Catégorie : Blog

  • Neuf logos pour un siècle de Chevrolet

    Neuf logos pour un siècle de Chevrolet

    Fondé en 1911, Chevrolet a fêté son premier siècle d’existence il y a deux ans… Petit retour sur ces cent ans d’histoire à travers neuf logos.

    Mécanicien né en Suisse, Louis Chevrolet a fondé la marque « Chevrolet » en 1911 avec l’appui de William Durant, à l’origine de General Motors. Le logo reprend la forme d’un nœud papillon depuis 1913.

    Selon les sources, ce nœud papillon est l’œuvre de William Durant qui aurait flashé sur une tapisserie lors d’une visite à Paris en 1908. Il en aurait même déchiré un morceau pour le ramener aux Etats-Unis.

    Une autre option viendrait de la simple vue du logo de la marque de briquettes de charbon « Coalettes » dans un journal de Virginie.

    Le logo de Chevrolet est donc plus ou moins une copie !

  • José Igniacio Lopez, le grand inquisiteur devenu paria

    José Igniacio Lopez, le grand inquisiteur devenu paria

    Longtemps la cible des plus grands dirigeants mondiaux, José Ignacio Lopez de Arriortua est connu pour avoir lancé le redressement d’Opel, celui de General Motors et d’avoir entamé celui de Volkswagen au début des années 90, avant de disparaître sur fond d’affaire d’espionnage.

    Inaki, Lopez le Terrible, le Grand Inquisiteur, Der Skrupellos (le sans-scrupule), l’hidalgo du cost-cutting, l’ouragan espagnol, le tsar des achats, l’étrangleur de Rüsselsheim… La collection de surnoms est impressionnante pour ce qui fut la référence pour redresser les comptes d’un constructeur automobile.

    L’histoire débute dans les années 80. John Smith Jr est alors Président de General Motors Europe. Pendant que la maison-mère aligne les pertes, il parvient à faire des bénéfices avec Opel et Vauxhall sur le Vieux Continent. La cause est simple : les coûts de production des usines européennes sont inférieurs d’un tiers à celui des sites américains. Un résultat qui est l’œuvre d’un basque traqueur de dépenses : José Ignacio Lopez.

    En 1992, Smith prend le pouvoir à Détroit après l’éviction de Robert Stempel. Nouveau patron de GM, il décide de casser la structure mise en place dans les années 20. Son premier cheval de bataille est de révolutionner la politique d’achats du groupe. Le tandem est rapidement reformé avec Lopez.

    Comme en Europe, Lopez presse les équipementiers et fait baisser leur tarif de 20 % en maniant le chantage sans vergogne. En quelques mois, General Motors affiche le résultat de « l’effet Lopez » : 4 milliards de dollars d’économie. L’échalas réussit à serrer la ceinture au plus grand groupe privé américain… Mais il casse également l’élan d’innovation de GM en mettant un terme au programme de voiture électrique. Et c’était en 1992.

    Le Basque a pourtant d’autres rêves. Lassé d’être présenté comme le tueur des sous-traitants, vexé d’être devenu l’homme le plus impopulaire de l’industrie automobile américaine selon le Financial Times, il cherche à développer un vrai programme industriel. Son projet est analysé chez General Motors. Il promet d’assembler une voiture en dix heures, deux fois plus vite que les performances contemporaines… Surtout, son idée est prétendument meilleure que l’imbattable système japonais « Kaizen » qui va si bien à Toyota.

    Pourtant, Lopez ne voit plus son avenir à Détroit. Il cède aux avances de Ferdinand Piech, à peine arrivé à la tête d’un groupe Volkswagen au bord du gouffre.

    Lopez contacte quarante de ses anciens collègues. Sept le suivent en Allemagne. General Motors voit rouge. Les Américains attaquent le Groupe Volkswagen pour faire cesser les débauchages. Dans les semaines qui suivent, une autre plainte est déposée pour détournements de documents confidentiels.

    Der Spiegel avait révélé cette affaire bien embarrassante. Avant de remettre sa démission à Détroit, José Ignacio Lopez s’est offert un passage par Rüsselsheim pour s’emparer de milliers de documents contenant les secrets de fabrication des prochaines Opel sur les dix années à venir et les plans d’une nouvelle usine. L’enquête montrera que l’équivalent de 2 millions de pages avait été détourné.

    Malgré le contentieux, Lopez s’active pour relancer le Groupe Volkswagen. Il met enfin son plan industriel en marche avec la création d’un nouveau site au Brésil, une copie parfaite du « Plant X » sur lequel il avait travaillé pour General Motors.

    Mais, pour mettre fin à la discorde, Lopez annonce sa démission de son poste chez Volkswagen en novembre 1996. Deux mois plus tard, le groupe allemand fait un chèque de 100 millions de dollars à l’américain avec un contrat d’achat de pièces pour un milliard de dollars sur sept ans afin de mettre un terme à l’affaire qui aura même occupé Bill Clinton et Helmut Kohl !

    L’année suivante, la justice allemande inflige une amende de 400 000 marks à Lopez. Ce dernier est ensuite victime d’un grave accident de voiture. Selon ses avocats, sa mémoire est largement affectée. L’Espagne se sert de cette excuse pour refuser l’extradition de Lopez vers les Etats-Unis en 2001.

    Il tenta ensuite de créer sa propre marque avec les plans d’une usine capable de produire une « Carmen » pour concurrencer la Golf dans un projet rentable « dès sa deuxième année »… Mais qui n’a jamais vu le jour.

  • Citation : Françoise Sagan

    Citation : Françoise Sagan

    Citation de François Sagan,  écrivaine française adepte de voitures sportives : « Je préfère pleurer dans une Jaguar plutôt que dans un autobus. »

  • Culte : Alpine A110

    Culte : Alpine A110

    A l’occasion de la réalisation d’un film promotionnel pour la nouvelle Renault Alpine A110-50, l’Alpine A110 et une Renault Estafette d’assistance ont pu se dégourdir les pneus.

  • Vu : BMW M5

    Vu : BMW M5

    Le cheval-vapeur est une unité qui exprime une équivalence entre la puissance fournie par un cheval tirant une charge et celle fournie par une machine à vapeur…

    Photo : Automotive Rhythms

  • Vu : Citroën SM

    Vu : Citroën SM

    Une Citroën SM sur le Port de Javel, dans le prolongement de l’actuel Quai André Citroën, là où l’ingénieur avait installé le siège du constructeur automobile parisien…

    Photo : DoudD

  • Culte : Peugeot 202 Cabriolet

    Culte : Peugeot 202 Cabriolet

    C’était en 1939, quelques mois avant que toute l’Europe ne sombre dans la Seconde Guerre Mondiale… Peugeot venait de sortir sa 202 en version cabriolet.

  • Culte : ancêtres de Toyota GT86

    Culte : ancêtres de Toyota GT86

    Avec sa GT86, Toyota a réalisé un coup de maître. Mais ce n’était pas la première tentative du constructeur japonais dans ce domaine. Rappelez-vous les S800 et 2000 GT !

  • Publicité : Ford Puma

    Publicité : Ford Puma

    Conducteur d’une Mustang dans Bullitt, Steve McQueen s’est retrouvé dans la campagne européenne de lancement de la Ford Puma. Un remake du film de 1968.

  • Vu : Dacia 1310

    Vu : Dacia 1310

    Aujourd’hui, les Dacia portent un badge Renault dans certains pays. A une autre époque, les anciennes Renault devenaient Dacia. Voici une 1310 (Renault 12) garée à Ronat, dans l’ouest de la Roumanie.

    Photo : Rachel Titiriga

  • Histoire : Mercedes C111

    Histoire : Mercedes C111

    15 ans après la fameuse 300 SL, Mercedes dévoile une série de concept cars qui rappelle l’intemporel coupé dans un style très seventies. Passerelle jusqu’à la SLR McLaren.

    La C111 est présentée lors du Salon de Francfort 1969. Un concept car futuriste, remake « futuriste » de la symbolique 300 SL et ses portes papillon. Quelques mois plus tard, un C111-II apparaît au Salon de Genève… L’accueil est plus que positif.

    On presse Stuttgart de travailler sur un nouveau roadster. Mais Mercedes campe sur ses positions : les C111 sont des voitures expérimentales, pas des études de style. Pourtant, les développements continuent durant une dizaine d’années.

    En 1969, le capot cache un moteur de type Wankel à trois pistons rotatifs développant 280 chevaux. Le moteur de la C111-II passe à quatre pistons pour atteindre 350 chevaux. Lors des essais, la voiture atteint 300 km/h.

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    Les expérimentations sur les moteurs rotatifs ne sont pas concluantes. Le département de développement de Mercedes-Benz choisit de mettre un terme à ses recherches sans parvenir à rendre le Wankel moins énergivore et moins polluant.

    En 1973, la crise pétrolière bouleverse la donne. Et en juin 1976, une C111 IID apparait sur la piste de Nardo en Italie propulsée par un moteur Diesel de 190 chevaux, une version turbo-compressée du moteur OM 617 de 80 chevaux qui équipe la 240 D. En soixante heures, elle bat seize records du monde avec une vitesse moyenne de 252 km/h.

    mercedes_c111_03Un an plus tard, Mercedes-Benz poursuit sa course aux records avec une C111 III dont le moteur – toujours Diesel – développe 230 chevaux. Neuf nouveaux records tombent.

    L’histoire des C111 se termine en 1979. La « IV » reçoit un moteur V8 de 4,5 litres et 500 chevaux pour aller chercher un dernier record : 403,978 km/h en vitesse de pointe.

    Dans les années 90, Mercedes présente une C112, toujours avec les portes papillon avant l’arrivée de la SLR McLaren, produite entre 2003 et 2010 à près de 1 500 exemplaires.

    mercedes_slr_mclaren

  • Culte : Citroën et Air France, l’image de la France

    Culte : Citroën et Air France, l’image de la France

    En 1952, Citroën et Air France sont deux fleurons de l’industrie française… Ici, une Citroën Traction Avant Berline 11 Normale devant un Douglas DC-4-1009…