Catégorie : Blog

  • Carlos Tavares conserve sa licence

    Carlos Tavares conserve sa licence

    Sa présence sur les circuits énervait certains au cœur même du Groupe Renault… Elle forge aussi une partie de la légende qui accompagne l’amoureux d’automobile qu’est Carlos Tavares. Le nouveau patron de PSA Peugeot Citroën prévoirait un nouveau programme sportif pour sa saison 2014.

    Alors qu’il a mis en vente la Mégane Trophy acquise l’an passé, Carlos Tavares est annoncé en Trophée Tourisme Endurance par Endurance-Info.com. Il devrait être au volant d’une Peugeot RCZ, accompagné par Denis Gibaud.

    Avant les courses d’endurance, Carlos Tavares avait roulé en monoplace. On l’avait notamment vu à bord d’une Dallara GP2/05 de 600 chevaux et 585 kilogrammes.

  • David Brown Automotive : le projet parfait !

    David Brown Automotive : le projet parfait !

    Sur le papier, tout semble être un programme destiné à dépenser beaucoup d’argent sans jamais faire entrer la moindre recette. Un entrepreneur dont la principale qualité est de partager son nom avec un grand industriel automobile a décidé de produire une nouvelle voiture.

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    Il s’appelle David Brown. Il n’a jamais produit le moindre tracteur, il n’a jamais sauvé Aston Martin… Cet entrepreneur britannique (homonyme) a rêvé d’un nouveau modèle. Il a décidé de le fabriquer en espérant que ses semblables y trouvent – aussi – la voiture qu’ils recherchent.

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    Le projet Judi sera présenté le 17 avril prochain lors du Salon Top Marques à Monaco. On sait déjà que le châssis et le moteur sont récupérés d’une Jaguar XKR. Le dessin de la carrosserie a été confié à Alan Mobberley, ancien responsable du design de Land Rover.

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    Sous le capot, on retrouvera un V8 turbo de 5,0 litres avec un peu plus de 500 chevaux et 625 Nm de couple.

    Rien d’incroyable jusqu’ici. Sauf que les premières photos de la carrosserie laisse deviner une « simple » évolution d’une ligne d’Aston Martin DB6.

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    Prenez un modèle éprouvé et confié le à un carrossier pour lui donner une autre âme… C’est finalement ce que fait cet autre David Brown. Impatient de voir le résultat !

  • Darwinisme : Mazda MX-5

    Darwinisme : Mazda MX-5

    Nous célébrons le 25e anniversaire de la Mazda MX-5. Depuis 1989, seules trois générations de MX-5 ont été proposées alors que le succès ne s’est jamais démenti. Un faible renouvellement expliqué par une ligne et une idée vraiment intemporelle.

    Première génération en 1989

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    Deuxième génération en 1998

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    Troisième génération en 2005

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  • Passer l’hiver avec de bons pneus

    Passer l’hiver avec de bons pneus

    A quelques jours des vacances d’hiver, il est grand temps de préparer sa voiture à l’attaque des montagnes. Révision mécanique, nettoyage et équipements… Parmi les points à ne surtout pas négliger, il y a le choix du meilleur pneu d’hiver.

    On a coutume de dire qu’il faut remplacer ses pneus « été » par des modèles « hiver » dès le changement d’heure de fin octobre. Conçues différemment, les gommes hivernales s’avèrent bien plus efficaces sur la neige, sur l’eau et même sur le sec lorsque la température descend sous les 7°C.

    Nous sommes en février, à un gros mois du retour de l’heure d’été, est-il encore nécessaire de s’équiper ? Mieux vaut tard que jamais ! La météo s’avère toujours incertaine et il est fort possible que de nouvelles chutes de neige viennent recouvrir de blanc les routes de nos régions. C’est d’autant plus vrai pour les familles qui désireraient se rendre au ski en voiture.

    Il ne suffit que de quelques flocons pour que la conduite avec des pneus été ne devienne particulièrement problématique. La gomme est trop dure et perd sa capacité d’adhérence. Et si la neige s’installe sur la chaussée, rouler en pneus été devient carrément dangereux. Vous pensez pouvoir vous en sortir malgré tout ? Même les meilleurs pilotes de rallye peinent dans ces conditions avec des WRC sur les routes du Monte-Carlo ! Il n’y a que si vous vous sentez meilleur qu’un Sébastien Ogier que vous pourriez tenter votre chance (et là, il est temps de vous remettre en question !).

    Surtout, le montage de pneus neige peut se faire dès maintenant pour en profiter jusqu’au printemps. Il sera encore possible de repasser aux pneus été à la belle saison et de reprendre ces mêmes pneus hiver à peine entamés dès le mois d’octobre prochain.

    Le dessin du pneu hiver permet de découper la pellicule d’eau qui se forme entre les roues et le sol. Les lamelles, bien visibles, permettent l’évacuation pour éliminer l’aquaplaning. A l’accélération, elles assurent un effet scratch qui autorise même des démarrages en côte sur la neige, impossibles habituellement avec des pneus été.

    En France, on perçoit doucement l’intérêt de rouler avec des pneus plus performants entre octobre et mars. En 2008, les pneus hiver représentaient 6 % du marché… L’an passé, près d’un pneu sur sept était couvert de ces fameuses lamelles. Et il suffirait que cette statistique gonfle un peu plus encore pour ne plus voir autant de bouchons monstrueux dès les premiers flocons de neige sur les plaines.

  • Essai Alfa Romeo MiTo Twin Air : bipolaire

    Essai Alfa Romeo MiTo Twin Air : bipolaire

    Si elle n’est pas la plus récente des citadines proposées sur le marché français, l’Alfa Romeo MiTo reste celle qui affiche le plus de caractère. Très ancrée dans ces racines milano-turinoises, elle hérite d’un nouveau moteur bicylindre à technologie TwinAir délivrant 105 chevaux.

    Pour lancer l’année 2014, Alfa Romeo a donné un petit coup de jeune à ses modèles. Après la Giulietta, voici l’évolution de la Mito.

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    Extérieurement, la marque milanaise n’a fait que de minimalistes retouches. Un peu de chrome et l’adoption des phares de l’ancienne QV. C’est dans l’habitacle que le style est le plus profondément modifié. La qualité de fabrication fait un bond en avant avec l’ajout de nouveaux revêtements et de nouveaux sièges plus enveloppants.

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    La principale nouveauté se situe sous le capot. L’Alfa Romeo hérite d’un nouveau petit bicylindre de 875 cm3. Ce TwinAir a reçu le prix de meilleur moteur de l’année 2011. Dans cette version, sa puissance est portée à 105 chevaux.

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    En mode « Natural » du DNA Alfa Romeo, il faut jouer à l’éco-conducteur pour profiter des technologies visant à maximiser l’efficacité énergétique. Dans ces conditions, la consommation peut descendre vers les 4 litres / 100 kilomètres. Mais les fameux 105 chevaux ne sont jamais sollicités. C’est juste parfait pour le cycle d’homologation… Histoire d’afficher 99 grammes d’émissions de CO2 par kilomètre. C’est aussi suffisant pour se déplacer en toute concentration, mais est-ce l’idée de la conduite que peut (doit ?) se faire un acheteur d’Alfa Romeo ?

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    C’est bien là que réside le caractère si particulier de ce moteur bicylindre. Il affiche une vraie capacité à se montrer peu énergivore pour déplacer une citadine de 1 130 kilogrammes. Il s’avère aussi capable de sportivité couplé à une boîte manuelle à six rapports. Sollicités, les 105 chevaux réclament des tours et de l’essence contre des décibels.

    alfa-romeo-mito-reims-gueux

    Ces décibels sont typiques d’un moteur à deux cylindres. Un son qui m’a fait revivre mon essai de Citroën 2CV il y a quelques semaines ! En prenant des tours, les vibrations et le « tac tac » de bicylindre s’intensifient. Sur les routes de Champagne, avec le DNA sur Dynamic, la Mito chante et danse. Danse car le châssis n’est pas destiné à affronter des spéciales de rallye. Les trains, les très grosses roues et la direction ne sont pas conçus pour ça.

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    L’AUTO est-elle cult ?
    Dans cette Alfa Romeo MiTo munie du système « D.N.A. », le TwinAir montre deux visages. Elle sait rester placide, simple citadine donc les deux petits cylindres gardent un appétit mesuré… Mais elle sait aussi exposer sa rage en montant dans les tours. Nous voulions une voiture avec du caractère, la MiTo et son TwinAir en propose deux. Il ne manque qu’une planche de bord un peu plus actuelle et une tenue de route plus efficace (version d’essai avec des jantes de 18 pouces en option !)… Elle est proposée à 19 800 euros (22 850 avec le toit ouvrant électrique, les jantes 18 pouces, le système de navigation et la peinture métallisée).

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :

    Moteur : Essence 2 cylindres en ligne, turbocompressé
    Cylindrée : 875 cm3
    Puissance : 105 chevaux / 77 kW à 5 500 tours/min.
    Couple : 145 Nm à 2 000 tours/min.
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses manuelle à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 063 / 1 720 / 1 446
    Poids à vide : 1 130 kg
    Capacité du coffre (l.) : 270 / 950
    Vitesse maximale : 184 km/h
    0-100 km/h : 11,4 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 6,0 / 3,8 / 4,2
    Emissions de CO2 : 99 g/km

  • Rétromobile 2014 : Citroën C10

    Rétromobile 2014 : Citroën C10

    Au milieu d’une collection consacrée aux voitures familiales, Citroën a sorti le Prototype C10 de son Conservatoire. L’étude réalisée par André Lefebvre n’a jamais débouché sur un modèle de série. Le projet de l’Ami 6 lui avait été préféré.

    Dans les années 1950, André Lefebvre lance une série de prototype visant à imaginer les véhicules du futur. Le dernier de cette série, le C10, est surnommé Coccinelle.

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    Débuté en 1953, le travail s’achève en 1956 avec la présentation d’un modèle particulièrement aérodynamique. Les solutions techniques seront transposées sur différents modèles de la gamme. On y retrouve une répartition des masses vers l’avant, une carrosserie en forme de goutte d’eau et un essieu arrière plus étroit que l’avant.

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    Avec une carrosserie en aluminium, la C10 ne pèse que 382 kilogrammes pour un Cx de 0,258. Le petit moteur 2 cylindres de 425 cm3 lui permet d’atteindre 110 km/h.

  • Rétromobile 2014 : Sunbeam et Babs

    Rétromobile 2014 : Sunbeam et Babs

    Les œuvres de fous de vitesses sont présentées cette année à Rétromobile. Dans les années 1920, ces modèles ont détenu les records de vitesse sur terre. Voici la Sunbeam 350 cv et la Babs.

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    En 1920, Louis Coatalen, chef du bureau d’études de Sunbeam, se lance le défi de battre le record de vitesse en automobile. Il construit la Sunbeam 350 cv en installant un moteur d’avion 12 cylindres Manitou de 18 322 cm3. Les premiers essais sont un échec, les pneumatiques ne résistent pas aux contraintes.

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    Deux ans plus tard, Lee Guinness – un pilote de course de la famille des brasseurs irlandais – bat le record à 216 km/h.

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    Cette Sunbeam 350 cv est alors achetée par Malcolm Campbell qui la peint en bleu et la rebaptise Bluebird. En 1925, il prend le record avec une vitesse de pointe de 242,748 km/h.

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    Cette même année, John Godfrey Parry-Thomas, ingénieur en chef de Leyland Motors, décide de se consacrer aussi aux records de vitesse. Il récupère un châssis de voiture de course et entame l’assemblage de la Babs.

    Sous la carrosserie, il installe un moteur de bombardier de la première guerre mondiale. 12 cylindres en V et surtout 27 litres de cylindrées pour atteindre 500 à 600 chevaux.

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    Pour les premières tentatives, Parry-Thomas s’installe directement au volant. Le 27 avril 1926, il s’adjuge le record à 272,403 km/h. Le lendemain, il atteint 275,271 km/h.

    Dix mois plus tard, Malcolm Campbell présente une évolution de sa Bluebird et reprend son bien à 281,381 km/h.

    La course-poursuite continue. La Babs est démontée, la carburation et le refroidissement sont revus. Malgré une météo défavorable, Parry-Thomas s’élance pour une nouvelle tentative le 3 mars 1927 sur une plage du Pays de Galles. Il perd le contrôle de la Babs, fait un tonneau alors que la voiture prend feu. Il est tué sur le coup. Sa famille décide d’ensevelir la voiture sous le sable de la plage.

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    42 ans plus tard, Owen Wyn Owen prend connaissance de la triste histoire de Parry-Thomas. Il se rend sur le lieu du drame et après avoir obtenu l’autorisation de creuser la plage, il fait apparaître, au bout de quelques heures, le long fuselage de la Babs. La carrosserie est en partie corrodée.

    La Babs est entièrement démontée, toutes les pièces réparées, contrôlées ou refabriquées. Après huit années de travail, la Babs s’élance à nouveau sur la plage de Pendine.

    Elle est exposée à Rétromobile aux côtés de son ancienne rivale.

  • Nouveauté : BMW X3

    Nouveauté : BMW X3

    2003, première génération du BMW X3. 2010, deuxième génération du BMW X3… Cette fois, BMW n’a attendu que quatre ans pour renouveler l’un de ses modèles phares, vendu à plus d’un million d’exemplaires.

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    La ligne s’adapte aux nouveaux canons du style BMW. De nouveaux pare-chocs soulignent des phares retravaillés autour d’un double haricot plus marqué.

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    Sous le capot, BMW lance deux nouveaux moteurs Diesel pour accompagner deux Diesel déjà connus et trois moteurs essence. Cette large gamme offre un delta de puissance de 150 à 313 chevaux.

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    L’accent est mis sur le BMW X3 xDrive20d et son quatre cylindres 2,0 litres dont la consommation en cycle mixte peut atteindre 5,0l/100 km avec des émissions de CO2 à 131 g/km) pour 190 chevaux.

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  • Rétromobile 2014 : Mercedes Grand Prix

    Rétromobile 2014 : Mercedes Grand Prix

    Six jours après l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand à Sarajevo et vingt-quatre jours seulement avant le début de la première guerre mondiale, Mercedes signait un triplé retentissant lors du Grand Prix de France disputé à Lyon.

    Le 4 juillet 1914, l’Allemand Christian Lautenschlager, le Français Louis Wagner et l’Allemand Otto Salzer terminaient aux trois premières places du septième Grand Prix de France.

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    La course se déroulait sur un circuit de 37,6 kilomètres au sud de Lyon, à parcourir à 20 reprises. Toutes les plus grandes marques de l’époque étaient représentées : Peugeot et Delage pour la France, Sunbeam pour l’Angleterre et Fiat pour l’Italie.

    Le véhicule engagé par Daimler-Motoren-Gesellschaft était spécialement conçu pour les Grands Prix. Le règlement imposait une cylindrée maximum de 4,5 litres. La Mercedes Grand Prix était dotée d’un moteur quatre cylindres entièrement imaginé pour l’occasion, avec un arbre à cames en tête et deux soupapes d’admission et d’échappement par cylindre, faisant de ce moteur le premier Mercedes à 16 soupapes. Ce moteur développait une puissance maximale de 106 chevaux au régime révolutionnaire de 3 100 tour/minute.

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    La performance de Christian Lautenschlager, Louis Wagner et Otto Salzer offraient à Mercedes le premier triplé de l’histoire de la course automobile.

  • Rétromobile 2014 : Simca Comète Monte-Carlo

    Rétromobile 2014 : Simca Comète Monte-Carlo

    Quelques belles pièces sont présentées sur le stand Peugeot du Salon Rétromobile. La marque au Lion a invité le CAAPY (Collection de l’Aventure Automobile à Poissy), une association dont le but est de valoriser l’histoire du site PSA de Poissy, a présenté l’un de ses modèles.

    Celui qui a été retenu date de 1955. C’est une Simca Comète Monte-Carlo. D’abord lancée par Ford SAF, la troisième génération de Comète est présentée en août 1951. La Monte-Carlo est dévoilée lors du Salon de Bruxelles de 1954. En fin d’année, elle devient Simca.

    Le dessin est signé Stabilimenti Farina et la conception et la fabrication avaient été confiées à Facel Metallon de Jean Daninos.

    La version Monte-Carlo reçoit un V8 Mistral de 3 924 cm3 à soupapes latérales développant 105 chevaux pour une vitesse maximale de 152 km/h.

    Pour l’anecdote, le châssis présenté à Rétromobile a subi deux crues de la Seine. Un millier d’heures a été nécessaire à sa restauration.

  • Rétromobile 2014 : Skoda

    Rétromobile 2014 : Skoda

    Rétromobile est devenu un rendez-vous incontournable pour Skoda France. Ces dernières années, la marque tchèque a toujours été particulièrement bien représentée. En 2014, elle propose un stand dédié à la restauration de son patrimoine.

    Depuis un peu plus d’un an, le Skoda Muzeum a subi une rénovation complète. Installé à Mlada Boleslav dans les premiers ateliers de Laurin et Klement, les fondateurs de la marque, ce musée expose les 117 ans d’histoire du constructeur tchèque sur 1 800 m².

    C’est une partie du savoir-faire de ce musée qui est présenté cette semaine à Rétromobile. Quatre modèles sont exposés dans un atelier de restauration.

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    Une Laurin & Klement 210 de 1924 est encore à l’état d’épave. Ce cabriolet 4 portes d’avant-guerre était motorisé par un 4 moteur cylindres de 2 413 cm3 et 30 chevaux. Récemment acquis par le musée, il entrera en restauration dès la fin du salon.

    En pleine phase de restauration, un prototype unique de Skoda 935 a quitté la République Tchèque. L’exemplaire original ayant disparu. Skoda a décidé de reconstruire le même modèle à l’identique, selon les plans d’époque. Les travaux ont commencé il y a plus de trois ans.

    C’est la première fois que cette voiture quitte les ateliers Skoda, et ce avant-même d’avoir terminé sa reconstruction. Elle est animée par un moteur 4 cylindres de 2,0 litres refroidi par eau avec une boite de vitesses Cotal à commande électromagnétique dont le fonctionnement se rapproche d’une boite de vitesses pilotée.

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    Une Skoda Superb R8 de 1938 est aussi présentée. Elle était le modèle préféré des dirigeants tchèques à la fin des années 1930 et dans les années 1940. Elle ne fut produite qu’à 275 exemplaires à cause de la seconde guerre mondiale.

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    Basée sur la Skoda 450 Octavia, la Felicia Cabriolet fut produite à plus de 14 000 exemplaires entre 1958 et 1962. Animée par un moteur 4 cylindres 1 089cm3 de 44 chevaux, elle est aujourd’hui en parfait état.

  • Rétromobile 2014 : Renault Espace

    Rétromobile 2014 : Renault Espace

    Il y a trente ans, avec l’appui de Matra, Renault tentait de proposer un modèle très novateur. L’Espace ressemble à une camionnette civilisée, faite pour transporter des passagers plutôt que des marchandises et ouvre la voie aux « Voitures à Vivre ».

    C’est la modularité qui étonne : les cinq sièges arrière peuvent être retirés et les sièges avant pivotent.  Après quelques mois à trouver sa clientèle, les commandes arrivent enfin. C’est le début d’une grande histoire.

    Au fil des générations, les lignes sont adoucies. La modularité continue de progresser et Renault installe un moteur V6 et une boîte automatique sous le capot. L’Espace monte en gamme.

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    D’autres Espace sont également présentés…

    Une étude de 1959 baptisée Renault Projet 900… Laissée de côté car trop avant-gardiste.

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    La Matra Projet P18 de 1981 prêté par le Musée Matra. Ce prototype avait servi de base à la maquette qui a été présentée en 1982 à Bernard Hanon par Philippe Guedon. Il est à l’origine du partenariat entre Matra et Renault.

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    Pièce maîtresse de la collection, le Renault Espace F1 avait été conçu pour le sixième titre de Renault en F1 avec son V10. Il avait fait une apparition au Salon de l’Automobile de Paris en 1994 et avait même servi de voiture de sécurité en F1.

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