Étiquette : Art Car

  • Redécouverte : MINI Paul Smith

    Redécouverte : MINI Paul Smith

    De nouvellement aperçue lors du dernier Mondial de l’Automobile de Paris, la MINI Paul Smith valait le coup qu’on s’attarde un peu sur elle chez AUTOcult.fr. Mode et automobile sont rarement très éloignés. Ne parlons nous pas robes, de courbes, de formes en parlant de bolides ?

    1998. A la veille de l’arrêt de la production de la MINI première génération, Paul Smith, designer de son état, rhabille la puce anglaise, alors propriété du groupe Rover. Deux institutions britanniques ont alors rendez-vous sur ce projet.

    Le créateur choisit donc les rayures bayadères qui sont la signature de sa collection 1997. La MINI se retrouve alors peinte des 86 bandes de 26 couleurs différentes. Deux MINI Paul Smith « rayées » sont produites. La première est propriété de Paul Smith himself, la seconde est au Design Museum de Londres. Cette MINI un peu spéciale est présentée lors du salon de l’auto de Tokyo 1998. Le succès est immédiat.

    MINI Paul Smith, 1800 exemplaires, commercialisés au Royaume-Uni et Japon.
    MINI Paul Smith, 1800 exemplaires, commercialisés au Royaume-Uni et Japon.

    A côté de cette MINI aux bayadères de couleurs vives, 1800 MINI série limitée Paul Smith sortent des usines de Birmingham. Elles sont d’un bleu au reflet violet, parsemé de détails d’un vert « Citrus Green » assez acidulé. Produite petite quantité, cette MINI disponible en Grande-Bretagne et au Japon est plus qu’un succès commercial mais un véritable phénomène.

    MINI aura eu de nombreuses séries limitées sur la fin de sa carrière, cette version Paul Smith n’en sera que l’une des plus prisées, recherchées, renforçant le mythe MINI.

    MINI Paul Smith
    MINI Paul Smith

    Si la MINI Paul Smith vous intéresse, je vous conseille la galerie du photographe Nick Dunmur, qui a mis la belle Anglaise dans de nombreuses situations. A voir.

    A noter que la MINI Paul Smith existe aussi de dernière génération. Rien d’officiel ici.

     

    Paul Smith, himself.
    Paul Smith, himself.
  • BMW M235i Racing : l’Art Car méconnue

    BMW M235i Racing : l’Art Car méconnue

    Juin dernier, BMW engage une M235i Racing aux célébrissimes 24 heures du Nürburgring. Si cette M235i Racing était pilotée d’un quatuor un peu spécial avec deux journalistes auto, le pilote maison BMW Motorsport Junior Alexander Mies (DE) et le pilote MotoGP Alex Hofmann (DE), c’est sa livrée audacieuse qui défrayait la chronique.

    Elle n’est pas sans rappeler les Art Car et prend sans souci la relève aux créations des Warhol, Koons et Calder. Mais que de phrases alambiquées seraient de trop face à une telle robe. Fractures de l’œil à prévoir, c’est de l’art. Lignes et courbes parallèles, aux couleurs très M, une des lettres les plus puissantes du monde : marine, ciel et rouge. Le rendu graphique est surprenant.

    Côté mécanique, cette BMW M235i Racing est mue par le 6 cylindres bi-turbo TwinPower, d’une capacité de 2979 cm³. Dans sa version course, ce « six en ligne » développe 333 cv. De quoi s’amuser sur les 20,832 km et 154 virages du circuit, non ?

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    Motor Racing - ADAC Zurich 24 Hours - 42th Race - Nurburgring, Germany

    Motor Racing - ADAC Zurich 24 Hours - 42th Race - Nurburgring, Germany

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  • Festival Automobile : au pays des merveilles

    Festival Automobile : au pays des merveilles

    Face à l’Hôtel National des Invalides, un chapiteau de 3 000 m² est dédié à la passion automobile jusqu’à la fin de la semaine. De l’Alfa Romeo 4C, élue plus belle voiture de l’année hier soir, à l’Art Car réalisée par Costa pour OAK Racing en passant par Peugeot Onyx et bien d’autres, voici ce que vous pourrez découvrir.

    Préambule : il y a très peu de « protections » autour des différents concept cars présentés lors de cette exposition. Certains sont même très simplement présentés sans le moindre filin.

    Aucune grande nouveauté mais, pour beaucoup, ce sera l’occasion de voir « en vrai » des modèles d’exception qui ne trouvent généralement leur place que dans des salons.

    Peugeot est présent avec Onyx, 308 R Concept, 208 T16 Pikes Peak et 908 HDI FAP sur le stand RM Auctions. Onyx a vieilli depuis sa première présentation. Le cuivre s’est oxydé (c’est une volonté de la marque) et donne une nouvelle teinte au concept. Très réussi !

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    Ambiance particulièrement sportive chez Citroën avec C-Elysée WTCC (la voiture actuellement développée par Sébastien Loeb, Yvan Muller et Jose Maria Lopez) et DS3 R5 (la petite soeur de la WRC) qui accompagnent C-Cactus (à moins d’une semaine de la révélation du modèle de série) et Wild Rubis.

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    Twin’Z et Twin’Run sont présents pour continuer à propager l’idée que la troisième génération de Twingo arrivera cette année. Initiale Paris est aussi exposé.

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    Les BMW Gran Lusso Pinifarina, Opel Monza Concept, Kia Provo sont également présentées.

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    Il y a aussi d’autres choses plus exotiques comme l’Icona Vulcano ou la Giugiaro Parcour Concept.

    Quelques modèles en phase de commercialisation sont aussi exposés. Porsche montre son Macan et la 918 Spyder. Aston Martin présente une Vanquish Volante, BMW expose une i3 et une place de choix est réservée à Alfa Romeo pour sa 4C élue hier plus belle voiture de l’année.

    Déjà vue et présentée sur AUTOcult.fr, OAK Racing affiche à nouveau son Art Car basée sur une Morgan-Nissan LM P2.

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    Avant une vente aux enchères, RM Auctions aligne quelques modèles en vente : Mercedes 300 SL, Porsche 956 Groupe C, Gordini Type 24S, Peugeot 908 HDI FAP et Porsche 917-30 Can Am.

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    Le Festival Automobile International est ouvert du 29 janvier au 2 février. Tarif : 10 euros, tarif réduit : 6 euros et gratuit pour les moins de 10 ans.

  • L’Art Car OAK Racing Costa s’expose à Paris

    L’Art Car OAK Racing Costa s’expose à Paris

    Le Festival International Automobile est un des rendez-vous les plus importants de la saison automobile. On y décerne le prix de la Plus Belle Voiture de l’Année, dont les votes étaient ouverts au public.

    L’une des attractions de ce Festival International Automobile sera l’Art Car OAK Racing Costa. Exposée aux côtés de nombreux prototypes de constructeurs automobiles, ce prototype « LMP2 » issu des 24 Heures du Mans aura fière allure, se révélant être une véritable œuvre d’art, réalisée par l’artiste Fernando Costa. Techniquement, il a fallu riveter des plaques de métal sur la carrosserie de carbone, pour ensuite y amener les panneaux du code de la route et/ou des 24 heures du Mans qui habillent le proto. On y retrouve donc des « Mulsanne », « Hunaudières », « Raccordement » ou Indianapolis. Un véritable port-folio du bord des routes. Alex nous en avait parlé plus largement en juin dernier.

    L’Art Car OAK Racing Costa sera visible au pied du Dôme des Invalides à Paris, du mercredi 29 janvier au dimanche 2 février.

     

  • 1975-2010 : 35 ans de BMW Art Car

    1975-2010 : 35 ans de BMW Art Car

    En trente-cinq ans, pas moins de quinze artistes ont œuvré sur les désormais célèbres et tout-à-fait uniques BMW Art Car. Quinze artistes pour quinze BMW qui laissent une empreinte spéciale dans le paysage automobile.

    La première des BMW Art Car fut la 3.0 CSL de Alexander Calder, créé sous l’impulsion du Français Hervé Poulain, en 1975. Ce dernier fit peindre la 3.0 CSL avec laquelle il allait disputer les 24 Heures du Mans. S’en suivit une tradition, en 1976 avec Frank Stella, toujours sur une 3.0 CSL, puis l’année suivante avec Roy Lichtenstein, sur une 320i Gr5 cette fois. Un peu à la fois, les Art Cars s’espacèrent, d’années en années, sans rythme précis. Elles ne furent pas exclusivement des BMW de compétition telles que les quelques modèles vu précédemment ou le prototype V12 LMR de Jenny Holzer. Des modèles civils furent habillés. On pensera au Z1 de l’Allemand A. R. Penck ou à la 525i de la Sud-Africaine Esther Mahlangu.

    Elles sont toutes plus cultes les unes que les autres, à leur façon. Bien sûr, celles des Alexander Calder, Roy Lichtenstein et Andy Warhol brillent en tête, suivies de près par celle de Jeff Koons. Cette dernière date de 2010 et fut créé à l’occasion de la 78e édition des 24 Heures du Mans. Elle est à l’heure actuelle la plus récente de toutes mais aussi une des plus réussies. Alors, à quand la prochaine BMW Art Car ? Nous patientons, patiemment…

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • La BMW 320i de Roy Lichtenstein à Paris

    La BMW 320i de Roy Lichtenstein à Paris

    Une belle page de l’histoire de l’automobile s’est écrite lorsqu’Hervé Poulain a eu l’idée de combiner ses deux passions : l’automobile et l’art. Alexander Calder se voit confier une BMW 3.0 CSL par Joachen Neerpasch, le patron des sports mécaniques de BMW. La collection de BMW Art Cars était lancée !

    C’était en 1975 et cette BMW allait rouler une semaine plus tard aux 24 Heures du Mans. L’année suivante, Frank Stella était invité à s’exercer sur l’une de ces BMW. Et, en 1977, c’était au tour de Roy Lichtenstein de jouer du vert, du jaune et du bleu…

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    Cette BMW 320i IMSA fut pilotée par Hervé Poulain et Marcel Mignot lors de l’édition 1977 des 24 Heures du Mans avec une neuvième place finale et une victoire de classe. Elle est présentée jusqu’à demain, le 4 novembre, au Centre Georges Pompidou dans le cadre d’une exposition consacrée à Roy Lichtenstein.

    A l’époque, son créateur expliquait : « J’ai utilisé la peinture comme une route qui montre la voie à la voiture. Ce design montre la scène en direct. Même le ciel et le soleil sont représentés. Tout est listé sur cette voiture. Elle reflète ce qu’il se passera avant même de prendre la route. »

    En tout, 18 BMW Art Cars composent la collection. La dernière création est l’œuvre de Jeff Koons en 2010.

  • Rencontre : l’Art Car version OAK Racing

    Rencontre : l’Art Car version OAK Racing

    Impossible d’établir une chronologie des Art Cars. Si la mode s’est imposée avec le mouvement hippie de la fin des années 1960, elle s’est propagée au sport automobile grâce à Hervé Poulain, gentleman driver et commissaire-priseur, qui fut à l’origine de l’engagement d’une BMW « maquillée » aux 24 Heures du Mans 1975. Depuis, les projets se sont multipliés. Cette année, l’écurie OAK Racing présente un modèle très particulier dans le paddock de la classique mancelle.

    La peinture de James Calder sur la carrosserie de la BMW 3.0 CSL alignée au départ des 24 Heures du Mans 1975 est bien loin….

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    Sous l’impulsion de Jacques Nicolet – homme d’affaires qui partage sa vie entre l’immobilier et le sport automobile –, l’artiste Fernando Costa s’est penché sur une LM P2 badgée Morgan. Originaire de Dordogne, il triture des panneaux et des plaques émaillées pour raconter de nouvelles histoires et cite César parmi ses références personnelles.

    Nicolet avoue lui-même que l’idée d’Hervé Poulain est à l’origine du projet : « Cette Art Car s’inscrit dans la même lignée, œuvre d’art et voiture de course. »

    « Quel artiste renoncerait à une Art Car pour les 24 Heures du Mans », enchaîne Costa lorsqu’il se souvient de la proposition du créateur d’OAK Racing. « Je suis un amoureux de cette épreuve mythique. C’est une grande fête populaire du sport automobile. »

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    Vraie différence avec les précédentes Art Car : le châssis utilisé pour confectionner cette Art Car est désormais inutilisable. Après quatre participations et deux podiums au Mans dans la catégorie LM P2, sa carrosserie a été totalement dénaturée. Recouverte d’un millier de rivets et d’une couche supplémentaire de 120 kilogrammes de tôles, elle a servi de support à l’œuvre de Fernando Costa. Deux mois de travail en atelier, 250 kilogrammes de plaques émaillées et 20 000 points de soudure, l’Art Car OAK Racing Costa est devenue une œuvre d’art.

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    Clin d’œil supplémentaire à cette association, l’Automobile Club de l’Ouest a fait de cette Art Car l’emblème de l’édition du 90e anniversaire des 24 Heures du Mans.

    Accusant 1350 kilogrammes sur la balance, le châssis est exposé durant tout le week-end au cœur du paddock des 24 Heures du Mans. En piste, l’écurie OAK Racing aligne une décoration équivalente sur l’un des trois prototypes engagés en LM P2. Cette fois, c’est uniquement une décoration sur une voiture homologuée, pesant les 900 kilogrammes réglementaires !