Étiquette : Porsche

  • Porsche entre tradition et électrification

    Porsche entre tradition et électrification

    Sur le circuit Porsche de Leipzig, en Allemagne, l’atmosphère est électrique. Les moteurs de la Porsche Taycan Turbo GT s’activent, avec 1100 chevaux et une batterie de 100 kWh. Cette démonstration spectaculaire, organisée lors de la révélation des résultats annuels en mars dernier, avait un objectif clair : prouver que les voitures électriques de Porsche peuvent offrir autant d’émotions sur la route que les légendaires 911.

    Ce tour de force sur le circuit de Leipzig illustre également les défis auxquels Porsche est confronté alors qu’il s’engage sur la voie de l’électrification. Près de 93 ans après sa fondation par Ferdinand Porsche, la marque se retrouve à naviguer entre deux mondes, celui du moteur thermique qui a forgé sa réputation et celui de la mobilité électrique, représentant l’avenir de l’industrie automobile.

    La transition vers l’électrification n’est pas seulement un défi technique, mais aussi un dilemme stratégique. Porsche vise à vendre 80 % de ses véhicules en électrique d’ici 2030, mais la question se pose : une Porsche reste-t-elle une Porsche sans son moteur thermique emblématique, en particulier le six-cylindres à plat de la 911 ?

    Malgré les efforts de communication déployés pour soutenir cette transition, les chiffres révèlent une réalité complexe. En 2023, seuls 12,8 % des modèles vendus par Porsche dans le monde étaient électriques, soulignant le chemin à parcourir. La récente sortie de la Macan électrique pourrait contribuer à augmenter ce pourcentage, mais son prix plus élevé constitue un défi pour les ventes.

    Lutz Meschke, directeur financier de Porsche, a souligné que l’objectif d’électrification ne serait atteint que si le marché le permettait, laissant ainsi planer le doute sur la faisabilité de cette transition. La question se pose également quant à l’impact géopolitique sur les marchés clés de Porsche, notamment les États-Unis et la Chine.

    Les tensions entre ces deux puissances pourraient contraindre Porsche à faire des choix difficiles, ce qui pourrait avoir des conséquences majeures pour ses 42 000 employés. Alors que les ventes en Chine ont récemment diminué de 15 %, le marché américain a enregistré une hausse de 9 %, devenant la principale zone de vente de Porsche à l’échelle mondiale.

    Face à ces défis, Porsche mise sur son excellence industrielle et son attachement à la qualité allemande. L’usine matricielle de Zuffenhausen et l’usine de Leipzig incarnent cette excellence, avec des processus de fabrication avancés et une attention méticuleuse aux détails. Même si la production de certains modèles est délocalisée, Porsche veille à maintenir la réputation de ses véhicules en les assemblant dans des sites emblématiques.

    La marque explore également de nouvelles pistes, notamment l’hybridation de la 911, tout en préservant son moteur thermique emblématique. Cette approche témoigne des hésitations de Porsche face aux changements du secteur automobile, mais aussi de sa détermination à préserver son héritage tout en embrassant l’avenir.

    Porsche se trouve à la croisée des chemins, entre tradition et innovation, entre moteurs thermiques et électrification. Les défis sont nombreux, mais la marque est déterminée à relever ces défis tout en continuant à offrir à ses clients des voitures de qualité, empreintes de passion et d’excellence.

  • Jörg Bergmeister rend hommage à une pièce unique de l’histoire de la course automobile

    Jörg Bergmeister rend hommage à une pièce unique de l’histoire de la course automobile

    L’après-midi du 2 février 2003 fut une journée historique pour Porsche. Lorsqu’une 911 GT3 RS privée franchit la ligne d’arrivée au Daytona International Speedway, elle remporta non seulement sa catégorie lors de l’une des épreuves d’endurance les plus difficiles et prestigieuses du calendrier international des voitures de sport, mais elle réalisa également une victoire générale inédite en battant tous ses concurrents.

    L’un des pilotes ce jour-là était Jörg Bergmeister, un diplômé de la Carrera Cup ne participant qu’à sa deuxième course de 24 heures à Daytona. À ses côtés se trouvaient Michael Schrom, Timo Bernhard et le propriétaire de l’équipe Kevin Buckler, dont la voiture de course client de génération 996 était engagée par TRG ou « The Racer Group » et arborait la livrée bleue et jaune désormais familière de l’équipe.

    Deux décennies plus tard, les coéquipiers sont maintenant de vieux amis en contact régulier. Et lorsque la nouvelle 911 GT3 RS a été annoncée en août 2022, une graine a été semée par Schrom qui conduirait Bergmeister à un voyage de 18 mois vers une voiture unique et profondément personnelle, conçue selon ses propres spécifications.

    « L’idée est en fait venue de Michael à l’été 2022 », explique Bergmeister. « Quand il a entendu parler de la nouvelle GT3 RS, il a souligné que l’année suivante marquait le 20e anniversaire de notre victoire à Daytona en GT3 RS. C’était le timing parfait. »

    Bergmeister a pu obtenir une allocation pour une GT3 RS avec la possibilité de choisir une teinte personnalisée. Sa voiture gagnante à Daytona était peinte en bleu Riviera, une couleur qui l’accompagne depuis ses débuts en Formule en Allemagne. Travaillant en étroite collaboration avec l’équipe Sonderwunsch de Porsche, un design a été progressivement créé pour reproduire étroitement la livrée originale tout en introduisant plusieurs éléments uniques pour commémorer l’anniversaire de cette victoire spéciale.

    Des panneaux en bleu Riviera Bergmeister a spécifié une voiture sans le package Weissach en carbone apparent afin de peindre tous les panneaux dans le bleu Riviera correct. Des éléments extérieurs en jaune Racing contrastant ont été appliqués pour correspondre à ceux de la voiture de course TRG et l’aileron arrière a été peint en blanc avec des plaques latérales en jaune Racing. Sur la face inférieure de l’aileron arrière, un blason Porsche a également été apposé, tandis que d’autres touches extérieures comprenaient le nom du modèle sur le pont arrière et des décalcomanies en feuille sur les flancs de la voiture en jaune Racing assorti.

    La voiture bénéficie actuellement d’une protection complète de la peinture avant sa première sortie, Bergmeister attendant avec impatience les conditions plus sèches du printemps. « Je suis impatient de la conduire, mais d’abord, le temps doit s’améliorer. Je ne vais certainement pas la sortir sur les routes salées de l’hiver. Elle est un peu trop précieuse pour moi pour être une voiture quotidienne ! »

    Quand le jour idéal arrivera, ce sera certainement un moment poignant pour tous les intervenants. « Je suis toujours fier de ce que nous avons réalisé à l’époque à Daytona, et cette voiture a déjà ravivé ces souvenirs. Je ne suis généralement pas aussi émotionnel, mais quand je l’ai vue pour la première fois, j’ai eu des frissons. Je me sens tellement chanceux que cela soit enfin fait, et je suis super content du résultat. »

    Après une attente d’un an, Bergmeister a enfin reçu sa GT3 RS sur mesure à Zuffenhausen mi-février, par heureux hasard le jour de son 48e anniversaire. Il attribue à Sandy-Marc Bauer de International VIP & Special Sales, à Boris Apenbrink, directeur des véhicules et options Porsche Exclusive Manufaktur, ainsi qu’à son équipe dévouée la réalisation réussie de son rêve.

    « Beaucoup de personnes ont été impliquées dans ce projet », déclare Bergmeister, « aidant à mettre tous les petits détails en place. Et tous ceux qui ont vu la voiture depuis et connaissent l’histoire derrière l’ont vraiment appréciée. »

    À l’intérieur, Bergmeister a spécifié un cuir noir étendu avec des coutures en argent GT contrastant et du Race-Tex supplémentaire recouvrant la planche de bord. La voiture a également été commandée avec le pack Club Sports, qui comprend un extincteur homologué pour la route d’un kilogramme, un autre clin d’œil à sa devancière pur-sang. Mais l’élément le plus frappant de l’intérieur serait le panneau de seuil de porte en fibre de carbone unique, dont la gravure émule celle des montres Rolex décernées aux vainqueurs des 24 Heures de Daytona.

  • La Porsche 911 GT1 s’illustre sur la glace avec Stéphane Ortelli

    La Porsche 911 GT1 s’illustre sur la glace avec Stéphane Ortelli

    Au cours d’un évènement de trois jours mêlant courses modernes et historiques ainsi que des démonstrations, la Porsche 911 GT1 s’est illustrée lors de la Course sur Glace d’Aspen.

    Apercevoir la Porsche 911 GT1, victorieuse au Mans, face au paysage hivernal des montagnes du Colorado, a pu donner à Stéphane Ortelli, pilote vétéran de Porsche, l’impression de vivre un rêve. C’est un long chemin depuis le Circuit de La Sarthe par une après-midi étouffante de juin 1998, lorsque Ortelli et ses coéquipiers, Laurent Aïello et Allan McNish, remportèrent les 24 Heures du Mans au volant de cette même voiture. Comment l’une des voitures de course les plus célèbres a-t-elle atterri du Musée Porsche de Zuffenhausen aux rues enneigées d’Aspen ?

    Une nouvelle édition de GP Ice Race a eu lieu le week-end dernier. Maintenant rebaptisée F.A.T International Ice Race, cette initiative est l’œuvre de Ferdinand Porsche, petit-fils de Ferry Porsche, qui a relancé l’événement historique il y a cinq ans. Organisé sur le lac gelé de Zell en Autriche jusqu’en 1974, le renouveau de la Course sur Glace a attiré des passionnés de Porsche du monde entier dans la petite ville de Zell Am See, berceau de la famille Porsche depuis des générations. Si bien que la décision a été prise d’aller encore plus loin en 2024, avec une deuxième édition de l’autre côté de l’Atlantique à Aspen.

    Pourquoi Aspen ? Outre un climat comparable à celui de l’Autriche alpine à cette période de l’année, cette petite ville perchée dans les montagnes Rocheuses a sa propre histoire étonnante dans le sport automobile. En 1951, le premier de cinq Grand Prix annuels a débuté ici, juste devant le célèbre Hôtel Jerome d’Aspen, avec une course de voitures à travers ses rues non pavées. À la fin de 1955, les courses sur les routes publiques du Colorado avaient été interdites, mais l’esprit compétitif perdurerait pendant des générations.

    Près de 70 ans plus tard, la F.A.T Ice Race Aspen a vu une collection éclectique de voitures de course modernes et historiques être mises à l’épreuve à la Tree Farm de Carbondale, à quelques kilomètres au nord d’Aspen. Et sans aucun doute, la voiture la plus remarquable sur la glace, tant pour les spectateurs que pour le pilote, était la Porsche 911 GT1.

    Pour permettre à une voiture pesant un peu plus de 1000 kg, avec une puissance arrière fortement boostée de 550 ch, de conduire dans des conditions aussi inhabituelles, les ingénieurs du Musée Porsche ont équipé la GT1-98 de pneus d’hiver spéciaux, tout en relevant la suspension pour laisser de la place pour les nouveaux pneus. Un système de préchauffage supplémentaire du modèle 919 Hybrid a également été installé, avec un logiciel révisé pour simplifier la procédure complexe de la voiture.

    Lorsque la voiture a été déchargée sur la glace pour la première fois, Ortelli pouvait à peine croire ses yeux.

    « Quand je l’ai vue ici pour la première fois, dans la neige et contre tous les arbres, c’était comme une belle peinture », dit le Français de 53 ans. « Cela avait l’air incroyable. Et je ne pouvais pas croire que j’allais vraiment la conduire ici. »

    « C’est plus comme du ballet » Ortelli souligne que malgré l’aspect incongru de la 911 GT1 sur la neige, les premières voitures de sport de Porsche ont été conçues pour, et développées dans, les montagnes, avec une adhérence inégalée, des freins puissants et une sensibilité sublime de la direction, des caractéristiques que cette voiture possède également. Mais l’identité de la GT1 n’est-elle pas décrite par des niveaux de grip et de force descendante extrêmement élevés, par des vitesses de pointe énormes sur la ligne droite des six kilomètres du Mans ?

    « Il faut tout oublier ! » rit Ortelli. « Ici, c’est plus comme du ballet. Les pneus adhèrent bien sur la neige compacte et vous pouvez immédiatement ressentir le potentiel de la voiture et suivre la trajectoire, mais vous devez utiliser le transfert de poids pour tourner. En partie parce que la voiture est si rigide, mais aussi parce que la crémaillère de direction est très rapide. Nous savons tous qu’en glissant, il faut tourner pour compenser l’angle de la voiture, mais dans la GT1, vous avez si peu de braquage. Pour moi, c’est la chose la plus difficile à laquelle s’adapter. Vous trouvez rapidement la pleine direction, il faut jouer avec l’accélérateur et le frein à pied gauche pour limiter le dérapage. C’était beaucoup de travail sur le volant et les pédales. Mais c’était vraiment comme un ballet, et sur la neige, cette voiture peut vraiment danser ! »

    La vision d’une voiture de course GT aussi spécialisée glissant sur la neige est rapidement devenue une sensation sur les réseaux sociaux, attirant même l’attention des coéquipiers d’Ortelli. « Allan et Laurent étaient super contents que je conduise la voiture ici », dit-il. « Ils m’ont tous les deux contacté pendant le week-end pour dire à quel point c’était cool de la voir dans la neige. C’est ce qui est génial avec le Musée Porsche. Ils ne se contentent pas de préparer les voitures pour les expositions, mais s’assurent que nous pouvons les conduire, et les conduire vite. Même des vainqueurs du Mans sur la neige. Je me souviendrai de cette expérience pour le reste de ma vie ! »

  • Art de l’argile – Les outils d’un modeleur au Style Porsche

    Art de l’argile – Les outils d’un modeleur au Style Porsche

    Environ cinquante modeleurs du studio extérieur du style Porsche travaillent sur des modèles en argile pour les futures voitures de sport. Leurs matériaux de travail sont uniques – et souvent assemblés par les modeleurs eux-mêmes.

    Lames et grattoirs en métal, boucles délicates en fil, outils de sculpture en bois et pinceaux – cette mallette contient plus d’une centaine d’instruments. Mais leur utilisation n’est pas immédiatement évidente. Ce sont les outils d’un modeleur, au studio extérieur du Style Porsche, responsable de la création de modèles en argile pour les futures voitures de sport – l’une des premières étapes sur le chemin de la concrétisation d’une vision. Cette mallette est unique, car chacun des environ 50 modeleurs de Porsche assemble sa propre sélection. Les experts en forme produisent parfois même leurs propres outils pour répondre à leurs besoins personnels.

    Ensemble d’outils unique : Une fois que Michael Mauer, chef du Style Porsche, et Peter Varga, directeur du design extérieur, ont choisi une sélection des croquis de leurs designers, jusqu’à dix modèles à l’échelle de 1:3 sont créés pour la compétition interne. Les équipes de designers et de modeleurs transforment leurs conceptions initiales en formes tridimensionnelles.

    Bien que Porsche utilise également des simulations photoréalistes basées sur des données CAO et des logiciels de réalité virtuelle, les modèles en argile jouent un rôle essentiel dans le développement des voitures de sport, car ils offrent non seulement une impression hautement sensorielle du jeu typique de formes concaves et convexes, mais permettent également aux modeleurs de mettre en œuvre plus rapidement les nombreux changements inhérents au processus de conception. Leurs mains sont le complément parfait aux yeux des designers.

    Apogée de l’art de l’argile avec la photogrammétrie : Ce que l’on appelle couramment un modèle en argile, et qui ressemble même à un modèle en argile, est en réalité fabriqué à partir de plastiline industrielle. De grands blocs de masse de modélisation sont stockés à exactement 60 degrés Celsius dans le four du studio, ce qui maintient une consistance similaire à celle du beurre mou. La plastiline durcit à température ambiante et peut être travaillée. Un total de 100 kilogrammes de plastiline est appliqué à la main sur un cadre en bois et mousse rigide pour créer un modèle à l’échelle de 1 : 3. Pour les modèles à l’échelle 1 : 1, il faut jusqu’à 1 200 kilogrammes. Le modeleur utilise des outils de façonnage pour enlever du matériau, former des bords et lisser les surfaces, ainsi que des rubans adhésifs et des films pour accentuer les lignes importantes et produire des phares et des fenêtres. Le processus de sélection interne se termine par deux designs grandeur nature, qui sont ensuite modélisés, recouverts de films spéciaux et peints. Un seul modèle peut avoir deux côtés différents pour présenter différentes variations de design ou d’équipement. Sur le chemin de la maturité en série, les experts enregistrent les dimensions à l’aide de la photogrammétrie. Les données 3D servent de base pour le reste du processus de développement numérique.

    Il peut falloir six mois pour former le modèle à l’échelle 1 : 1, qui est extrêmement réaliste. En fait, il est presque impossible de faire la différence entre un véhicule réel et un modèle lors des présentations. C’est l’apogée de l’art de l’argile.

  • Faut-il croire aux eFuels ?

    Faut-il croire aux eFuels ?

    Porsche fait un point sur les eFuels… D’un point de vue global, notre planète est riche en énergie grâce aux ressources inépuisables du soleil et du vent. Mais ce n’est pas nécessairement le cas au niveau local, car les régions où le vent et le soleil sont limités ne peuvent couvrir que peu ou pas leurs besoins énergétiques avec ces sources. En Allemagne, par exemple, les éoliennes fonctionnent à pleine capacité seulement 66 jours par an en moyenne. Selon la Bundesnetzagentur, elles ont fourni 25,9 % de l’électricité consommée en 2022. Dans les véhicules électriques, une partie de cette énergie renouvelable joue un rôle clé dans l’analyse du cycle de vie de la mobilité. Mais il existe actuellement dans le monde environ 1,3 milliard de véhicules équipés de moteurs à combustion interne qui resteront sur la route pendant de nombreuses années. Un fonctionnement respectueux de l’environnement nécessitera d’autres solutions telles que les eFuels, qui sont des carburants synthétiques produits de manière pratiquement neutre en carbone. Porsche fait sa part, avec une nouvelle usine de production en Amérique du Sud.

    Projet pilote en Patagonie
    Punta Arenas compte environ 130 000 habitants et est située dans la région de la Patagonie à la pointe sud du Chili, ce qui en fait la grande ville la plus méridionale du monde. C’est aussi le centre commercial le plus important de la côte ouest du détroit de Magellan. Cette région est connue pour ses vents forts, qui soufflent sans cesse à travers le paysage aride, presque toujours de la même direction. Ils sont si puissants qu’ils peuvent transformer les arbres en sculptures bizarres, appelées « arbres porte-drapeaux ». Les éoliennes pourraient fonctionner à leur capacité maximale 270 jours par an ici, et pourtant la région n’utilise pas l’énergie éolienne. Porsche veut exploiter cette ressource avec des partenaires internationaux et détient une part de 11,6 % dans la société chilienne Highly Innovative Fuels (HIF). L’objectif est d’y utiliser l’énergie éolienne pour fabriquer des carburants de synthèse. Inaugurée en décembre 2022, l’usine de production près de Punta Arenas s’appelle Haru Oni, ce qui dans le dialecte local signifie « terre des vents ». Le calendrier de production pour la phase pilote actuelle est de 130 000 litres d’eFuel par an.

    Carburant d’air et d’eau
    La première étape de la fabrication des eFuels – l’électrolyse pour la production d’hydrogène – nécessite beaucoup d’énergie, ce qui rend la disponibilité perpétuelle d’électricité verte si importante. L’eau (H₂O) est un composé chimique très stable. Deux atomes d’hydrogène (H) se lient à un atome d’oxygène (O) pour former une molécule d’eau. Il faut beaucoup d’énergie pour extraire l’hydrogène de ce composé. Parce que le vent patagonien offre une énergie inépuisable, l’hydrogène peut y être généré de manière plus durable et abordable. Dans les régions où l’énergie est limitée, toute électricité produite doit être utilisée directement pour le plus grand bénéfice.

    En plus de l’hydrogène, la production d’eFuel nécessite un deuxième composant, le dioxyde de carbone (CO₂), qui est un gaz à effet de serre qui, à des concentrations élevées dans l’atmosphère, favorise le réchauffement climatique. Le CO₂ peut être filtré de l’air en utilisant la capture directe de l’air, un processus par lequel l’air circule à travers un filtre en céramique similaire à un convertisseur catalytique dans une voiture. Cependant, plutôt que des métaux précieux, les canaux d’écoulement utilisent une substance chimique pour lier les molécules de CO₂. Une fois que tous les espaces sont remplis de CO₂, le filtre est fermé, aspiré et chauffé. La chaleur libère le CO₂, qui peut ensuite être aspiré dans un réservoir. Concrètement, un litre d’eFuel nécessite de l’hydrogène de trois litres d’eau de mer dessalée et du CO₂ de 6 000 mètres cubes d’air.

    Préparation et utilisation des eFuels
    Une usine de synthèse lie ensuite l’hydrogène et le CO₂ pour créer du méthanol, résistant au vieillissement et adapté au stockage et au transport. Les moteurs de navires sont actuellement conçus pour fonctionner avec du méthanol. Cependant, l’utilisation dans les voitures particulières nécessite un traitement supplémentaire, avec des composés de carbone supplémentaires ajoutés à l’étape finale de la synthèse, du méthanol à l’essence. Le produit final est une alternative à l’essence et au diesel ainsi qu’un eFuel à mélanger avec des carburants conventionnels à base d’huile minérale pour une réduction continue des émissions.

    La vision
    Le carburant produit au Chili n’est donc rien d’autre que de l’air et de l’eau et peut être vendu dans les stations-service du monde entier. Il convient également de noter que tous les moteurs à combustion interne peuvent fonctionner avec eFuel, des voitures classiques aux voitures de course hautes performances. Une fois la disponibilité atteinte, la combustion ne dégagera pas plus de CO₂ que ce qui a été extrait de l’air ambiant lors du processus de production, ce qui fermerait le circuit. La production annuelle à Punta Arenas devrait atteindre 55 millions de litres d’eFuel d’ici le milieu de la décennie et 550 millions de litres deux ans plus tard – et continuera de croître. Cela équivaut à 1,2 % des besoins en carburant de l’Allemagne pour les voitures particulières. Un nouveau départ à fort potentiel.

  • Porsche 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition : uniquement pour la France

    Porsche 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition : uniquement pour la France

    Porsche France présente la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition, une édition spéciale de la légendaire 911. Cette voiture exclusive rend hommage au Centenaire des 24 Heures du Mans et célèbre l’histoire de Porsche sur le circuit mythique de la Sarthe. Uniquement réservée au marché français et limitée à 72 exemplaires, la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition s’inspire de deux icônes : la Porsche 356 SL et la 911 GT1. « Nous sommes très fiers de présenter aujourd’hui ce modèle 100 % dédié au marché français. La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition est le résultat d’un savoir-faire et d’une passion commune entre nos équipes de Porsche France et la maison Porsche Exclusive Manufaktur » explique Marc Meurer, Président de Porsche France.

    Des éléments de design uniques pour un anniversaire spécial
    Grant Larsson (designer du premier Boxster), en qualité de directeur des projets spéciaux au département Style Porsche, a personnellement dirigé le projet en collaboration avec l’équipe produit de Porsche France et de l’Automobile Club de l’Ouest. Elle a été pensée depuis 2020 pour une occasion spéciale : le Centenaire des 24 Heures du Mans et lui rend hommage à travers des éléments de design uniques. 25 éléments ont été développés et homologués spécifiquement pour cette 911. On trouve à l’extérieur un badge fraisé à la main sur la grille arrière ainsi qu’un badge arborant le tracé du circuit en bleu, blanc et rouge réalisé en 3D. L’intérieur, lui aussi, comprend des éléments spécifiques rendant hommage au double tour d’horloge comme le tracé du circuit embossé sur l’accoudoir central, le logo des 24 Heures du Mans sur les appuie-têtes ou encore les seuils de portes avec le monogramme du modèle. « L’histoire des 24 Heures du Mans est intimement liée à celle de Porsche. Une marque prestigieuse, qui célèbre cette année son 75e anniversaire. Cette série limitée exclusivement dédiée à la France est un superbe hommage à la plus grande course d’endurance au monde. Merci à Porsche de continuer à faire rêver tous les passionnés d’automobile et pour son engagement en endurance. » Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest.

    Un projet inscrit dans l’histoire de Porsche aux 24 Heures du Mans
    Première Porsche à participer aux 24 Heures du Mans, et vainqueur de sa catégorie le 23 juin 1951, la Porsche 356 SL est l’une des voitures inspiratrices de cette 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition. Elle marqua le point de départ de l’histoire glorieuse de Porsche au Mans qui dure depuis 72 ans sans discontinuer. On retrouve cette voiture inspiratrice dans le contraste de couleurs entre la couleur extérieure Le Mans Silver et l’intérieur Bleu Graphite, le numéro extérieur 46 (numéro qu’elle portait lors de sa victoire en 1951) et les inserts décoratifs intérieurs du modèle de 2023. Les jantes en Aurum, les custodes latérales, les ceintures rouges s’inspirent quant à elles de la 911 GT1 qui a remporté les 24h du Mans en 1998 avec deux pilotes français au volant. Une 911 de course iconique qui est restée dans les mémoires.

    Avec cette édition spéciale Porsche France a puisé son inspiration dans des détails des plus authentiques. Le châssis originel de la 356 SL parti aux Etats Unis dès 1951 après la course a ainsi été retrouvé par les équipes du Porsche Museum et utilisé pour développer la 911 Le Mans Centenaire Edition. La couleur extérieure, Le Mans Silver, en est un exemple. Cette nouvelle teinte a été imaginée par le studio couleur de Porsche avec l’aide du propriétaire de la 356 SL de 1951 et du célèbre spécialiste californien, Rod Emory qui avait restauré la voiture pendant 4 ans. La couleur originale de la 356 SL a ainsi été modernisée pour créer un gris unique rendant hommage au sport automobile des années 50.

    Une 911 Carrera GTS unique
    La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition intègre une trentaine d’options de série qui mettent en valeur son caractère unique. Parmi elles, les jupes latérales Sport Design peintes en Noir (finition satiné), le contour des baguettes de seuil en cuir Bleu Graphite ainsi que les phares PDLS Plus teinté. On y trouve également des options adaptées spécifiquement pour ce modèle comme le volant GT-sport en cuir Bleu Graphite avec coutures décoratives Craie et marquage 12h de la même couleur ou encore le velours sur les parties centrale des sièges baquets intégraux. Cette 911 Le Mans Centenaire Edition repose sur la base technique de la 911 Carrera GTS, offrant ainsi une propulsion agile grâce à son moteur de 480 ch, son châssis, ses freins et sa suspension propres aux modèles GTS. Unique en son genre, elle est disponible au choix avec une boîte manuelle à 7 rapports ou une boîte PDK à 8 rapports. En plus de cette dotation de série exclusive, chaque client recevra un étui à clé spécifique, une housse intérieure spécifique ainsi qu’un livre personnalisé répertoriant des photos de son véhicule à l’usine de Zuffenhausen et dans les ateliers d’Exclusive Manufaktur.

    Porsche et Le Mans
    Cette collaboration n’est pas le fruit du hasard. La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition incarne le lien indéfectible entre Porsche et la prestigieuse course des 24 Heures du Mans : unis par la compétition depuis 1951. Soit 72 ans de présence continue de Porsche au Mans pour 72 exemplaires produits de cette série limitée. Coïncidence heureuse le 72 représente également le département de la Sarthe. Porsche aux 24 Heures du Mans c’est une histoire à succès avec pas moins de 14 records depuis 1951, 19 victoires au classement général et 110 victoires de classe. Depuis ces premières victoires, la compétition fait partie intégrante de l’ADN de la marque et est un vrai laboratoire technologique. Porsche a notamment testé et développé de nombreuses innovations sur le circuit sarthois avant de les utiliser sur les voitures de route.

    La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition est révélée ce jour à l’occasion de l’édition du Mans Classic 2023. Série limitée à 72 exemplaires elle sera uniquement commercialisée par les Centres Porsche français et disponible à la commande dès aujourd’hui au prix de 237 819 € TTC client.

    Porsche 356 SL
    En 1951, Porsche fait une entrée triomphante sur la scène du Mans, avec sa voiture emblématique, la 356 SL. A L’époque, les 24 Heures du Mans, épreuve mythique qui testait la résistance et la vitesse des voitures de course avaient toujours été dominées par les constructeurs français et italiens. Cette année-là, la Porsche 356 SL, équipée d’un moteur quatre cylindres à plat refroidi par air, alliait fiabilité et agilité. A son bord, deux pilotes manceaux, Auguste Veuillet et Edmond Mouche ont parcouru la distance de 2840.65km à la vitesse moyenne de 118.36km/h pour terminer à la première place dans leur catégorie. Cette victoire marque le début de la légende Porsche au Mans.

    Porsche 911 GT1
    L’année 1998 marque un doublé de la firme de Zuffenhausen. Les deux Porsche 911 GT1 engagées montent sur les deux plus hautes marches du podium des 24 Heures du Mans avec trois pilotes français sur six dont Laurent Aïello et Stéphane Ortelli sur la première marche du podium. Porsche célèbre ainsi son demi-siècle de la plus belle des manières, en s’imposant pour la seizième fois. La Porsche 911 GT1 est depuis lors considérée comme l’une des plus belles voitures de course de tous les temps.

  • 5 000 Porsche 911 « Cup » !

    5 000 Porsche 911 « Cup » !

    En novembre, la 5 000e Porsche 911 version Cup est sortie de la ligne d’assemblage de Zuffenhausen. Tout a commencé en 1990 avec les premiers modèles destinés à la Porsche Carrera Cup Deutschland. Depuis, la Cup 911 devenue l’une des voitures de course monotype les plus produits au monde. Le modèle anniversaire sera utilisé lors de la saison 2023 de la Porsche Mobil 1 Supercup pour des VIP.

    « Plus de 5 000 911 Cup – ce nombre impressionnant symbolise le succès mondial de nos coupes monotypes Porsche comme aucun autre. Il témoigne également du niveau de popularité dont bénéficie Porsche auprès des équipes, des professionnels de la course, des jeunes pilotes et des pilotes amateurs du monde entier. Aucune autre voiture de course Porsche n’a été produite en aussi grand nombre ou n’a été utilisée aussi fréquemment », déclare Oliver Köppen, Manager One-Make Series and GT Sport de Porsche Motorsport.

    Ce qui a commencé en 1990 avec la première 911 Cup de la Porsche Carrera Cup Deutschland est devenu une success story avec un total de 34 séries de coupes monotypes Porsche approuvées disputées dans le monde entier. Au fil des décennies, le concept de la Cup s’est étendu du centre de développement de Weissach à presque tous les continents. Les Porsche Carrera Cup sont actuellement disputées en Europe, en Amérique, en Asie, au Moyen-Orient et en Australie. La Porsche Supercup internationale est au sommet depuis 1993.

    « Depuis les débuts de la Porsche Carrera Cup Deutschland en avril 1990, les coupes monotypes Porsche ont évolué de manière remarquable. Cette saison, le nombre est passé à 34 séries dans le monde entier, et presque toutes reposent sur la dernière génération de la Porsche 911 GT3 Cup, la 992. Ce succès est largement dû à nos équipes clientes, à qui je tiens à exprimer ma gratitude », souligne Michael Dreiser, Directeur des Ventes Porsche Motorsport.

    Les coupes monotypes Porsche ont également acquis une réputation de formation pour les jeunes pilotes de course. De nombreux pilotes professionnels de renom ont commencé leur carrière dans une coupe Porsche, notamment Patrick Long, Jörg Bergmeister et Timo Bernhard. Les coupes monotypes Porsche sont également appréciées des amateurs de course automobile, qui peuvent acquérir une voiture de course de haute qualité à un prix abordable et participer à des compétitions nationales et internationales.

    Il y a plusieurs pilotes qui ont remporté la Porsche Carrera Cup France avant de devenir pilotes officiels de Porsche. En voici quelques-uns :

    • Patrick Pilet : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2007 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote officiel en 2008. Il a remporté de nombreuses victoires avec Porsche, notamment les 24 Heures du Mans en 2018.
    • Kévin Estre : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2011 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote officiel en 2013. Il a remporté plusieurs courses en GT et a également remporté les 24 Heures du Nürburgring en 2018 et 2019.
    • Frédéric Makowiecki : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2010 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote officiel en 2014. Il a remporté plusieurs courses en GT et a également participé aux 24 Heures du Mans à plusieurs reprises avec Porsche.
    • Mathieu Jaminet : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2016 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote junior en 2017. Il est depuis devenu pilote officiel Porsche et a remporté plusieurs courses en GT.

    Ces pilotes sont des exemples de la réussite du programme de développement de pilotes de Porsche, qui offre une opportunité aux jeunes pilotes de faire leurs preuves dans des séries monotypes telles que la Porsche Carrera Cup France, avant de passer à des catégories plus élevées et de devenir des pilotes officiels Porsche.

    La production en série de plus de 5000 voitures de course impose un processus de production exceptionnel. Les voitures de course développées par Porsche Motorsport à Weissach sont fabriquées sur la même chaîne de montage que les modèles de production 911 à l’usine principale de Stuttgart-Zuffenhausen. Il ne faut pas plus de huit heures pour construire une Porsche 911 GT3 Cup, un record de production remarquable.

    La Porsche 911 GT3 Cup n’est pas seulement l’une des voitures de course les plus populaires et les plus produites au monde, mais aussi l’une des plus performantes. Avec son moteur six cylindres à plat de quatre litres et une puissance de 510 chevaux, elle offre des performances impressionnantes et une expérience de conduite inoubliable. La 5000e voiture de course basée sur la Porsche 911 sera utilisée pour la première fois en compétition lors de la saison 2023 de la Porsche Mobil 1 Supercup, avec des pilotes invités au volant.

  • 2 500 exemplaires d’une Porsche 911 Dakar

    2 500 exemplaires d’une Porsche 911 Dakar

    La Porsche 911 Dakar se distingue au premier coup d’œil par sa garde au sol, rehaussée de 50 mm par rapport à une 911 Carrera avec châssis sport. Le système de levage spécifique de série permet en outre de rehausser l’avant et l’arrière de la voiture de 30 mm supplémentaires, ce qui permet de bénéficier d’une garde au sol et d’un angle ventral équivalents à ceux d’un SUV classique. Ce système ne permet pas seulement de franchir des obstacles à faible vitesse, il fait partie intégrante du châssis optimisé. Ainsi, le réglage « Niveau haut » est disponible jusqu’à une vitesse de 170 km/h, pour des sorties sportives en conditions tout-terrain. Lorsque la voiture dépasse cette vitesse, elle reprend automatiquement son niveau de garde au sol normal.

    La silhouette de sportive tout-terrain du nouveau modèle est soulignée par les pneumatiques Pirelli Scorpion All Terrain Plus, développés spécifiquement pour ce modèle (taille 245/45 ZR 19 à l’avant et 295/40 ZR 20 à l’arrière). Les motifs de la bande de roulement sont conçus pour mordre dans le sol grâce à sa sculpture profonde (9 mm). Les flancs sont renforcés et la structure du pneu comporte une double nappe carcasse. La Porsche 911 Dakar est donc chaussée de pneumatiques qui lui permettent de maîtriser les conditions tout-terrain les plus exigeantes et offrent une résistance élevée aux coupures. Des pneumatiques de type Pirelli P Zero (en version été et hiver), également à double nappe carcasse, sont proposés en option. Le jeu de pneumatiques tout-terrain proposé de série offre la dynamique de conduite d’une authentique sportive, y compris sur l’asphalte.

    Une motricité exceptionnelle sur tous les terrains
    Le moteur 6 cylindres biturbo 3 litres de cylindrée du nouveau modèle développe 480 ch (353 kW) pour un couple maximal de 570 Nm. Il délivre des performances exceptionnelles et offre la signature sonore riche en émotions du moteur Boxer. La nouvelle sportive abat le 0 à 100 km/h en 3,4 secondes et atteint 240 km/h, une vitesse de pointe limitée en raison de ses pneumatiques tout-terrain.

    Ce moteur est associé de série à une boîte PDK 8 rapports et à la transmission intégrale Porsche. La dotation de série comprend également les roues arrière directrices, et le système de stabilisation active des mouvements de roulis PDCC. Tous ces équipements permettent à la 911 Dakar d’offrir la même dynamique de conduite sur sable ou sur gravier que sur la Boucle nord du Nürburgring. Deux nouveaux modes de conduite, activables à l’aide du sélecteur de mode, permettent d’obtenir des performances optimales sur terrain difficile. Avec une transmission intégrale privilégiant la propulsion, le mode Rallye est idéal pour les sols meubles et irréguliers. Le mode Offroad active quant à lui automatiquement le « Niveau haut » et offre une motricité maximale, parfaite pour les terrains lourds et sablonneux. Disponible dans ces deux nouveaux modes, la nouvelle commande Rallye Launch Control assure une accélération exceptionnelle sur sols meubles et autorise près de 20 % de patinage des roues.

    Galerie et tente de toit disponibles en option
    La 911 Dakar se distingue également par son tout nouveau spoiler arrière fixe léger en PRFC ainsi que par son capot avant en PRFC issu de la 911 GT3 avec ses sorties d’air généreuses. D’autres éléments caractéristiques des modèles tout-terrain font aussi partie de la dotation de série, comme les anneaux de remorquage rouges en aluminium à l’avant et à l’arrière, les élargisseurs d’ailes et les jupes latérales élargies ainsi que les éléments de protection en acier spécial situés à l’avant, à l’arrière et sur les flancs. Les prises d’air latérales de la proue redessinée sont également protégées des projections de pierres par des grilles en acier.

    Sur le toit, la Porsche 911 Dakar dispose d’un pré-équipement électrique de série bien visible sur laquelle peuvent être branchés des projecteurs LED additionnels intégrés à une galerie de toit spécifique. Offrant une capacité de charge de 42 kg, la galerie de toit permet d’emporter sans difficulté les équipements de rallye indispensables : jerricanes d’eau ou d’essence, pelle pliante ou encore plaques à sable. Une tente de toit est également disponible en option pour la 911 Dakar.

    L’habitacle de la 911 Dakar affiche lui aussi un style résolument sportif, comme en témoignent les sièges-baquets intégraux fournis de série et l’absence de sièges à l’arrière. Le vitrage en verre allégé et la batterie ultralégère contribuent à réduire le poids du nouveau modèle, permettant à la Porsche 911 Dakar d’afficher 1 605 kg sur la balance, soit juste 10 kg de plus qu’une 911 Carrera 4 GTS avec boîte PDK.

    L’intérieur de la 911 Dakar se distingue aussi par son habillage Race-Tex de série avec coutures décoratives Vert Ombre, une teinte également disponible pour la carrosserie, en exclusivité pour le nouveau modèle.

    Pack Rallye Design en référence au modèle vainqueur du Paris-Dakar 1984
    Le Pack Rallye Design proposé en option comprend d’abord une teinte extérieure bicolore Blanc/Bleu Gentiane métallisé. C’est la première fois que Porsche propose une association carrosserie bicolore et films décoratifs sur un modèle de série. Les clients peuvent en effet choisir d’apposer sur les flancs de leur voiture le numéro de départ de leur choix entre 1 et 999. En référence au modèle qui a remporté le Paris-Dakar 1984, la 911 Dakar avec Pack Rallye Design affiche non seulement des bandes décoratives Rouge et Or, mais aussi le monogramme « Roughroads » sur ses portières. Marque déposée, ce terme symbolise le concept de la 911 Dakar et témoigne de sa capacité à rouler dans des conditions tout-terrain. Les jantes peintes en Blanc et le bandeau lumineux arrière non teinté complètent l’apparence distinctive de cette nouvelle variante. D’autres éléments ajoutent également de la différenciation à l’habitacle comme le Pack Race-Tex étendu ou encore les coutures décoratives et ceintures de sécurité en Bleu Requin.

    Chronographe Porsche Design
    Les clients de la 911 Dakar peuvent en outre s’offrir le Chronographe Porsche Design 1 ‒ 911 Dakar ou le Chronographe 1 ‒ 911 Dakar Rallye Design Edition assorti à leur voiture, dont le boîtier est pour la première fois conçu en carbure de titane léger, particulièrement résistant aux rayures. Les bracelets en cuir Porsche sont également inspirés du véhicule avec leurs perforations et leur doublure en Race-Tex. Le mouvement Porsche Design WERK 01.240 à fonction Flyback et certifié COSC est entrainé par un rotor de remontage reprenant le design de la jante du véhicule. Les options de personnalisations sont visibles sur le configurateur en ligne dédié, accessible via les sites internet de Porsche et Porsche Design.

    La nouvelle Porsche 911 Dakar est d’ores et déjà disponible à la commande au prix de 226 689 euros T.T.C. Le pack design Rallye est proposé au prix de 26 280 euros.

  • Le garage d’Harry et une Porsche 911 Turbo S

    Le garage d’Harry et une Porsche 911 Turbo S

    Harry Metcalfe a alterné pendant des décennies deux activités on ne peut plus différentes, fermier et journaliste automobile. Dans Christophorus, cet homme de 63 ans raconte ses activités d’expert automobile, notamment via chaîne YouTube Harry’s Garage, et l’exploitation d’une ferme de 122 hectares située dans le sud de l’Angleterre.

    Harry Metcalfe confesse que l’agriculture fait partie de son ADN, mais que cette profession n’a pas toujours été une vocation. « À l’école, je voulais devenir ingénieur automobile », confie-t-il, « mais j’étais très mauvais en maths et j’ai raté les examens. » Pendant plusieurs étés, durant les vacances, il a travaillé dans le secteur de l’agriculture car son grand-père était fermier. « J’ai donc décidé d’aller dans un collège agricole et j’en suis ressorti avec un diplôme de négociant céréalier. » Au début des années 1990, Harry Metcalfe a entamé sa carrière d’exploitant agricole et dès le milieu de la décennie, il possédait déjà plus de 800 hectares de terres. Les bénéfices qu’il n’investissait pas directement dans son exploitation, il les dépensait pour satisfaire sa passion : les voitures.

    Il n’a pas fallu beaucoup de temps à ce fermier prospère pour être à la tête d’une collection de voitures de sport, parmi lesquelles certaines étaient tellement rares que même la presse britannique spécialisée dans le sport automobile a commencé à s’y intéresser. Après s’être fait de nombreux amis dans ce milieu, en 1998 Harry Metcalfe est devenu cofondateur du magazine Evo. Ce magazine a rapidement rassemblé une communauté de fans internationale passionnée par les véhicules haut de gamme.

    C’est à cette époque qu’Harry Metcalfe s’est offert sa première Porsche, une 911 Turbo, type 993 noire. Il a été séduit par l’alliance de ses performances haut de gamme et de son adaptation à un usage quotidien. Sa passion pour la 911 était née. Déjà en 1975, il avait eu un coup de coeur par la toute première 911 Turbo, la type 930. « J’avais 15 ans », se souvient-il, « mes parents venaient d’embaucher un nouvel employé, un fan de Porsche. Ils voulaient parler affaires avec lui, mais la seule chose qui l’intéressait, c’était la nouvelle Porsche Turbo qui allait bientôt révolutionner le secteur de l’automobile. Il m’a montré des photos, et je me souviens encore à quel point son esthétique était originale. »

    Lorsqu’il travaillait pour Evo, le Britannique s’est également offert des modèles d’autres marques, mais lorsqu’il a quitté le magazine, il est retourné vers ses premières amours : il s’est acheté une 911 Turbo, Type 930, la voiture de ses rêves de jeunesse, et une Turbo type 993, transformée en version GT2. C’est également à cette époque qu’il a lancé sa chaîne Harry’s Garage sur laquelle il proposait des reportages consacrés à de nouvelles voitures, mais aussi à sa propre collection. Les modèles de la 911 étaient en bonne compagnie parmi des modèles uniques plus anciens ou modernes, des supercars de sport britanniques ou italiennes. Cependant, Harry Metcalfe ressentait toujours une sensation de manque : il souhaitait posséder une Porsche aussi puissante que les véhicules stationnés dans son garage.

    La solution s’est imposée d’elle-même : une 911 Turbo S de 1989, personnalisée dans le cadre d’un programme de personnalisation de véhicules proposé par Porsche. Cette voiture de sport rouge indien était équipée d’un spoiler avant inspiré par le Groupe 4 associé à un puissant refroidisseur d’huile, d’une sortie d’échappement 4 sorties, des sièges et du volant d’une 959. Le tout était complété par des jantes en aluminium de 17 pouces et un moteur de 3,4 litres qui, avec plus de 400 ch, offre environ 30 % de puissance en plus que le modèle de série.

    Depuis qu’Harry Metcalfe s’est offert ce petit bijou, il n’en finit plus d’explorer son caractère exceptionnel. « Lorsque l’on a déjà tout essayé, ce sont les véhicules les plus originaux qui sont les plus agréables à conduire », explique-t-il. « C’est parfois la voiture qui possède quelque chose d’unique que l’on apprécie le plus. »

    La 911 Turbo S est à présent le joyau d’Harry’s Garage et vient juste d’effectuer un périple de 2 000 kilomètres dans le sud de l’Europe. Harry Metcalfe vit pour ce type de moments hors du temps durant lesquels il peut découvrir des routes fascinantes au volant de ses véhicules. Selon lui : « Il faut également savoir rouler doucement parce que de nos jours, on passe beaucoup de temps derrière le volant. » Pour sa part, il pourrait passer toute la journée à faire de belles balades à bord de sa Turbo S. « Mais j’aime aussi le côté plus sauvage, quand j’ai l’impression de voler installé dans ma 911 classique et de pousser les amortisseurs et les freins jusqu’à leurs limites », s’enthousiasme Harry Metcalfe. « Lorsque je la conduis, j’apprends encore à la connaître, et je suis au septième ciel ! »

  • Porsche GT3 RS dans la brume, par Guillaume Petranto

    Porsche GT3 RS dans la brume, par Guillaume Petranto

    C’est un shooting, un beau shooting photo comme on aime, réalisé par Guillaume Petranto. Nous avons un sacré shooting, avec une bonne dose de post-production. Il est vrai que nous sommes ici loin de toute vérité photographique, que les effets sont forts et peu discrets, mais que c’est beau, une Porsche GT3 RS bleue, dans la brume bleue ou rouge. Nous avons là un sacré travail de Guillaume, réalisé en collaboration avec Amar Kakad à la post-prod. Rendons à César ce qui leur appartient. A ce chapitre, nommons le demandeur : Il s’agit là d’un shooting réalisé pour Vmotors.be, revendeur d’automobiles de prestige belge.

    Il est vraiment fort Guillaume Petranto. C’est mon cousin, c’est un mec super !

    Belle journée,
    Jean-Charles

     

    • Photographie : Guillaume Petranto
    • Post-production : Amar Kakad
    • Demandeur : Vmotors.be

  • Toit ma Porsche

    Toit ma Porsche

    Et si vous ne deviez posséder qu’une seule et unique voiture ? Comment réussir à faire des compromis sur tout ?

    Concevoir son garage idéal avec une collection de différents modèles n’offre aucun défi. Un Range Rover, une Porsche 911, une SM et un Twizy pour premier exemple. Un Toyota Land Cruiser, une Ferrari 812 Superfast, une Lancia Stratos, une MINI d’époque… Les combinaisons sont infinies. Mais s’il ne fallait garder qu’un seul et unique modèle, capable de tout ?

    Parmi les modèles qui ont figuré dans les finalistes de la sélection de voiture du siècle, dont l’élection a eu lieu à Francfort en 1999, on retrouve des modèles aussi emblématiques que les britanniques AC Cobra, Austin Seven, Jaguar XK120, Jaguar Type E, Range Rover, Austin Mini, Rolls Royce Silver Ghost, les italiennes Alfa Romeo Giulietta Sprint Coupé, Ferrari 250 GT SWB Berlinetta, FIAT 500 Topolino, les allemandes Audi Quattro, BMW 328, Mercedes SSK, Mercedes 300 SL, NSU Ro80, Porsche 911, Volkswagen Beetle, Volkswagen Golf, les françaises Bugatti T35, Citroën Traction Avant, Citroën 2CV, DS, Renault Espace, les américaines Corvette Stingray, Ford Model T, Ford Mustang et Jeep Willys… Que de l’excellence !

    Le jury avait désigné un top 5 aussi magique que la Ford T, devant la Mini, la DS, la Volkswagen Beetle et la Porsche 911.

    De cette liste qui dessine l’histoire de l’automobile, je conserve la mythique 911. Ford n’a pas donné de descendance formelle à la Ford T, la Mini ne ressemble plus à ce qu’elle a été, DS est devenu une marque à part entière et la Beetle vient de (re)disparaître.

    A mes yeux, la 911 est donc cette qui pourrait représenter, à elle seule, le garage idéal… Mais comment transformer ce vrai coupé est véhicule plus familiale ? Et inutile de répondre Cayenne ou Panamera : il faut conserver la 911 et uniquement la 911 !

    La solution est un coffre de toit. Avec sa gamme Tequipment, Porsche propose de nombreuses solutions pour ajouter des litres aux coffres (pas au moteur !).

    Disons-le, placer un coffre de toit sur une Porsche 911 est quelque chose de très bizarre. Sportive par excellence, la 911 n’a pas pour vocation de transporter, ni de voir la ligne ou l’aéro gâchée par cette grosse boîte placée sur le toit…

    Et pourtant, quoi de mieux que de voir passer une Porsche 911 avec un coffre de toit. C’est finalement une belle démonstration de lifestyle… J’ai une 911, je pars en vacances et il est hors de question que je ne parte pas avec ma 911 ! Alors j’ai mon coffre de toit et je me fous de l’avis des autres. Et ça : j’adore !

    Et si vous n’avez pas de Porsche 911, mais la même envie de transporter plein de choses dans un coffre de toit placé sur votre propre voiture, consulter un comparatif sur les coffres de toits