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  • Les déçues de l’élection : dix voitures de l’année qui n’en sont pas

    Les déçues de l’élection : dix voitures de l’année qui n’en sont pas

    Chaque année, l’élection de la voiture de l’année (Car of the Year) suscite un bel engouement auprès des passionnés d’automobiles et encore plus au-delà. Cependant, toutes les voitures ne peuvent pas décrocher la couronne, et certaines deviennent des finalistes mémorables, terminant à la deuxième place. Voici une liste de dix voitures qui ont dû se contenter de la médaille d’argent, malgré leurs mérites indéniables.

    1. Audi 100 : La berline Audi 100 a impressionné avec son design élégant et ses innovations techniques, mais elle a dû se contenter de la deuxième place lors de l’élection de la voiture de l’année.
    2. Autobianchi Primula : La compacte italienne Primula d’Autobianchi a fait sensation avec sa disposition technique novatrice, mais elle n’a pas réussi à décrocher la première place.
    3. Citroën AX : La Citroën AX, petite citadine pleine de caractère, a séduit le jury, mais elle a été devancée par une autre lors de l’élection.
    4. Fiat Panda : La Fiat Panda, dans sa première itération, a captivé les conducteurs avec son esprit pratique et son design original, mais elle n’a pas remporté le titre suprême. Revanche prise en 2004 avec le titre !
    5. Ford Sierra : La Ford Sierra a marqué par son design aérodynamique et ses avancées technologiques, mais elle s’est retrouvée à la deuxième place malgré ses atouts.
    6. Nissan Primera : La Nissan Primera a brillé par sa conception innovante, mais elle a manqué de peu la consécration ultime lors de l’élection.
    7. Peugeot 205 : La Peugeot 205, iconique et dynamique, a été une finaliste mémorable, mais elle a été devancée par une autre voiture.
    8. Renault 5 (1) : La Renault 5 Mk1, petite et énergique, a conquis le cœur du public, mais elle a terminé à la deuxième place de l’élection.
    9. Rolls-Royce Silver Shadow : La Rolls-Royce Silver Shadow a apporté le luxe britannique à la compétition, mais elle n’a pas décroché la première place.
    10. VW Golf (1) : La Volkswagen Golf Mk1, pionnière des compactes à hayon, a marqué l’histoire, mais elle s’est contentée de la deuxième marche du podium.

    Chacune de ces voitures a laissé une empreinte indélébile malgré leur statut de dauphines, rappelant que la compétition automobile est souvent féroce et que la quête de la victoire peut être aussi captivante que le podium final.

  • Renault Scénic E-Tech élue voiture de l’année en Europe 2024

    Renault Scénic E-Tech élue voiture de l’année en Europe 2024

    Le nouveau Renault Scénic a été couronné Voiture de l’Année en Europe 2024 au Salon de l’Automobile de Genève. Ce prestigieux prix, décerné par un jury composé de 61 journalistes issus de 23 pays européens, marque une étape significative pour Renault.

    Renault a transformé son emblématique modèle Scénic en un SUV entièrement électrique, et ce choix audacieux s’est avéré payant. La conception innovante et le passage à une motorisation entièrement électrique distinguent le Scénic. Les premières livraisons sont prévues pour mars, marquant la première victoire de Renault depuis que la Clio 3 a remporté le titre en 2006.

    La victoire est particulièrement symbolique pour Renault, compte tenu de la concurrence croissante dans le segment des véhicules électriques. En 2022, la Renault Mégane E-Tech a obtenu la deuxième place, derrière le triomphe de la Kia EV6. Notamment, la Kia EV6 était la première voiture coréenne à remporter ce prix convoité.

    Cette année, le Scénic a dû faire face à une concurrence acharnée, avec une liste diversifiée de finalistes reflétant l’évolution du paysage automobile. Une inclusion notable était la BYD Seal, marquant la première fois qu’une marque chinoise atteint la finale. Avec six des sept finalistes entièrement ou partiellement électriques, le passage rapide de l’industrie à la mobilité durable est évident.

    La victoire du Scénic n’était pas sans suspense, car il a affronté une forte concurrence de la BMW Série 5 et du Peugeot 3008, remportant 329 points pour décrocher le titre. La BMW Série 5 a suivi de près avec 308 points, et le Peugeot 3008 a décroché la troisième place avec 197 points.

    Cette victoire célèbre non seulement l’engagement de Renault envers l’innovation et la durabilité, mais souligne également la reconnaissance de l’industrie pour la transformation remarquable du Scénic. Alors que les constructeurs automobiles s’efforcent de répondre à la demande croissante de véhicules électriques, Renault se positionne en tant que pionnier de la mobilité électrique et un leader dans le paysage automobile européen.

    Le prix de la Voiture de l’Année, maintenant dans sa 61e édition, reste très convoité au sein de l’industrie, offrant un aperçu de l’avenir de l’excellence automobile. Bien que l’impact direct sur les ventes reste à voir, cette récompense renforce la position de Renault en tant que précurseur de la mobilité électrique et un acteur de premier plan dans le paysage automobile européen.

  • Et la voiture de l’année est… Une déception !

    Et la voiture de l’année est… Une déception !

    Le monde se remet doucement du sacre annoncé, attendu et enfin eu de Leonardo diCaprio… Il faut déjà s’intéresser à la récompense suivante : le titre de Voiture de l’Année est attribué à l’Opel Astra !

    Opel Astra ? Depuis la fin d’année dernière, on entend que ce titre ne peut pas échapper à la compacte allemande. Elle devait effectivement rassembler un large consensus et profiter d’un coup de pouce politique pour porter une marque qui hoquète. La démonstration était imparable et les votes ont suivi.

    L’Astra est peut-être une bonne voiture (je n’ai pas conduit d’Opel depuis des années), elle ne semble pas porter une ambition, une vision de l’avenir de l’automobile.

    Une voiture avant tout

    La voiture de l’année telle que nous la connaissons est la « Voiture Européenne de l’Année ». Chaque marché ayant ses spécificités, chacun fait son classement dans son coin (même si un prix « mondial » est désormais remis lors du Salon de New-York).

    Dans tous les domaines, chaque concours ou trophée possède ses spécificités. Pour le #COTY (Car of the Year), les points sont attribués par des essayeurs. C’est donc via un essai que le choix est réalisé.

    En n’ayant roulé que dans trois des sept modèles, il m’est impossible d’établir un classement… Mais quelle déception de ne pas avoir vu la Volvo XC90 sacrée… Les essayeurs français semblent être de mon avis, car ils ont voté en majorité pour la suédoise.

    Et donc pourquoi Volvo ? Croyez-le ou pas : Volvo n’a jamais reçu le titre de voiture de l’année depuis la création du trophée en 1964… Tout juste deux podiums pour la 760 (troisième en 1983, derrière l’Audi 100 et la Ford Sierra) et la V40 (troisième en 2013, derrière la Volkswagen Golf et les coupés Toyobaru).

    Volvo est un emblème du retour de l’automobile européenne (hors Allemagne) au premier plan ! Au bord du gouffre, les Suédois ont choisi de s’offrir à un nouveau riche chinois pour s’imaginer un avenir différent. En une seule génération, ils ont gommé la perte de l’identité scandinave perçue lors de leur passage dans le Groupe Ford. Volvo a su produire de vraies Volvo, sans néo-retro, sans combat marketing, juste par ses produits.

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    Le SUV XC90 est un exemple de savoir-faire, une démonstration de qualité qui pose les bases d’une marque prête à conquérir le monde, l’Europe, la Chine.

    Plus encore que le seul produit, ce XC90 s’inscrit dans une profonde réflexion menée sur (et pour) l’avenir de l’automobile… Ce ne sont évidemment que des mots prononcés en 2015 et 2016, mais la marque promet qu’il n’y aura plus aucun mort ou blessé grave dans une Volvo produite à partir de 2020. C’est très, très, très ambitieux, mais le XC90 et ses développements avec des voitures autonomes bientôt sur les routes font croire que le constructeur suédois possède la capacité de se rapprocher de cet objectif.

    Derrière, j’aurais placé la craquante Mazda MX-5 et la Jaguar XE.

    J’aurais aimé que le palmarès mette en avant une vision d’avenir de l’automobile avec la Volvo, voire une passion avec la Mazda… Mais la Voiture de l’Année se doit d’être consensuelle : les derniers lauréats le montrent, comme lorsque la Tesla Model S a dû se contenter de la troisième place quand la Peugeot 308 a hérité du trophée.

    Au palmarès, l’Opel Astra succède aux Volkswagen Passat (2015), Peugeot 308 (2014), Volkswagen Golf (2013) et Opel Ampera (2012). Avec ce cinquième titre et un total de quinze podiums, Opel se porte au quatrième rang derrière FIAT (9 titres), Renault (6), Ford (5 + 16 podiums) depuis 1964.

    Rappel du principe

    L’élection de la Voiture de l’Année est organisée par sept publications européennes : Auto (Italie), Autocar (Royaume-Uni), Autopista (Espagne), Autovisie (Pays-Bas), L’Automobile Magazine (France), Stern (Allemagne) et Vi Bilägare (Suède). Le jury, indépendant, est composé de 58 membres, représentant 22 pays d’Europe. Les représentations nationales sont en rapport avec les marchés et l’importance de l’industrie automobile. La France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne ont chacun six votants, les autres moins.

    Les membres du jury, essayeurs de profession, sont choisis pour leurs compétences personnes et non pas selon la publication qu’ils représentent. Pour 2016, le président du comité du jury était Hakan Matson, de Dagens Industri, une publication… suédoise !

    En France, les journalistes sont : Thierry Etienne (Le Figaro), Didier Laurent (consultant), Yves Maroselli (Le Moniteur de l’Automobile), Stéphane Meunier (L’Automobile Magazine), Jean-Michel Normand (Le Monde) et Alain-Gabriel Verdevoye (La Tribune).

    Sept voitures (sorties cette année, avec des objectifs de production supérieurs à 5 000 exemplaires) étaient qualifiées pour la finale. Chaque votant a pu attribuer 25 points, à répartir à un minimum de cinq voitures, avec dix points maximum pour un unique modèle, tout en étant en mesure de justifier son choix.