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  • Essai Renault Twizy : quadricycle à plaisir

    Essai Renault Twizy : quadricycle à plaisir

    L’automobile – je compte ses dérivés – doit être un plaisir. Moyen de locomotion ou objet de désir, elle doit évoquer une envie de rouler et provoquer des émotions. Et inutile d’afficher une puissance démesurée ou des tarifs exorbitants : un simple quadricycle à moteur comme le Renault Twizy offre tout ce qu’il faut pour s’amuser !

    Certains m’ont vu jouer avec un magnifique Twizy aux couleurs de l’Alpine A450b n°36 engagée aux 24 Heures du Mans lors de la diffusion de Turbo sur M6 le 21 juin, j’ai à nouveau eu l’occasion de multiplier les pitreries dans le Bois de Boulogne avec la version Cargo de cet étrange crapaud électrique.

    Evidemment, ça n’accélère pas très fort, ça freine plutôt long, ça tape un peu de partout et c’est excessivement cher quand on n’en a pas une utilité significative… Et pourtant, c’est juste jouissif.

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    Dans la rue, au mois de juin à Paris, tout est facile. Le Twizy est suffisamment étroit et réactif pour se faufiler dans une circulation plutôt fluide. Au cœur du Bois de Boulogne, ça devient un petit jouet.

    Tandis que tout le monde était occupé à préparer Solidays en ce début d’après-midi de vendredi, j’ai pu m’inviter – comme un grand délinquant de la route – sur des pistes cyclables désertées.

    Un petit trottoir et des rondins de bois disposés pour éviter l’envahissement automobile sont devenus une invitation à transgresser les règles. Esseulé avec mon nouveau jouet, j’ai roulé dans un sens et dans l’autre, bras au vent, le long du Lac Inférieur.

     

    Et puis, la bêtise ! Le long de ce chemin réservé aux cycles (rappelons que je pilote un quadricycle), une belle étendue, parfaitement plate, de sable fin sur un revêtement dur. Vous me suivez ?

    Roues braquées vers la gauche, accélérateur enfoncé au maximum… 360°, 720°. Pardon, j’ai honte, mais j’ai aimé ça.

    Retour par le périphérique… Le périphérique, un vendredi après-midi à 15h30 ? Personne sur les quatre voies ! Sans doute aidé par un accident en amont (ou une émeute orchestrée par nos amis taxis à Porte Maillot), j’ai encore aimé cette expérience. C’est quand même assez bruyant dans les tunnels et il faut garder l’œil sur le compteur pour éviter de passer les 70 km/h fatidiques.

    Ah, si seulement j’avais l’utilité d’un tel jouet !

  • Autopartage : le Renault Twizy deviendrait-il branché ?

    Autopartage : le Renault Twizy deviendrait-il branché ?

    Novembre 2013, j’essayais lors d’un essai longue durée le Renault Twizy. J’y trouvais un concept simple et efficace avec lequel on s’acclimate rapidement à une conduite nouvelle, dans l’espace qui nous entoure. Un véhicule bien loin de nos habituelles automobiles, ayant avec un impact environnemental amélioré, principalement au stade de la qualité de l’air dans nos villes, puisque 100% électrique.

    Il faut le dire, avec Twizy, Renault a œuvré, a innové. Tout marché qui se créé prend du temps à trouver sa clientèle. Il n’y a que Apple que peut se targuer d’annoncer un produit qui aura succès quasi automatique à la clé. Pour Twizy, si le marché grand public prend du temps, les flottes de société, de location, d’autopartage sont une des clés du développement du marché.

    Dès son lancement, et depuis hier à Lyon, Twizy se développe vitesse grand V sur le plan de l’autopartage. Après 3 ans de vie, le 1500oème exemplaire est livré, fin mars à la mairie de Florence et c’est dans plus de 40 pays que le Twizy roule : en France bien sûr mais aussi au Canada, en Slovénie, à Monaco ou au Moyen-Orient. Le monde est Twizy. Qui aurait pu prévoir un tel succès ? Personne.

    Twizy semble donc dans la tendance actuellement. Petit zoom sur la France. Chez nous, on peut donc trouver Twizy en autopartage à Lyon avec Bluely, à Bordeaux avec BlueCube, avec Twizy Way sur la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines… De nombreuses initiatives sont en place. A la montagne même, la société Keymoov propose des Twizy à la location. Cela permet un déplacement rapide, sur les stations, dans un respect de l’environnement. Petit plus, un système de fixation est prévu sur le petit véhicule pour y charger les skis et/ou snowboard. Pas bête.

    Une modification de nos habitudes de déplacement est en cours et  Twizy aurait donc trouvé sa voie. Celle de la location et de l’autopartage. Une nouvelle façon de se déplacer, de consommer peut être aussi. Une idée géniale qui fut lancée en 2006 par Carlos Ghosn. Il y a bientôt 10 ans. A l’époque, l’objectif était de créer un petit ORNI (objet roulant non identifié), nommé en interne « MOCA ». Un projet suivi à l’époque par le directeur adjoint de la DREAM – Direction de la recherche, des études avancées et des matériaux. Un certain Yves Dubreuil, le père de la Twingo. Et si c’était lui le génie ?

     

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    Renault Twizy en autopartage à Monaco avec Mooby
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    Renault Twizy en autopartage à l’Alpe d’Huez avec Keymoov
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    Renault Twizy en autopartage à Quebec
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    Renault Twizy en autopartage avec Twizy Way sur la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
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    Renault Twizy en autopartage à Lyon avec BlueLy
    Renault Twizy en autopartage à Florence, Italie
    Renault Twizy en autopartage à Florence, Italie
    Renault Twizy en autopartage à Florence, Italie
    Renault Twizy en autopartage à Florence, Italie
  • Renault Twizy Cargo : on y charge quoi ?

    Renault Twizy Cargo : on y charge quoi ?

    Utilisant quotidiennement des véhicules utilitaires et étant assez attiré par les véhicules électriques et propres, j’attendais avec impatience l’arrivée du Renault Twizy Cargo, ayant essayé le version classique il y a quelques mois.

    Personnellement, dans mon métier qu’est l’e-commerce, je ne pourrai pas utiliser, même si j’ai tout de même de petites livraisons à faire quotidiennement. Pour avancer cela, pas besoin de l’essayer, les quelques photos vues ont définitivement fait pencher la balance. Dommage, avec une capacité de chargement plus grande, avec une caisse plus adaptée à l’arrière, plus fonctionnelle, Twizy Cargo aurait pu intéresser de nombreuses entreprises, dont la mienne. A ce jour, je ne vois que des sociétés telles que La Poste qui pourrait utiliser le nouveau-né électrique de la marque au losange, tant la capacité de stockage est faible.

    A mes yeux, Renault loupe le coche, loupe l’idée d’utiliser l’électrique au quotidien. Vous me répondrez qu’on peut passer au Kangoo ZE, mais je ne le trouve pas spécialement beau, et l’image qu’il reflète est bien moins forte que celle du Twizy. Dommage, je suis certain que Twizy Cargo, équipé plus « pro » aurait plu à nombreuses entreprises, nombreux commerces. A moins qu’une ZOE deux portes, avec une caisse à l’arrière n’arrive ? C’est une idée. L’automobile électrique est un marché décalé et ses modèles doivent l’être aussi, le temps qu’on s’habitue à leur présence.

    On peut se rappeler du Piaggo Ape, lancé en 1948, qui est surement l’ancêtre de Renault Twizy Cargo. Il n’est pas spécialement beau, mais on ne lui demande pas de l’être. Sa capacité de chargement XXL pour un petit véhicule et sa faible consommation, merci le moteur de scooter, faisaient de lui un excellent outil pour les artisans et petits commerces. Ce Piaggo d’ailleurs est toujours en vente, 66 ans après son lancement.

    Bonne journée,
    Jean-Charles

     

     

     

     

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  • A l’essai : une semaine avec Renault Twizy

    A l’essai : une semaine avec Renault Twizy

    Découvrir un nouveau modèle automobile est toujours excitant et découvrir un nouveau concept l’est d’autant plus. AutoCult.fr partait cette semaine à la découverte Renault Twizy, véhicule 100% électrique d’une nouvelle génération et taillé pour la ville. En route, pour 70 km !

    Contact et premiers kilomètres.

    Ayant déjà découvert Renault Zoe, je savais presque à quoi m’attendre. Et je ne fus pas déçu. J’ai vraiment été séduit par ce véhicule à la fois pratique, facile d’utilisation et ludique. Une fois installé derrière le volant, le siège est un peu dur au premier abord, voir spartiate, mais non : au fur et à mesure des kilomètres, le « confort » se montre bel et bien. La mousse que compose le siège avant « travaille » bien. De chaque côté du tableau de bord, on trouve deux petites boîtes à gants bien utiles, dont une seule ferme à clé, tandis que l’autre bénéficie d’une prise 12V, parfaite pour recharger nos smartphone. Toujours face à nous, on notera le manque de voyant nous indiquant que nous n’avons pas mis notre ceinture de sécurité. On aurait tendance à oublier cette dernière.

    En route, on trouve vite nos repères, on se sent bien à l’aise, et les automatises arrivent vite. La gestion de la boîte automatique et électrique se fait bien, via un bouton à trois positions : Drive / Neutral / Rear. Marche avant / Neutre / Marche arrière. En gros : ON / OFF. A nos pieds, on trouve deux pédales : l’accélérateur et le frein, avec lesquelles nous n’utiliserons que le pied droit. L’accélération se montre facilement dosable, même si « pédale à fond », Twizy pousse bien et se montre nerveux et coupleux. La pédale de frein est elle assez dure, car il n’y a pas d’assistance au freinage. Cela n’est pour autant pas compliqué à gérer, juste une habitude à prendre. Le freinage se montre au final assez agréable et diablement efficace. La direction se montre précise et un demi-tour se fait en 4m. Bonheur. Le châssis développé par Renault Sport Technologies est un peu dur, mais il est excellent. « Une roue à chaque coin », centre de gravité très bas, moteur en position centrale arrière : tout est fait pour que Twizy tienne la route.

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    Courant d’air ? Non, on prend l’air avec Twizy !

    Dans ce Twizy dépourvu de vitres latérales, il fait frais par ce mois de novembre, d’autant que la pluie ne tarde pas à se montrer.  « Même pas peur ! » manteau, gants et bonnet : c’est parti. Là, surprise ! Les conditions climatiques ne perturbent pas tant que ça l’utilisation. Les deux déflecteurs situés à chaque extrémité du tableau de bord, au niveau des rétroviseurs extérieurs jouent leur rôle et le vent et donc la pluie ne nous perturbent pas. Surprise ! Même assis sur la place arrière, vent et pluie ne sont pas réellement gênants. On prend l’air sur la route ! Très sympa.

    La perception de la circulation n’est pas habituelle. Nous ne sommes ni piéton, ni cycliste ni automobiliste : nous sommes Twiziste. La relation avec les autres utilisateurs de la route est assez drôle. On se sent certes observé mais on se sent plutôt à l’aise. On parle plus facilement avec les cyclistes, les motards, les piétons. Twizy a un aspect ludique et presque amical. « Ça caille pas trop ? » me lance un automobiliste, tout grand sourire ! La perception de la circulation se fait bien et on ne se sent pas spécialement « petit ». Autre aspect positif du style Twizy : pouvoir se garer facilement et quasiment partout. Le bonheur en ville !

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    Autonomie et recharge… automatique !

    L’autonomie est d’environ 70 km mais cela ne représente pas un souci à parts entières. L’envie de freiner se montre presque ludique car le freinage recharge la batterie. La mise en charge se fait facilement et rapidement. Une petite trappe s’ouvre au niveau du pare-choc avant et en sort une prise de courant « classique ». On branche donc Twizy sur le secteur 220V, à la maison. Rien de plus simple. Ce qui est surprenant, c’est lorsqu’on démarre Twizy au matin : la batterie est pleine à 100% mais le dashboard nous informe que l’autonomie sera de 40 km. Au fur et à mesure des kilomètres, cette autonomie augmente, travaille, progresse. C’est assez drôle et on se rend compte que notre conduite influe sur l’autonomie de Twizy et donc notre autonomie. On se sent responsable, c’est extra ! Autant responsable que pour l’utilisation d’une énergie renouvelable. Renault a fait le pari de l’énergie électrique avec entre autres Twizy et Zoé, soulignons leur investissement… et leur avancée technologique.

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    Twizy, l’utilitaire citadin

    Bénéficiant du Twizy durant une semaine, je m’en suis donc servi à plein temps et quotidiennement, qu’il fasse froid, qu’il pleuve, qu’il vente. Que ce soit pour me rendre au bureau, pour travailler, me déplacer, aller en rendez-vous et même transporter des colis de chez TissusPapi.com pour ne pas les citer. Bien sûr, je n’ai pas fait de livraison de palettes avec Twizy mais pour les petites courses, les rendez-vous dans la métropole lilloise, Twizy s’est montré bien adapté. L’utilisation utilitaire n’étant pas prévue, on pardonnera le manque de fonctionnalité, tandis que la ceinture de sécurité arrière maintiendra les colis comme il se doit. L’ « autre Twizy », le Twizy Cargo facilitera la chose, même si nous ne serons toujours pas là avec un utilitaire à gros volume mais avec un utilitaire plus que flexible.

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    Pour conclure, Twizy se montre être un concept simple et efficace. Si l’aspect électrique peut faire peur, celui ci disparait rapidement après quelques kilomètres. On s’acclimate vite à la conduite nouvelle, à l’air et à l’espace qui nous entourent. Pratique, facile et ludique, il ne nous en faut pas plus pour qu’on puisse valider ce Twizy. Renault aura tenté un nouveau produit, un nouveau concept avec Twizy. On ne peut que les féliciter. J’en profite pour remercier Renault Roubaix qui a mis à notre disposition ce Twizy. Merci ;-)

    A bientôt pour de nouvelles aventures cultes !

    Jean-Charles

  • Twizy Renault Sport F1 électrise la piste

    Twizy Renault Sport F1 électrise la piste

    Présentée cette semaine à Valladolid, dans l’usine qui produit Twizy, Twizy Renault Sport F1 a effectué sa première démonstration publique à l’occasion des World Series by Renault à Motorland Aragon.

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    Pneus slicks de Formula Renault 2.0, feu de pluie de Formula Renault 3.5, KERS de Formule 1, R.S. Monitor de Mégane R.S. et de Nouvelle Clio R.S. 200 EDC, Twizy Renault Sport F1 embarque les technologies développées par Renault Sport et Renault Sport F1.

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    Deux moteurs électriques équipent le concept-car : celui de Twizy 80 qui développe 13 kW (soit 17 chevaux) et le KERS emprunté à la F1 qui multiplie la puissance totale par six en la portant à 72 kW (soit 97 chevaux). Le KERS fournit cette puissance durant 14 secondes et permet d’afficher des accélérations comparables à la Mégane R.S..

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    Sur le circuit de Motorland Aragon, un duel entre Twizy Renault Sport F1 et Mégane R.S. entre 0 et 100 km/h a servi de démonstration. Départ arrêté, accélération maximale, Twizy Renault Sport F1 profite de son faible poids (564 kilogrammes) pour prendre une légère avance avant que Mégane R.S. Collection 2013 et ses 265 chevaux ne recollent. Les deux modèles atteignent les 100 km/h en même temps, en tout juste six secondes !Twizy_RenaultSport_F1_03