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  • Toyota Hybrid : le WEC au soleil levant

    Toyota Hybrid : le WEC au soleil levant

    La saison 2015 du World Endurance Championship s’ouvre pour une seconde fois sur un prologue au circuit du Castellet. Depuis quelques mois, des milliers de kilomètres sont parcourus dans les propres bastions de Toyota, Audi et Porsche. Nous sommes venus les voir se confronter pour la première fois sur une même piste depuis les stands du Toyota Racing.

    Champions WEC 2014 pilote et constructeurs, Toyota Racing est prêt à défendre ses titres en 2015. Après 25 000 kilomètres de roulage depuis le début de l’année, l’équipe a révélé officiellement sa Toyota TS040 HYBRID le 26 Mars dernier en présence de ses pilotes officiels aux noms évocateurs. Ainsi les champions 2014 Sebastien Buemi et Anthony Davidson sont rejoints par Kazuki Nakajima sur la #1 tandis que Alex Wurz, Stephane Sarrazin et Mike Conway seront équipiers dans la #2. Kamui Kobayashi partagera avec Nicolas Lapierre le poste de pilote d’essai et de réserve au sein de Toyota Racing. C’est donc 7 ex-pilotes de F1 qui représenteront la firme Japonaise, témoignant ses ambitions non dissimulées de rester au sommet dans une compétition très relevée.

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    La Toyota TS040 HYBRID dans sa livrée 2015 est une évolution de la 2014. Les améliorations ont logiquement été portées sur l’aérodynamique, la structure en cas de crash ainsi qu’un nouveau type de suspension destiné à optimiser l’utilisation des pneus, et un gain de poids supplémentaire. Pas de révolution donc, mais de conséquentes évolutions. Ainsi, Stéphane Sarrazin explique “juste avant les premiers tours de roues avec la spec 2015, les ingénieurs nous ont présenté les évolutions comme étant mineures, après quelques tours aux volants, il était évident qu’elles n’étaient pas si petites !” s’enthousiasmait le Français. Kazuki Nakajima complétait “il est difficile de dire combien de secondes nous pourrons gagner” – par rapport à 2014. Il modérait “on est plus vite d’après les tests, mais c’est difficile à prédire en chiffre combien est ce que l’on va récupérer au chrono. La question est surtout de combien de secondes nous sépare des autres ?”

    Sur le plan organisationnel, le départ vers le Japon du Président de Toyota Motorsport GmbH (TMG), mission accomplie en assurant l’avenir sur le long terme, Yoshiaki Kinoshita sera le seul changement majeur. Il sera remplacé en avril par Toshio Sato, le responsable du développement des systèmes hybrides Toyota et Lexus. L’organisation et les process resteront fidèles à 2014. Pourquoi changer une recette qui marche !

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    C’est donc 74 personnes, dont les 6 pilotes officiels et 20 ingénieurs qui graviteront autour de la TS040 Hybride sur chacune des 8 manches du WEC. Ce sont également 4 camions assurant le transport du matériel complet sur les manches européennes : deux pour les pièces de rechange, un pour les deux TS040 HYBRID accompagnées de leurs pièces volumineuses, enfin un dernier motorhome intégrant les bureaux de l’ingénierie et de la logistique.

    Après les présentations officielles, les moteurs se faisaient retentissant dès le 27 Mars pour les roulages en conditions de course sur le circuit Paul Ricard HTTT. Kazuki Nakajima explique : “On travaille sur l’endurance lors de nos essais privés. On a alors une seule voiture qui tourne en continu et l’on vérifie sa fiabilité. Ici, au prologue, on travaille sur les réglages pour obtenir la performance. On a deux voitures distinctes. On est organisé comme un week-end de course avec une équipe dédiée à chacune des deux voitures. On travaille donc ensemble en échangeant nos données, mais de manière séparée. Nous sommes 3 pilotes sur chaque voiture en guise de préparation aux courses à venir”. Heureux de rejoindre les deux champions du monde sortant, le défi en tant que pilote est également réel, le Japonais ajoutait “Pour moi c’est la première fois que je pilote dans les mêmes conditions que mes équipiers, c’est donc intéressant de pouvoir se comparer”.

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    Plus en détails, Stéphane Sarrazin confiait : “Durant les tests du prologue les deux voitures tournent avec deux spécifications aérodynamiques différentes. Une typée Le Mans, l’autre “sprint” pour les sept autres circuits, Spa étant une sorte de compromis entre les deux.” Les modifications aérodynamiques entre les deux configurations concernes l’aileron arrière, le capot moteur et la partie avant. Puis décrivant son rôle de pilote, “Le retour aux ingénieurs est très important. Le feedback doit être précis. Par exemple, un virage peut être classé en 3 divisions : lent, medium, rapide. Il est lui même décomposé en plusieurs phases, de l’entrée à la sortie. Suivant le comportement de la voiture, le réglage à adopter peut etre interprété suivant les données du pilote. Reste à l’ingénieur d’apporter les modifications nécessaires. Si le pilote peut proposer des idées de réglages, à la base c’est bien à l’ingénieur de le faire”. Ex-pilote de Formule 1, assurant un programme de rallye et de Formule E, le multi-expérimenté pilote Toyota avance l’intérêt du WEC. “L’aspect pilotage est réellement intéressant. Outre le boost incroyable que l’on a avec l’énergie électrique, prendre le volant d’une LMP1 demande constamment à utiliser les boutons au volant pour presque chaque virage. Il faut également gérer l’électricité accumulée dans les batteries au freinage : on a une capacité fixe pour chaque tour, à nous de recharger les batteries en effectuant des freinages plus ou moins long selon les besoins.

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    Outre lors des 24h du Mans les 13 et 14 Juin, le WEC animera les circuits de Silverstone (12 Avril), de Spa-Francorchamps (2 Mai), du Nurburgring, nouveauté du calendrier 2015 (30 Aout), Austin (19 Septembre), Fuji Speeway (11 octobre), Shanghai (1er novembre), et Barhein en clôture de saison (21 novembre). Pour Toyota, les objectifs sont clairs : rester devant les autres. Le président de l’équipe résume “le défi cette année sera plus important que jamais avec quatre constructeur en LMP1, représentant tous des solutions techniques différentes. Nous avons travaillé dur pour améliorer notre TS040 HYBRID et jusqu’à présent, les résultats des essais sont encourageants. Mais il y a un long chemin à parcourir et nous sommes impatients de voir les performances de nos rivaux durant le prologue, mais plus encore à Silverstone, pour la première course”.

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    Une première hiérarchie s’est dessinée sur le circuit Varois en ce début de printemps. Devant 10 000 spectateurs venus assister à ce spectacle exceptionnel et gratuit pour l’occasion, Porsche semblait prendre l’avantage en performance pure. Après une première saison solide, la firme de Stuttgart se mêlera sans aucuns doutes à la lutte pour la victoire, sans oublier Audi les rois de l’endurance. Toyota reste confiant, mais comme le rappelle humblement Kazuki Nakajima, “bien sûr nous avons une voiture performante et fiable, mais au Mans cela ne suffit pas et il faut aussi être suffisamment chanceux. L’année dernière nous avions la voiture pour gagner, mais finalement cela ne s’est pas concrétisé. On doit donc relever le défi car il nous a échappé ces dernières années. Dans les années 90 d’une part, mais le programme était court. Cette fois nous sommes en WEC à long terme, donc nous pouvons le faire !”

    Car si l’équipe Japonaise est championne du monde avec cinq belles victoires en huit courses, il manque la plus prestigieuse, celle aux retombées médiatiques les plus grandes, à décrocher sur le circuit de la Sarthe. Pour cela, Toyota a besoin des amateurs et passionnés français du sport automobile. Merci de supporter Toyota Racing, on a besoin de support pour gagner le Mans en plus de la chance. Sans aucun doute, la qualité et l’accessibilité du WEC vaut largement le détour. En point d’orgue, les 24h du Mans offrent comme chaque année les plus grandes émotions du sport automobile.

    Les 1000 chevaux enfouis sous les capots des LMP1 ne peuvent laisser petits et grands indifférents. Même les pilotes sont unanimes : “Notre voiture et tout spécialement le système hybride est incroyable. Le boost que l’on a est vraiment énorme, on dépasse les 1000 chevaux avec les deux moteurs combinés, c’est vraiment incroyable !”

     Nous, on aime !

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  • FIA WEC : Audi le challenger

    FIA WEC : Audi le challenger

    « Welcome challenges » tel est le slogan de Audi Sport, souvent décliné en hashtag, pour la saison 2015 du FIA WEC et des 24 heures du Mans. Un slogan qui est plus que vrai puisque cette année, bien que vainqueur de la classique mancelles, Audi n’a pas remporté le championnat, chose que Toyota a fait de la plus belle des façons. Les objectifs semblent donc à la hausse du coté de Neuburg.

    Pour conquérir les titres pilotes et constructeurs, Audi a mis les petits plats dans les grands, créant une R18 (cinquième du nom) e-tron quattro revue en profondeur en comparaison à 2014. La face avant et le capot moteur sont les évolutions les plus flagrantes de l’extérieur. Sous la robe blanche, rouge et noire, le système hybride avec volant à intertie ne change pas mais Audi passera de la classe d’ERS 2MJ à 4MJ. Cela permettant plus de performance pour moins de consommation. Cette dernière, du V6 TDI de 4.0 litres développant 558cv, baisserait de 2,5% au tour. Côté chiffres, la consommation du TDI a d’ailleurs baissé de 38% entre 2006, année du début du TDI et aujourd’hui. Incroyable.

    Côté pilotes, Audi ressort et sort 9 top gun de haut niveau. Les trois potes Benoit Tréluyer / Marcel Fässler / André Lotterer rouleront ensemble. Lucas di Grassi, Loïc Duval, Oliver Jarvis ne feront qu’un sur la seconde voiture du programme FIA WEC. Pour les 6 heures de Spa-Francorchamps et les 24 heures du Mans, Marc Bonanomi / René Rast / Felipe Albuquerque les rejoindront.

    Lors du prologue du FIA WEC qui eut lieu hier et avant-hier, les Audi R18 e-tron quattro ont parcouru plus de 2500 kilomètres sur le circuit du Castellet, se classant 3ème et 4ème, derrière Porsche et Toyota. Le #WelcomeChallenge se confirme bien.

     

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  • Le Mans, voici Nissan GT-R LM NISMO

    Le Mans, voici Nissan GT-R LM NISMO

    Annoncé lors du SuperBowl, voici Nissan GT-R LM NISMO. Innovante, par aspect et technologie, avec ses faux-airs de Panoz et de Batmobile, Nissan GT-R LM NISMO sème le trouble chez les habitués des 24 heures du Mans, accoutumés aux prototypes Audi, Toyota et Porsche, qui se ressemblent tous au final.

    GT-R LM NISMO est une traction, mue par un double système mécanique : moteur thermique V6 3litres double turbo essence, accouplé à un système de récupération d’énergie. Ces deux systèmes combinés motriceront les roues avant, ce qui est un véritable pari technique et technologique. Le Mans se positionne à nouveau comme un véritable laboratoire avec cette Nissan.

    Le premier pilote nommé par Nissan est l’Espagnol Marc Gené. Fort de plus de 30 départs de grands prix de F1 (Williams BMW, Ferrari), huit 24 heures du Mans et une victoire en cette classique mancelle avec Peugeot, il est l’un des pilotes les plus expérimenté du moment. Le Français Olivier Pla, Michael Krumm, Tsugio Matsuda sont pressentis comme les pilotes maison Jann Mardenborough et Michael Krumm.

    On sait d’ors et déjà que trois partenaires ont rejoint l’aventure : TAG Heuer, Motul et Michelin. Nous ajouterons Sparco.

    Petite question personnelle : Nissan GT-R LM NISMO est-elle AUTOcult ? Oui ! Avec sa dimension technologique, son ADN sportif, son programme manceau et son anti-conformisme, ce prototype semble être on ne peut plus AUTOcult. Dépassant même peut être bien les Toy, Audi et Porsche. Tout change.

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  • McLaren célèbre les 20 ans de sa victoire au Mans

    McLaren célèbre les 20 ans de sa victoire au Mans

    Il y a tout juste vingt ans, McLaren préparait sa première participation aux 24 Heures du Mans avec sept F1 GTR engagées… Une première participation et surtout un succès historique aujourd’hui célébré par une 650S Le Mans.

    Après quelques éditions difficiles, les 24 Heures du Mans retrouvent des couleurs au milieu des années 1990. Pour cette 63e édition, 99 demandes de participations sont reçues. 19 concurrents sont invités et les 29 autres places sont distribuées lors d’essais pré-qualificatifs en avril.

    Sept McLaren F1 GTR sont sur la grille de départ le 17 juin, dont le n°42 de BBA Compétition pilotée par Hervé Poulain, Jean-Luc Maury-Laribière et Marc Sourd décorée par César.

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    Les prototypes « WSC » Courage C34 et WR sont en tête en début de course devant les premières GT1 : Ferrari F40 et McLaren F1 GTR… Et la météo commence à choisir son camp. Tandis que les prototypes viennent d’effectuer leur premier ravitaillement, la pluie tombe sur le circuit. Au terme de la deuxième heure, sur une piste mouillée, trois McLaren sont déjà aux trois premières places. Les GT1 prennent l’avantage sur les WSC.

    Les conditions sont des plus en plus délicates. La pluie entraine la sortie de piste d’une WR, puis de la Courage n°13. La météo permet aux McLaren de conforter leurs positions. A la tombée de la nuit, quatre F1 GTR sont aux quatre premières places. Mais, en nocturne, les McLaren sont aussi touchées.

    A 9h00 du matin, deux McLaren sont chassées par la Courage n°13 en plein comeback. Sur une piste sèche, le prototype se rapproche inexorablement. A moins d’une heure de l’arrivée, la McLaren n°51 s’arrête avec un problème de transmission. Quelques minutes plus tard, la Courage est dans le même tour que la McLaren n°59. Mais rien ne pouvait empêcher la marque britannique de gagner.

    La McLaren F1 GTR de Yannick Dalmas, Masanori Sekiya et JJ Lehto gagnent. Trois autres McLaren se classent dans le top 5.

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    Une McLaren 650S Le Mans, 20 ans après

    Pour célébrer cette victoire, McLaren Special Operations propose 50 exemplaires d’une 650S Le Mans, directement inspirés de la n°59 de 1995.

    Parmi les détails à retenir : les jantes Le Mans Edition, une entrée d’air sur le toit et quelques développements supplémentaires. Avec l’appui de Peter Stevens, qui avait dessinée la McLaren F1 originale, le splitter avant en fibre de carbone, les amortisseurs arrière, le diffuseur et les pontons ont été retravaillés.

  • Pourquoi les vainqueurs s’aspergent-ils de champagne sur les podiums ?

    Pourquoi les vainqueurs s’aspergent-ils de champagne sur les podiums ?

    1966, Jo Siffert  & Colin Davis remportent les 24 Heures du Mans, à l’indice de performance sur Porsche 906. Sur le podium, durant les hymnes, le bouchon de la bouteille de champagne du Suisse Siffert saute accidentellement et arrose l’assemblée du breuvage champenois. L’année suivante, 1967, l’Américain Dan Gurney remporte Le Mans au volant de sa Ford GT40 Mk.IV. Sur le podium, il imite Jo Siffert et asperge de champagne les autres vainqueurs et le public. La tradition est lancée.

    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.

    Pour la petite histoire, la première fois qu’une bouteille de champagne fut offerte au vainqueur d’un grand prix date de 1950, lorsque Juan Manuel Fangio (Alfa Romeo) remporte le Grand Prix de France, disputé à Reims cette année là. C’est la maison Moët et Chandon qui offrit cette bouteille. Cette tradition dure toujours, avec le champagne Mumm comme partenaire de la F1.

    Juan Manuel Fangio, vainqueur du Grand Prix de l'ACF, Reims 1950.
    Juan Manuel Fangio, vainqueur du Grand Prix de l’ACF, Reims 1950.

    PS : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

     

  • Gagnez les empreintes des pilotes du Mans !

    Gagnez les empreintes des pilotes du Mans !

    Chaque année, les vainqueurs sortant des 24 Heures du Mans ont rendez-vous au centre ville du Mans pour immortaliser leur succès sur la plus belle et la plus grande course du monde.

    A l’image du Walk of Fame, Le Mans salue également ses héros par des plaques commémoratives coulées dans le bronze et disposées dans le quartier Saint-Nicolas.

    L’idée est née en 1991 pour ancrer encore un peu plus la ville sarthoise à l’histoire du sport automobile.

    Empreintedespilotes.com offre aujourd’hui la possibilité à tous les passionnés d’avoir des reproductions de ces plaques. AUTOcult.fr vous propose de découvrir ces pièces de collection en vous offrant la plaque en bronze du millésime 2013 (la dernière posée au Mans) avec les mains de Loïc Duval, Tom Kristensen et Allan McNish (valeur 195 euros), deux plaques en zamac des empreintes des mains et des pieds d’Henri Pescarolo et Jacky Ickx (valeur 45 euros la plaque) et une signature Tom Kristensen (valeur 35 euros).

    Voici le nom des gagnants de notre jeu : 
    Claude B. (32)
    Aurélie M. (62)
    David M. (71)
    Charles M. (75)

  • 24 Heures du Mans : dans l’intimité de Loïc Duval et Romain Dumas

    24 Heures du Mans : dans l’intimité de Loïc Duval et Romain Dumas

    « Dans les coulisses des 24 Heures du Mans avec Loïc Duval et Romain Dumas, amis dans la vie et concurrents sur le circuit. » Tel est le résumé de ce reportage que nous propose France 2. Mais ce petit morceau de phrase n’est rien vu l’atmosphère, l’émotion et la passion que dégage ce reportage. L’émotion est d’autant plus forte qu’on vit le crash de Loïc Duval lors des essais qualificatifs. Voici donc 30 minutes dans l’intimité de Loïc Duval et Romain Dumas, respectivement pilote Audi et Porsche, avant, pendant et après Le Mans. A ne pas rater. Un reportage de François-Julien Piednoir, Edouard Bergeon, Smaïn Belhadj.

    http://www.france2.fr/emissions/13h15-le-samedi-le-dimanche/videos/104433872?origin=ftvsite_homepage

  • Alpine, vainqueur de l’ELMS : la série se précise

    Alpine, vainqueur de l’ELMS : la série se précise

    Alpine évoque quelque chose de particulier pour AUTOcult.fr. C’est un peu plus qu’une passion, un peu plus que tout. Depuis des mois, nous avons suivi la renaissance de la Marque sur les circuits… Après l’aventure des 24 Heures du Mans, nous voilà sur le Circuit Paul Ricard pour vivre ce titre en European Le Mans Series !

    Dimanche 29 octobre, 10h.
    Circuit du Castellet.

    Depuis la veille au soir, Alpine est vainqueur de l’European Le Mans Series. Bernard Ollivier, Directeur de la Société des Automobiles Alpine nous accueille tout sourire sous la structure Alpine. L’homme est heureux, ravi de ce titre que l’équipe Signatech-Alpine est allée chercher au bout du bout. « Plus que dans d’autres sports mécaniques, en Endurance, la victoire n’est acquise qu’une fois la ligne d’arrivée passée » nous lance-t-il. La quatrième place finale acquise sur ce circuit du Castellet aura suffit à ce que la marque bleue s’assure du titre, 35 ans après la victoire de l’Alpine A442B pilotée par Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud lors des 24 Heures du Mans 1978.

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    Rapidement, la discussion glisse de la compétition à la série. La frontière entre ces deux notions est infime. Légèreté, petit moteur, le cahier de charges de l’époque était précis. Cette fois, Bernard Ollivier nous prévient : le patrimoine, l’histoire, seront conservés. A prévoir donc légèreté et petit moteur. On se rappelle que lors des 24 Heures du Mans, Carlos Tavares (qui a quitté Renault) avait prévenu : la future Alpine est à 70% prête. Le choix du moteur doit donc être fait à l’heure qu’il est mais difficile d’en savoir davantage.

    Petit moteur pour une GT ? Un V6 ? Peut être, l’homme à la tête d’Alpine n’a rien voulu dire. A nouveau, Ollivier assure que cette « Berlinette du 21ème siècle » ne sera pas une GT. Alors qu’est-ce ? La légèreté revient dans le débat. Alpine, dont le nom provient des Alpes et de ses petites routes techniques, sera agile, bien loin des lourdes Teutonnes taillées pour les pilotes de lignes droites. « L’esprit créé par Jean Rédélé sera conservé » nous dit Ollivier calmement. Je pose la question : « la future Alpine aura-t-elle donc les phares ronds comme l’A110? », la réponse ne vient pas.

    Quelques instants passent, Bernard Ollivier confirme « L’esprit créé par Jean Rédélé sera donc conservé » et je relance « avec des phares ronds ?! » il conclut « L’esprit créé par Jean Rédélé sera donc conservé ». Je n’aurais donc pas eu ma réponse.

    Commercialement, pas moins de 25000 exemplaires sont prévus, pour des ventes dans le monde entier. Alpine est un mythe qui dépasse les frontières franco-françaises. Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne mais aussi Chine et Japon seront le tableau de chasse de la belle bleue.

    La compétition revient. Le rallye est aussi approché, là où Alpine remporta quelques ses plus belles victoires, avec entre autres le titre mondial en 1973, le premier Championnat du Monde des Rallyes. Selon Ollivier, cette discipline ne favorise pas aujourd’hui la participation aux « sportives » de tourisme. Au plus haut niveau du moins. Le WRC n’est vraiment ouvert qu’aux voitures de course de type World Rally Car, bien loin du projet Alpine. Cela n’a pourtant pas empêché Lotus de développer une Exige R-GT pour les compétitions routières ou encore Aston Martin d’adapter sa V8 Vantage au rallye, avec Prodrive. Avec des performances anecdotiques au niveau international, c’est vrai. Cela dit, nous aimerions voir Alpine de retour en course sur nos routes. L’appel des blogueurs sera-t-il entendu chez Alpine ? Croisons les doigts.

    Compétition, légèreté, passion, patrimoine. Le menu est appétissant. En remportant l’ELMS, 35 ans après sa dernière victoire au Mans, Alpine revient à la série de la plus belle des façons. Et avec distinction, dès la première année de renaissance de la marque. On aime, forcément.

    A bientôt,
    Jean-Charles

    Photos : DPPI Media.

  • Et si Porsche revenait au Mans avec Martini ?

    Et si Porsche revenait au Mans avec Martini ?

    L’an prochain, Porsche revient en Endurance. Depuis des années, Porsche est présent au Mans via la compétition client et un engagement semi-officiel sur la 911, en GT. En 2014, ce sera au tour de revenir dans la catégorie reine de l’endurance, le LMP1. Actuellement, des essais ont lieu du côté de Magny-Cours, en -presque- toute discrétion, puisque tout le monde est au courant. En grandes pompes lors de la dernière édition des 24 Heures du Mans en juin dernier, les tribunes du paddock étaient habillées des anciennes affiches des 24H illustrées des Porsche vainqueurs. Et il y a de quoi faire, avec 13 victoires. 1970, 1971, 1976, 1977, 1979, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1998 (+ 1996 et 1997 comme motoriste et 1994 comme base du prototype Dauer), la marque de Stuttgart est aujourd’hui la marque ayant la plus de victoires sur la classique mancelle, devant Audi, Ferrari et Jaguar. Porsche détient aussi le record de victoires consécutives au Mans, avec 7 premières places, entre 1981 et 1987. Bref, Porsche c’est le Mans. Le Mans c’est Porsche.Porsche Type 917 (1971)

    Porsche 956, Porsche 936, Porsche 962C, Porsche WSC-95 et Porsche 917K, elles ont écrit l’histoire, la 917K en tête. En 1970 et 1971, elle remporte Le Mans, la première année dans sa robe rouge et blanche et l’année suivante dans sa robe du Martini International Racing Team. Depuis ces années-là, le partenariat avec Martini est historique et en 2014, Porsche revient au Mans pour réécrire l’histoire. Alors, avec Martini ?

    En mai dernier, Porsche présentait sa nouvelle Porsche 911 GT3 CUP… elle était aux couleurs Martini (http://www.youtube.com/watch?v=sQvX_LDm7Oc). Quand Sébastien Loeb roule à Monza et Monaco avec cette Porsche 911 GT3 CUP, c’était avec Martini. Un logo Martini qu’on retrouvait d’ailleurs sur la combi du pilote alsacien. Comme pour créer un écho certain. Quand Porsche présente la Porsche 918, elle est aux couleurs Martini. Cette semaine, Porsche tente de battre le record du tour le plus rapide du Nurburgring avec une voiture homologuée sur route, la 918. Le record est battu en 6:57, et cette 918 est aux couleurs Martini (http://www.youtube.com/watch?v=Bc9UUPNaOzE). Enfin, Porsche a ressorti les couleurs Martini sur sa (superbe) boutique en ligne : http://shop1.porsche.com/france/specials/martini. Martini par-ci, Martini par-là. De quoi se poser des questions.Alors en 2013, Porsche de retour en Endurance avec Martini ? Des questions, des idées, des supputations. L’avenir nous le dira, mais dans tous les cas, ce serait là un beau clin d’œil à l’histoire. Qui a dit « éternel recommencement » ?

    Je vous laisse, un Martini on the rocks m’attend.A bientôt,
    Jean-Charles

    PS: à découvrir chez nos confrères de chez InsideMotorsport, le shooting de la Porsche 917-021 du Martini International Racing Team, ainsi qu’un portfolio Martini : http://issuu.com/insidemotorsport/docs/numero_4_a4

  • Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Le Mans, Alpine et Renault. Une histoire d’amour, humaine et technique. Depuis 1978, la marque dieppoise n’était pas engagée officiellement aux 24 Heures du Mans. Cette année elle y faisait son retour, avec le prototype A450 qui annonce l’avènement d’une Alpine de grand tourisme produite en série. AutoCult.fr était présent pour vivre ce moment d’histoire.

    Alpine A106, Alpine A108, Alpine A110, Alpine A310, Alpine GTA, Alpine A610… et la petite dernière, l’Alpine A450, celle du renouveau. Alpine faisait cette année son retour au Mans après 35 ans d’absence et la victoire de 1978. Le sourire se lisait sur les visages des membres du team Alpine-Signatech, avec une certaine émotion et une passion indéniable. Même Gérard Larrousse, Directeur de Renault Sport de 1976 à 1984 lors des programmes du Mans, avait fait le déplacement. Ambiance…

    Le Mans, cette course d’endurance par excellence, fut fidèle à sa réputation. Elle fut difficile, délicate, compliquée, alors que sa météo était vicieuse durant tout le week-end. L’objectif était atteint : la jeune équipe Alpine vit l’arrivée avec ses pilotes Tristan Gommendy, Nelson Panciatici et Pierre Ragues. Dés le début de course, Le Mans infligea sa correction et l’A450 flanquée du numéro 36 retournait par deux fois au stand. Puis notre trio bleu remontait de la dernière à la 15ème place du classement général et passait le drapeau à damier en neuvième position de la sa catégorie LMP2. Equipe jeune, rapide et douée, je ne suis pas inquiet pour le futur des Bleus : que ce soit pour la compétition ou la série, ça bosse chez Alpine. Le Mans n’a fait que rappeler que son prestige et son palmarès ne valent que le travail investi autant que la chance. Le programme Alpine fut rapidement monté, l’équipe se rode, et les budgets ne sont pas larges, d’autant que les projets sont nombreux. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu’Alpine se montre toujours plus attachante et passionnante.

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    ALPINE : LE FUTUR DE SERIE

    Alpine est l’une des 4 marques du groupe automobile Renault. Le low cost y est représenté par Dacia, la marque première par Renault, la marque sportive par Alpine et le haut de gamme le sera par la future marque Initiale.

    Pour le moment, le nom de la future Alpine n’a pas été dévoilé mais cette « Berlinette du 21ème siècle » est une GT, quasi prête. Architecture : OK. Transmission : OK. Moteur : OK. Design intérieur : OK. Design extérieur : à 70%. Ce dernier point est d’ailleurs entre les mains de Laurens van den Acker, directeur du design maison. Quelques détails restent à valider selon Carlos Tavares mais une chose est sûre, l’Alpine sera produite à Dieppe, siège historique de la marque. Sur place, les salariés de l’usine sont fébriles et toute la ville attend le retour de la belle bleue.

    Cette future star sera donc une GT. Qui pourrait avoir un futur sportif. La marque dieppoise reviendrait donc à ses premiers amours, à la conquête du grand tourisme, face aux Porsche, Aston Martin, Ferrari ou Corvette. Que ce soit de série ou en compétition. On parle d’endurance type LMP2 ou de GT face aux concurrentes précitées ou même de rallyes, composante même de l’ADN de la marqué créée par Jean Rédélé. Rien n’est décidé.

    Mais la compétition n’est pas philanthropique et l’engagement d’Alpine est pour le moment réalisé avec le soutien du groupe Renault, ses filiales et partenaires, plus que par Alpine en tant qu’entité propre. On peut donc souligner l’intérêt montré à la compétition par les instances dirigeantes de Renault et s’en féliciter. Félicitations Renault !

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    RENAULT ET ALPINE, ACTEURS DE LA COMPÉTITION

    Actuellement, le groupe Renault est engagé en compétition. Avec Renault Sport F1 en F1,  avec Alpine en endurance, avec les World Series by Renault en monoplaces ou encore en rallyes avec les produits Renault Sport Technologies que sont Twingo R1 & R2, Clio R3 et Mégane N4. Dans chacune des compétitions, l’accent est mis sur la détection de jeunes talents et les passerelles entre ces « junior formula » seront nombreuses. Demain, un jeune pilote talentueux pourra être détecté en Formula Renault 2.0 puis suivi, emmené en Formula Renault 3.5, puis en F1 ou en Endurance. La marque Renault puis le groupe Renault ont toujours été des acteurs de la compétition, et l’arrivée d’Alpine ne fait que renforcer cet investissement. Les quatre pilotes Alpine au Mans sont d’ailleurs tous passés par la filière de détection Renault : de la F4 Eurocup 1.6 ou la formule Renault Campus Elf aux World Series by Renault et enfin les 24 Heures du Mans. Preuve que cette politique fonctionne.

    A très bientôt, Alpine est une marque qui mérite qu’on s’intéresse à elle…
    Jean-Charles

    Photos : Jean-Charles Huvelle & DPPI Media.

  • Nissan ZEOD RC : prototype de prototype

    Nissan ZEOD RC : prototype de prototype

    Nissan a dévoilé la voiture qui occupera le 56e stand lors de l’édition 2014 des 24 Heures du Mans. Evolution du concept DeltaWing, auquel la marque japonaise avait participé, le ZEOD RC (pour Zero Emission On Demand Racing Car) préfigure ce que pourrait être un futur engagement en LM P1.

    Le Japon et Le Mans, c’est une histoire d’amour quasiment à sens unique. Depuis 1970, les Japonais se sont attaqués aux 24 Heures. Et seul Mazda a décroché la victoire, presque par hasard, en 1991.

    Depuis, Toyota a multiplié les tentatives infructueuses en 1992/1993, 1998/1999 et depuis 2012. Et Nissan semble aujourd’hui prêt à se lancer à la conquête de ce mythe. Motoriste d’une majorité du plateau des LM P2, le constructeur de Yokohama a annoncé son intention de travailler sur une LM P1.

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    Cette annonce de Carlos Ghosn coïncidait avec l’officialisation du développement d’un prototype spécifique pour le Garage 56 en 2014.

    Ce vendredi, à la veille du départ des 24 Heures du Mans, Nissan a donc levé le voile sur le ZEOD RC. Cette « expérimentation » reprend les grandes lignes du concept DeltaWing. L’idée révolutionnaire de profiter d’un train avant particulièrement étroit pour gagner du poids et de l’efficacité aérodynamique avait déjà été vivement critiquée car bien trop éloignée du concept actuel des prototypes et de leur poids minimal réglementé.

    Mais c’est sous le capot que Nissan veut démontrer sa maîtrise technologique. L’idée est de proposer deux types de moteurs, l’un thermique et l’autre électrique. Rien de nouveau car Audi et Toyota utilisent déjà ce système en course. Et ce sont quasiment les seuls détails publiés à ce jour. La ZEOD RC pourra dépasser les 300 km/h (comme une LM P2) et utilisera des batteries lithium-ion.

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    Pour le reste, Nissan annonce que « différentes technologies de chaîne cinématique électrique seront testées et essayées d’ici les 24 Heures du Mans 2014 »… Il ne reste plus qu’à attendre un an. Mais le défi est important car il s’agira de montrer qu’un modèle majoritairement électrique peut s’intégrer à une grille de départ de 55 voitures.

    Et que ces recherches technologiques soient un succès pour que Nissan viennent rapidement se frotter à Audi, Toyota et Porsche !

  • Culte : Mercedes-Benz 300 SL (W194)

    Culte : Mercedes-Benz 300 SL (W194)

    En 1952, Mercedes s’imposait pour la première fois aux 24 Heures du Mans en établissant un nouveau record de distance. Hermann Lang et Fritz Rieß devançaient leurs équipiers Theo Helfrich et Helmut Niedermayr avec des Mercedes-Benz 300 SL (W194).