Étiquette : Caterham

  • L’autre Alpine : la Caterham qui n’existera jamais

    L’autre Alpine : la Caterham qui n’existera jamais

    Top Gear UK a réussi un joli coup pour son numéro du mois de septembre. Les équipes du magazine britannique ont pu découvrir la maquette de la Caterham qui était destinée à être la sœur de la future Alpine.

    Le 5 novembre 2012, Tony Fernandes et Carlos Ghosn s’affichent avec de grands sourires aux côtés d’une Alpine A110 sortie de la réserve de Renault Classic. L’annonce pouvait enfin être faite : Renault et Caterham s’associent pour développer une nouvelle voiture de sport. Et la Française s’appellera Alpine.

    Avec un marché alors réduit à 600 000 véhicules dans le monde, l’investissement était conséquent, même pour le Groupe Renault. Le projet porté par Carlos Tavares devait être réalisé avec un coût minimal. C’est là que Tony Fernandes et Caterham entrent en jeu. Avec ce partenaire britannique (ou presque), engagé en Formule 1, Renault fait baisser ses dépenses. Objectif prioritaire atteint, Carlos Ghosn ne peut que donner son feu vert.

    caterham-c120-top-gear

    Un an et demi plus tard, Caterham survit dans une situation financière bien compliquée. Les méthodes du Groupe Renault ne peuvent plus s’accorder avec celle de l’artisan en perte de vitesse. Carlos Tavares parti, le projet Alpine est totalement reconstruit. La Société des Automobiles Alpine Caterham disparaît et, avec elle, la nécessité de pouvoir compter sur un partenaire. L’Alpine sera un pur produit du Groupe Renault.

    caterham-alpine

    Mais entre novembre 2012 et mars 2014, Caterham a effectivement œuvré sur ce projet de voiture de sport. Avant son retrait, la marque britannique espérait vendre 3 000 voitures par an à 40 000 euros l’unité, grâce à un investissement direct de 75 millions d’euros. La C120, c’est son nom de code, était le fruit du travail de 110 personnes. Une Clio R.S. et un Captur version Caterham étaient aussi en projet… Le reste est à lire dans Top Gear !

  • Au revoir Caterham F1 Team

    Au revoir Caterham F1 Team

    C’est toujours l’âme en peine que nous apprenons la fin d’une équipe. Cette fois, c’est à Caterham F1 Team de tirer sa révérence, les problèmes de personnel, de management, d’appellation et surtout de fonds, en auront eu raison. S’en est fini pour l’équipe nommée Lotus F1 Team à ses débuts, qui du changer de nom pour celui de Caterham; Lotus GP ne se laissant pas faire.

    Depuis le 5 février dernier c’est décidé, les actifs des verts et jaunes seront vendus aux enchères, par Wyles Hardy & Co, suite à la décision des administrateurs de Smith & Williamson. Les biens se verront vendus en 6 ventes, étalées entre le 11 mars et le 14 mai.

    Après n’avoir jamais su être réellement performante et ne marquer un seul point, peut être que Caterham F1 battra des records… aux enchères. Une autre question se pose : Caterham nous manquera-t-elle ? A ces deux questions, la réponse négative me parait bien juste…

  • Etranges ou moches, les F1 différentes

    Etranges ou moches, les F1 différentes

    La nouvelle réglementation technique du Championnat du Monde de F1 a imposé des choix radicaux aux différents directeurs techniques. A travers les âges, plusieurs monoplaces se sont davantage fait remarquer par leur design que par leurs résultats.

    March 711

    L’aileron avant de la March 711 était surnommé le « tea tray » (traduction : le plateau sur lequel on apporte le thé). Mais il avait davantage l’allure d’une planche à repasser ou d’une planche de surf.

    Personne ne l’a jamais copié depuis… C’est que ce n’était pas si efficace. L’an passé, une folle rumeur a envahi le paddock sur l’éventualité de voir des écuries tester à nouveau cette nouvelle formule.

    march-711

    Arrows A22

    En 2001, toutes les équipes cherchent de l’appui. Des appendices fleurissent un peu partout. Arrows tente de monter un aileron supérieur sur le train avant.

    De quoi réaliser de grandes performances à Monaco ? La FIA a décidé d’interdire ce genre d’initiatives avant la course « pour ne pas gêner la vision des pilotes ».

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    Ligier JS5

    Prenez une Formule Un et faites lui passer de longues vacances à la montagne. Elle respirera très bien mais accusera l’embonpoint des bonnes soirées au coin du feu… C’est l’histoire de la Ligier JS5.

    Si la Gitane y trouve une belle place (caché ici pour se conformer à une loi « biiiip »), l’allure générale est bien moins réussie. En 1976, elle a même failli ne pas passer sous le tunnel de Monaco !

    ligier-js5

    Williams FW26

    A une époque où les téléspectateurs pouvaient se plaindre de ne pas pouvoir reconnaître les F1 autrement que par leurs couleurs, Williams tenta une approche radicale de l’écoulement de l’air sur son train avant.

    Le nez en forme de tête de morse n’était pas raté… Mais l’écurie Britannique a préféré revenir à une solution plus conventionnelle en cours de saison.

    williams-fw26

    Et cette saison ?

    La seule modification notable de carrosserie se situe sur le nez des monoplaces.

    La nouvelle réglementation impose une extrémité du « nez » plus basse que les précédentes années (de 52,5 à 18,5 mm). Cette extrémité doit avoir une surface minimale de 90 cm2, soit un carré de 97 mm de coté ou un cercle de 107 mm de diamètre.

    Cette surface est rigoureusement respectée par certaines écuries via une excroissance. D’autres ont fait le choix de d’étirer le nez. Chaque millimètre gène le flux d’air circulant sous la voiture et minimise l’appui.

    Parmi les excroissances, l’option choisie par Caterham est la plus radicale. La Force India frappe par la longueur du nez alors que Lotus a choisi une double extrémité.

    caterham-ct05

    Ferrari et Mercedes ont opté pour un dessin différent avec un avantage stylistique (et compétitif) pour Mercedes.