Étiquette : rallye

  • Opel prépare son retour en compétition

    Opel prépare son retour en compétition

    Opel possède une grande histoire en rallye… connue surtout par les fans de la discipline. Car depuis que la marque appartient à General Motors, les activités sportives ont toujours été confiées à des préparateurs. Certes, des titres ont été conquis, mais une marque qui se veut aussi dynamique mérite un peu plus.

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    Ascona, Manta, Kadett, Calibra puis Corsa… Avec plus ou moins de réussite (les plus belles victoires sont à mettre à l’actif de Walter Röhrl avec un titre de Champion du Monde des Pilotes en 1982 en Opel Ascona 400 devant l’Audi quattro de Michèle Mouton), Opel n’est jamais resté éloigné très longtemps des épreuves routières.

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    Pour rappeler quelques belles pages de son histoire, Opel a participé au Grand Prix Oldtimer sur le Nurburgring ce week-end. Dix-sept véhicules de compétition étaient en piste. Le véhicule le plus ancien était une Opel Motorwagen 10/12 PS de 1903. Les modèles qui ont marqué les championnats de tourisme et le rallye au cours des 1960 et 70, comme la Rekord C « Veuve Noire », la Kadett Rallye, la Manta A Irmscher, l’Ascona B Groupe 2 et ou la Kadett C GT/E étaient présentes pour faire le lien entre passé et présent. « Présent », car Opel va certainement se servir du lancement de la nouvelle génération de Corsa pour faire son retour en rallye.

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    Après l’abandon du programme Corsa Super 2000, Opel avait lancé la commercialisation de l’ADAM R2… Et en Finlande, on a cru comprendre qu’un programme R5 était à 95 % validé. Nous verrons donc certainement une Opel rouler en Championnat du Monde des Rallyes (même en WRC2) très prochainement !

  • Photos : en mémoire de Colin McRae

    Photos : en mémoire de Colin McRae

    Colin McRae fêterait son 46e anniversaire aujourd’hui sans un terrible accident d’hélicoptère. S’il n’est pas le pilote de rallye le plus titré de l’histoire, il est l’un de ceux qui a le plus marqué la discipline et rayonné bien au-delà des épreuves spéciales… Voici quelques souvenirs :

  • Eifel Rallye Festival 2014 : les photos exclusives de McKlein

    Eifel Rallye Festival 2014 : les photos exclusives de McKlein

    Tous les ans fin juillet, le massif de l’Eifel, en Allemagne, vibre au son des anciennes gloires du rallye. Audi Quattro GrB, Peugeot 205 T16 mais aussi des Trabant, des Porsche et des Golf GTI y avaient rendez-vous le week-end dernier. L’agence photo spécialisée McKlein nous rapport de superbes clichés, dont voici une petite sélection. Bonne visu ! :-)

     

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  • Pro-Gumball 3000 ou anti-Gumball 3000 ?

    Pro-Gumball 3000 ou anti-Gumball 3000 ?

    Particulièrement contesté depuis sa création en 1999, le Gumball 3000 est-il réellement une réunion de passionnés d’automobiles ou simplement un défouloir de fortunés cherchant à s’encanailler sur les routes ?

    Le Cannonball Run était un rallye organisé aux Etats-Unis dans les années 1970. Le départ était donné depuis New-York avec un rendez-vous sur le port de Redondo Beach, non loin de Los Angeles. Le premier arrivé était déclaré vainqueur, sans aucune autre règle !

    Uniques participants de la première édition de 1971, l’inventeur Brock Yates et trois équipiers (dont un rédacteur de Car and Driver) gagnaient ce test initiatique en battant le record de vitesse entre les deux océans vieux de près de quarante ans. En fin d’année, l’organisateur faisait équipe avec Dan Gurney (ni plus, ni moins) pour remporter une seconde victoire en Ferrari 365 Daytona, cette fois opposés à une réelle concurrence.

    L’objectif de cette course folle était de dénoncer la stupidité des limitations de vitesse imposées aux Etats-Unis après la crise pétrolière (55 mph, soit 89 km/h).

    Plusieurs autres éditions ont suivi avec quelques incidents mineurs, jusqu’à l’interdiction du rallye et sa disparition en 1979. Suivant le même concept, d’autres épreuves ont vu le jour sans jamais atteindre le succès du Cannonball Run… Jusqu’au Gumball 3000.

    Créé en 1999, le Gumball 3000 n’était plus uniquement une épreuve américaine. Son créateur Maximillion Cooper avait imaginé un premier tracé en Europe occidentale de Londres à Londres. La course s’est ensuite développée en Amérique et en Asie.

    Contrairement au Cannonball Run, le Gumball 3000 est un rallye de régularité. Le premier arrivé n’est pas forcément le vainqueur. Mais les participants n’ont pas toujours respecté le code de la route. Dans de nombreux pays, l’épreuve fut très contestée par les autorités, les médias et l’opinion publique. L’édition 2007 a profondément marqué la manifestation. Des concurrents ont heurté un autre véhicule en Macédoine, tuant les deux occupants sur le coup. Les responsables, tentant de fuir dans la voiture d’un autre concurrent, furent arrêtés à la frontière.

    Chaque année, des stars et des anonymes souvent fortunés se retrouvent au volant de supercars (ou moins supercars) sur cette épreuve de plus en plus encadrée. Malgré tout, les permis sautent toujours !

    De passage à Paris
    Cette édition 2014 emmène les concurrents de Miami à Ibiza (avec un transfert en avion entre New-York et Edimbourg. Le tout en sept jours.

    Parmi les engagés, on trouve Maximillion Cooper (lui-même), sa future femme et rappeuse Eve, XZibit (Pimp my Ride), Deadmau5 (un DJ) et même David Hasselhoff… Et parmi les 120 voitures, il y a de quoi tourner la tête.

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    Toutes les supercars sont là. Parmi les modèles plus « exclusifs », on trouve une Jaguar de 1963, une Brabus 6×6, une Wiesmann MF5, une Shelby Cobra Daytona de 1964 (détruite avant d’arriver à Paris)… Et des Ferrari, Lamborghini, Porsche, Rolls-Royce, Mercedes, BMW, Bentley, McLaren, Fisker et un prototype sur base de Rebellion ! Finalement, les voitures les plus normales sont les Abarth, partenaires de l’épreuve.

    Alors oui, le Gumball 3000 reste un événement à part. On y trouve un trio d’Américains capable de partir de Regent Street à Londres à 10h00, de faire des tours de circuit sur le tracé utilisé par Top Gear, de passer sous la manche et d’être sous le Pont Alexandre III à 17h00. Ce ne doit pas être loin d’être un record sur quatre roues.

    Mais pour d’autres, le Gumball 3000 est un vrai défi. Imaginez donc : partir de Miami, rouler sur le Daytona Speedway et dormir à Atlanta (1100 km). Puis Atlanta – Charlotte – New York (1400 km). Journée de repos dans un avion. Edimbourg – Manchester – Londres (700 km). Londres – Paris (500 km). Paris – Albi – Barcelone (1200 km). Barcelone – Ibiza… En Rolls et à quatre, ça peut passer, en Murcielago, c’est déjà une autre histoire.

    Lors de la soirée parisienne, les concurrents étaient plutôt peu nombreux dans la boîte privatisée pour fêter le passage du rallye sur les Champs-Elysées. Il fallait surtout récupérer avant d’affronter une nouvelle journée de conduite.

    En revanche, ils semblaient tous très heureux de partager leur passion des belles mécaniques avec les quelques centaines de curieux rassemblés autour du parc fermé. Et toujours avec la police à proximité…

    Evidemment, il reste des fous du volant qui ne prennent pas la route avec sérieux. Mais ce Gumball 3000 paraît avoir bien changé. Des amateurs du monde entier se retrouvent avec de belles voitures (souvent décorées avec beaucoup de mauvais goût) pour profiter de quelques passages sur circuit pour vraiment se défouler.

    Pas de quoi fonder une association pour demander l’interdiction de l’événement… Même si la « nouvelle » Mairie de Paris a fait son possible pour cacher le passage du rallye. Le Gumball 3000, on a aimé !

  • Up and Down : des Opel de dessus et de dessous

    Up and Down : des Opel de dessus et de dessous

    2012, Thomas von Salomon, photographe de son état, réalisé une série de photos pour Opel. Son objectif est alors de photographier une sélection d’Opel de compétition. Comme il nous dit : Je me suis principalement intéressé à ces voitures sous des angles changeants. Habituellement, nous les voyons de face ou de côté, rarement du dessus ou du dessous. Ces angles du dessus révèlent les formes épurées et les décorations des voitures, qui sont souvent très graphiques. On le rejoint. Huit Opel sont ici à découvrir : Opel 1903, Opel Ascona 400 groupe 4, Opel Calibra DTM, Opel Ecospeedster Diesel, Formule 3 Opel, Opel Gruenes monster « le monstre vert », Opel Kadett GTE, Opel Kadett 4×4 Dakar, Opel Vectra DTM, et Opel Diesel Rekord Wagen.

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    Opel Ascona 400 groupe 4

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    Opel Calibra DTM

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    Opel Ecospeedster Diesel

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    Formule 3 Opel

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    Opel Gruenes monster « le monstre vert »

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    Opel Kadett GTE

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    Opel Kadett 4×4 Dakar

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    Opel Diesel Rekord Wagen

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    Opel Vectra DTM

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  • BMW M3 / Manx Rally 1988 / Patrick Snijers

    BMW M3 / Manx Rally 1988 / Patrick Snijers

    Voilà un titre bien loin de nos habitudes. Pas de triplette sujet-verbe-complément, c’est bien rare chez AUTOcult.fr. Si je peux aujourd’hui me permettre cela c’est que le jeu en vaut la chandelle. L’excuse est toute trouvée. Chacun des éléments composants ce titre vaut son voisin de phrase.

    1988, Patrick Snijers a tout juste 30 ans. Il est alors pilote officiel d’un cigarettier belge rouge et blanc. A l’époque, le sport automobile est fabuleux vecteur de communication. L’industrie du tabac est rentable et le sport automobile écrit une des plus belles pages de son histoire. Au volant de la fantastique BMW M3 groupe A, Patrick Snijers dispute et remporte cette année là le Manx Rally. Ce rallye, au parcours atypique, rapide et très vallonné, est alors un des grands rendez-vous du Championnat d’Europe des Rallyes, auquel le Belge participe.

    BMW M3 / Manx Rally 1988 / Patrick Snijers. Retour durant quelques minutes sur cette manche disputée sur l’île de Man. Appréciez la danse de la BMW M3…

    Patrick Snijers en quelques titres :

    • Champion d’Europe des rallyes: 1994
    • Septuple champion de Belgique des rallyes: 1983, 1984,1985,1988, 1991, 1993, et 1994
    • Champion des Pays-Bas des rallyes: 1993
    • Triple vice-champion d’Europe des rallyes: 1986, 1987, et 1993
    • Vice-champion de Belgique des rallyes: 2003
    • 3e du championnat d’Europe des rallyes: 1991.
  • Audi en rallyes : les 10 dates clés (ou un peu plus)

    Audi en rallyes : les 10 dates clés (ou un peu plus)

    Audi en rallye : les dix dates clés (et un peu plus) qui ont compté pour le constructeur aux quatre anneaux. De la première voiture de course, aux titres mondiaux, en passant par la création d’Audi Sport.

    1965. La marque Audi renait de ses cendres. 1969, elle fusionne à Auto Union et NSU.

    1973. Audi lance sa première voiture de course : l’Audi 80 GT.

    1976. Audi fabrique son premier moteur 5 cylindres. En 1979, le turbo arrive. Ces deux technologies seront la base du programme sportif Rallyes d’Audi.

    1978. Le département Audi Sport est créé. Dans la foulée, l’Audi 80 Quattro fait ses premiers essais lors du Rallye d’Allemagne.

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    1979. Première victoire en rallye d’une Audi : l’Audi 80 GT gagne le Rallye de Trifels (Allemagne, équipage Walter Smolej i Klaus Hopfe).

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    1981. Audi engage ses quattro avec le Finlandais Hannu Mikkola et la Française Michèle Mouton.  C’est une page du sport automobile qui s’écrit lors du premier rallye de la saison, le Monte-Carlo. Le résultat final n’est pas au rendez-vous mais les performances sont bien présentes, Mikkola a d’ailleurs rattrapé en course le concurrent le précédent d’une minute. 1981 est aussi l’année d’une autre grande première pour Audi. Michèle Mouton, au volant de l’Audi quattro groupe 4 remporte le Rallye San Remo, comptant pour le Championnat du Monde des Rallyes. Elle reste à cette heure la seule femme ayant une victoire WRC à son palmarès.

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    1982. Audi est championne du monde des rallyes, titre constructeurs, avec ses pilotes Hannu Mikkola et Michele Mouton. Cette dernière manque de peu le titre quand elle termine à 12 points de Walter Rohrl, engagé par une autre marque allemande : Opel. Rohrl passera d’ailleurs l’année suivante chez Audi.

    Mit Audi Tradition international unterwegs

    1983 marque l’avènement du groupe B. La saison débute avec la Quattro A1 puis lors du Tour de Corse, l’A2 apparaît. Cinq victoires marqueront 1983 : Suède, Portugal, Argentine, Finlande, Grande-Bretagne.

    1984. Audi est à nouveau championne du monde des rallyes, titre constructeurs. Son pilote Stig Blomqvist remporte le titre pilotes, devant son coéquipier Audi. La marque aux anneaux est LA référence de ce millésime 1984.

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    1985. La bataille fait rage entre Audi et Peugeot. La marque française sort vainqueur du duel quand elle remporte les deux titres avec Timo Salonen et le titre constructeur. Audi place tout de même ses pilotes Stig Blomqvist et Hannu Mikkola aux deuxième et troisième place. L’Audi Quattro S1, avec son pare-choc avant et aileron arrière surdimensionnés marque tous les esprits.

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    1986 sonne le glas du groupe B pour Audi. Suite au terrifiant accident du rallye du Portugal, dans lequel Audi n’est pas concerné, la marque se retire du WRC avant la fin de saison. Toute la caravane du WRC en sort choquée.

    1987. L’Audi 200 quattro est la nouvelle arme du constructeur allemand. Engagée en groupe A suite à la disparition du groupe B, cette dernière remporte le difficile Safari Rally Kenya. Audi rebondira tout de même à Pikes Peak, remportant la classique états-unienne avec la Quattro S1. Walter Rohrl sera d’ailleurs le premier pilote à descendre sous la barre des 11 minutes.

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    Mais fin des années 80 le rallye n’est plus au goût du jour chez Audi, qui stoppe ses programmes officiels. La marque aux quatre anneaux se concentre alors sur le DTM. S’en suivront 3 titres constructeurs, 9 titres pilotes en DTM puis de nombreuses victoires au 24 Heures du Mans. C’est une toute autre histoire…

    Quelques chiffres :

    Rallyes disputés : 58
    Nombres de départs WRC : 135
    Abandons : 54
    Victoires : 24, dont celle de Michèle Mouton et Fabrizia Pons, la seule féminine à l’heure actuelle.
    Deuxièmes places : 24
    Troisièmes places : 23
    Podiums : 71
    Victoires de spéciales : 1073

    A lire : quattro : le mouvement perpétuel selon Audi

  • quattro : le mouvement perpétuel selon Audi

    quattro : le mouvement perpétuel selon Audi

    Peu de marques peuvent se targuer d’une telle aura chez les passionnés d’automobile. Que l’on soit amoureux d’histoire, de sports mécaniques, de voitures d’exceptions ou de design, Audi affiche une régularité déconcertante en haut du classement. Touche à tout, innovante, extravagante, la marque d’Ingolstadt fait toujours autant rêver le petit garçon ou la petite fille qui sommeille en chacun de nous et c’est bien là sa plus grande qualité. Rendre le rêve accessible, ou presque.

    Le weekend dernier avait lieu le 4ème Rallye Historique du Dauphiné dans la Drôme, comme un rendez vous avec l’histoire. Comme un clin d’oeil à l’histoire, voilà presque 35 ans qu’Audi engageait la première voiture à 4 roues motrices permanentes en championnat du monde des rallye. Son système quattro était né, naturel aujourd’hui mais une véritable révolution à l’époque. Pour l’occasion, la marque aux 4 anneaux, par le biais du ROC Racing Historic, avait mis les petits plats dans les grands. Sous l’impulsion de son président Norbert Clément, un passionné passionnant et intarissable sur la quattro, ce n’est pas moins de 14 voitures qui étaient présente sur cette épreuve française. Audi 80, ur-quattro, Coupé GT, Groupe 4, Groupe B et même une impressionnante S1 composaient le groupe des représentantes. De quoi rivaliser fièrement avec l’armada Porsche ! Mais plus que les voitures, nous avions l’honneur de rencontrer le père de la quattro, Roland Gumpert en personne. Directeur d’Audi Sport dès 1981, cet ingénieur de formation a remporté 4 titres mondiaux et 25 rallyes, soit autant qu’un certain Tommi Mäkinen. Après avoir passé près de 35 ans chez le constructeur, il créé sa propre marque en 2004, dont la fameuse Gumpert Apollo sortira des ateliers.

    En comité restreint sur les courses de l’hexagone, les Audi quattro des années 80 restent gravées à jamais dans la mémoire collective. Lorsque le célèbre 5 cylindres turbocompressé de 2,1L se fait entendre, c’est une foule nombreuse qui vient admirer ces pièces de collection. Ce son si caractéristique n’a aucun équivalent en automobile et ceux qui ont eu le privilège de pouvoir l’écouter dans les forêts finlandaises ou dans les gorges de l’arrière pays niçois ont les poils qui se hérissent machinalement ! Le genre de souvenirs tenaces qui vous marquent pour longtemps. Un son, des formes mais aussi des couleurs, voilà ce qui compose une voiture légendaire. A ce titre, la décoration « HB » , garde la faveur des supporters, son jaune étincelant se mariant à merveilles à sa robe blanche, gris et rouge. Audi ne s’y est d’ailleurs pas trompé en reprenant ce thème sur ses R18 e-tron quattro alignées aux 24h du Mans et en FIA WEC. Héritage, hommage, en tout cas ces signes distinctifs sont clairement assumés, les parallèles sont nombreuses entre l’implication en sport auto et la voiture de monsieur tout le monde. L’identification est à ces véhicules d’exceptions est rapide.

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    Audi a goûté à presque toutes les disciplines du sport automobile : le rallye, le circuit avec le DTM et l’endurance. Il ne manquerait que la Formule 1 pour compléter cet impressionnant tableau de chasse. Une longévité rare mais cohérente avec le désir d’innovation qui caractérise l’un des fers de lance de l’industrie allemande. L’engagement en endurance avec la R18 e-tron quattro, une hybride diesel et électrique, est une suite logique et nécessaire pour le constructeur. Nous attendons donc avec impatience l’arrivée de la nouvelle réglementation du WRC à l’orée 2017 pour se prendre ainsi à rêver d’une S1 nouvelle génération. Cela réveillerait avec passion tous les souvenirs d’une époque où l’équipe aux 4 anneaux révolutionnait notre perception de la performance. En attendant, Ingolstadt tout entier a rendez-vous mi juin dans la Sarthe, à l’occasion des 24 Heures du Mans. Audi y défendra sa 12ème victoire, sa cinquième d’affilée.

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    A voir aussi : Vu ! Rallye historique du Dauphiné : Audi Quattro, Porsche 911 et Renault 5 Turbo, sur le blog du magazine Inside Motorsport.

  • Avec la Yaris WRC, Toyota prépare son retour en rallyes

    Avec la Yaris WRC, Toyota prépare son retour en rallyes

    Alors que Toyota est à nouveau présent en championnat du monde d’Endurance FIA WEC, face aux Audi R18 e-tron Quattro et Porsche 919, la marque japonaise prépare déjà le futur de son département compétition Toyota Motorsport GmbH.

    Le prototype de la Yaris WRC a roulé ces derniers jours, du côté de Riparbella, en Toscane, en Italie. A son bord, le pilote français Stéphane Sarrazin et le Finlandais Sebastien Lindholm se sont échangés le volant. La Yaris WRC est assez jolie, bien proportionnée, malgré le peu de choses que l’on peut voir sur la vidéo suivante. A l’oreille, le son du moteur est aussi assez sympa. Toyota a d’ailleurs publié quelques photos du moteur sur sa page facebook.

    L’arrivée de Toyota en WRC serait une assez bonne nouvelle. L’objectif serait de débuter la saison 2017, lors de l’arrivée du nouveau règlement technique. Toyota compléterait le plateau d’un WRC en manque de stature, qui trouverait alors un réel intérêt. Toyota, premier constructeur mondial automobile (chiffre d’affaires et unités), rejoindrait donc Volkswagen, troisième constructeur mondial (en unités) et Hyundaï, quatrième constructeur mondial (en unités). N’oublions pas Ford aussi, actuellement présent mais sans engagement officiel et Citroën, dont le programme en 2017 ne serait peut être plus d’actualité.

    Par  le passé, Toyota a écrit une page historique du WRC. Dès les années 70 avec les Celica (alors propulsion) puis dans les années 90 avec la Celica GT4 et la Corolla WRC avec des pilotes de la trempe de Sainz, Kankkunen et Auriol, pour ne citer qu’eux. Dernièrement, la Yaris R1A a été développée mais malheureusement, jamais nous n’avons pu la voir en compétition.

    Espérons que cette Yaris WRC verra le jour et les spéciales du WRC, elle.

  • Nouvelles couleurs pour une Alpine A310

    Nouvelles couleurs pour une Alpine A310

    La renaissance d’Alpine a été portée par l’immense engouement populaire qui entoure la marque. Sa seconde vie sera également soutenue par ceux qui voudront faire perdurer l’idée de Jean Rédélé. Chris Visscher fait partie de ces passionnés. Il s’est inscrit au Winter Trial 2014 avec une Alpine A310 aux couleurs du concept Alpine A110-50 de Laurens van den Acker.

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    Chris Visscher est un concessionnaire Renault, spécialiste d’Alpine et de Renault Sport à Rotterdam. Son implication est telle que lorsque le Groupe Renault a pris la décision de développer une nouvelle Alpine, il a été intégré à l’Alpine Advisory Board composé de quatorze personnes.

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    Visscher a décoré l’une de ses A310 1600 aux couleurs du Concept Alpine A110-50 réalisé par Laurens van den Acker, le directeur de design industriel du groupe.

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    Copiloté par Marc Abercrombie, il prendra le départ lundi de Copenhague. Arrivée programmée samedi à Oslo.

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  • Même Johnny Hallyday est allé à Dakar !

    Même Johnny Hallyday est allé à Dakar !

    Au cœur de l’Afrique, sur la route de Dakar, Johnny Hallyday est assis dans son Nissan. Une caméra s’approche. Le micro saisit l’instant : « Si on n’avait pas perdu une heure et quart, on serait là depuis une heure et quart. »

    La présence de Johhny Hallyday s’inscrit dans la lignée de la venue de nombreuses stars sur les routes du Dakar (Claude Brasseur, Michel Sardou, Daniel Balavoine, Caroline et Albert de Monaco…). Cette année-là, pour l’édition 2002, on se presse autour du chanteur, acteur (et on vient de le voir : poète).

    André Dessoude avait réussi à convaincre Johnny de s’embarquer dans l’aventure, entre Arras et Dakar. Il lui avait trouvé le copilote parfait : René Metge. Triple vainqueur de l’épreuve, ancien organisateur du rallye, même génération et beau-frère de Coluche, le lien parfait entre la compétition et le show-biz.

    Les caméras et les micros toujours braqués sur l’équipage ont saisi de nombreuses petites phrases tout au long de l’épreuve. Alors qu’un autre concurrent était en train de dépasser la Nissan de Hallyday et Metge, son pilote a tenté de défendre sa position. René Metge l’a vite rappelé à l’ordre pour prendre soin de la mécanique : « C’est pas comme ça qu’on arrivera à Dakar ! »

    Et Johnny de répondre : « Mais, quand même, on va pas le laisser filer ! On est rock’n’roll non ? »

    Simple amateur engagé par une structure professionnelle, Johnny Hallyday a atteint Dakar. Les soucis mécaniques et une nuit dans le désert n’ont pas contrarié l’ambition de l’équipage… Comme n’importe quel autre concurrent classé 49e sur 52 voitures à l’arrivée.

  • Rallye Monte-Carlo 2000 : la Peugeot 206 WRC avait pris froid

    Rallye Monte-Carlo 2000 : la Peugeot 206 WRC avait pris froid

    1999, Peugeot arrive en WRC. L’évènement est historique, ce sera la 206 WRC qui représentera la marque au lion, avec dans le rétroviseur l’historique 205 Turbo 16. Victorieuse de 16 manches du WRC dont le Monte-Carlo 85 avec Ari Vatanen, cette 205 remportera deux titres Pilote (1985-Salonen et 1986-Vatanen) et les titres Constructeur 85 et 86. Le poids de l’histoire est là.

    La belle 206 WRC entamera sa campagne mondiale dès le Tour de Corse 1999, pour une demi saison de lancement. En Corse, la 206 WRC fait tourner les têtes, réalisant de forts bons chronos, se permettant même de prendre la tête du rallye dès l’ES2, avec François Delecour. Aucune des 206 confiées à Delecour et Panizzi ne verra l’arrivée de la classique corse mais l’objectif était atteint : la Peugeot 206 WRC était bien née.

    2000, gonflés à bloc, les hommes de Peugeot sont motivés pour cette nouvelle saison. L’objectif n’a jamais été aussi clair : remporter le Championnat, titres Pilote, Copilote et Constructeur. Comme chaque année, le premier rendez-vous de la saison se fait à Monaco, à l’occasion du Rallye Monte-Carlo. Première étape, Makinen (Mitsubishi) est premier leader, suivi de l’Anglais Richard Burns (Subaru) et du Français Gilles Panizzi (Peugeot). Deuxième étape, départ de Tallard. Pour Peugeot, c’est le pire des matins. Aucune des trois 206 WRC ne démarrent en ce matin froid et humide. C’est l’abandon pour les trois équipages Peugeot, la douche froide. Delecour, Panizzi et Gronholm sont tapis à Monte-Carlo. Tommi Makinen remporte le rallye pour la troisième fois et s’impose comme maître de cette manche si spéciale.

    Mais si la saison n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices à Monaco, Peugeot se rattrape au cours de la saison 2000. L’équipe remporte le Rallye du Suède, puis pas moins de 6 rallyes sur les 14 possibles et raflent les trois titres possibles : pilote, copilote et constructeur. Pour ce dernier, le Lion empoche aussi les titres des deux années suivantes, même si en 2001 aucune des Peugeot n’avait terminé le Monte-Carlo. Éternel recommencement ? Non. Peugeot renouera avec le succès à Monaco : en 2009 tout d’abord avec Sébastien Ogier et Julien Ingrassia (Team BF Goodrich) puis en 2011 avec Bryan Bouffier et Xavier (Team Peugeot France).

    On attend un retour en WRC pour la marque au Lion. A bon entendeur…

    A bientôt,
    Jean-Charles