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  • Hoppeland Rally Carto : quattro !

    Hoppeland Rally Carto : quattro !

    Un an après une deuxième place au classement général du 1er Hoppeland Rally, il fallait essayer de faire un peu mieux… Et par quoi remplacer la MINI John Cooper Works de 2016 ? Il nous fallait une marque qui a marqué l’histoire du rallye. C’est le cas de quelques grands noms, Renault, Saab, Lancia, Audi, Peugeot ou Subaru… Voilà, le choix est fait ! Ce sera quattro !

    Pour nous opposer aux 63 autres équipages, nous avons choisi une terrible Audi S1 quattro. Boîte mécanique 6 rapports couplé à la fameuse transmission 4 roues motrices, moteur 4 cylindres 2 litres 231 chevaux. Et le reste, c’est dans les baquets que ça se passe.

    Hoppeland Rally Carto 2017 - Audi S1 - 47

    Rendez-vous donné à 15h00 à Watou, face à la frontière belge. Distribution du road-book pour la première section… Le surligneur est déjà actif pour mettre en exergue les pièges annoncés. La première page semble facile pour se mettre en route. L’objectif du copilote est de déjouer les éventuels pièges pour guider son pilote. Le pilote n’a qu’à conduire… Et les deux sont tenus de trouver les lettres cachées sur le côté droit de la route pour les noter sur le carnet de bord à rendre au terme de chaque section.

    Hoppeland Rally Carto 2017 - Audi S1 - 21

    Le début de parcours est donc assez simple et les premières lettres sont parfaitement récupérées. Le parcours nous fait partir vers le sud avec l’ascension du magnifique Mont Cassel. La traversée de la ville est un vrai défi, tant les petites routes sont nombreuses au cœur de la cité casseloise, façon Cassel Trophy.

    « Prendre la deuxième à droite »… La première est en sens unique, la seconde semble être davantage une entrée d’un parking improvisé sur la grand-place. Il faut continuer et entamer la descente. Enfin une route à droite. Prochain T à droite… La Départementale ne nous inspire pas. Comment trouver un T sur une route aussi fréquentée ? Face à nous, un autre concurrent passe à contre-sens. Il a d’abord suivi le même parcours, mais il a préféré faire demi-tour.

    Nous continuons. D’autres concurrents sont arrêtés. Ça cherche, ça discute. Motivés à l’idée de déjouer un piège, nous roulons. Dix kilomètres… dix kilomètres à chercher ce T qui n’arriva jamais ! Demi-tour comme les autres et retour à Cassel.

    Dans la descente, la route à prendre à droite était un simple raccourci pour éviter un croisement. Nous ne l’avions pas vu au premier passage. Tout devient plus clair. A droite, puis à gauche au T. Les deux indications se suivaient d’une centaine de mètres… Elles nous ont coutées vingt kilomètres.

    Hoppeland Rally Carto 2017 - Audi S1 - 34

    Il faut se reconcentrer, se remettre dans la course et chercher les lettres situées en bord de route. C’est ce relevé qui permet d’établir le classement. Toute lettre manquée entraîne une pénalité de 25 points et la moindre invention est punie de 50 points.

    L’an passé, pour décrocher la deuxième place du classement général, nous n’avions manqué qu’une lettre sur les 170 kilomètres du parcours. Pour cette seconde édition, les organisateurs ont décidé de corser la compétition. Dans la première section de 110 kilomètres, dix-huit lettres sont à trouver. Nous rentrons avec seulement seize lettres, dont une qui avait été placée à gauche de la route. Piégés, nous voilà avec 125 points de pénalité avec le tour de nuit. Nous sommes loin du podium espéré, mais si le rallye est aussi difficile jusqu’au bout, il reste possible de faire une belle remontée en réalisant un sans-faute.

    Pour départager les ex-aequo, deux questions supplémentaires sont proposées. Elles consistent à noter la distance parcourue entre deux cases. Il est nécessaire d’être précis et, surtout, de ne pas s’y perdre. A ce jeu, nous avons collé aux distances officielles. Et pourtant, tout n’a pas été si facile.

    Au moment d’entamer la seconde boucle de nuit, Bruno Brissart nous tend le road-book en ajoutant un détail… Les distances sont notées en miles. Éclats de rire.

    Hoppeland Rally Carto 2017 - Audi S1 - 40

    Quelques mètres après le départ, l’Audi S1 est déjà garée. Menu, Unités, distance en miles. Jean-Charles décide de ne pas s’embarrasser avec un nouveau vocabulaire. Il m’annonce la distance réelle, en miles, mais conserve les mots « mètres » et « kilomètres » derrière. Quant à moi, lorsque l’indication est donnée, je n’ai qu’à m’occuper que des chiffres.

    De nuit, tout est plus difficile. Les distances rallongent, l’utilisation du miles n’aident pas non plus. Les lettres se cachent à la sortie de changement de direction, cachées des phares. A chaque fois, il faut scruter les bas côtés.

    Les kilomètres défilent, les miles nous troublent. Nous perdons defitivement le rallye à la sortie de la seconde portion dans laquelle il faut noter les distances. Deux cases plus tard, il fallait trouver un passage sur terre que nous n’avons pas trouvé. Les minutes s’écoulent. Le stress monte. Un passage, un autre passage, encore un autre. Enfin, de la terre avec un virage à droite. Mais le parcours ne rime plus du tout avec le reste du road-book. Dernier passage. Il faut se résigner. Pour ne pas rentrer trop tard, nous cherchons à comprendre les cases suivantes pour trouver un moyen de revenir sur la route du rallye. Un autre concurrent passe. Pourtant, nous sommes bien perdus. Et la solution n’est qu’à quelques centaines de mètres.

    Hoppeland Rally Carto 2017 - Audi S1 - 41

    Nous analysons les cases suivantes jusqu’à trouver un passage au dessus d’un cours d’eau. Ce sera notre premier repére pour repartir. Enfin, d’autres concurrents roulent. Nous sommes de retour en course après avoir hypothéqué quelques centaines de mètres. Si des lettres y étaient cachés, les pénalités seront conséquentes. Dans le cas contraire, l’épisode de jardinage aura été sans conséquence.

    La fin du parcours nous paraît bien plus facile jusqu’à l’arrivée. Nous rendons le carnet avec des lettres manquantes, dans cette portion évitée bien malgré nous… Et le résultat tombe. Parmi les Toertimer opposées aux Youngtimers et Rallye-Like, notre Audi S1 termine en cinquième position. C’est loin de notre deuxième place scratch de l’an passé… Revanche dans un an !

    Bravo aux vainqueurs et merci.

    Hoppeland Rally Carto 2017 - Audi S1 - 1

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  • AUTOcult au Hoppeland Rally Carto 2017 avec Audi France. #AudiHoppeland

    AUTOcult au Hoppeland Rally Carto 2017 avec Audi France. #AudiHoppeland

    Les années se suivent et se ressemblent pour AUTOcult!

    Après avoir participé au Hoppeland Rally Carto 2016 avec MINI et s’être classé 2ème du rallye, AUTOcult.fr prend de nouveau  la route des Flandres ce week-end. Cette fois, nous serons présents avec le soutien de Audi France, avec Audi S1 Sportback. Comme l’an dernier, Alexandre tiendra le volant de la belle Allemande, tandis que son acolyte que je suis tiendra les rennes dans le siège de droite, entre road-book et carte routière.

    Malgré la difficulté du terrain nordiste, notre duo n’a qu’un seul objectif ce week-end : la victoire, mais nous savons ô combien l’équipe organisatrice du Hoppeland Rally sait tracer une course d’orientation de haut niveau. Ce rallye carte se déroulera samedi, au coeur de la Flandre, avec deux étapes : une première de jour, de 16h30 à 19h puis une seconde de nuit, de 20h à 23h. De quoi brouiller les pistes !

    Vous pourrez suivre notre course sur nos réseaux sociaux (Facebook/Twitter/Instagram) avec le hashtag #AudiHoppeland.

    A ce week-end !
    Jean-Charles

     

    Audi S1 Sportback :

     

  • I am EKS  //  Mattias Ekström, Audi S1

    I am EKS // Mattias Ekström, Audi S1

    Je suis Mattias Ekström. Faisons simple. Double champion de DTM, Mattias Ekström est un épicurien des sports extrêmes. Du haut de ses 38 ans et 20 ans de carrière, il mène, au volant de son Audi S1 EKS RX quattro, le championnat du monde FIA RX, à trois manches de la clôture. Un programme qu’il mène au sein de sa propre structure nommée EKS RX. Une équipe lui prenant tant de temps qu’il a décidé de réaliser une vidéo hommage à son équipe, avec son quotidien, ses liens avec Audi. Cliquez sur Play afin de découvrir ce monde de passionnés, avec deux guest : Walter Rohrl et Stig Blomqvist. Rien que cela.

  • Mattias Ekstrom & Walter Rohrl : duo pour Audi S1

    Mattias Ekstrom & Walter Rohrl : duo pour Audi S1

    Lorsque Mattias Ekstrom, double champion DTM rencontre un autre double champion (WRC) en la personne de Walter Rohrl, ça détonne, pas question de perdre son temps. A lieu donc les premiers tours de roues de Walter Rohrl au volant de la Audi S1 EKS RX quattro, sur le circuit de rallycross de Estering. Quelques kilomètres de mise en jambe avant d’attaquer la glisse à proprement dit. Walter Rohrl n’a rien perdu, loin de là.

  • Essai : Audi S1, rallycar de série

    Essai : Audi S1, rallycar de série

    Salon de Genève 2010, Audi présente son A1 au grand public. Elle représente tous les espoirs de la marque aux anneaux sur le marché très concurrentiel des citadines. Septembre 2010, Audi met en production cette A1, dans l’usine Audi Brussels, à Forest en Belgique. Quelques mois plus tard, le succès est au rendez-vous, l’A1, bien faite, bien proportionnée et racée comme il se doit, fait sa place dans nos villes. 2012, l’A1 Quattro est présenté. Produite à 333 exemplaires, elle est rare et extrême. 2014, la S1 est présentée. A1 + S = S1 : son nom est choisi, inspirée de l’A1 Quattro, avec le S des séries Sport d’Audi. S1, voilà un nom qui résonne dans les oreilles de certains. La S1, la célébrissime Audi des années 80, celle qui représentait la marque aux anneaux en Championnat du Monde des Rallyes. S1, de son vrai nom à l’époque « Quattro Sport E2 ».  L’heure est venue de rencontrer cette nouvelle référence.

    Le produit réalisé par les équipes d’Ingolstadt révèle bien tout ce qu’on pouvait en attendre : l’Audi S1 est fantastique : j’ai rarement pris autant de plaisir au volant d’une voiture de série. Récit, point par point.

    De l’extérieur, la S1 est bien faite, bien proportionnée, avec une roue à chaque coin, comme la MINI de la grande époque. L’équilibre est de mise. Ses formes sont belles, assez proches de l’A1, tout en étant « S » comme il se doit, en prouve la face avant retravaillée (dont on retrouvera les optiques sur la prochaine version des A1). En prouve aussi la face arrière de la belle, avec son aileron spécialement crée pour elle, ses quatre sorties d’échappement et son diffuseur arrière, que j’aurais personnellement vu un peu plus travaillé.

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    Mécaniquement, c’est le 2 litres turbo essence TFSI de 231cv qu’on retrouve sous le capot. A bas régime comme à haut régime, il se montre souple et diablement efficace, merci les 370Nm de couple. A noter que la S1 montre une puissance supérieure de 31cv face à ses concurrentes que sont les Clio RS et 208 Gti. On retrouvera donc la S1 face à une concurrente telle que la Renault Mégane R.S., pourtant d’une gamme supérieure, voire même d’une Impreza WRX ou Lancer Evolution. Le système Quattro de l’Allemande permettant de l’upgrader d’une classe dans le comparatif. La S1 dame ainsi le pion à la concurrence. Au volant, il en est de même. Cette S1 est un avion, un missile sol-sol, une voiture de course pour la ville et produite en série. Son châssis est diabolique, bien suspendu, bien fait, comme la mécanique : tout a été pensé, calculé. On ressent bien la compétition omniprésente. Testée entre Paris, Le Mans et Lille, sur un parcours mixte et long de 800 kilomètres, elle s’est révélée à son aise dans toutes les conditions possibles. Sur autoroutes, sur nationales et départementales, en ville.

    Sur autoroute : rien à dire. La sonorité est bonne, pas de bruit particulier. On sent tout de même que la S1 n’est pas une grande routière mais elle accepte les kilomètres sans nous bourdonner les oreilles ou casser les reins. Côté moteur, afin d’abaisser la consommation, le sixième rapport de boîte aurait pu être un peu long. Du détail sur une telle sportive. Aussi, j’ai toujours autant de mal à me mettre en tête le fonctionnement du régulateur de vitesse. Je ne dois pas être très doué.

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    Sur route : sa surface de prédilection. C’est sur les nationales et départementales que la nouvelle née d’Ingolstadt prend du plaisir et nous le rend bien. En conduite sportive, la S1 se montre divine. Son moteur marche bien, très bien même, avec une large plage d’utilisation avec couple et puissance disponibles à tous moments. Prudence à tenir le volant à deux mains à partir de 4000 tours/minute, car ça pousse véritablement, ça tire même, les quatre roues motrices Quattro font un travail fantastique, entre performance, efficacité et sécurité. Du côté des freins aussi, tout semble d’une efficacité redoutable. Les 4 freins à disques « S » sont mordants, avec la course de pédale de frein précise, très courte, un bonheur d’efficacité. Toujours du côté de la conduite sportive, le confort est bel et bien présent. On pourra peut être regretter que les sièges fournis en série ne soient pas plus « baquet ». Heureusement, une option permet d’équipe la S1 de véritables sièges baquets, comme vus ici (les parties jaunes sont disponibles en noir) :

    Audi S1 Sportback

    En ville, petite et confortable, elle se montre à l’aise et nous n’y passons pas inaperçus. Son feulement fait tourner les têtes, sa sportivité exacerbée donne le sourire. Le hic en ville, au volant du moins, serait peut être la boîte et son embrayage, très courts, très typés racing. Un embrayage qui pourrait (NB le conditionnel) se révéler fatigant à la longue. A vrai dire, si je pouvais porter un reproche sur la boîte, c’est l’absence de boîte automatique. Cela est du à une contrainte simple : le place, l’encombrement. Et oui, une boîte mécanique classique prend moins de place qu’une boîte automatique. Avec la présence du système Quattro, la place est donc déjà prise, et donc insuffisante pour que la -petite- S1 emporte avec elle un système automatique, voire les palettes au volant. Dommage, sans pour autant être pénalisant.

    interieur_Audi_S1_IMG_0219

    Quitte à être au volant, découvrons à l’intérieur. La qualité Audi est au rendez-vous. Les finitions sont bien faites, le toucher du tableau de bord est agréable et souple : pas de toc. L’assise est plutôt bonne, même si j’aurais aimé avoir des sièges plus typés baquets. Je noterais d’ailleurs que même en réglant au minimum la hauteur de ces sièges, on se retrouve tout de même assez haut, dommage pour les grandes personnes. Avec mon 1.80m, je me suis trouvé encore trop haut, il faut dire que j’aime conduire « en bas ». L’accoudoir central aux places avant se révèle utile sur autoroute mais vraiment inutile dès qu’on doit jouer du levier de vitesse : il nous gène, sans autre mot, mais comme il est amovible, nous pouvons nous en passer, comme mon commentaire ;-) Enfin, petit détail qui fait tout : fini le neiman, exit la bonne vieille clé : on démarre le moteur d’une pression sur un petit bouton en alu sur lequel il est gravé « start engine stop ». Positionné sur le tableau de bord, il est cerclé de rouge. Un bouton « ON/OFF », comme sur les vraies voitures de course. Ambiance Racing, ambiance… du bonheur.

    Du côté des équipements, on retrouve un système audio Bose d’une excellente qualité. Le son est pur, bien rendu et les réglages possibles permettent une acoustique parfaite. Comme si le son de la S1 ne suffisait pas à lui même, Audi nous a fourni un équipement de choix, accouplé du système AudiMultimedia avec le GPS, sur lequel il n’y a vraiment rien à dire. On trouvera aussi le système Stop&Start, avec une redémarrage automatique en cas de calage. J’ai assez aimé cela.

    Pour conclure, l’Audi S1 s’est révélée exceptionnelle, pas grand chose à lui reprocher, si ce n’est quelques détails vraiment secondaires comme vous avez pu le voir dans cet article. A la suite de mon périple Paris > Le Mans > Lille > Paris long de 800 km, j’en garderai un grand souvenir, une très bonne appréciation, d’autant qu’Audi remportait ce weekend là les 24 heures du Mans pour la 13ème fois. La sportivité exacerbée de cette S1, liée à sa polyvalence en font une équipière de premier choix, le tout complété par une excellente alliance moteur/boîte/quattro, complétée à la doublette efficacité/souplesse, lui permettant d’être bonne partout. L’Audi S1 se montre donc :

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Fiche technique :

    http://www.audi.fr/etc/medialib/ngw/fr/films_gammes/refonte_pages_s1.Par.0021.Image.jpg/20140225_audi_fr_pagemodele.jpg