Étiquette : Dacia

  • Mission impossible : sauver la petite voiture ?

    Mission impossible : sauver la petite voiture ?

    Face à l’envolée des prix, à l’inflation technologique et aux normes toujours plus contraignantes, la petite voiture européenne est-elle vouée à disparaître ? Pas si l’on en croit les voix de plus en plus nombreuses qui s’élèvent pour défendre une approche plus sobre, plus pragmatique. Au sommet « Future of the Car » organisé par le Financial Times, Luca de Meo (Renault) et John Elkann (Stellantis) ont lancé un cri d’alarme.


    Le constat est sans appel : les voitures deviennent de plus en plus grandes, lourdes, complexes… et inaccessibles. Un paradoxe au cœur de l’industrie automobile européenne, où l’on prône la décarbonation, mais où l’on contraint progressivement à l’abandon des véhicules légers, simples et abordables.

    Lors du dernier sommet Future of the Car, organisé par le Financial Times, deux figures majeures de l’industrie, Luca de Meo (CEO du groupe Renault) et John Elkann (président de Stellantis), ont uni leurs voix pour dénoncer cette dérive. En toile de fond, une question : la transition écologique justifie-t-elle de tourner le dos à la voiture populaire ?

    Trop lourdes, trop chères, trop complexes

    Depuis plus d’une décennie, la petite voiture est attaquée de toutes parts. Pour répondre aux exigences de sécurité, aux normes environnementales et aux attentes technologiques, les constructeurs doivent embarquer toujours plus d’équipements, souvent coûteux. Le résultat ? Des citadines devenues des mini-crossover à plus de 25 000 €.

    Et ce n’est pas un hasard si les segments A et B se vident progressivement. Rares sont les modèles restants sous les 4 mètres de long et sous les 15 000 €. Là où autrefois une Peugeot 106, une Fiat Panda ou une Clio proposaient une mobilité accessible, les plateformes modernes et les batteries imposantes ont eu raison de ces équilibres économiques fragiles.

    Dacia, la résistance tranquille

    Mais certains résistent encore et toujours à l’envahisseur technologique. À commencer par Dacia, la filiale frugale de Renault, dont la stratégie devient un cas d’école. Pour Denis Le Vot, patron de la marque roumaine, ce moment est clé : « Les réglementations nous poussent dans une direction où la mobilité abordable disparaît. »

    Le discours de Le Vot résonne comme un écho au plaidoyer de de Meo et Elkann. Oui, la voiture doit être plus propre. Oui, la sécurité est primordiale. Mais comment préserver ces fondamentaux sans détruire la base même de l’automobile européenne : l’accès pour tous à une mobilité individuelle ?

    Dacia a fait un choix fort : ne pas courir après les cinq étoiles Euro NCAP, simplifier les équipements, mutualiser les coûts à travers l’(ex)Alliance. Cela a permis à la marque d’afficher des prix de vente réalistes — et une rentabilité insolente. Le message est clair : il existe une autre voie.

    Cycle de vie plutôt que pot d’échappement

    Derrière cette fronde des constructeurs européens, c’est aussi une remise en question de la grille d’analyse des émissions qui se profile. Faut-il continuer à juger une voiture uniquement sur ses rejets d’échappement ? Pour de Meo comme pour Elkann, cette approche est obsolète. Il faut désormais prendre en compte l’ensemble du cycle de vie : fabrication, usage, recyclage, mix énergétique.

    Un exemple ? Une Dacia Jogger hybride consommant peu, utilisée pendant 15 ans dans un pays où l’électricité reste carbonée, pourrait in fine avoir un meilleur bilan carbone qu’un petit VE rechargé au charbon ou produit avec une batterie imposante et peu recyclée.

    Luca de Meo plaide ainsi pour un retour au principe de neutralité technologique, longtemps pilier des politiques européennes, mais mis à mal par des choix qui favorisent unilatéralement l’électrique.

    Une bifurcation nécessaire ?

    La vraie question est peut-être celle-ci : la voiture peut-elle encore être un bien populaire en Europe ? Si la logique actuelle se poursuit — avec un bannissement progressif du thermique, des exigences croissantes en termes d’assistances électroniques et une électrification sans compromis — la réponse est non.

    Les industriels appellent à une pause, voire une bifurcation stratégique. Pas pour abandonner les objectifs climatiques, mais pour y répondre de manière plus réaliste. En valorisant des véhicules optimisés, sobres, réparables, produits localement avec des matériaux mieux recyclés. Bref, des voitures pensées pour durer, pas pour impressionner.

    Des mots aux actes ?

    Cette convergence de vues entre Renault et Stellantis — pourtant concurrents féroces — n’est pas anodine. Elle reflète un changement de paradigme en gestation, où l’on ne pourra plus opposer systématiquement « vert » et « accessible ».

    Le message est bien passé jusqu’à Bruxelles : la Commission européenne planche désormais sur une révision des critères de performance environnementale, avec une possible intégration de l’analyse de cycle de vie dans les politiques à venir.

    Sera-ce suffisant pour sauver la petite voiture ? Peut-être. À condition que la réglementation cesse de récompenser la sophistication technologique pour se recentrer sur l’essentiel : permettre à chacun de se déplacer, proprement, simplement, sans se ruiner.

  • Dacia accélère et monte sur le podium européen en 2021

    Dacia accélère et monte sur le podium européen en 2021

    En hausse de 3,1 % par rapport à l’année précédente, les volumes de DACIA atteignent 537 095 unités en 2021 sur un marché stable, fortement pénalisé par la crise sanitaire et par la crise des composants électroniques. Sur son périmètre de commercialisation, DACIA augmente sa part de marché de 0,1 pt à 3,5 %.

    La progression de DACIA s’explique tout particulièrement par le succès de sa nouvelle gamme auprès des clients particuliers. En 2021, en Europe, DACIA atteint une part de marché record de 6,2 % sur le marché VP à particuliers, devenant ainsi pour la première fois la 3ème marque la plus vendue en Europe sur ce canal.

    DACIA est 1ère marque VP à particuliers en France et en Roumanie et dans le Top5 dans 9 autres marchés européens (Italie, Espagne, Portugal, Belgique, Autriche, Pologne, Rep. Tchèque, Hongrie et Croatie). En Allemagne, la marque intègre le Top10 et DACIA maintient son leadership au Maroc.

    Cette performance s’appuie sur les succès des nouvelles générations de Sandero et de Duster.

    DACIA Sandero affiche 226 825 ventes en 2021, avec près de 90 % de ces volumes réalisés par la troisième génération du modèle. En 2021, pour la cinquième année consécutive, DACIA Sandero est le modèle le plus vendu aux clients particuliers en Europe. A noter que dans certains pays, la Sandero est même la voiture la plus vendue tous canaux de clientèle confondus, ce qui lui permet d’atteindre la 2ème place des voitures particulières les plus vendues en Europe tous canaux de vente confondus.

    DACIA Duster suit la même tendance en étant le SUV le plus vendu à particuliers en Europe depuis 2018. Avec 186 001 exemplaires vendus en 2021 tous pays confondus, Duster a dépassé les 2 millions d’unités sur les routes depuis son lancement en 2010.

    Commercialisé au printemps, DACIA Spring a réussi son entrée sur le marché des véhicules 100 % électrique avec 27 876 exemplaires vendus et a enregistré plus de 46 000 commandes à fin 2021. Conçu pour démocratiser l’accès à la voiture électrique pour des déplacements du quotidien, Spring devient une citadine de référence sur de nombreux marchés et 80 % des acheteurs de Spring n’étaient pas clients de la marque précédemment.

    Dessinée autour d’éléments essentiels à la clientèle, la gamme DACIA attire de plus en plus grâce à ses versions les mieux équipées. Ainsi, 90 % des clients de DACIA Spring optent pour la finition Confort Plus, la version Stepway représente 70 % de ventes de Sandero et 60 % des clients Duster préfèrent l’offre Prestige.

    Cet engouement pour les versions les plus équipées s’accompagne d’un taux de conquête (hors Renault Group) de 60 %. Et au moment du renouvellement du véhicule, 75 % des clients DACIA choisissent de rester dans le Renault Groupe.

    L’année 2022 verra l’arrivée de Jogger aux côtés des modèles à succès de la gamme DACIA. La voiture familiale 7 places réinventée est destinée à répondre aux besoins d’une clientèle à la recherche de confort, d’habitabilité et de modularité.

    Le déploiement du plan stratégique continuera en 2022 avec le déploiement de la nouvelle identité de marque, à la fois dans le réseau (à partir du premier semestre) et sur les produits (en fin d’année).

    « DACIA est aujourd’hui un véritable moteur de croissance pour Renault Group. 60 % des acheteurs de DACIA viennent de l’extérieur de Renault Group et 75 % de possesseurs de DACIA restent dans le Groupe lors du renouvellement de leur véhicule », détaille Denis Le Vot, Directeur général des marques Dacia & LADA. « Cette conquête se fait notamment grâce aux finitions supérieures de chaque modèle que les clients plébiscitent. Les hausses de volumes et de parts de marché confirment que DACIA séduit une cible de plus en plus large. En 2022, DACIA ouvre un nouveau chapitre de son histoire. La poursuite du déploiement de notre plan stratégique se matérialise, en particulier, par le lancement commercial de Jogger et l’aboutissement du projet Nouvelle identité de marque. »

  • Simple et malin comme Dacia : des clients Duster heureux grâce à l’offre Up & Go

    Simple et malin comme Dacia : des clients Duster heureux grâce à l’offre Up & Go

    La marque Dacia a créé l’offre UP & GO afin de répondre précisément et simplement aux besoins réels de ses clients : un véhicule neuf tout compris (« UP ») et livré plus rapidement (« GO »).

    Proposée sur Nouveau Duster, l’offre UP & GO est disponible sur les versions 4×2 bicarburation essence/GPL ECO-G 100 et Diesel dCi 115 4×2.

    L’offre UP & GO ajoute, à la finition Prestige, l’ensemble Caméra Multiview (4 caméras pour faciliter les manœuvres) et la carte mains libres. La motorisation diesel reçoit également la roue de secours, soit un avantage client global de 250 euros en France. Ces modèles sont exemptés de malus écologique en 2021 et en 2022 en France.

    L’offre UP & GO a déjà convaincu 10 000 acheteurs en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne. La promesse de délais de livraison réduits et les équipements supplémentaires séduisent une clientèle de plus en plus large.

    Au moment de l’achat, la configuration, avec le choix de la motorisation et de la teinte de la carrosserie, peut se faire en moins d’une minute. Elle facilite les échanges entre acheteur et vendeur en allant à l’essentiel afin de répondre aux besoins exprimés tout en présentant un avantage commercial attractif.

    Les délais de livraison sont réduits (30 jours de moins en moyenne pour les 4 000 premières livraisons) grâce à un programme industriel travaillé et un processus de distribution dédié jusqu’au lieu de livraison.

    L’offre UP & GO représente déjà plus d’un quart des prises de commandes de Dacia Duster en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne.

    Xavier Martinet, Directeur Marketing, Ventes & Opérations Dacia : « L’offre UP & GO est plébiscitée par nos clients. Elle lie des avantages en termes de produits et de services avec des équipements appréciés et l’assurance d’une livraison accélérée, ce qui est une grande attente de nos clients. C’est simple et malin. »

    Grâce à l’offre UP & GO, Dacia Duster a continué son accélération sur le marché français. Depuis le 1er septembre, 7 783 Duster (véhicules particuliers) ont été immatriculés (source PFA/AAA DATA). Ces chiffres confortent la progression de Dacia Duster au sein du top 10 des voitures les plus vendues en France depuis le début de l’année (27 729 immatriculations et 1,8 % de part de marché), tandis que Dacia Sandero continue d’apparaître aux avant-postes (67 778 immatriculations et 4,5 % de part de marché).

  • Quel segment pour le Dacia Jogger ?

    Quel segment pour le Dacia Jogger ?

    Les journalistes aiment catégoriser les nouveaux modèles : SUV, crossover, break baroudeur, segments B, C ou D… Chacun cherche à mettre dans une case chaque nouveau modèle.

    Chez Dacia, on a sorti le Jogger sans l’installer dans une case. C’est d’ailleurs quelque chose qui amuse Denis Le Vot, directeur de la marque. Dans les colonnes d’Autocar, il confirme : « Je serais intéressé de voir si quelqu’un saura donner un nom à ce segment, car nous pensons qu’il en mérite un. »

  • La naissance de la Renault Sandero

    La naissance de la Renault Sandero

    Vendue dans une majorité de pays sous le nom Renault Sandero, la berline compacte au logo Dacia en Europe de l’Ouest a bien failli ne jamais se vendre. Ce n’est que par un tour de force de Patrick Le Quément que le projet a réussi.

    L’énorme succès du lancement de la Dacia Logan commandé par Louis Schweitzer pousse le Groupe Renault à travailler sur de nouvelles déclinaisons. Sans budget, on demande donc au bureau du design de récupérer une base de Logan et d’en faire une berline compacte 5 portes.

    La demande est factuelle : conserver les devers très verticaux, changer le minimum et transformer la Logan en 5 portes. Patrick Le Quément monte au créneau. Avec de telles directives, le résultat sera « immonde ». Mais il s’exécute.

    A Guyancourt, la Logan subit la transformation demandée. Mais Le Quément n’abdique pas. Il confie au satellite du design – situé à Barcelone – de plancher sur une seconde maquette !

    Plus tard, il raconte : « J’ai été un peu cavalier lors de la présentation du projet. En arrivant, j’ai prévenu le responsable du projet que j’avais une seconde maquette, qu’elle serait plus chère, mais avec un potentiel commercial plus important. Sur le coup, il voulait m’interdire de la montrer. Comme je n’avais que Louis Schweitzer comme patron… Lui était un peu gêné, mais il a demandé à soulever la bâche. En quatre minutes, ce second projet a été adopté ! Le directeur du marketing a dit : ‘’Je ne sais pas combien ça va nous coûter, mais celle-là, je suis sûr que je peux la vendre !’’. »

  • Essai Dacia Duster : se contenter du minimum

    Essai Dacia Duster : se contenter du minimum

    À chaque fois que je monte dans une Dacia, la même question se pose… Est-ce un bien pour l’industrie automobile ou un mal ? Doit-on, peut-on, regretter cette idée de produire des voitures moins chères que les autres ? Est-ce que la critique d’une telle initiative ne mènera pas à remettre en cause l’invention de quelques-unes des plus belles « petites » voitures de l’histoire ? Ces questions sont posées au volant du Duster.

    7 septembre 2007. Je suis en train de boucler le communiqué de la première étape du Rallye Mont-Blanc Morzine. Jean-Marie Cuoq est en train de prendre l’avantage sur Patrick Henry dans un duel de Peugeot 307 WRC…

    Dans le même temps, le XV de France entre dans le Stade de France pour ouvrir notre Coupe du Monde de Rugby face à l’Argentine. Partout dans l’hexagone, les rugbix pullulent. Même le parc d’assistance du rallye, pourtant pas très au fait des exploits des sports (officiellement) collectifs, se met à l’Ovalie.

    À Morzine, les organisateurs ont mis en place un écran géant pour suivre le match… Au fil des minutes, je vois une partie de mon salaire partir vers un paradis fiscal (endettement, dépendance…). Je crois que mon divorce avec l’Équipe de France de rugby a commencé ce soir-là.

    Le XV de France roule en Duster

    Pourtant, j’ai persévéré. J’étais même au Parc des Princes pour la petite revanche contre la même Argentine en fin de tournoi… Avec le même résultat. Et lorsque Edith Piaf s’est fait entendre après le coup de sifflet final « Non, rien de rien, je ne regrette rien », le Parc des Princes a sifflé plus fort que lors d’un tir du tibia d’Amara Diané (le PSG avait terminé 16e de la saison 2007/2008)… Les enceintes sont devenues aphones en moins de dix secondes !

    Depuis, notre valeureuse Équipe de France enchaine les contre-performances. La Coupe du Monde suivante fut un échec rugbystique total. Et pourtant, le XV de France était en finale, sur un malentendu. Même des dizaines de 80 minutes de calvaires, le rugby reste à la mode et l’Équipe de France est toujours portée par le peuple. Des valeurs, soi-disant…

    Dans d’autres domaines, la mode ou les valeurs peuvent porter vers le succès un produit loin d’être exceptionnel. Je m’étais déjà ouvertement posé la question lorsque j’ai pris le volant de la Dacia Sandero. Était-ce la meilleure ou la pire des voitures proposées sur le marché ? Question d’ambiance, de sensations personnelles à l’instant de l’essai, j’avais penché pour la « meilleure ». Il faut dire que l’an passé, elle était la voiture la plus vendue à des particuliers en France.

    Dacia est une véritable pépite. Depuis dix ans et son « arrivée » en Europe, la marque du Groupe Renault réussit l’exploit de bouleverser le marché. Aucun autre mastodonte n’a été capable de créer un tel phénomène. L’autre groupe français, les Allemands, les Italiens, tous en ont rêvé, personne n’a encore tenté d’aller contrer Dacia sur son terrain. Produire à pas cher et vendre à pas cher tout en présentant des marges supérieures à quelques généralistes est un défi industriel que seul Renault complète.

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    En avoir pour son argent

    Le vrai problème, c’est qu’en proposant des produits à prix cassés par rapport au marché, on habitue le client à se contenter du minimum. Ce fut ma sensation dans un Duster.

    Le minimum en présentation, le minimum en prestation. Je n’ai pas été conquis par le dessin, ni à l’extérieur ni à l’intérieur. L’habitacle est spartiate, le confort est digne d’un modèle datant de plusieurs générations.

    J’ai conduit un Duster comme j’ai regardé les matches de l’Équipe de France de Rugby. J’y ai toujours cru au départ… Et j’ai fini désabusé, sans pouvoir expliquer comment ça pouvait ne pas être meilleur. Avec cette envie de tout effacer pour tout recommencer.

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    Par sa philosophie, il est inutile d’imaginer la conception d’un nouveau Duster ultramoderne qui aurait un coup d’avancer sur la totalité des 4×4 et des crossovers urbains qui sont aujourd’hui sur le marché. Ce n’est pas l’objectif et le client le sait bien. Donc le client apprécie ce qui est proposé, car il considère qu’il a fait une affaire.

    Si le client est content, c’est que l’acte d’achat l’a satisfait. Donc que le produit est parfaitement placé dans le marché actuel. Mais, jamais on ne me fera débourser 19 600 euros pour un Duster Prestige 4×4 dCi 110 chevaux…

     

    Quelques données
    Modèle essayé : Dacia Duster Prestige 4×4 dCi 110 chevaux
    Tarif : 19 600 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo diesel
    Cylindrée : 1 461 cm3
    Puissance max : 110 chevaux (80 kW)
    Couple max : 240 Nm
    Transmission : quatre roues motrices, boite mécanique à 6 rapports
    0 à 100 km/h : 12,9 secondes
    1000 m. DA : 34,9 secondes
    Vitesse maximale : 168 km/h
    Consommations (route, urbain, cycle) : 5,7 / 5,0 / 5,2 l./100 km
    Poids à vide : 1 320 kg

    Équipements notables de la version Prestige
    Skis, barres de toit et rétroviseurs chromés
    Media Nav
    Lève-vitres arrière électriques
    Régulateur et limiteur de vitesse
    Radars de recul

  • Quelles Renault restent-ils à l’étranger ?

    Quelles Renault restent-ils à l’étranger ?

    Ce qu’il y a de bien lorsque l’on classe les centaines de messages non sollicités qui trainent dans une boîte mails, c’est que l’on tombe sur quelques perles. Voici donc une newsletter de Renault Russie, écrite forcément en russe !

    Quel intérêt de regarder une newsletter de Renault Russie ? La première marque française y a vendu, en 2014, 194 531 voitures… Et c’est, très simplement, le troisième marché du Losange derrière la France (577 601) et le Brésil (237 187) et devant l’Allemagne, la Turquie, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Algérie et l’Argentine.

    Dans cette fameuse newsletter, neuf modèles Renault sont présentés… Star de la marque, le Duster est en pole position. Il faut rappeler que le Duster – au logo Renault ou Dacia – est le modèle globalement le plus vendu du groupe devant la Clio, la Logan et la Sandero.

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    Outre le Duster, Renault Russie fait la publicité de la nouvelle Logan, de la Sandero (à partir de 5 700 euros au taux de change du jour), de la Sandero Stepway et de l’ancienne génération de Logan… Pour les accompagner, Renault vend aussi des Fluence et Koleos d’origine Renault Samsung Motors.

    Dans cette newsletter Renault Russie, seuls deux modèles sont donc d’origine française : les Mégane et Kangoo.

    En fouillant un peu plus, la marque commercialise aussi les Clio R.S. 200 EDC et Mégane R.S. 265 (pour l’équivalent de 26 440 euros en Russie contre 32 350 euros en France).

    Alors que nos professionnels de la politique tentent encore de (nous faire) croire que l’image de la France à l’étranger est un savoir-faire hors-norme et le luxe, la gamme Renault en Russie montre que – dans les faits – nous sommes particulièrement loin de l’image que l’on veut donner…

  • Sandero R.S. avec un 2,0 litres 150 chevaux

    Sandero R.S. avec un 2,0 litres 150 chevaux

    Nous avons enfin les caractéristiques techniques de la « Renault » Sandero R.S.. Celle qui n’est pas prévue pour le marché français reçoit un moteur 2 litres 150 ch, une boîte courte 6 rapports, un châssis sport raffermi et des pneumatiques spécifiques.

    Comme les autres Renault Sport, elle hérite d’un mode R.S. Drive et d’un ESP déconnectable. Renault annonce une vitesse maximale de 200 km/h sur circuit et le 0 à 100 km/h en moins de 8,5 s ainsi que le 1 000 m départ arrêté en moins de 30 secondes.

    Quelques codes stylistiques de Renault Sport sont aussi repris par cette Sandero R.S. dessinée avec le studio de style de Sao Paulo : calandre siglée R.S., bouclier avant spécifique avec lame F1, feux de jour LED, jupes latérales, bouclier arrière avec diffuseur et échappement double-sortie, roues avec jantes alliage spécifiques 16 ou 17 pouces.

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    Dans l’habitacle, les sièges spécifique et un volant sport siglé R.S. change également l’ambiance intérieur de cette version un peu spéciale.

    Elle sera commercialisée au Brésil au 4e trimestre 2015, puis au Mexique et en Argentine au 1er trimestre 2016.

  • Dakar 2015 : Renault Argentine aux avant-postes avec Duster

    Dakar 2015 : Renault Argentine aux avant-postes avec Duster

    Depuis sept ans, le Dakar a pris la route de l’Amérique du Sud, devant quitter l’Afrique et son climat politico-militaro-terrorismo difficile. Trouvant terre d’asile en Argentine depuis 2009 avec une pause au Pérou en 2013, le Dakar a su trouver une identité différente, tout en restant proche de son ADN originel. Ce changement n’a pas modifié l’impact créé par cette course et de nombreuses marques auto et moto s’y sont investis. Volkswagen, MINI, Toyota, Hummer, Yamaha, Honda pour les principales, jusqu’à ce qu’en 2013, Renault revienne officiellement via sa direction argentine et le Duster.

    Qui aurait parié de voir un jour un Duster en course ? Pas grand monde, il faut le dire.

    Il s’agit là d’un projet important pour la marque au losange puisqu’en Argentine, la marque Dacia n’existe pas. Les modèles de la marque low-cost y sont commercialisés sous le losange. Un projet si important que Renault Sport Technologies apporte son aide à Renault Argentine. L’objectif de Renault Argentine est clair pour Renault Duster Team : le top 10. Certes optimiste mais bien réalisable pour l’équipe qui est aujourd’hui forte d’une expérience de 2 ans de compétition. Le Duster terminait quatorzième du Dakar l’an dernier, vingt-neuvième lors de ses débuts l’année précédente. Pour cela, Renault Sport a mis la main à la patte, fournissant son expérience, motorisant le Duster d’un moteur V8 issu de l’Alliance Renault-Nissan, développant 380 chevaux. De quoi défendre au mieux les couleurs du losange sur le plus célèbre des rallyes-raid.

    Le 4 janvier prochain, deux Renault Duster prendront le départ du Dakar 2014 pour une boucle longue de 9000 kilomètres, 13 étapes, ayant pour ville départ et ville arrivée, Buenos Aires.

    316 – Emiliano Spataro / Benjamín Lozada – Renault Duster Dakar
    317 – José García / Mauricio Malano – Renault Duster Dakar

  • Publicité : Dacia Logan

    Publicité : Dacia Logan

    En 2010, Dacia oublie ses réclames pour présenter son premier vrai film publicitaire d’envergure. Fidel Castro croise d’autres révolutionnaires dans une demeure qui ressemble fort à une maison de retraite… Mao Zedong, Lenine, Gandhi, Karl Marx, Rosa Luxemburg, Che Guevara, Hô Chi Minh s’organisent. Mais la révolution débute sans eux. Et c’est Dacia qui la lance !

  • La communauté Dacia se rassemble

    La communauté Dacia se rassemble

    Qui aurait pu le croire ? Il y a neuf ans, le Groupe Renault annonçait l’arrivée en France de sa marque dite « low-cost »… Depuis, 600 000 voitures roumaines ont convaincu les clients français.

    Moins de 9 ans après le lancement de la Logan en France, Dacia vient de franchir le cap des 600 000 ventes en France. Au cumul, il s’est vendu plus de 232 000 Sandero, 150 000 Duster, 100 000 Logan MCV et 57 000 Logan… Et la fidélité des clients est telle que Dacia organise, depuis cinq ans, un pique-nique pour rassembler sa communauté.

    Et pourtant, Dacia avait tout contre elle… Marque créée durant les années 1960 dans un environnement par le tristement célèbre Ceausescu, Dacia fabriquait ses premières voitures selon les plans de Renault 12.

    Trente ans plus tard, le constructeur était à la dérive lorsque Louis Schweitzer décidait d’investir pour le compte de Renault. Il modernisait l’outil de production et lançait ouvertement l’idée de produire une voiture par chère.

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    L’option de base de ne vendre la Logan à moins de 5 000 euros dans les pays émergeants a vite été laissée de côté. En 2005, Dacia commençait à la proposer en France à un peu moins de 8 000 euros.

    Cette même année, la France traversait la crise du plombier polonais… La Roumanie faisait la une des journaux pour toutes les mauvaises raisons possibles. Et pourtant… Pourtant Dacia est aujourd’hui la marque étrangère la plus vendue en France !

    Ce dimanche 29 juin, on attend plus de 15 000 participants au Domaine de Courson dans l’Essonne. L’événement prend des proportions énormes par rapport à l’idée originale.

    Animations, activités et le fameux pique-nique sont accompagnés par un concert de Christophe Maé.

    Chez Renault, on appelle ça un « rassemblement populaire ». Populaire en France, c’est Dacia. Et oui !

  • Concept Car : Dacia Duster

    Concept Car : Dacia Duster

    Deux ans après l’arrivée de la Logan sur le marché, Dacia présente son tout premier concept-car à l’occasion du Salon de Genève 2006. Une collaboration entre le Technocentre et le Renault Design Central Europe donne naissance au Duster.

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    A l’époque, le Duster est un petit cross-over à tendance sportive avec des portes à ouverte antagoniste. Il est la première révélation officielle de ce que sera, plus tard, le Duster de la marque roumaine.