Étiquette : Renault

  • Alpine Celebration révélée aux 24h du Mans (+ photos)

    Alpine Celebration révélée aux 24h du Mans (+ photos)

    En ouverture des 24 heures du Mans, a été révélé Alpine Celebration, concept car hommage aux 60 ans de la marque bleue. Ce prototype, qui roulait au Mans au côté de la mythique Berlinette A110, préfigure la future Alpine. Elle est prévue pour 2016 et sera sans doute révélée dans sa version finale lors du Mondial de l’automobile de Paris de la même année.

    Ici, les photos de ce prototype tant attendu qui a fait sensation auprès du public. Il s’agit sans doute de la version compétition de la future Alpine. Profil sportif, trappe à air sur les vitres, diffuseur arrière, arceau et sièges baquet trahissent en effet une sportivité certaine.

            

     

     

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  • Que nous prépare Alpine ?

    Que nous prépare Alpine ?

    Pour tout vous dire, difficile de savoir réellement ce que nous prépare Alpine. Ce que l’on sait c’est que des invitations ont été envoyées, qu’un logo commémorant le soixantième anniversaire de la marque bleue a été émis et qu’une certain effervescence se montre du côté du Mans. Il y a les 24 Heures du Mans bien sûr, où le petit poucet français bleu est engagé mais c’est du côté corporate, voire industriel qu’il faut voir le chose. On le sait, un nouveau modèle symbole de la résurrection de la marque est en gestation. Seulement, impossible de savoir si c’est le modèle définitif ou un autre modèle qu’on nous présentera là du côté du Mans. Je parlais de l’arrivée d’une GT par Alpine il y a deux ans quasiment jour pour jour. Même un site a été lancé pour l’occasion. Alors, Carlos Ghosn sera-t-il présent au Mans ? L’arrivée d’Alpine en LMP1 est-elle possible ? Même un hashtag est prêt, #AlpineCelebration. On attend…

  • Usine Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France

    Usine Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France

    Une certaine effervescence se montre entre Dieppe, Bourges, Les Ulis et Boulogne-Billancourt. Dans chacune de ses villes, les équipes Alpine, Renault, Renault Sport Technologies, Signatech œuvrent à un weekend spécial, celui des 24 heures du Mans. Cette fois, zoom sur l’usine de Dieppe, là où les Alpine et Renault Sport sont fabriquées depuis 1969 et où seront fabriquées la Bluecar de Bolloré et la future Alpine.

     

    Que fait-on à Dieppe ?

    Dieppe nous rappelle directement à Alpine mais en cette petite usine du groupe Renault, bien d’autres modèles y sont fabriqués et fonctions présentes. Avec ses bureaux aux Ulis en région parisienne, Dieppe est le pôle industriel de Renault Sport Technologies. On y assemble les Clio R.S. 200 EDC, Clio Cup, Formula Renault 2.0… Cette usine est spécialisée dans les petites séries, d’où la présence des Renault sportives, de voitures de course mais aussi de Bluecar, la petite voiture électrique dédiée à l’autopartage par Bolloré. Cette construction exclusive pour Renault débutera ce mois ci, suite à la signature d’un partenariat le 9 septembre entre les deux entités françaises. Si l’électrique sera la grande nouveauté pour les salariés dieppois, la grande attente vient aussi de la future Alpine. La « Berlinette du 21ème siècle », révélée prochainement, y sera produite. La boucle est bouclée.

    Les Bolloré seront produites dès ce mois ci en l'usine Alpine de Dieppe.
    Les Bolloré seront produites dès ce mois ci en l’usine Alpine de Dieppe.

    Enfin, Dieppe est le pôle logistique de Renault Sport. Y est gérée la boutique des pièces détachées des voitures de course de la marque au losange. Par exemple, lorsque la R.S.01 fut commercialisée, toutes les pièces de cette ‘GT’ furent regroupées à Dieppe avant d’être dispatchées aux équipes clientes.

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    L’assemblage des Formula Renault 2.0.

    Quels modèles ont été fabriqués à Dieppe ?

    De nombreux modèles emblématiques ont été produits à Dieppe. On pourra penser à A310 (1971-1984), A610 (1990-1995), Renault 5 Alpine (1975-1981), Renault 5 Turbo (1980-1986), Renault Spider (1996-1999). Plus surprenant, l’Espace y a été produit entre 1988 et 2002. On y produisait aussi les Mégane Cabriolet (1996-2003) et Mégane Renault Sport (2003-2009). 2015, les Bluecar de Bolloré y sont assemblées sur une chaîne spécifique. (EDIT: 15 octobre) Mi octobre Renault officialise la production de la future Alpine à Dieppe.

    Dieppe est un pôle spécifique dans la fabrication automobile. Par exemple, pour la production de la Renault 5 Turbo, la coque était fabriquée en l’usine de Flins, comme toute les Renault 5. Ces coques passaient alors chez Heuliez à Cerisay pour y être modifiées et ainsi recevoir le groupe motopropulseur à l’arrière. Enfin, Alpine Dieppe recevait ces caisses pour les peindre et réaliser le montage final.

    Les caisses de R5 Turbo arrivent à Dieppe.
    Les caisses de R5 Turbo arrivent à Dieppe.
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    La ligne d’assemblage des A110.

    Dieppe en quelques chiffres :

    Date de création : 1969
    Forme juridique et répartition du capital : SNC (Société en Nom Collectif) au capital de 3 567 564 euros
    Activité : Montage de véhicules sportifs (ou autres) et de compétition, vente de pièces de rechange associées.
    Effectifs : 335 employés au 31 décembre 2011
    Superficie : 76 ha, dont 37 ha de bâtiments couverts
    Certifications : ISO 14001 (depuis 1999), ISO 9001, ISO 9002, Label RHP
    Adresse : Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France

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    Usine Alpine de Dieppe : vue aérienne.
  • Alpine en 10 dates

    Alpine en 10 dates

    A quelques jours des 24 Heures du Mans, l’équipe Alpine Signatech est en pleine effervescence. L’occasion est bonne pour se poser 5 minutes et revenir sur les dates marquantes de cette marque emblématique.

    1922, naissance de Jean Rédélé, le 17 mai à Dieppe

    1955, création de la société anonyme des automobiles Alpine par Jean Rédélé.

    1961, Alpine A110, celle qu’on appelle Berlinette, est lancée.

    1969, Alpine s’installe dans son usine actuelle de la Bréauté, à Dieppe.

    1971,  apparition de la A310 (jusqu’en 1984)

    1973, Renault devient actionnaire majoritaire du petit constructeur. Le même année, Alpine Renault remporte le premier championnat du monde des rallyes WRC, avec l’A110 1800 et les « 4 mousquetaires » : Jean-Luc Thérier, Bernard Darniche, Jean-Claude Andruet, Jean-Pierre Nicolas. Ce quatuor sera complété par Jean-François Piot.

    1978, Jean Rédélé quitte Alpine, ne se sentant plus maître à bord de son navire. Renault lui garantit de ne pas licencier durant 15 ans. La même année, Alpine remporte les 24 heures du Mans avec l’A442. Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud sont au volant.

    1980, création de la R5 Turbo.

    1990, A610 apparait au catalogue. Elle y restera 5 années.

    1995, Alpine disparait du catalogue Renault. La marque est mise en sommeil par Billancourt.

    2000, Renault Sport Technologies est créé, incluant Renault Sport et Alpine. En résumé : tout le sport du losange, sauf la F1.

    2007, Jean Rédélé meurt le 10 août, à l’âge de 85 ans.

    2012, la marque est relancée après 17 ans de sommeil.

    2013, retour en endurance avec Signatech et l’A450B. Première victoire lors des 3 heures du Budapest, premiers titres Pilote et Equipe en European Le Mans Series.

  • À quoi ressemblera la future Alpine?

    À quoi ressemblera la future Alpine?

    Alors qu’Alpine est engagée est 24 heures du Mans avec son A450b, la marque sportive du groupe Renault présentera dans un même temps ce que sera la future Alpine. À l’heure qu’il est, difficile de savoir réellement ce qui nous sera dévoilé mais nous pouvons supposer quelques courbes, lignes et détails qui habilleront la successeur de la Berlinette. 21 ans après l’arrêt de la production de l’A610, revue du web des possibles Alpine versions 2015, dont le SUV, illustre chez l’Argus.

      

        

  • Nouveauté : Renault Kwid

    Nouveauté : Renault Kwid

    Renault est passé maître dans la réutilisation des noms de ses concepts. Il y a eu Laguna, Scenic, Fluence ou ZOE, des études dont le nom avait été repris pour des modèles finalement bien différents. La marque au Losange reprend cette même formule avec Kwid.

    Attendue sous le nom Kayou (le changement a du bon), cette nouveauté a été présenté il y a quelques minutes à Chennai en Inde. Kwid est la voiture pas chère proposée par Renault pour conquérir le marché indien, encore sous-développé.

    Avec 2,5 millions de voitures vendues en 2014 pour plus d’un milliard d’habitants, l’Inde représente le plus grand potentiel de croissance au monde. Le marché devrait doubler d’ici quatre ans.

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    Cette Kwid est destinée à concurrencer les Maruti locales, Hyundai et Mahindra. Mini citadine un peu surélevée (3,68 mètres de longueur et 1,58 mètre de largeur), elle pourrait être comparée à une petite Dacia Sandero Stepway commercialisée en France.

    Elle inaugure la nouvelle plateforme CMF-A qui sera bientôt utilisée par d’autres modèles de l’Alliance Renault-Nissan.

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    La Renault Kwid sera commercialisée à l’automne en Inde pour un tarif légèrement supérieur à 4 000 euros. Toute la production viendra directement de l’usine de Chennai. Et aucune importation en France n’est envisagée.

    Et la première réaction d’un blogueur local ?

    Oui, en Inde aussi, la chirurgie est pratiquée par les actrices !

  • Nicolas, par Alain Prost

    Nicolas, par Alain Prost

    En étant le fils du plus grand pilote français sur circuit, Nicolas Prost aurait-il pu faire autre chose que de la compétition automobile ? Tout a pourtant été imaginé pour qu’il ne suive pas la trajectoire de son père… Mais le destin en a voulu autrement !

    Nicolas Prost est né en 1981. A cette époque, son père dispute sa deuxième saison en F1. Il vient de gagner son premier Grand Prix, en France, au volant de la Renault RE30.

    Le Professeur, totalement impliqué sur les circuits, parvient étonnamment à éloigner sa famille du tumulte de la Formule 1. A la maison, l’ambiance du paddock ne transparaît pas. Mieux, Nicolas ne regarde aucun Grand Prix à la télévision : « A cette époque, la Formule 1 était trop dangereuse », reconnaît le quadruple Champion du Monde. « On n’en parlait pas. On a même tout fait pour qu’il ne suive pas les courses. Il n’était pas prédestiné et pas formaté pour ça. »

    « J’étais très petit quand il a arrêté de courir », souligne Nicolas. « Il n’y a que la dernière année que je commençais à comprendre ce qu’il se passait. Je me rendais compte que mon père ne faisait pas un métier normal, mais je n’avais pas le sentiment d’être élevé différemment. J’étais un enfant et c’était papa. »

    Les dangers de la F1, Nicolas les a pourtant découvert lors de son baptême dans un stand… Privé de Grand Prix, Nicolas découvre la F1 lors d’une séance d’essais avec Ferrari. Tandis que son père travaille avec la Scuderia sur la piste de Fiorano, il s’approche et offre une belle frayeur à toute l’équipe.

    « Je me souviens que j’étais plus intéressé par jouer au football avec les mécanos. Mais quand il est rentré au stand, j’ai voulu aller lui parler. On venait de retirer le capot moteur. Je me suis approché et j’ai mis les deux mains sur le radiateur. J’ai fini à l’hôpital de Maranello. Tout le monde a vite dramatisé. J’ai juste eu très chaud aux mains ! »

    A 12 ans, Nicolas s’installe enfin devant la télévision. C’est un 1er mai 1994, quelques mois après la retraite de son père. Le choc est évidemment immense.

    Ces deux expériences n’incitent pas la famille Prost à pousser Nicolas en karting, voire en monoplace. L’étudiant est pourtant doué dans tout ce qu’il fait. Golf, tennis, ski, études d’économie, il excelle partout et oublie – un peu – le sport automobile.

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    Les études avant le sport auto

    « Ma mère était institutrice », rappelle Nicolas. « Il fallait d’abord se concentrer sur les études. A la maison, il fallait travailler à l’école avant de pouvoir penser à autre chose. Mais j’ai toujours aimé le sport auto. Mon père m’avait emmené faire du karting, hors compétition. J’aimais ça. »

    Envoyé à l’Université de Columbia, le fils aîné des Prost lance donc un défi à ses parents. « Il nous a assez bien présenté les choses », s’amuse Alain. « Il nous a fait promettre de le laisser faire une saison de sport automobile s’il terminait son cursus en trois ans au lieu de quatre. J’aime assez les défis. Nous avons donc accepté et il nous a piégés ! J’ai d’abord été assez surpris. Il était au top en golf avec deux victoires en tournois universitaires américains. Je pensais que son chemin était tracé. »

    « Ça n’a pas été un cadeau », reprend Nicolas. « J’avais vraiment envie d’essayer, même sans savoir si j’allais être dans le rythme. C’était dans un coin de ma tête. J’ai suivi un chemin différent très autre, un peu sur le tard. »

    A 22 ans, il fait ses premiers tours en Formule Campus et termine dixième derrière des pilotes bien plus jeunes, mais aussi bien plus expérimentés que lui : « Ces années de roulage m’ont manqué et je n’avais pas la bonne monoplace durant mes premières saisons. Les résultats n’étaient pas probants. En F3, j’ai commencé à trouver mon rythme et j’ai été très rapide en GT. Tout s’est mis en place et j’ai commencé à avoir davantage de réussite. »

    Courir avec le nom Prost

    Débarquer à un âge avancé avec Prost en patronyme n’était pas la plus simple des manières de gagner sa place en sport automobile : « Au tout début, c’était très difficile. Je n’étais pas préparé et on attendait beaucoup de moi. Après, une fois que l’on a pu faire ses preuves, c’est quand même assez sympa ! »

    Vainqueur à Miami, Nicolas Prost occupe la troisième place de la Formula E. Il ne cache pas son objectif d’aller conquérir le premier titre de la catégorie… Peut-être avant d’être rejoint par ses cadets, Sacha 24 ans et Victoria 19 ans ? « Surtout pas », corrige le père. « Mais je ne vais pas dire jamais… Car on ne sait jamais avec cette famille. Ils font n’importe quoi ! »

  • Pourquoi la France s’en prend à Renault ?

    Pourquoi la France s’en prend à Renault ?

    L’Assemblée Générale organisée hier au Louvre a mis en lumière un grave problème au cœur même du capital du groupe Renault. L’Etat français, premier actionnaire, rame à contre-courant.

    Je t’aime, moi non plus… Depuis la création du constructeur par Louis Renault, l’Etat français est impliqué dans une histoire d’amour bien compliquée avec le Losange. C’était encore plus vrai au terme de la seconde guerre mondiale, lors de l’arrestation (et de la mort) du fondateur et de l’expropriation de la société.

    Doucement privatisé durant les années 1990, Renault conserve l’Etat comme principal actionnaire.

    Le gouvernement pense-t-il à Renault ?

    En quête de démonstration sociale, le gouvernement cherche à appliquer une partie de la Loi Florange visant à pérenniser le capital des entreprises françaises. L’idée est d’offrir le double de droits de vote aux actionnaires de plus de deux ans lors des assemblées générales. La loi stipule que ce chapitre s’applique automatiquement à toutes les entreprises, sauf si l’assemblée générale vote expressément contre.

    Renault a donc soumis une proposition visant à ne pas donner de droits préférentiels aux plus vieux actionnaires… Le gouvernement s’y attendait et a investi un milliard d’euros pour monter au capital (près de 20%) juste avant l’AG, histoire de pouvoir contrer l’initiative.

    Résultat : plus de 60 % des votants ont soutenu la proposition de ne pas accorder de préférence à l’ancienneté. Soit quasiment tous hormis l’Etat français. Malgré cette majorité, la proposition est rejetée, car elle n’atteint pas les deux tiers des votants.

    Par ce tour de force, l’Etat français montre qu’il est capable de faire appliquer ses lois dans les plus grandes entreprises nationales. Mais n’est-ce pas de l’autodestruction ?

    Les autres grands actionnaires de Renault, qui ne sont « que » Nissan et Daimler, voient cette manœuvre d’un très mauvais œil. Comment faire confiance à un partenaire qui n’apparaît que pour défendre ses propres intérêts politiques, sans jamais s’impliquer ou apporter quoi que ce soit dans l’avenir de l’entreprise ?

    Avec ce coup d’éclat minable, le gouvernement évite un article moqueur dans le Canard Enchainé… Mais il met en péril l’équilibre de l’Alliance. Car chez Nissan, redevenu un dragon, on commence à se dire que la balance doit se repositionner pour refléter les réalités des marchés. Et si Nissan décide de grandes manœuvres, Renault perdra de son pouvoir… Notre Président parlera alors certainement de problèmes conjoncturels.

  • Vidéo : un podium (et une victoire) pour AUTOcult.fr !

    Vidéo : un podium (et une victoire) pour AUTOcult.fr !

    Retour sur le Rallye Monte-Carlo ZENN disputé le mois dernier à bord d’une Renault ZOE en compagnie d’Automobile-Propre.com ! L’interview avait été réalisée avant la publication du classement de la consommation. Au moment de répondre aux questions, nous savions que nous allions terminer sur le podium du rallye international FIA, pas encore que nous avions gagné l’épreuve en étant les plus économes !

  • La France met la pression sur Carlos Ghosn

    La France met la pression sur Carlos Ghosn

    La France vient de poser un milliard d’euros sur la table pour monter au capital de Renault… Que se cache derrière cette manœuvre ? Le gouvernement cherche-t-il à préparer la succession de Carlos Ghosn ?

    Après s’être approprié le premier constructeur français au terme de la seconde guerre mondiale, l’Etat Français avait privatisé Renault à partir de 1990. Cette fois, le gouvernement décide de remonter au capital.

    Depuis 1990, l’Etat joue au trader. Il aura fallu six ans pour que sa participation passe sous les 50 % jusqu’à se stabiliser à 15 %. Mais, cette semaine, petite surprise avec l’annonce de l’achat de 4,7 % supplémentaires du capital !

    L’idée est purement politique. La France vient de dépenser un milliard d’euros pour se présenter à l’assemblée générale du 30 avril en position de force. L’objectif du gouvernement est de forcer l’entreprise à adopter le droit de votes doubles qui a récemment été voté à l’assemblée.

    Avec ses récents achats, l’Etat contrôlera 23,2 % des droits de vote (les 15 % de Nissan n’offrent aucun droit selon l’accord entre les deux constructeurs)… Suffisant pour avoir un tiers des droits de votes lors de l’assemblée, en comptant sur l’absence des petits actionnaires, et bloquer n’importe quelle résolution.

    En contrant les résolutions contre l’adoption du droit de votes doubles, l’Etat obtiendra automatiquement deux voies par action détenues depuis plus de deux ans.

    Et il est fort possible que l’Etat bloque également d’autres résolutions. L’une d’elles, proposant de repousser la limite d’âge des membres du conseil d’administration à 72 ans, pourrait être présentée et rejetée par l’Etat pour empêcher Carlos Ghosn de se présenter pour un nouveau mandat qui irait jusqu’en 2022 !

  • Essai Renault Twingo : Tourne, tourne petit moulin

    Essai Renault Twingo : Tourne, tourne petit moulin

    Boulogne-Billancourt, les travaux, des coups de klaxon. L’envie de s’échapper, de rouler. Mais il faut s’extirper de ce capharnaüm. Bonheur, la Twingo mesure moins de 3,6 mètres et tourne sur elle-même.

    Douchés par les réactions suscitées par la Twingo de deuxième génération, les responsables de Renault avaient promis une révolution pour 2014. Cette révolution a bien eu lieu. En conservant le nom Twingo, cette nouvelle édition est destinée à être la descendante directe de la version 1993.

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    A l’époque, Twingo était une idée folle. Encore une voiture « qui ne marchera jamais »… Et pourtant, une bouille et une inspiration ont suffit à convaincre : des phares en demi cercle, une entrée d’air sur le minuscule capot, un unique et immense essuie-glace, trois portes, un seul moteur, une seule finition et de la couleur. Immense succès que n’avaient pas vu venir les journalistes européens, incapables de la placer sur le podium de la Voiture de l’Année !

    Qu’importe, la Twingo s’est vendue à 2,5 millions d’exemplaires. Vingt ans plus tard, elle est déjà entrée dans l’histoire de l’automobile française.

    Après une expérience quelconque dans la Twingo 2 (j’en ai une !), il fallait que Renault retrouve un rang d’inventeur. Cette nouvelle génération ne va pas révolutionner l’industrie. Mais elle est la digne descendante de la première du nom.

    Propulsion à moteur arrière, une première depuis la Clio V6 !

    Développée en collaboration avec Daimler, cette nouvelle Twingo est une propulsion à moteur arrière. Et si vous imaginez que ces choix techniques sont des excitations d’ingénieurs qui n’apportent rien à l’utilisateur final, attendez de vous installer dans une Twingo.

    Dans la conduite citadine de tous les jours, il est évident qu’une propulsion ne diffère pas d’une traction. Le gain est ailleurs. En soulageant le train avant des éléments de transmission, les roues pivotent davantage. Déjà efficace, la Twingo devient une référence. Au moment de sortir d’une circulation dense, c’est plus qu’un atout.

    Il est important de rappeler que ces choix techniques n’amènent pas le moindre danger… La répartition des masses favorise l’avant (55 %) et la direction à démultiplication variable permet de gagner en réactivité et en fermeté.

    Tout semble tellement abouti que l’on ne peut qu’espérer davantage de couple et de puissance. Evidemment, cette Twingo se doit d’être la première voiture de la gamme Renault. Elle se doit de proposer de petits moteurs suffisants et économiques.

    Le 0,9 litre TCe turbocompressé de 90 chevaux est tout à fait suffisant… Il tourne sur ses trois cylindres comme ces petits moulins de nouvelle génération. Mais l’on se prend à rêver d’avoir cinquante, soixante, soixante-dix chevaux supplémentaires. Vite, vite, vite : une version Renault Sport ! Il y a le potentiel de voir naître une icône comme Renault en compte quelques-unes dans son patrimoine.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Le nom Twingo est déjà culte… La toute première génération de 1993 l’est aussi. Pour s’inscrire dans une nouvelle lignée, Renault nous doit une version iconique. Soignez donc cette R.S., voire une Trophy pour nous faire revivre les plus belles histoires des Renault plus-que-sportives !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    J’aime
    Un look affirmé
    Un nom qui fait déjà partie de notre patrimoine
    Une agilité sans pareille

    J’aime moins
    Ce que la première Twingo avait et que l’actuelle n’a plus… La banquette arrière coulissante et un grand espace derrière le volant
    Détails de finition à revoir

    Quelques données :

    Modèle essayé : Renault Twingo SL Edition One Energy TCe 90
    Tarif : 15 800 euros
    Moteur : 3 cylindres en ligne, 12 soupapes, 898 cm3
    Puissance (ch/kW) : 90 / 66 à 5 500 tours/minute
    Couple : 135 Nm à partir de 2 500 tours/minute
    Transmission : roues arrière motrices, boîte de vitesses mécanique à 5 vitesses
    L/l/h (mm) : 3 595 / 1 646 / 1 554
    Poids à vide : 943 kg
    Capacité du coffre (l.) : 219 – 980
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 4,9 / 3,9 / 4,3 / 5,0
    Emissions de CO2 : 99 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 10,8
    Vitesse maxi : 165 km/h

  • Citation : Jérôme Stoll

    Citation : Jérôme Stoll

    Existe-t-il réellement un antagonisme entre les marques dites généralistes et les marques premium ? Chez Renault, Jérôme Stoll, Directeur Délégué à la Performance, Directeur Commercial Groupe et Président de Renault Sport F1, en semble convaincu : « Aujourd’hui, un client Renault n’est pas prêt à payer plus de 50 000 euros. »

    Partant de ce principe, le nouveau Renault Espace Initiale Paris Energy dCi 160 EDC est commercialisé (hors option) à 47 200 euros…