Mi juin dernier, nous essayions Kadjar dans le désert des Bardenas, en Espagne. Un essai sur route mais aussi hors des sentiers battus, où le dernier né de chez Renault nous surprenait par son aisance et facilité. Ce mois, le magazine papier Plugged nous a interviewé, au sujet de ce nouvel SUV. Découvrez Plugged sur son site internet ou format papier, en kiosque ou en ligne.
Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged MagazineEssai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged MagazineEssai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
Dans le numéro #91 de GQ France, un dossier très CULT : Steve McQueen est en couverture, lui le « King of cool », acteur, superstar hollywoodienne, pilote auto, pilote moto. Une exposition photo ainsi qu’un film documentaire « Steve McQueen, The Man and Le Mans » lui sont consacrés prochainement, l’occasion était la bonne pour GQ d’écrire sur ce grand séducteur devant l’éternel.
Dans ce dossier de douze pages, (quelques pages de plus auraient été agréables), pas moins de dix thèmes « McQueen » sont abordés :
1 – il enlève le haut
2 – c’est un « action hero » à part
3 – il maîtrise toutes les disciplines
4 – il est fidèle… à son médaillon d’or5 – il économise les mots
6 – il a un côté obscur
7 – il préfigure la génération des losers magnifiques
8 – l’icône de pub
9 – moteurs, action !
10 – la face cachée du « King of cool »
Même le titre de l’édito est « McQueen » : Style alive. Un numéro à ne pas rater. Peut être même à conserver.
La presse, on l’aime. Pour avoir exercé au sein de l’agence de presse et agence photo DPPI, j’en suis et j’en resterai forcément attaché (de presse). L’histoire de cette agence, ses hommes, ses femmes, ses stocks de photo, son expérience.
A l’occasion des cinquante ans de cette agence des plus prestigieuses, Rallyes Magazine a sorti un numéro hors série, disponible en kiosques et en ligne.
Sur plus de 160 pages, chaque année du rallye français, européen, mondial, est étudiée, illustrée, commentée. De la Mini Cooper des années 60 à la dernière génération du WRC, des pilotes amateurs puis profesionnels des années 70 au duo de Séb Ogier/Loeb, tout l’histoire du rallye y est retracée. Agrémentée de citations, la photo est mise en avant, habillement commentée par Frédéric Petitcolin, rédac’chef de Rallyes Mag’.
Il s’agit là d’un beau bouquin, beau magazine, à conserver dans un coin de sa bibliothèque : la plupart des clichés de l’agence y sont exclusifs.
Après guerre, la France se reconstruit et relance son économie avec l’aide du plan Marshall. Le matériel de guerre américain est encore présent sur le territoire, véhicules et outils en tous genres stagnent à foison. Dans le pays détruit, ce matériel sert tout de même. Les garages récupèrent les GMC pour en faire des dépanneuses. En campagne, forêt et en montagne, ce sont les Dodge qui ont les faveurs des exploitants. Les Jeep, encore plus communes, sont aussi utilisées dans cette France désœuvrée. La petite Américaine est prisée durant une longue période après la guerre. Sa facilité d’utilisation, sa dimension utilitaire et sa symbolique libératrice lui donnent un aura tout particulier.
La presse sert beaucoup de la Jeep. Chaque rédaction a sa Jeep, qu’elle soit Willys, Hotchkiss ou Delahaye. Repeinte en blanc le plus souvent, pratique à l’usage et découvrable, la Jeep sera particulièrement utilisée lors des Tour de France d’après-guerre, jusque dans les années 60. Paris Match, AFP, L’Equipe, Le Parisien (à l’époque Parisien Libéré), chaque papier a sa Jeep.
Depuis quelques jours, les nouveaux locaux du Groupe Argus sont terminés. Installé depuis deux ans rue des Petits Hôtels dans le Xe arrondissement parisien, le groupe profite enfin d’un immeuble totalement rénové. Une « belle occasion » de visiter l’un des piliers de l’automobile en France.
Le 15 septembre 1927, Paul Rousseau propose les premières estimations de la valeur des véhicules de seconde main. Figure du sport et de la presse, ce Girondin transpose la cotation des chevaux vue dans un journal anglais à l’automobile dont les ventes explosent à la fin des années 20.
Il reçoit le soutien financier Ernest Loste et demande au Bureau Veritas d’élaborer un système de cotation du marché de seconde main. Trois ans plus tard, L’argus calcule les cours en interne. La cote officielle de L’argus est née.
Mais L’argus n’est pas seulement un outil de cotation. D’abord sous la forme d’un journal de huit pages, il devient une référence pour s’informer sur un marché qui regroupe près d’un million de véhicules en France et dont Paul Rousseau affirme qu’il va doubler rapidement.
Le premier numéro présente 246 lignes de prix pour 56 modèles différents sur une demi-page. Rapidement attaquée par les professionnels, cette cote devient néanmoins implicitement « officielle » lorsqu’elle est citée par les circulaires officielles durant la guerre.
Pourtant, jamais la cote de L’argus n’a été gérée autre part qu’à l’intérieur des murs de l’hebdomadaire. Aujourd’hui encore, ils sont une dizaine à élaborer les cotes selon une multitude de paramètres de plus en plus nombreux et précis.
Et les acheteurs, les vendeurs et les constructeurs continuent de s’y référer lors des transactions. Un pilier de l’automobile française…
Pour L’argus ?
Cette dénomination est une dérivée du géant de la mythologie grecque Argos Panoptès. Fort d’une centaine d’yeux, sa vigilance ne pouvait être prise en défaut.