Étiquette : F-Type

  • Un art de vivre avec Jaguar

    Un art de vivre avec Jaguar

    Savez-vous comment bien choisir votre prochain véhicule sans tomber dans l’ennui le plus total ? Trouvez le modèle qui va vous plaire, vous correspondre… Celui qui va vous arracher un sourire à chaque fois que vous le verrez, que vous vous installerez dans l’habitacle, celui qui vous rendra fier.

    Cette semaine, j’étais invité à la troisième édition des Awards de l’Innovation organisés par le magazine Auto Moto. Autour de différentes catégories – design, aides à la conduite, environnement… – il y avait « Art de Vivre ».

    L’expression fait rêver les directeurs marketing. Imaginez que l’on puisse acheter un produit et vivre en conséquence… Une idée folle ? Pas forcément ! Et réalisable à tous les prix. Combien ont changé leur façon d’être en prenant le volant d’une 2CV, d’une 4L, d’un Combi, d’une Jaguar, d’une Porsche ou d’une Ferrari ?

    Neuf modèles étaient sélectionnés pour cette catégorie art de vivre. Le jury n’a pas attribué le moindre point à la Mitsubishi Eclipse Cross, à peine plus à la MINI John Cooper Works, la Skoda Kodiaq, la FIAT 500 Anniversario… Dans le top 5, on trouve la Volkswagen California, l’Aston Martin Vanquish S Volante.

    Le trio de tête illustre très bien toutes les composantes de l’art de vivre, sur le thème des goûts et des couleurs. Une Jaguar F-Type Cabriolet, une Citroën E-Mehari et une Abarth 695 Rivale 175e Anniversaire…

    Les goûts et les couleurs

    La Citroën E-Mehari : très peu pour moi. Je n’ai jamais eu de coup de foudre pour la Mehari d’origine. Cette version électrique ne m’évoque vraiment rien. Ni pour son style, malgré une très grosse campagne Courrèges, ni sa technique. Ce n’est pas mon art.

    L’Abarth est un bijou. Je lui trouverais tous les défauts du monde que je me battrais pour la garder et continuer d’aligner les kilomètres. Ce succès dans la catégorie Art de Vivre est amplement mérité : je veux une petite voiture, mais je veux une Abarth. Je ne veux pas forcément me faire remarquer, mais je veux me démarquer. 180 chevaux dans une « Cinque », Akrapovic, une boîte robotisée d’un autre âge, des vibrations de plaisir. Un petit outil qui transforme l’essence en joie. L’Abarth, point.

    Et comme nous avons opposé les sportives italiennes aux sportives anglaises durant des décennies, il fallait bien composer avec la présence de Jaguar. La marque a déploré un passage à vide dans le giron de Ford… Aujourd’hui, c’est du passé et la F-Type est un symbole de cette renaissance.

    Etait-il possible de donner une descendance aux Type D et Type E ? L’idée de créer une Type F était forcément très risquée pour la lignée. Mais elle a marqué une rupture avec les XJ et XK et c’est un plébiscite depuis 2013. Pour avoir roulé au volant des versions V6, V8 et SVR, sur route et sur circuit, la machine est exceptionnelle… Et elle représente encore bien plus.

    C’est là que l’idée d’art de vivre se colle parfaitement à l’idée de devenir un conducteur de Jaguar.

    Choisie par le jury, la Jaguar F-Type Cabriolet de 300 chevaux est proposée à 66 760 euros. Le ticket d’entrée pour une authenticité, une image, un plaisir, un design, une émotion. Certains y verront l’expression de la voiture anglaise par excellence. Je trouve que l’on va bien au-delà. Évidemment, elle restera toujours un « Jag’ ». Mais la F-Type renverse – selon moi – l’image de l’Anglaise. Et si c’était – en plus d’un art de vivre – le meilleur cabriolet dans cette gamme de prix ?

    Plus d’infos :  Awards Auto Moto / Jaguar F-Type

  • Essai Jaguar F-Type SVR Cabriolet : plus plus plus

    Essai Jaguar F-Type SVR Cabriolet : plus plus plus

    Plus légère, plus rapide, plus puissante. En confiant une F-Type R à son département Special Vehicle Operation, Jaguar a voulu proposer le modèle le plus « tout » de son histoire. Voyage en piste au volant de la première « 200 mph » commercialisée par Coventry.

    Ce ne sont quelques kilomètres sur circuit. Que quelques dizaines de minutes à débrancher toutes les aides au pilotage pour goûter au son du V8 suralimenté de 575 chevaux et au typage propulsion maximal de la transmission intégrale. Ce ne sont que quelques dérives et appuis… Ce n’est que la plus rapide des Jaguar jamais proposées au public.

    Très largement plébiscitée, la Jaguar F-Type pèse énormément dans le renouveau produit de la marque anglaise. Coup de cœur de beaucoup d’essayeurs à travers le monde, elle a incité le constructeur à déployer encore un peu plus son potentiel.

    La F-Type R – la version la plus aboutie de la gamme – a donc atterri chez Special Vehicle Operations, la division des projets spéciaux de Jaguar Land Rover. L’objectif était de conserver une certaine polyvalence tout en ayant une voiture plus légère, plus rapide et plus puissante.

    SVR a donc développé sa toute première Jaguar et la plus exceptionnelle des F-Type. Le V8 suralimenté de 5,0 litres est porté à 575 chevaux (+25) et 700 Nm.

    La géométrie du châssis est revue avec l’ajout de nouveaux amortisseurs, de bras arrière plus rigides et de barres antiroulis. Les pneus gagnent encore des épaules sur des jantes forgées 20 pouces.

    Des appendices aérodynamiques en fibre de carbone sont ajoutés pour maximiser l’appui tout en réduisant la trainée. Un nouvel échappement en titane travaille l’environnement sonore et permet de gagner – à lui seul – seize kilogrammes. En option, des freins carbone céramique font également gagner 21 kg sur les masses non suspendues.

    Dans l’habitacle, la signature SVR est moins radicalement orientée vers la performance. Pour les clients Jaguar, le cuir et la suédine s’étalent autour de l’instrumentation, avec quelques touches d’aluminium.

    De base, le gain de poids est équivalent à 25 kg et il grimpe à 50 kg avec les freins ou le toit en fibre de carbone avec un bonus de 25 chevaux au banc.

    Alors, plus exceptionnelle cette F-Type après être passée chez SVO ? Sans aucun doute. Franchement plus radicale et surtout plus précieuse.

    Le 0 à 100 km/h est couvert en 3,5 secondes et la vitesse de pointe dépasse les 320 km/h. Elle récupère certaines évolutions techniques pensées pour le Projet 7. Elle fait surtout entrer son propriétaire dans une cour encore plus fermée. Cette SVR est un modèle à part dans la gamme Jaguar. Ceux qui sortent du lot, ceux dont on se souvient de chaque kilomètre parcouru…

  • Quand on arrive en piste

    Quand on arrive en piste

    Au milieu de rien, une partie du sport automobile français survit dans un pôle d’excellence d’une autre décennie. A Magny-Cours, théâtre de quelques Grands Prix de France lorsque le pouvoir politique l’a bien voulu, une piste F1 continue d’accueillir des courses et de belles journées de roulage pour les passionnés, plus ou moins pilotes.

    Depuis quelques années, les journées circuit se développent un peu partout en France. Des clubs, des constructeurs et des manufacturiers organisent ces rencontres amicales pour le plaisir de se dégourdir les pneus.

    Acquérir une supercar – et dans une moindre mesure une super sportive – permet de profiter de possibilités quasi illimitées sur le plan des performances, avec une offre extrêmement limitée en termes d’occasions. Les limitations de vitesse, toujours draconiennes (parfois contestables) et, surtout, les conditions de sécurité rarement réunies ne permettent jamais de s’exprimer sur routes.

    A moins d’un passage sur les désormais rares portions d’autoroutes à vitesse illimitée de l’autre côté du Rhin, les Jaguar F-Type, Ferrari 458, Porsche 911 ou Nissan GT-R n’ont jamais l’occasion de dépasser les 130 km/h…

    Pirelli P Zero Experience sur le circuit de Magny-Cours

    Jamais, sauf ! Heureusement que nos circuits s’ouvrent aux passionnés de belles autos pour vivre leurs rêves et leurs envies autrement que par de belles balades.

    Dans le cadre du premier Pirelli P Zero Experience de l’année (c’est la sixième année que Pirelli France organise cette opération), une soixantaine de voitures étaient au rendez-vous dans la Nièvre.

    Dans un système très ouvert, Pirelli accueille tous les possesseurs de GT… Dans les faits, le terme s’étalait d’une Ferrari F12 à une moins académique (et moins rapide) Mercedes GLA 45 AMG. Seul petit avantage réservé aux clients de la marque italienne (chinoise), une réduction sur le tarif du jour.

    Après trente minutes de briefing, la piste était ouverte à la convenance des inscrits, durant deux sessions pour un total de 6h30. Entre simple roulage et cours de pilotage donnés par des instructeurs diplômés du BP JPES, chaque participant a également pu découvrir la Jaguar F-Type en montant aux côtés d’Anthony Beltoise.

    Pour beaucoup, ce fut l’occasion de découvrir le nouveau coupé dans sa version R, V8 et quatre roues motrices.

    pirelli-ferrari-458-pzero-experience-magny-cours

    L’expérience, la vraie

    Les baptêmes en Jaguar F-Type étaient une chose, la découverte des performances de pneumatiques en était une autre. Pour les habitués des Journées Circuit, certains en étaient à plus de dix participations avec Pirelli, une autre expérience particulièrement ciblée était proposée.

    Les inscrits s’étaient présentés à l’entrée du circuit chaussés de pneus hautes performances (P Zero, voire P Zero Corsa pour les Pirellistes). Après un passage par le camion Pirelli pour ajuster les pressions, ils étaient partis en piste pour vivre ‘leur’ journée.

    Loin de pouvoir jouer avec la mécanique (seul le conducteur de la Nissan GT-R avait pu passer en mode Track), le pneu est le seul élément ajustable. Pirelli a donc proposé à ses clients de découvrir le P Zero Trofeo R.

    Ce modèle est celui qui se rapproche le plus de la compétition. Avec environ 25 % d’entaillement, l’idée est de radicaliser l’approche du conducteur. Il peut utiliser ses roues sur la route – le pneu est parfaitement homologué – mais c’est surtout sur circuit qu’il doit s’exprimer.

    Dans le cas du Trofeo R, Pirelli estime son utilisation à 10 % route et 90 % circuit avec une durée de vie comprise entre deux et quatre jours selon l’utilisation, la voiture et le style du pilote.

    Le dessin et le mélange diffèrent des autres P Zero. Disponible de 17 à 20 pouces, pour des largeurs comprises entre 205 et 345 millimètres, il est particulièrement tendre pour offrir une performance optimale.

    La zone intérieure possède des rainures longitudinales pour favoriser l’évacuation de l’humidité sur surface mouillée… L’humidité doit évidemment se limiter à une petite flaque tant l’aquaplaning guette avec une telle surface de contact !

    jaguar-f-type-s-v6-pirelli-magny-cours

    L’extérieur est plus rigide pour maximiser l’adhérence en courbe à haute vitesse. Testé sur les routes d’une Audi TTS, le Pirelli P Zero Trofeo R transfigure la petite allemande…

    Avec mon coupé 2 litres turbo de 310 chevaux et ses quatre roues motrices, j’ai joué autour d’une Jaguar F-Type S V6 de 380 chevaux et d’une Maserati GranTurismo MC Stradale au V8 de 460 chevaux. Et sans avoir la même expérience que beaucoup d’habitués présents sur le circuit !

    Evidemment, cette excellence a un prix. Selon les tailles, il faut mettre plus de 1 500 euros pour quatre pneumatiques. Mais les Trofeo R décuplent les performances et (surtout) la facilité de conduite d’une GT sur circuit. De quoi rouler plus vite avec une TTS qu’avec des voitures deux fois plus chères ! Si une quelconque rentabilité peut exister sur un Track Day, elle est peut-être là…

  • Pub Super Bowl 2014 : Jaguar

    Pub Super Bowl 2014 : Jaguar

    Pour la première fois de son histoire, Jaguar s’attaque au Super Bowl. La marque britannique diffusera un film de soixante secondes durant le troisième quart-temps.

    L’agence Spark 44 avait imaginé un spot de trente secondes, dont la diffusion est tout de même facturée 4,5 millions de dollars, mais la durée a été allongée pour mieux raconter l’histoire.

    Pour la promotion de la F-Type, les acteurs britanniques Ben Kingsley (Iron Man), Tom Hiddleston (Thor et Avengers) et Mark Strong (Sherlock Holmes) jouent les British Villains. La réalisation a été confiée à Tom Hooper qui a récemment gagné un Oscar pour Le Discours d’un Roi.

    Et près de sept millions de vues sur youtube.