises Peugeot 208 GTi by Peugeot Sport et Renault Sport Clio R.S. 220 EDC Trophy aux belles italiennes Alfa Romeo 4C Launch Edition et Ferrari 458 Italia. Les modèles des plus grands constructeurs mondiaux du moment sont là.

    A noter que pas mal de rallycars sont aussi présentes dans le jeu. Elles sont pour la plupart inventées à partir de modèles de série, dites Groupe B, comme avant. Nous retiendrons par exemple la Ford Focus Gr.B Rally Car, la Toyota 86 Gr.B Rally Car et la Subaru WRX Gr.B Rally Car. L’exception confirmant la règle étant l’authentique Audi Sport quattro S1 Pikes Peak. Pour finir, dans Gran Turismo Sport, il y a même des safety-cars : BMW M4 Safety Car, Mercedes-AMG GT Safety Car. Inutiles. Mais elles ont un gyrophare, ça fait joli.

    Liste des voitures présentes dans Gran Turismo Sport :

    – Alfa Romeo 4C Gr.3
    – Alfa Romeo 4C Gr.4
    – Alfa Romeo 4C Launch Edition
    – Alfa Romeo MiTo 1.4 T Sport
    – Alfa Romeo 4C Gr.3 Road Car
    – Alpine Vision Gran Turismo
    – Alpine Vision Gran Turismo 2017
    – Alpine Vision Gran Turismo Race Mode
    – Aston Martin DP-100 Vision Gran Turismo
    – Aston Martin Vulcan
    – Aston Martin One-77
    – Aston Martin V12 Vantage GT3
    – Aston Martin V8 Vantage S
    – Aston Martin Vantage Gr.4
    – Audi R18 TDI (Audi Sport Team Joest)
    – Audi R8 LMS (Audi Sport Team WRT)
    – Audi Sport quattro S1 Pikes Peak
    – Audi TT cup
    – Audi TTS Coupé
    – BMW i3
    – BMW M4 Coupé
    – BMW M4 Gr.4
    – BMW M4 Safety Car
    – BMW M6 GT3 (Walkenhorst Motorsport)
    – BMW M6 GT3 M Power Livery
    – BMW Vision Gran Turismo
    – BMW Z4 GT3
    – Bugatti Vision Gran Turismo
    – Bugatti Veyron 16.4
    – Bugatti Veyron Gr.4
    – Chevrolet Chaparral 2X Vision Gran Turismo
    – Chevrolet Camaro SS
    – Chevrolet Corvette C7 Gr.3
    – Chevrolet Corvette C7 Gr.4
    – Chevrolet Corvette Stingray (C7)
    – Chevrolet Corvette C7 Gr.3 Road Car
    – Citroën DS3 Racing
    – Citroën GT Gr.4
    – Citroën GT Race Car (Gr.3)
    – Citroën GT Road Car
    – Daihatsu COPEN RJ Vision Gran Turismo
    – Dodge Charger SRT Hellcat
    – Dodge SRT Tomahawk GTS-R Vision Gran Turismo
    – Dodge SRT Tomahawk S Vision Gran Turismo
    – Dodge SRT Tomahawk Vision Gran Turismo (Gr.1)
    – Dodge SRT Tomahawk X Vision Gran Turismo
    – Dodge Viper Gr.4
    – Dodge Viper GTS
    – Dodge Viper SRT GT3-R
    – Ferrari 458 Italia
    – Ferrari 458 Italia Gr.4
    – Ferrari 458 Italia GT3
    – Ferrari LaFerrari
    – Fittipaldi Motors Fittipaldi EF7 Vision Gran Turismo by Pininfarina
    – Ford Focus Gr.B Rally Car
    – Ford Focus ST
    – Ford Mustang Gr.3
    – Ford Mustang Gr.4
    – Ford Mustang Gr.B Rally Car
    – Ford Mustang GT Premium Fastback
    – Ford Mustang Gr.3 Road Car
    – Gran Turismo Racing Kart 125 Shifter
    – Honda Civic Type R (FK2)
    – Honda Project 2&4 powered by RC213V
    – Honda Sports Vision Gran Turismo
    – Honda NSX
    – Honda NSX Gr.3
    – Honda NSX Gr.4
    – Honda NSX Gr.B Rally Car
    – Hyundai Genesis Coupe 3.8 Track
    – Hyundai Genesis Gr.3
    – Hyundai Genesis Gr.4
    – Hyundai Genesis Gr.B Rally Car
    – Hyundai N 2025 Vision Gran Turismo
    – Infiniti CONCEPT Vision Gran Turismo
    – Jaguar F-type Gr.3
    – Jaguar F-type Gr.4
    – Jaguar F-type R Coupé
    – Lamborghini Huracán GT3
    – Lamborghini Huracán Gr.4
    – Lamborghini Huracán LP 610-4
    – Lamborghini Veneno
    – Lexus LC500
    – Lexus LF-LC GT “Vision Gran Turismo”
    – Lexus RC F
    – Lexus RC F Gr.4
    – Lexus RC F GT3 prototype (Emil Frey Racing)
    – Mazda Atenza Gr.3
    – Mazda Atenza Sedan XD L Package
    – Mazda LM55 Vision Gran Turismo
    – Mazda Roadster S (ND)
    – Mazda Atenza Gr.4
    – Mazda Atenza Gr.3 Road Car
    – McLaren 650S Coupe
    – McLaren 650S Gr.4
    – McLaren 650S GT3
    – McLaren Ultimate Vision Gran Turismo
    – McLaren MP4-12C
    – Mercedes-AMG A 45 4MATIC
    – Mercedes-AMG GT S
    – Mercedes-AMG GT Safety Car
    – Mercedes-AMG GT3 (AMG-Team HTP-Motorsport)
    – Mercedes-Benz AMG Vision Gran Turismo
    – Mercedes-Benz AMG Vision Gran Turismo Racing Series
    – Mercedes-Benz SLS AMG
    – Mercedes-Benz SLS AMG Gr.4
    – Mercedes-Benz SLS AMG GT3
    – MINI Clubman Vision Gran Turismo
    – Mitsubishi Concept XR-PHEV EVOLUTION Vision Gran Turismo
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition Gr.3
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition Gr.4
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition Gr.B Rally Car
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition Gr.B Road Car
    – Nissan GT-R Gr.4
    – Nissan GT-R Gr.B Rally Car
    – Nissan GT-R NISMO GT3 N24 Schulze Motorsport
    – Nissan GT-R Premium edition
    – Nissan GT-R Safety Car
    – Nissan CONCEPT 2020 Vision Gran Turismo
    – Nissan Nissan GT-R LM NISMO
    – Peugeot 208 GTi by Peugeot Sport
    – Peugeot 908 HDi FAP – Team Peugeot Total
    – Peugeot L500R HYbrid Vision Gran Turismo, 2017
    – Peugeot L750R HYbrid Vision Gran Turismo, 2017
    – Peugeot Vision Gran Turismo
    – Peugeot Vision Gran Turismo (Gr.3)
    – Peugeot RCZ Gr.3
    – Peugeot RCZ Gr.4
    – Peugeot RCZ Gr.B Rally Car
    – Peugeot RCZ GT Line
    – Peugeot RCZ Gr.3 Road Car
    – Porsche 911 GT3 RS (991)
    – Porsche 911 RSR (991)
    – Porsche Cayman GT4 Clubsport
    – Porsche Porsche 919 Hybrid (Porsche Team)
    – Renault Sport Clio R.S. 220 EDC Trophy
    – Renault Sport Mégane Gr.4
    – Renault Sport Mégane R.S. Trophy
    – Renault Sport R.S.01
    – Renault Sport R.S.01 GT3
    – Subaru VIZIV GT Vision Gran Turismo
    – Subaru WRX Gr.3
    – Subaru WRX Gr.4
    – Subaru WRX Gr.B Rally Car
    – Subaru WRX STI Type S
    – Subaru WRX Gr.B Road Car
    – Toyota 86 GRMN
    – Toyota 86 Gr.4
    – Toyota 86 Gr.B Rally Car
    – Toyota 86 GT
    – Toyota FT-1 Vision Gran Turismo
    – Toyota FT-1 Vision Gran Turismo (Gr.3)
    – Toyota S-FR
    – Toyota S-FR Racing Concept
    – Toyota TS050 – Hybrid (Toyota Gazoo Racing)
    – Toyota TS030 Hybrid
    – Volkswagen Golf VII GTI
    – Volkswagen GTI Roadster Vision Gran Turismo
    – Volkswagen GTI Supersport Vision Gran Turismo
    – Volkswagen GTI Vision Gran Turismo (Gr.3)
    – Volkswagen Scirocco Gr.4
    – Volkswagen Beetle Gr.3

    En images : 

    Mercedes-AMG GT3 (AMG-Team HTP-Motorsport)
    Mercedes-AMG GT3 (AMG-Team HTP-Motorsport)
    Ford Focus Gr.B Rally Car
    Ford Focus Gr.B Rally Car
    Audi R18 TDI (Audi Sport Team Joest)
    Audi R18 TDI (Audi Sport Team Joest)
    Porsche 919 Hybrid (Porsche Team)
    Porsche 919 Hybrid (Porsche Team)
    Alpine Vision Gran Turismo
    Alpine Vision Gran Turismo