Catégorie : Actualités

  • Classic 911 : la transformation Tag-McLaren par Lanzante

    Classic 911 : la transformation Tag-McLaren par Lanzante

    Lanzante, l’entreprise d’ingénierie basée à Petersfield, a réalisé un exploit technique remarquable en intégrant un moteur de Formule 1 de 625 chevaux dans une Porsche 911 Turbo classique, créant ainsi une édition limitée et redoutable pour la route. Basée sur la génération 930 de la 911, cette transformation remplace le moteur six cylindres à plat d’origine par un bloc développé par Porsche et badgé Tag, ayant propulsé les voitures de F1 de McLaren vers trois titres consécutifs de champion des pilotes entre 1984 et 1986.

    Une fusion technique inédite

    Le cœur de cette machine est un moteur V6 1,5 litre biturbo ex-F1, amélioré par Cosworth pour une durabilité et une maniabilité accrues, atteignant une puissance impressionnante de 625 chevaux et un régime maximal de 10 250 tr/min. Ce moteur est couplé à une version retravaillée de la boîte de vitesses à six rapports de la 911 génération 993, avec des rapports spécifiques permettant une vitesse de pointe de 320 km/h.

    Une conception allégée et performante

    La Tag Championship 911 bénéficie non seulement d’un moteur exceptionnel mais aussi d’une refonte complète du châssis. De nombreux panneaux de carrosserie ont été remplacés par des éléments en fibre de carbone de qualité F1, réduisant ainsi le poids total de plus de 400 kg. La voiture affiche désormais un poids à sec de seulement 920 kg.

    À l’intérieur, tout superflu a été éliminé pour renforcer la rigidité et la protection en cas de collision. Les sièges en cuir d’origine ont été remplacés par des baquets Recaro, et un volant Personal, semblable à celui utilisé dans la McLaren MP4/2, complète l’ensemble. Une cage de retournement a été installée pour renforcer la sécurité.

    Un hommage aux légendes de la F1

    Seulement trois exemplaires de la Tag Championship 911 seront fabriqués, en référence aux trois titres de champion des pilotes remportés par la MP4/2. Le premier modèle, qui sera dévoilé au Goodwood Festival of Speed, arborera une livrée inspirée du casque d’Alain Prost de 1985.

    Le moteur de cette 911 spéciale bénéficie de nouveaux composants internes : pistons, bielles, soupapes, ressorts de soupapes et arbres à cames. Les turbocompresseurs sur mesure en titane contribuent à une réduction de poids supplémentaire de 8 kg.

    L’histoire du lien Porsche 911-McLaren F1

    En 1981, Ron Dennis, chef de McLaren, a utilisé des fonds de sponsoring de Techniques d’Avant Garde (Tag) pour convaincre Porsche de développer un moteur turbo pour McLaren. Dès 1982, un prototype était prêt, monté dans une Porsche 911 Turbo pour les tests. Niki Lauda a précipité son introduction dans la MP4/1, auparavant équipée d’un moteur Ford-Cosworth DFV, pour les quatre dernières courses de la saison 1983, bien que la voiture ait rencontré des problèmes mécaniques.

    L’année suivante, la MP4/2 a été introduite et a remporté 12 des 16 grands prix de la saison, suffisant pour que Lauda décroche le titre des pilotes et McLaren celui des constructeurs. Les Tag-McLaren ont à nouveau remporté les deux titres en 1985, et Alain Prost a remporté son deuxième titre consécutif de champion des pilotes en 1986 avec une Tag-McLaren.

    Une icône réinventée

    La Tag Championship 911 de Lanzante est bien plus qu’une simple réinterprétation d’un classique ; c’est un hommage vibrant aux succès passés de McLaren en F1, fusionnant ingénierie de pointe et héritage historique dans un véhicule unique et exaltant. Cette fusion de technologies anciennes et nouvelles offre une expérience de conduite incomparable, rendant hommage à une ère glorieuse de la course tout en offrant des performances modernes inégalées.

    Pour ceux qui cherchent à posséder un morceau de l’histoire de la course, ces quelques exemplaires de la Tag Championship 911 représentent une opportunité rare et précieuse, alliant le prestige de la marque Porsche à l’excellence technique de McLaren.

  • Équipez votre camping-car pour des aventures inoubliables

    Équipez votre camping-car pour des aventures inoubliables

    Le camping-car incarne la liberté, l’aventure et l’exploration. Pour que chaque voyage soit aussi confortable que possible, il est essentiel de bien équiper votre camping-car avec les accessoires adaptés. Que vous soyez un novice ou un vétéran de la route, cet article vous guidera à travers les accessoires indispensables pour optimiser votre expérience de voyage en camping-car.

    Le confort en route

    L’un des aspects les plus importants du voyage en camping-car est le confort, surtout en période estivale. Il est donc crucial de maintenir une température agréable à l’intérieur du véhicule. Un climatiseur camping car est un investissement précieux pour éviter la chaleur accablante et garantir des nuits de sommeil réparatrices. Ce type d’équipement est conçu pour s’adapter aux spécificités des camping-cars, offrant une installation facile et une efficacité énergétique optimisée.

    Cuisine et alimentation

    Voyager en camping-car signifie souvent cuisiner ses propres repas. Pour cela, il est essentiel d’avoir une cuisine bien équipée. Voici quelques accessoires indispensables :

    1. Réchaud Portable : un réchaud à gaz portable est parfait pour préparer des repas en extérieur. Optez pour un modèle compact et facile à ranger.
    2. Ustensiles de Cuisine : assurez-vous d’avoir une sélection d’ustensiles de cuisine durables, y compris des casseroles, des poêles et des couteaux.
    3. Réfrigérateur Portable : gardez vos aliments et boissons au frais avec un réfrigérateur portable, particulièrement utile pour les longs trajets.

    Sécurité et maintenance

    La sécurité doit toujours être une priorité lorsque vous êtes sur la route. Voici quelques accessoires de sécurité essentiels :

    1. Extincteur : un petit extincteur peut faire la différence en cas d’incendie.
    2. Trousse de Premiers Secours : une trousse bien équipée est indispensable pour traiter les petites blessures et les urgences médicales.
    3. Outils de Base : un ensemble d’outils de base, comprenant des clés, des tournevis et un marteau, est essentiel pour effectuer des réparations mineures.

    Divertissement et technologie

    Pour rendre les longs trajets plus agréables, pensez à équiper votre camping-car de gadgets technologiques et de divertissement :

    1. Télévision et antenne satellite : profitez de vos émissions préférées même en déplacement.
    2. Chargeurs solaires : gardez vos appareils électroniques chargés grâce à des panneaux solaires portables.
    3. Système audio : un bon système audio peut transformer votre camping-car en salle de concert roulante.

    Organisation et rangement

    L’espace étant limité dans un camping-car, une organisation efficace est cruciale. Voici quelques astuces pour maximiser votre espace de rangement :

    1. Boîtes de rangement : utilisez des boîtes de rangement empilables pour organiser vos affaires.
    2. Poches de rangement suspendues : ces poches peuvent être accrochées aux portes et aux murs pour un accès facile à vos objets essentiels.
    3. Crochets et étagères : installez des crochets et des étagères pour accrocher des vêtements, des serviettes et d’autres articles.

    Accessoires extérieurs

    Pour profiter pleinement de votre environnement extérieur, pensez à ces accessoires :

    1. Auvent rétractable : un auvent vous offre un espace ombragé et protégé de la pluie pour profiter de l’extérieur.
    2. Mobilier de camping : des chaises pliantes, une table portable et un tapis de sol sont parfaits pour créer un espace de vie extérieur confortable.
    3. Barbecue portable : pour des repas conviviaux en plein air, un barbecue portable est un must-have.

    Voyager en camping-car peut être une expérience enrichissante et confortable, à condition d’être bien équipé. En investissant dans les bons accessoires, comme un climatiseur pour camping-car, vous pouvez transformer votre véhicule en une maison sur roues, prête à vous emmener dans des aventures mémorables. Pour plus d’informations sur les accessoires de camping-car, consultez des ressources fiables et spécialisées, et n’hésitez pas à personnaliser votre équipement en fonction de vos besoins spécifiques et de votre style de voyage.

  • Projet Carry All : quand les Etats-Unis envisageaient de construire une autoroute grâce à des bombes nucléaires

    Projet Carry All : quand les Etats-Unis envisageaient de construire une autoroute grâce à des bombes nucléaires

    Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis se sont retrouvés avec une abondance de nouvelles technologies, y compris les armes nucléaires. En 1963, un plan audacieux, connu sous le nom de « Projet Carry All », a été proposé pour utiliser des bombes nucléaires afin de construire un tronçon de l’autoroute Interstate 40 à travers la chaîne de montagnes de Bristol en Californie. Cette idée stupéfiante montre à quel point l’Amérique de l’époque était prête à envisager des solutions extrêmes pour ses défis d’infrastructure.

    L’origine du projet

    Dans les années 1950, les États-Unis étaient obsédés par deux choses : la course à l’armement nucléaire contre l’Union soviétique et la construction de super autoroutes. Le président Dwight D. Eisenhower, ayant été impressionné par le réseau autoroutier allemand pendant la guerre, a signé le Federal Aid Highway Act en 1956, lançant la création du réseau autoroutier inter-États moderne. Cependant, certaines régions des États-Unis, notamment l’ouest, posaient des défis géographiques considérables pour cette construction.

    La mythique Route 66, bien que pittoresque, était inefficace pour le transport moderne. La nouvelle Interstate 40 (I-40) promettait une route plus directe à travers le sud-ouest, mais la chaîne de montagnes de Bristol en Californie représentait un obstacle majeur.

    Pourquoi utiliser des bombes nucléaires ?

    Construire une autoroute à travers une chaîne de montagnes nécessite l’enlèvement de quantités massives de terre. Le projet Carry All proposait d’utiliser 22 bombes nucléaires pour créer une tranchée de plus de 3 km de long et une centaine de mètres de profondeur, permettant de faire passer à la fois l’autoroute et une ligne de chemin de fer. Cette approche était envisagée pour être plus rapide et moins coûteuse que les méthodes traditionnelles. En 1963, les ingénieurs ont prévu de forer des trous profonds, d’y placer les bombes nucléaires et de les faire exploser pour créer la tranchée nécessaire.

    Les calculs et les défis

    Le projet estimait que l’explosion de ces bombes aurait une force combinée de 1 730 kilotonnes, soit environ 115 fois celle de la bombe larguée sur Hiroshima. Malgré l’absurdité apparente, les scientifiques de l’époque avaient une compréhension limitée des effets à long terme des retombées nucléaires. La petite ville d’Amboy, située à moins de 20 km de la zone de l’explosion, était au centre des préoccupations, mais les rapports gouvernementaux minimisaient les risques.

    Les essais et les retards

    Le projet a rencontré de nombreux retards. Les tests prévus en 1963 et 1964 pour comprendre les effets des explosions nucléaires sur le terrain n’ont jamais eu lieu, en partie à cause des préoccupations environnementales et des contraintes budgétaires. En 1965, bien que le projet ait été jugé « faisable et sûr », les retards accumulés ont conduit le département des routes de Californie à opter pour des méthodes de construction traditionnelles. En 1966, le projet Carry All a été officiellement abandonné, non pas à cause des risques nucléaires, mais en raison de l’inefficacité bureaucratique.

    L’après-projet

    La section de l’I-40 à travers les montagnes de Bristol a finalement été achevée en 1973 par des moyens conventionnels. La ville d’Amboy, bien qu’épargnée par les radiations, a souffert économiquement avec le déclin de la Route 66. Aujourd’hui, elle est pratiquement abandonnée, avec une population inférieure à dix habitants.

    Le projet Plowshare, lancé par la Commission de l’énergie atomique des États-Unis pour trouver des usages pacifiques aux bombes nucléaires, a été abandonné en 1977 après 27 tests. Aucun de ces tests n’a abouti à un projet réussi, certains ayant même produit des résultats désastreux, comme la contamination radioactive d’un gisement de gaz naturel au Nouveau-Mexique.

    Le projet Carry All reste un exemple fascinant de l’optimisme technologique et de la foi aveugle dans les nouvelles technologies de l’époque. Bien que la route entre Needles et Barstow sur l’I-40 soit aujourd’hui plus rapide et plus directe que la Route 66, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’auraient donné ces 22 explosions nucléaires. L’histoire de ce projet montre aussi l’importance de la prudence et de la réflexion éthique dans les grandes entreprises technologiques et d’ingénierie. Heureusement, le bon sens et la bureaucratie ont prévalu, évitant à cette partie du désert Mojave de devenir un terrain irradié.

  • L’histoire d’une icône : du Type 2 au Buzz

    L’histoire d’une icône : du Type 2 au Buzz

    En 1946, l’homme d’affaires néerlandais Ben Pon découvre pour la première fois le « Plattenwagen » dans l’usine Volkswagen. Ce véhicule de transport modifié, basé sur le châssis d’une Coccinelle, était utilisé pour déplacer des pièces à l’intérieur de l’usine. Bien que Pon soit venu pour acheter de nouvelles Type 1 à vendre aux Pays-Bas, c’est ce véhicule curieux qui attire son attention. Pon voit immédiatement le potentiel de ce véhicule en tant que véhicule utilitaire général.

    Le 23 avril 1947, Pon soumet son propre design pour un nouveau véhicule de transport de marchandises, suggérant un poids maximum de 750 kg et une capacité de charge équivalente. Volkswagen, intrigué par cette proposition, développe deux prototypes initiaux, appelés Type 29. Malheureusement, les tests en soufflerie à Braunschweig révèlent une traînée aérodynamique désastreuse (0,75 Cd). Cependant, grâce à des ajustements par les ingénieurs, une seconde version du design de Pon voit le jour, avec une meilleure efficacité aérodynamique que la Type 1 Coccinelle.

    Les caractéristiques marquantes du premier Type 2 Transporter incluent le logo VW massif à l’avant, avec un V s’élevant du pare-chocs avant pour améliorer l’aérodynamisme. Le conducteur est positionné au-dessus de l’essieu avant, tandis que le moteur est situé derrière l’essieu arrière. L’espace intermédiaire est utilisé pour le transport de marchandises ou de passagers. Le croquis original de Pon est aujourd’hui exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam.

    En août 1966, des tests du Type 2 Kombi sont organisés. Ce modèle, capable de transporter 10 personnes, est équipé d’un moteur flat-four refroidi par air de 1,5 litre développant 39 kW, atteignant une vitesse maximale de 102 km/h.

    L’évolution et l’impact culturel

    De 1950 à 1967, le Type 2 conquiert le monde avec diverses déclinaisons de carrosserie et d’aménagements intérieurs. Il devient également un symbole emblématique du mouvement contre-culture des années 1960, notamment associé aux hippies.

    En 1967, le nouveau Type 2, ou T2, voit le jour. Plus long et plus lourd que son prédécesseur, il conserve une popularité indéfectible. Au fil des décennies, l’attrait du Transporter de Volkswagen décline face à une multitude de véhicules adaptés aux styles de vie contemporains.

    Les modèles actuels T6 sont exclusivement disponibles avec des moteurs diesel, témoignant de la volonté de Volkswagen de produire des véhicules capables de transporter confortablement familles et biens sur de longues distances. Cependant, l’engagement récent de Volkswagen à réduire ses émissions a donné naissance à un successeur électrique du Kombi : l’ID. Buzz.

    L’ID. Buzz : un retour vers le futur

    L’ID. Buzz est propulsé par un moteur électrique synchrone à aimant permanent monté à l’arrière, offrant entre 150 kW (version courte) et 208 kW (version longue), avec une vitesse maximale limitée à 160 km/h. Fidèle à son ancêtre, l’ID. Buzz présente une aérodynamique impressionnante (0,29 Cd), un badge surdimensionné à l’avant et une finition bicolore. Il est disponible en configurations à deux ou trois rangées de sièges, avec des versions à empattement court et long. Aucun cuir n’est utilisé dans l’habitacle, laissant place à des plastiques recyclés, alignant le véhicule avec les idéaux écologiques modernes.

    Volkswagen annonce une autonomie utilisable de plus de 300 km, un clin d’œil à l’aptitude originale du Transporter à transporter personnes et marchandises sur de longues distances.

    Depuis ses humbles débuts comme une simple solution de transport interne dans une usine Volkswagen, le Type 2 est devenu un phénomène mondial. Il a su capturer l’imagination collective et s’inscrire dans l’histoire culturelle de plusieurs générations. Aujourd’hui, avec l’ID. Buzz, Volkswagen rend hommage à son héritage tout en se tournant résolument vers l’avenir, prouvant que l’innovation et le respect de l’environnement peuvent aller de pair. L’esprit du Transporter vit toujours, incarné dans cette nouvelle ère électrique, prêt à continuer de transporter des rêves et des familles sur les routes du monde entier.

  • Porsche Supercup : quand les célébrités s’amusent

    Porsche Supercup : quand les célébrités s’amusent

    Depuis un peu plus de deux décennies, la Porsche Supercup est devenue un incontournable des week-ends de Formule 1. Avec plus de 200 célébrités ayant participé à la compétition, des acteurs aux champions du monde de différentes disciplines sportives, en passant par 32 pilotes de F1, cette course est devenue le terrain de jeu des stars.

    En 1993, Mika Häkkinen a marqué les esprits en remportant brillamment la Supercup lors de sa première participation en tant que pilote invité. Sa victoire à Monaco a été le point culminant d’une journée où il a bénéficié des conseils avisés de Walter Röhrl, pilote d’essai Porsche de renom. Ce fut le début d’une tradition où les célébrités ont côtoyé les pilotes professionnels dans un cadre unique.

    La participation de célébrités de divers horizons avait pour objectif de promouvoir la Supercup et d’attirer l’attention sur cette compétition. Dirigée par des personnalités aussi variées que des caricaturistes, des chanteurs pop et des champions du monde de moto, la Supercup a offert un spectacle inédit, mêlant glamour et compétition automobile de haut niveau.

    Les pilotes invités ont dû relever le défi de piloter des voitures de course pur-sang, sans aucun avantage technique. La Supercup a toujours mis l’accent sur l’égalité des chances, avec des règles strictes limitant les modifications apportées aux voitures. Cela a rendu la compétition encore plus difficile pour les célébrités, qui ont pourtant relevé le défi avec bravoure et détermination.

    Des personnalités telles que Luc Alphand, champion de ski alpin reconverti en pilote automobile, ou encore le prince Albert II von Thurn und Taxis, ont marqué de leur empreinte la Supercup avec leurs performances surprenantes. Leur engagement et leur passion pour la course ont contribué à faire de la Supercup un événement incontournable du calendrier automobile.

    Plus récemment, des stars comme Patrick Dempsey, connu pour son rôle dans la série Grey’s Anatomy, ont apporté une touche hollywoodienne à la compétition. Leur participation témoigne de l’attrait universel de la course automobile et de l’esprit de compétition qui anime les célébrités du monde entier.

    En fin de compte, la Supercup reste une course où les célébrités peuvent réaliser leur rêve de piloter des voitures de course sur les circuits les plus prestigieux du monde. Au-delà de la compétition, c’est l’esprit de camaraderie et de passion qui anime chaque pilote, qu’il soit célèbre ou non, et qui fait de la Supercup un événement unique en son genre.

    La saison 2024 de Porsche Supercup débute ce week-end sur le circuit d’Imola dans le cadre du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

  • Ferrari dévoile sa nouvelle 12Cilindri : un hommage aux légendaires moteurs V12

    Ferrari dévoile sa nouvelle 12Cilindri : un hommage aux légendaires moteurs V12

    Ferrari s’aventure sur de nouveaux terrains avec ses premières voitures électriques en préparation, mais cela ne signifie pas pour autant l’abandon des puissants moteurs à essence, comme le prouve sa toute dernière création. La 12Cilindri est une supercar dotée d’un moteur V12 conçue pour succéder à la famille 812 avec un mélange de modernité et de rétro dans un seul et même véhicule.

    Prévue à un prix avoisinant les 460 000 euros, cette nouvelle « dodici-cilindri », comme les Italiens préféreraient que vous l’appeliez, sera disponible en coupé et en Spider dès la fin de cette année. Le moteur de cette nouvelle création est une évolution du V12 6.5 litres de la précédente 812, reprenant les caractéristiques de la version limitée Competizione avec des performances de 818 chevaux et un couple de 678 Nm. Cependant, malgré les chiffres familiers, Ferrari affirme qu’il s’agit en réalité d’un moteur entièrement nouveau, retravaillé pour répondre aux normes d’émissions de plus en plus strictes.

    Le moteur bénéficie de nouveaux composants internes, notamment de nouvelles bielles en titane, de pistons et d’un vilebrequin plus légers, ainsi que d’un revêtement spécial en diamant pour les chemises de cylindre afin de réduire les frottements. Ces ajustements permettent d’atteindre une limite de régime de 9 500 tr/min, mais Ferrari précise que 80 % du couple maximal est disponible dès 2 500 tr/min. De plus, là où les performances sont au rendez-vous, la capacité de gestion du couple de Ferrari, développée à partir des modèles suralimentés de la marque, entre en jeu, augmentant la courbe de couple aux troisième et quatrième rapports.

    La puissance spécifique du moteur atteint 128 chevaux par litre, un chiffre stupéfiant pour un moteur non suralimenté, et cette puissance est transmise aux roues arrière via une boîte de vitesses à double embrayage à huit rapports associée à un différentiel arrière actif. Il s’agit de la première fois qu’un modèle V12 de la marque est associé à cette boîte de vitesses, réduisant ainsi les temps de passage des rapports de près de 30 %.

    Les performances à ce niveau sont principalement limitées par l’adhérence, mais Ferrari annonce un temps de 0 à 100 km/h de 2,9 secondes, un temps de 0 à 200 km/h en 7,9 secondes et une vitesse de pointe de plus de 340 km/h. Aucun compromis n’est fait en termes de performances avec le Spider.

    Le moteur massif de la 12Cilindri est entièrement situé derrière l’essieu avant, avec le habitacle compact à deux places monté essentiellement au-dessus de l’essieu arrière. Ferrari a également continué à réduire les dimensions de la voiture, en raccourcissant encore de 20 mm l’empattement. Le châssis est principalement en aluminium, et parce que le Spider décapotable a été conçu en parallèle avec le coupé, la grande majorité des éléments de châssis sont partagés, à l’exception des bas de caisse et de l’entourage du pare-brise légèrement plus rigides, ainsi qu’une nouvelle cloison.

    Des freins carbone-céramique énormes sont proposés en standard, actionnés par un nouveau système de commande de freinage par fil. Le système de contrôle de dérapage latéral de Ferrari en est maintenant à sa huitième itération et fonctionne à travers les systèmes de contrôle de traction et de stabilité.

    Bien que Ferrari hésite à qualifier la nouvelle 12Cilindri de design rétro, on peut trouver plusieurs références de design à l’un de ses modèles V12 les plus emblématiques du passé : la 365/4 Daytona. Des éléments tels que le « visor » à l’avant et les hanches arrière pourraient être considérés comme des corrélations directes avec ce modèle. Mais par-dessus tout, on trouve un ensemble frappant de graphiques et d’éléments aérodynamiques qui donnent au modèle une apparence totalement distinctive.

    Sur le coupé, une grande partie de l’habitacle, y compris le pare-brise, les vitres latérales et une partie du toit, est finie en noir, avec la lunette arrière et les éléments aérodynamiques sur les hanches créant un effet d’aile delta. Le design intérieur suit la voie empruntée par des modèles tels que la Roma et le Purosangue, avec deux zones individuelles pour le conducteur et le passager, qui disposent chacun de leurs propres commandes et écrans. Pour la première fois dans l’un de ses modèles à deux places, Ferrari a également équipé un troisième, plus grand écran tactile au centre du tableau de bord, suite aux retours des clients. Il contrôlera de nombreuses fonctions auxiliaires de la voiture, telles que les médias et la ventilation.

  • Alpina : fin d’une ère et héritage assuré

    Alpina : fin d’une ère et héritage assuré

    Le décès du fondateur d’Alpina, Burkard Bovensiepen, en octobre dernier, revêt une symbolique particulière pour les fans de l’approche élégante et sportive de BMW par Alpina.

    À l’âge de 86 ans, son décès survient seulement 18 mois après qu’Alpina a annoncé la vente des droits de dénomination à BMW, et seulement deux ans avant que la dernière Alpina fabriquée à Buchloe ne quitte la chaîne de production, après quoi BMW reprendra la production en interne. Malgré des chiffres de production record, la décision d’Alpina a été motivée par les coûts de développement à venir pour les groupes motopropulseurs électrifiés et les systèmes d’assistance à la conduite.

    Burkard était Alpina, faisant passer l’entreprise d’une simple amélioration des carburateurs Weber en 1965 à un constructeur à part entière d’ici 1983. Il a même poussé BMW à développer une version plus légère de la 2800 CS pour la course, allumant la mèche pour la 3.0 CSL ‘Batmobile’.

    Andreas Bovensiepen se souvient de son père comme d’un « visionnaire, d’un perfectionniste et d’un homme aux idées claires » qui adoptait les « dernières techniques comme l’injection de carburant, l’injection électronique et les convertisseurs catalytiques » et avait un don pour repérer les tendances futures.

    Il incombe désormais à Andreas – déjà aux commandes depuis un certain temps avec son frère cadet Florian – de poursuivre cet héritage. Ayant grandi au début des années 1970, Andreas a été immergé dans l’ère glorieuse du sport automobile d’Alpina, lorsque des pilotes tels que Derek Bell et Niki Lauda ont aidé à remporter les titres du Championnat d’Europe des voitures de tourisme en 1970, 1973 et 1977, d’abord avec les BMW 2002 et 2800 CS, puis avec la CSL.

    « C’est la fin d’une ère, mais pas la fin de l’héritage de Burkard. Alpina Classic, qui restera entièrement indépendante, a pour objectif les quelque 25 000 Alpina restantes sur environ 60 000 produites depuis le lancement de la B6 2.8 en 1978. »

    Alpina Classic a déjà réintroduit des pièces et des accessoires, notamment des jantes pour la Série 3 E30, des éléments aérodynamiques et des turbocompresseurs Garrett pour l’Alpina B10 Biturbo E34. La fin de la production de nouvelles voitures libérera également de la capacité pour des restaurations complètes.

    « Nous avons terminé quelques projets de restauration auparavant – l’année dernière, nous avons achevé la restauration sur deux ans d’un Coupé Série 6 B7S Turbo de 1981 pour un client japonais, que nous avons entièrement démonté, reconstruit et repeint », révèle Andreas à la presse britannique. « Mais nous utilisons principalement un maximum de deux ascenseurs de voiture dans l’atelier, donc pour le moment nous ne pouvons pas répondre à de nombreux souhaits, y compris ceux des clients européens qui aimeraient faire entretenir leurs voitures sur le lieu de naissance. À partir de 2026, notre activité sera presque à l’opposé de ce qu’elle est aujourd’hui. »

    Les révisions des moteurs, des suspensions et de l’intérieur seront effectuées sur place, tandis que la carrosserie sera confiée à un partenaire de confiance de longue date. L’intention est de conserver une surface de plancher et des effectifs comparables (environ 300) avec de jeunes techniciens formés à la mécatronique rééduqués dans l’art plus mécanique de la reconstruction de composants tels que les moteurs, les boîtes de vitesses et les essieux arrière.

    Les améliorations font déjà partie du plan – la B7 japonaise a été équipée de systèmes d’allumage et d’injection de carburant modernes – et même les restomods sont envisagés (les swaps EV sont heureusement exclus).

    Malheureusement, il n’y a pas de plans pour recréer des Alpina classiques à partir de zéro. « C’est une idée intéressante », concède Andreas, « mais les outils pour plusieurs centaines de pièces pour une conversion Alpina et d’autres pièces BMW ne sont plus disponibles, donc ce n’est tout simplement pas réaliste ».

    Plus viables sont les modèles vendus au cours de la dernière décennie qui représentent à la fois la majorité de la production d’Alpina et l’essentiel de la flotte restante, alors attendez-vous à voir ces voitures « remises à neuf avec de nouvelles jantes, des pièces aérodynamiques et une nouvelle sellerie, y compris des intérieurs en tissu Alpina ». Les Bovensiepen continueront également de faire progresser leur société de conseil en ingénierie de style Lotus, déjà établie depuis une décennie pour se spécialiser dans l’optimisation des châssis, de la direction et du contrôle de la stabilité, ainsi que dans l’optimisation des moteurs et la conformité aux émissions. Une coopération étroite avec BMW se poursuivra pour les futurs produits Alpina. Pour l’instant, cependant, il reste encore deux ans de production d’Alpina à Buchloe, avec un record de ventes annuelles de 2200 unités et un carnet de commandes bien rempli alors que le compte à rebours continue.

  • TWR Supercat : 88 nouvelles Jaguar XJS

    TWR Supercat : 88 nouvelles Jaguar XJS

    Après plus de deux ans de travail intensif de conception, d’ingénierie et de développement, TWR dévoile enfin le design de son tout premier produit. Baptisée Supercat, cette Super-GT a été construite sur les bases iconiques de la légendaire Jaguar XJS, incarnant ainsi l’héritage gagnant de TWR. Fergus Walkinshaw, Directeur et Fondateur de TWR, exprime avec fierté : « Cette expression audacieuse de l’espèce remplit notre mission de construire des voitures dignes du glorieux héritage de TWR, en commençant par cette voiture remarquable alors qu’elle entre dans sa 50e année. »

    Le carnet de réservations pour cette édition limitée de la voiture de performance TWR est maintenant ouvert. Cette annonce coïncide avec la révélation du design extérieur, précédant ainsi son lancement dynamique prévu pour l’été 2024.

    La TWR Supercat, propulsée par un V12 suralimenté développant plus de 600 chevaux, est construite sur la plate-forme légendaire de la Jaguar XJS. Elle marque le début d’une nouvelle génération de voitures de l’une des marques les plus célèbres et célébrées dans le domaine du sport automobile et des voitures de performance.

    TWR a choisi une Jaguar comme premier chapitre de son histoire contemporaine, en hommage à leur longue association victorieuse avec la marque, notamment avec des victoires à Spa et à Bathurst. La Supercat sera strictement limitée à 88 exemplaires, un chiffre choisi pour célébrer la victoire du Mans 1988 avec la TWR Jaguar XJR-9.

    TWR a investi massivement dans un talent de design de classe mondiale pour donner vie à la Supercat. Khyzyl Saleem, en tant que chef de design, exprime son enthousiasme : « Ce projet est une opportunité incroyable d’interpréter l’héritage gagnant de TWR dans le langage de conception d’aujourd’hui. »

    Magnus Walker, designer et collectionneur de voitures, a également été consulté sur le projet. Son expérience en tant que passionné et restaurateur de voitures de sport emblématiques était essentielle pour réaliser la vision de la Supercat, en respectant les racines de la Jaguar XJS tout en lui offrant une esthétique contemporaine distincte.

    La silhouette de la Jaguar XJS est habillée de manière musclée, avec des références subtiles à l’héritage Jaguar de TWR. Le résultat parle de la vision claire de TWR de proposer une Super-GT dynamique, aussi à l’aise sur la piste que sur la route.

    La TWR Supercat a été conçue par une équipe dirigée par Fergus Walkinshaw, fils du fondateur de TWR, Tom Walkinshaw. Ce projet ambitieux a nécessité des centaines de milliers d’heures de travail collectif, avec des tests et un développement approfondis réalisés sur des installations spécialisées.

    Le choix de la fibre de carbone pour les panneaux extérieurs a permis une économie de poids significative et des améliorations aérodynamiques, tout en offrant une rigidité accrue. Ces caractéristiques sont essentielles pour offrir une expérience de conduite immersive et analogique, à la hauteur des attentes des passionnés.

    La Supercat marque le début d’une nouvelle ère pour TWR, fondée par Fergus Walkinshaw et John Kane pour perpétuer l’héritage laissé par Tom Walkinshaw. La base de Newbury servira de foyer de production pour ce projet et les futurs projets de TWR.

    La Supercat est destinée à faire ses premières apparitions publiques cet été, avec un programme d’événements à haut profil à annoncer prochainement.

  • Les 90 ans de la Citroën Traction

    Les 90 ans de la Citroën Traction

    Citroën célèbre un jalon historique de son héritage automobile avec les 90 ans de la Traction Avant, un modèle qui a marqué un tournant dans l’industrie automobile. Présentée à Paris le 18 avril 1934, cette voiture emblématique incarne l’audace et l’innovation de Citroën, une marque pionnière dans le domaine de la production automobile en série en Europe dès 1919.

    Conçue pour révolutionner le marché, la Traction Avant était une véritable vitrine technologique. Elle regroupait sur un seul modèle les avancées techniques les plus modernes de son époque, notamment la transmission aux roues avant, la structure monocoque, les freins hydrauliques et la suspension indépendante sur les quatre roues. Cette combinaison lui conférait une tenue de route exceptionnelle, une sécurité accrue et un confort inégalé, ce qui en fit rapidement une référence sur le marché automobile.

    Dotée d’un style aérodynamique inspiré des designs ‘Streamline’, la Traction Avant est devenue une icône reconnaissable, associée à une époque de résistance et de mystère, immortalisée dans de nombreux films. Au cours de sa carrière, elle a bénéficié de nombreuses évolutions technologiques, ce qui lui a valu le surnom de « voiture aux 100 brevets ».

    La gamme de modèles de la Traction Avant, produite de 1934 à 1957, a connu plusieurs évolutions significatives. De la première version, la 7, à la prestigieuse 22, en passant par les modèles 11 et 15, chaque itération a apporté son lot d’améliorations et de nouveautés, consolidant ainsi la réputation de la Traction Avant comme une voiture révolutionnaire et polyvalente.

    La Traction Avant a également laissé son empreinte dans le monde du sport automobile, avec des performances impressionnantes sur les circuits et les pistes du monde entier. Elle a participé à des raids d’endurance, établissant de nombreux records internationaux et devenant un symbole de fiabilité et de robustesse.

    Aujourd’hui, la Traction Avant est non seulement un symbole du patrimoine automobile français, mais aussi un objet de collection prisé par les passionnés du monde entier. Des clubs de collectionneurs dédiés à la Traction perpétuent son héritage et célèbrent régulièrement ses grandes étapes, comme le 90e anniversaire de cette année, qui sera marqué par des événements et des rassemblements à travers la France et au-delà.

    La Traction Avant demeure un monument de l’histoire automobile, un rappel tangible de l’ingéniosité et de l’esprit novateur qui ont caractérisé Citroën depuis ses débuts. Son influence perdure encore aujourd’hui, témoignant de son statut iconique dans le monde de l’automobile.

  • Découvrez la première bande-annonce de la série « Senna » sur Netflix

    Découvrez la première bande-annonce de la série « Senna » sur Netflix

    La première bande-annonce de la mini-série Senna sur Netflix est sortie, nous donnant un premier aperçu de Gabriel Leone dans le rôle principal. Réalisée par Vicente Amorim et Julia Rezende, la série en six épisodes retracera la vie du pilote brésilien et sa montée vers la célébrité, avec des prises de vue dans des lieux réels, notamment à São Paulo et à Rio de Janeiro. Et si la première bande-annonce est un indicateur, Netflix ne lésine pas sur les scènes d’action en course.

    Netflix fait attention à ne pas montrer plus qu’il n’en faut, avec un travail de caméra étroitement cadré sur le personnage principal.

    « La série fictive commence avec la genèse de la carrière de pilote de Formule 1 à trois reprises du champion, lorsqu’il déménage en Angleterre pour concourir en Formule Ford, jusqu’à son accident tragique à Imola, en Italie, lors du Grand Prix de Saint-Marin », déclare Netflix.

    Plus important encore, la série est produite avec le soutien de la famille du pilote.

    Nous aurons également l’occasion de voir d’autres grands noms de la F1 de l’époque, notamment Niki Lauda et Alain Prost, incarnés à l’écran, ce qui devrait donner lieu à des comparaisons intéressantes avec leurs vraies personnalités. Après tout, nous ne remontons pas si loin dans le temps.

    Johannes Heinrichs jouera Niki Lauda, Hugo Bonemer jouera Nelson Piquet, Matt Mella jouera Alain Prost et Patrick Kennedy jouera le directeur d’équipe de McLaren, Ron Dennis, que nous voyons brièvement dans la bande-annonce.

    Les images de référence de la course elle-même devraient être abondantes pour l’équipe de tournage et les équipes d’effets spéciaux, mais la série ne se limitera pas à recréer des images de course. Il y a un casting assez étendu, et nous parions que la plupart des noms seront complètement nouveaux pour les téléspectateurs américains, même si vous avez déjà vu Leone lui-même jouer Alfonso de Portago dans Ferrari (2023).

    Il sera intéressant de voir si la série pourra attirer des téléspectateurs entièrement nouveaux à la F1, tout en satisfaisant les fans qui se souviennent bien de cette époque.

    Recréer la course de F1 et les visuels du début des années 1990 à l’écran avec authenticité pour satisfaire ceux qui connaîtront bien les détails, tout en rendant la série intéressante d’un point de vue dramatique pour un nouveau public, sera un équilibre difficile à trouver. Nous n’envions donc pas les responsables de la série ou l’équipe de production à cet égard. (D’accord, nous les envions juste un peu).

    La série sera diffusée à la fin de l’année 2024, mais un calendrier plus précis n’a pas encore été révélé.

    Le lien : https://www.youtube.com/watch?v=LT7h6sUeUhU

  • Camel Trophy : l’impossible rallye

    Camel Trophy : l’impossible rallye

    Il est probable que vous ayez déjà entendu parler du Camel Trophy, mais vous ne savez pas exactement ce que c’est. Après tout, cela fait plus de quatre décennies depuis que le premier événement a eu lieu en 1980, et soyons honnêtes, c’est il y a une demi-vie. Le Camel Trophy s’est déroulé de mai 1980 à juillet 2000, et pendant cette période, 566 concurrents de 35 nations ont visité 24 pays.

    Pendant ses 20 années d’existence, financées par une entreprise de tabac, aucune personne célèbre n’y a participé, et les seuls vestiges qui en restent aujourd’hui sont quelques vidéos sur YouTube et quelques magazines et vidéos sur eBay. Le Camel Trophy devrait être un vestige relégué aux annales poussiéreuses de l’histoire du sport automobile, et pourtant il suscite toujours beaucoup d’intérêt auprès d’un public mondial. Pourquoi ? Probablement parce qu’il s’est déroulé dans des endroits assez exotiques, et les personnes impliquées y ont fait des choses incroyables.

    Bien que les années 1980 et 1990 semblent loin, ce n’est qu’en regardant les véhicules, les caméras et la technologie utilisés lors de l’événement que l’on se rend compte à quel point les choses ont évolué. Il n’y avait pas de photographie numérique (tout était filmé sur pellicule) ; le GPS et la navigation par satellite étaient à leurs débuts (ils étaient inexistants les 12 premières années de l’événement) ; et dans une ère avant Facebook, YouTube et Instagram, la manière dont l’événement était présenté au monde était très différente de ce qu’elle serait aujourd’hui. Bien que classé comme un événement de sport automobile, ce n’était ni une course traditionnelle ni un rallye : il s’agissait d’une épopée d’endurance qui exigeait bien plus de ses concurrents que de simples compétences en conduite. Chaque année, les futurs concurrents étaient soumis à un processus de sélection rigoureux pour s’assurer que le bon type de personnes était choisi pour représenter leur pays lors d’une aventure devenue connue sous le nom de « Jeux olympiques du tout-terrain ».

    Comme la compétition était strictement amateur, il y avait deux stipulations : toute personne détenant une licence de course professionnelle n’était pas autorisée à participer, et vous ne pouviez pas être membre actif des forces armées. Il n’y avait jamais de salaire ou de prix en argent pour les concurrents – simplement participer était une récompense suffisante.

    Une fois qu’ils avaient suffisamment impressionné les organisateurs pour être sélectionnés, les membres de l’équipe participaient à l’aventure d’une vie : c’est peut-être un cliché, mais le Camel Trophy était vraiment une expérience que l’argent ne pouvait acheter. Alliant tout-terrain intense à un voyage vers l’inconnu, chaque événement avait lieu dans des endroits exotiques et reculés. Il y avait un élément de compétition entre les équipes, mais au lieu de courir, l’accent était mis sur les compétences en conduite et la volonté de gagner. Ce n’est qu’après avoir démontré ces qualités que l’équipe gagnante soulevait le trophée éponyme – et une seule fois il est allé en Grande-Bretagne, avec les frères Bob et Joe Ives sortant victorieux de l’Amazonie en 1989. Après que trois équipes ouest-allemandes ont détruit leurs Ford U-50 Jeeps lors du premier voyage à travers la forêt tropicale brésilienne, pour 1981 les organisateurs ont changé pour Land Rover avec une équipe de 10 Range Rovers. Le partenariat perdurera pendant 17 ans, passant aux 88 Series IIIs en 1983, puis englobant le Defender et le Discovery avant une dernière sortie pour le nouveau Freelander en 1998. La couleur classique des années 1970, le Sandglow Leyland, est rapidement devenue partie intégrante du « look » du Camel Trophy, augmentée de porte-bagages, d’éclairages supplémentaires, de treuils et de pare-buffles – tout l’équipement supplémentaire essentiel.

    Les photographies, films et histoires incroyables qui ont émergé de ces expéditions restent fascinants. En 2021, un intérêt renouvelé a été suscité lorsque Land Rover a lancé une édition hommage Defender Works V8 Trophy, et le véhicule gagnant hautement original de l’expédition 1990 (un Discovery trois portes) s’est vendu sur le site d’enchères américain Bring a Trailer pour 130 000 euros. Le Camel Trophy est-il devenu adulte ?

  • Avec Romain Dumas, un Ford Transit va plus vite qu’une AMG débridée !

    Avec Romain Dumas, un Ford Transit va plus vite qu’une AMG débridée !

    Lorsque l’on vous dit que Ford cherche à battre le record du tour sur le circuit automobile le plus redoutable d’Australie, le mont Panorama, votre esprit se remplit d’images d’une Mustang de course élégante de style GT3. Pas d’un énorme fourgon en forme de brique.

    C’est pourquoi il faut un moment pour assimiler le colosse hérissé de déflecteurs, franchement immense, qu’est le Supervan 4.2. Car bien qu’il s’agisse indéniablement d’un fourgon – la carrosserie est issue d’un E-Transit – il s’agit aussi incontestablement d’un prototype de course pur et dur. Il est équipé de pneus slick, d’un spoiler avant béant, d’un habitacle dépouillé et habillé de carbone, et d’une carrosserie aérodynamique ornée d’un spoiler arrière si énorme qu’il rivalise même avec la démente Suzuki Escudo Pikes Peak en termes de taille.

    « C’est aussi de loin la voiture de course électrique la plus puissante au monde », déclare Michael Sakowicz, le PDG du partenaire d’ingénierie de Ford, STARD.

    Grâce à quatre moteurs électriques, le Supervan peut produire jusqu’à 1500 kW (2000 ch) et 4000 Nm, ce qui devrait constituer un avantage clé sur un circuit aussi gourmand en puissance que Bathurst. Étrangement, cependant, ces énormes réserves de puissance se révèlent être à la fois un atout et un handicap.

    « En ce moment, nous essayons d’avoir un peu moins de puissance à l’avant car nous faisons patiner l’essieu avant sur les crêtes », explique le pilote du Supervan, la légende du Mans Romain Dumas. « C’est excitant, je vous le dis. Vous devez avoir les yeux grands ouverts ! »

    Maîtriser le patinage des roues sur la section en montagnes russes du Mont Panorama est juste l’un des problèmes que Ford essaie de résoudre. Un transpondeur défaillant rend difficile l’enregistrement d’un temps au tour précis – une exigence clé lors d’une tentative de record. Dumas n’est également pas satisfait de la direction du Supervan, qui se bloque sous charge. Et il est désireux de peaufiner le système de freinage par régénération capable de renvoyer jusqu’à 600 kW dans la batterie. Le toit du fourgon doit également être renforcé. En bas de la ligne droite de Conrod à Bathurst, le toit claque de manière alarmante alors que Dumas approche des 330 km/h. En comparaison, une Supercar V8 parvient à peine à atteindre les 300 km/h au même endroit.

    Cependant, aucun de ces problèmes n’est inattendu. Bien que le Supervan ne soit pas exactement nouveau – cette version a fait ses débuts en 2022 – c’est la première fois que Ford le fait rouler à pleine vitesse sur un circuit. La dernière sortie compétitive du fourgon était à Pikes Peak, où Dumas a terminé deuxième au général.

    « C’est un défi complètement différent », explique Dumas. « On ne peut pas comparer Pikes Peak à ici car vous avez également une grande section en descente et nous n’avons jamais essayé la voiture avec une aussi longue ligne droite. »

    Un changement clé pour Bathurst a été d’affiner le package aérodynamique, capable de générer beaucoup plus d’appui. « Si nous utilisions le package Pikes Peak ici, nous exploserions simplement les pneus », a déclaré un initié de Ford. Les chiffres de pointe restent néanmoins énormes. À 320 km/h, le Supervan génère plus d’une tonne de grip aérodynamique autour de Bathurst. Sachant qu’ils auraient besoin de temps pour régler la voiture, Ford s’est donné deux chances de battre le record. Le plan est de réaliser des démonstrations à la fois lors des Bathurst 12 Heures et des Bathurst 500 au cours de week-ends successifs.

    Les 12 Heures sont traités comme des séances d’essais, la tentative de record étant prévue pour la semaine suivantes. « Chaque fois que nous sortons, nous allons un peu plus vite », déclare Dumas. « Nous apprenons tout le temps. »

    Les records du tour sont une affaire amusante à Bathurst. Techniquement, un record officiel du tour doit avoir lieu lors d’une course, ce qui signifie que le record que Ford vise est un repère non officiel. Et en ce qui concerne la vitesse absolue, le tour le plus rapide jamais enregistré à Bathurst a été réalisé par Jenson Button, qui a bouclé le circuit de 6,2 km en 1:48.8 au volant d’une McLaren F1.

    Sagement, Ford ne tente pas de battre le temps de Button. Au lieu de cela, elle vise à devenir le véhicule à « roues fermées » le plus rapide à Bathurst. Cependant, elle n’est pas la seule. AMG a également tenté le record lors du week-end des 12 Heures et a utilisé une voiture GT3 débridée pour réinitialiser le repère à 1:56.606. Jusqu’à présent, le meilleur temps de Dumas est d’environ deux minutes.

    Avec du temps à trouver, Ford utilise pleinement la semaine entre les 12 Heures et les Bathurst 500. La réparation de la direction est considérée comme « mission critique » et l’équipe du Supervan commence à exploiter les ressources mondiales de Ford Performance. Les données sont analysées par l’équipe d’ingénierie de Ford lors d’une manche du WRC en Suède avant d’être envoyées à une autre équipe en Autriche pour concevoir un tout nouveau système de direction assistée électrique.

    « Immédiatement après cela, nous avons envoyé une personne d’Autriche pour apporter rapidement des pièces fabriquées ici », déclare Sriram Pakkam, l’homme en charge des démonstrateurs EV de Ford Performance et qui sera bientôt responsable de l’implication de Ford en Formule 1 en tant que partenaire de Red Bull Racing. « Nous avons également envoyé une personne au Japon pour obtenir un nouveau moteur de direction que nous avions spécifié. » Dick Johnson Racing a également été appelé à l’aide et a usiné de nouvelles pièces pour le Supervan.

    Une nouvelle cartographie de puissance a également été installée pour permettre à Dumas de passer de la puissance maximale dans les lignes droites à une puissance plus gérable de 895 kW (un peu moins de 1300 chevaux) dans la montée de la montagne.

    « Ce n’est pas la même chose que de dire à Romain d’utiliser la moitié de l’accélérateur dans cette section », explique Pakkam. « La linéarité d’une cartographie de puissance affecte la dynamique. »

    Les changements produisent des résultats immédiats. Dans sa dernière tentative de record, Dumas arrive à un dixième du temps de l’AMG. Sa dernière course, avec des pneus mediums usés, lui permet de battre le record de trois dixièmes avec un temps de 1:56.28. Pas mal pour un fourgon de 1800 kg.

    Alors, quelle est la sensation de piloter un record aussi incongru ?

    « Vous êtes assis très haut et droit car c’est un Transit, pas un prototype ou une voiture GT3 », explique Dumas. « Et le centre de gravité est plus haut et c’est très large, donc la route semble très étroite. Mais nous avons beaucoup d’appui aérodynamique donc dans un virage rapide, c’est vraiment rapide. »

    Tout aussi important, des projets comme le Supervan permettent aux équipes d’ingénierie de Ford la liberté d’innover et de tester des idées qu’elles ne pourraient autrement pas.

    « Le plaisir de travailler sur eux, c’est qu’il n’y a pas de règles », explique Pakkam. « La physique est votre seule limite et c’est très gratifiant – pas seulement pour moi mais pour tous les ingénieurs en dynamique des véhicules et les spécialistes du groupe motopropulseur. Cela leur permet de faire travailler leurs muscles créatifs d’une manière qu’ils ne feraient jamais autrement car ils sont liés par des règles. »