Catégorie : Constructeurs

  • Lancia fait son grand retour en France : la renaissance tant attendue de la marque

    Lancia fait son grand retour en France : la renaissance tant attendue de la marque

    Après une absence remarquée de plusieurs années, la marque italienne Lancia s’apprête à revenir sur le marché français. Et pour marquer ce retour en beauté, Lancia relance l’un de ses modèles phares, la Ypsilon, dans une version 2024 modernisée et prête à séduire une nouvelle génération de conducteurs. Ce retour attendu suscite de l’enthousiasme non seulement pour les nostalgiques de la marque, mais aussi pour ceux qui découvrent pour la première fois l’esthétique et le caractère unique de Lancia. Alors, qu’est-ce qui fait de cette nouvelle Ypsilon un modèle si spécial ?

    Un héritage automobile prestigieux revisité

    Fondée en 1906, Lancia a traversé plus d’un siècle de succès et d’innovations. Cette marque est ancrée dans l’histoire automobile européenne, symbolisant élégance, performance et audace. À travers des modèles emblématiques comme l’Aurelia ou la Delta Integrale, Lancia a su captiver un public passionné, notamment en France, pays où l’automobile est perçue comme une véritable culture. Bien que l’enseigne ait connu des moments difficiles, notamment un retrait du marché hors de l’Italie, son esprit est resté intact.

    Avec le lancement de l’Ypsilon 2024, Lancia revisite cette histoire glorieuse en y ajoutant des éléments modernes et en intégrant une vision plus durable. C’est un modèle qui, tout en restant fidèle à son ADN, s’adapte aux tendances actuelles et répond aux attentes d’une clientèle en quête de confort, de technologies avancées, et de respect de l’environnement.

    Nouvelle Ypsilon : une citadine au style italien inimitable

    La Lancia Ypsilon 2024 une relecture contemporaine de l’artisanat automobile italien. Son design extérieur s’inspire des lignes traditionnelles de la marque, tout en ajoutant des éléments distinctifs qui lui donnent une touche de sophistication unique. Les finitions sont particulièrement travaillées, avec des matériaux de qualité et un souci du détail qui font de cette Ypsilon une citadine haut de gamme.

    À l’intérieur, le raffinement est tout aussi présent. La Ypsilon 2024 propose un habitacle à la fois moderne et accueillant, où les matériaux choisis rappellent l’élégance propre aux voitures italiennes. Conçue pour offrir un maximum de confort en milieu urbain, cette nouvelle version intègre également des technologies de pointe avec un écran central, une connectivité avancée, et des systèmes d’aide à la conduite. Elle répond ainsi parfaitement aux besoins de ceux qui cherchent une expérience de conduite agréable et intuitive.

    Une transition vers la mobilité durable

    Au-delà du design, la Lancia Ypsilon 2024 marque également un tournant pour la marque vers des solutions de mobilité plus respectueuses de l’environnement. Consciente des enjeux écologiques actuels, Lancia a intégré une motorisation hybride à la Ypsilon pour répondre aux normes européennes et aux attentes des consommateurs en matière de durabilité. Ce choix témoigne de la volonté de Lancia de s’inscrire dans une dynamique de transition énergétique, tout en préservant le plaisir de conduite et la personnalité propre à la marque.

    Cette stratégie s’inscrit dans le plan de relance de Stellantis, le groupe auquel Lancia appartient, visant à faire de ses marques un acteur clé du marché européen des véhicules électriques et hybrides. La Ypsilon 2024 est ainsi la première étape d’un plan ambitieux, qui pourrait voir d’autres modèles électrifiés enrichir la gamme Lancia dans les prochaines années.

    Pourquoi Lancia choisit la France pour son retour ?

    Le retour de Lancia en France, au-delà de son aspect commercial, est hautement symbolique. La France a toujours été un marché sensible au charme des marques italiennes, en particulier Lancia, dont les modèles ont marqué l’histoire de l’automobile de ce côté des Alpes. La Ypsilon 2024 s’insère ainsi dans un contexte favorable, où de nombreux conducteurs se tournent vers des véhicules à la fois élégants, performants et écologiques.

    Par ailleurs, le positionnement de la Ypsilon, orienté vers le segment des citadines premium, répond parfaitement aux attentes des consommateurs français, qui recherchent une voiture pratique pour la ville, sans pour autant faire l’impasse sur le confort et le design. Le modèle entend ainsi séduire non seulement les fidèles de la marque, mais également une clientèle jeune, soucieuse de l’environnement, et attirée par une expérience de conduite distinctive.

    Une stratégie audacieuse pour une nouvelle ère

    Le retour de Lancia avec la Ypsilon 2024 marque le début d’une ère ambitieuse pour cette marque historique. Avec ce modèle, Lancia ne cherche pas simplement à renouer avec son passé, mais à s’imposer comme un acteur innovant du marché automobile européen. En alliant les valeurs traditionnelles de la marque à des innovations modernes et des engagements écologiques, Lancia montre qu’elle est prête à répondre aux défis actuels et à anticiper les tendances de demain.

    En conclusion, le retour de Lancia en France avec la Ypsilon 2024 est bien plus qu’un simple lancement de modèle ; il s’agit d’une véritable renaissance qui suscite enthousiasme et espoir. Avec ce modèle, Lancia réaffirme son identité, celle d’une marque à la fois élégante, avant-gardiste et engagée. Pour les amateurs de voitures de caractère et de design, l’arrivée de la Ypsilon 2024 promet une expérience automobile où l’Italie s’invite dans les rues françaises, pour le plaisir des yeux et le confort de tous.

  • Volkswagen ID. Buzz Freestyle : la version d’entrée de gamme qui fait des concessions

    Volkswagen ID. Buzz Freestyle : la version d’entrée de gamme qui fait des concessions

    Le Volkswagen ID. Buzz, ce minivan électrique au design rétro, a fait sensation depuis son lancement en Europe il y a déjà quelques années. Alors que le marché américain commence à peine à découvrir ce modèle, le constructeur allemand dévoile une nouvelle version plus abordable pour l’Europe : l’ID. Buzz Freestyle. Ce modèle d’entrée de gamme propose une alternative plus accessible, mais implique quelques compromis notables. Voyons ensemble ce que cette version a dans le ventre.

    Un design simplifié, des équipements réduits

    Pour atteindre un prix plus compétitif, Volkswagen a dû alléger l’ID. Buzz sur plusieurs points, à commencer par l’apparence. Cette version Freestyle repose sur des jantes en acier de 18 pouces, chaussées de pneus 235/60R18 à l’avant et 255/55R18 à l’arrière. Un choix que l’on retrouve rarement sur des véhicules électriques de cette gamme, à l’exception peut-être de l’Audi Q4 e-Tron qui, lui aussi, propose des jantes en acier dans sa version de base.

    En termes de coloris, le choix est limité : le blanc « Candy White » est offert sans supplément, tandis que le « Moon Silver » métallisé, une option plus élégante, est disponible pour environ 1 035 €, un coût supplémentaire qui peut peser dans la balance pour ceux cherchant un peu plus de raffinement visuel. En revanche, ne vous attendez pas à des pare-chocs peints : ceux de l’ID. Buzz Freestyle restent bruts, rappelant le look des années 1980. Un détail qui donne un côté nostalgique, mais qui risque d’en décevoir certains. Pour renforcer cet esprit vintage, des bandes décoratives sont également incluses de série.

    Une ambiance intérieure minimaliste

    À l’intérieur, le Freestyle mise sur la sobriété. Les sièges sont recouverts d’un tissu simple, très similaire à ceux que l’on retrouvait sur la Volkswagen Golf de quatrième génération. Toutefois, malgré son allure simplifiée, la cabine reste équipée de quelques éléments modernes. On retrouve ainsi un écran tactile de 12,9 pouces, qui prend en charge Apple CarPlay et Android Auto sans fil, de quoi satisfaire les attentes des utilisateurs en matière de connectivité. La climatisation automatique bi-zone et des sièges avant réglables en hauteur sont également au programme, apportant un peu de confort à ce modèle basique.

    Une autonomie correcte pour une motorisation modeste

    Sous la carrosserie, cette version européenne de l’ID. Buzz Freestyle abrite une batterie de 59 kWh, une capacité qui, bien qu’inférieure à celle des autres versions, permet de limiter le prix d’achat. Elle alimente un moteur électrique de 170 chevaux situé à l’arrière, un chiffre qui représente environ la moitié de la puissance offerte par la variante GTX plus sportive. Les performances sont en adéquation avec cette motorisation modeste : il faut compter environ 10,7 secondes pour passer de 0 à 100 km/h, et la vitesse maximale est limitée à 145 km/h.

    Pour un véhicule pesant près de 2 400 kg, il n’est pas surprenant que cette version ne brille pas par son dynamisme. Néanmoins, le couple immédiat de 310 Nm permet de compenser cette masse imposante et d’offrir des accélérations satisfaisantes en milieu urbain. Pour les longs trajets, la recharge rapide en courant continu (DC) permet de passer de 10 % à 80 % en 24 minutes, un temps relativement standard pour les véhicules électriques actuels.

    Un prix compétitif sur le marché européen

    Proposé à partir de 49 997 € en Allemagne, l’ID. Buzz Freestyle se positionne à environ 4 000 € en dessous de la précédente version d’entrée de gamme, la Pure. Ce prix inclut la TVA allemande à 19 %,.

    Un modèle stratégique pour Volkswagen

    Le lancement de cette version d’entrée de gamme en Europe s’inscrit dans une stratégie plus large de Volkswagen pour dynamiser les ventes de ses véhicules électriques. Le marché européen se refroidit quelque peu, et proposer des modèles plus accessibles devient une nécessité pour capter une clientèle plus large. Cela s’inscrit également dans la volonté du groupe de respecter les normes strictes d’émissions de CO2, qui se renforceront dès 2025. En lançant des versions à des prix plus attractifs, Volkswagen espère non seulement séduire de nouveaux clients, mais aussi éviter les lourdes amendes qui pourraient découler d’un non-respect des quotas d’émissions.

    L’ID. Buzz Freestyle est un compromis intéressant pour ceux qui recherchent un véhicule électrique emblématique à un prix plus raisonnable. Bien que certains éléments de confort et de design aient été sacrifiés, cette version permet à Volkswagen de rendre l’ID. Buzz plus accessible sur un marché où le prix reste un critère décisif. Avec cette stratégie, le constructeur allemand espère bien renforcer sa position dans un segment de plus en plus concurrentiel, tout en respectant les exigences environnementales croissantes de l’Union européenne.

  • Caractéristiques techniques de la Volkswagen Golf : un examen détaillé et l’importance des freins

    Caractéristiques techniques de la Volkswagen Golf : un examen détaillé et l’importance des freins

    Brève description du modèle

    La Volkswagen Golf, référence en matière de berlines compactes, est une favorite des passionnés d’automobile et des conducteurs de tous les jours depuis ses débuts en 1974. Réputée pour son mélange de style, de performance et de praticité, la Golf est conçue pour répondre à une variété de besoins de conduite. Son extérieur élégant, son intérieur bien conçu et sa technologie de pointe en font une voiture hors pair dans sa catégorie. La Golf 7, qui fait partie de la septième génération, continue de perpétuer cet héritage avec son design raffiné et ses fonctionnalités améliorées.

    Caractéristiques générales de la Volkswagen Golf

    La Volkswagen Golf possède une série de caractéristiques qui contribuent à sa popularité. Sous le capot, elle propose un choix de moteurs, dont des options essence et diesel efficaces, ainsi qu’une variante GTI puissante pour ceux qui recherchent des performances plus sportives. La Golf 7 dispose d’un châssis bien équilibré, qui assure une expérience de conduite souple et réactive. À l’intérieur, elle offre un habitacle confortable avec des matériaux de haute qualité et un système d’infodivertissement intuitif, améliorant le plaisir du conducteur et des passagers. De plus, sa taille compacte la rend idéale pour les environnements urbains, tout en offrant un espace de chargement suffisant.

    Système de freinage un élément clé de la sécurité

    Parmi les nombreux facteurs qui définissent les performances de la Volkswagen Golf, le système de freinage se distingue comme un élément essentiel de la sécurité. Des freins efficaces sont essentiels pour prévenir les accidents et assurer le contrôle du conducteur, en particulier dans les situations d’urgence. La Golf 7 est équipée d’un système de freinage sophistiqué conçu pour fournir une puissance de freinage fiable. Le système comprend des freins à disque ventilés sur les essieux avant et arrière, qui aident à dissiper la chaleur et à maintenir les performances en cas de stress.

    Avantages du système de freinage de la Volkswagen Golf

    L’un des principaux atouts du système de freinage de la Volkswagen Golf est sa précision et sa réactivité. L’intégration de technologies avancées, telles que l’ABS (système de freinage antiblocage) et l’ESC (contrôle électronique de stabilité), améliore les performances de freinage et la stabilité du véhicule. Ces systèmes fonctionnent ensemble pour éviter le blocage des roues lors d’un freinage brusque et maintenir la traction sur les surfaces glissantes. La Golf 7 est également équipée d’une assistance au freinage, qui fournit une force de freinage supplémentaire dans les situations d’urgence, améliorant ainsi encore la sécurité.

    Performances et fiabilité des plaquettes de frein Golf 7

    Lors de l’évaluation du système de freinage de la Golf 7, il est essentiel de prendre en compte la qualité de ses plaquettes de frein. Les Plaquettes de frein Golf 7 testées sur AUTO-DOC.FR fournissent des informations précieuses sur leurs performances et leur durabilité. Des plaquettes de frein de haute qualité garantissent une puissance de freinage et une longévité constantes, réduisant ainsi le besoin de remplacements fréquents. Ces tests permettent de vérifier que les plaquettes de frein répondent à des normes rigoureuses, contribuant ainsi à la fiabilité globale du système de freinage de la Golf 7.

    Autres systèmes de sécurité et d’assistance à la conduite

    Outre son système de freinage avancé, la Volkswagen Golf est équipée de divers systèmes de sécurité et d’assistance à la conduite qui améliorent encore son profil de sécurité. Il s’agit notamment du régulateur de vitesse adaptatif, de l’assistance au maintien dans la voie et de l’alerte de collision frontale avec freinage d’urgence automatique. Ensemble, ces fonctionnalités créent un filet de sécurité complet, aidant les conducteurs à éviter les accidents et à rester vigilants sur la route. L’intégration de ces systèmes souligne l’engagement de Volkswagen à offrir une expérience de conduite sûre.

    Conclusion : Pourquoi le système de freinage joue un rôle clé dans le choix d’une Volkswagen Golf

    L’importance d’un système de freinage de haute qualité ne peut être surestimée lors du choix d’un véhicule, et la Volkswagen Golf excelle à cet égard. Le système de freinage de la Golf 7, complété par des plaquettes de frein testées, assure des performances fiables et efficaces, contribuant de manière significative à la sécurité du conducteur et des passagers. Associée à ses autres caractéristiques de sécurité et à sa technologie de pointe, la Golf 7 offre un ensemble complet qui séduit un large éventail de conducteurs. Lors de l’évaluation de la Golf, l’excellence de son système de freinage est un facteur crucial qui souligne la valeur globale et la fiabilité du modèle.
    Sources d’informations supplémentaires:
    www.auto-doc.fr
    www.automobile-magazine.fr

  • Grand Prix d’Italie 1988 : révolution à Monza

    Grand Prix d’Italie 1988 : révolution à Monza

    Le 11 septembre 1988, Monza a été le théâtre d’une course de Formule 1 empreinte de symbolisme, de drame et de triomphe pour la Scuderia Ferrari. Ce jour-là, les tifosi, fidèles supporters de la marque au cheval cabré, ont envahi le circuit avec l’espoir de voir une victoire qui transcenderait la simple compétition sportive. Et ils n’ont pas été déçus.

    Ambiance chargée de nostalgie

    Monza, avec son histoire et son ambiance unique, était baignée ce jour-là d’un soleil voilé, tandis que la brume matinale se dissipait lentement pour révéler un ciel pâle. Mais un vide palpable régnait dans l’air : Enzo Ferrari, le fondateur emblématique de la Scuderia, n’était plus. Il s’était éteint un mois plus tôt, à l’âge de 90 ans, laissant derrière lui un héritage colossal et une équipe qui courait désormais sans son guide. La présence spirituelle du « Commendatore » planait sur Monza, d’autant plus que même le Pape Jean-Paul II avait rendu hommage à ce titan du sport automobile quelques mois auparavant.

    Une course sous haute tension et un record en vue pour McLaren

    Les attentes étaient énormes, mais la pression reposait principalement sur les épaules des pilotes Ferrari, Gerhard Berger et Michele Alboreto. Face à eux, les McLaren-Honda d’Ayrton Senna et Alain Prost, invincibles jusqu’alors cette saison, semblaient imbattables. Senna, auteur de la pole position avec un temps époustouflant de 1min 25.974sec, menait la course dès le départ, tandis que Prost, malgré un problème mécanique persistant, tentait de rester dans le sillage de son coéquipier.

    Mais la mécanique est parfois capricieuse, et le destin peut changer en un instant. Alors que Prost était contraint à l’abandon en raison d’une panne survenue au 35e tour, Senna se retrouvait sous la menace croissante des Ferrari, propulsées par l’énergie des tifosi et par une envie palpable de victoire.

    Le début d’une légende pour Schlesser

    Cependant, le véritable tournant de la course survint au 49e tour. Jean-Louis Schlesser, remplaçant de Nigel Mansell chez Williams, était sur le point de boucler sa première course en F1 à l’aube de ses 40 ans. Ayant du mal à trouver ses marques dans ce nouvel environnement, Schlesser se retrouva à la merci du sort. Lorsque Senna tenta de le dépasser au premier virage, une série d’événements dramatiques s’enchaîna. Le pilote français, déstabilisé, rata son freinage, et la collision qui s’ensuivit envoya la McLaren du Brésilien dans le décor. Senna, pris au piège sur le vibreur, vit sa course se terminer prématurément, anéantissant la série de victoires historiques de McLaren.

    Le triomphe Ferrari

    Dans un coup du sort digne des plus grands scénarios, Gerhard Berger prit alors la tête de la course, suivi de près par son coéquipier Michele Alboreto. Les deux pilotes Ferrari franchirent la ligne d’arrivée sous les acclamations frénétiques d’une foule en délire. Berger, qui avait surmonté des essais tumultueux marqués par des problèmes techniques, réalisa une performance remarquable. Ce doublé Ferrari, le premier de la saison, résonnait comme un hommage ultime à Enzo Ferrari.

    Cette victoire à Monza ne fut pas seulement une victoire sportive, mais aussi une victoire émotionnelle et symbolique. Ce fut un moment où l’esprit du Commendatore sembla guider ses voitures vers la victoire, comme un dernier adieu à son équipe, à ses pilotes, et à tous les tifosi. Un triomphe qui restera gravé dans l’histoire de Ferrari et de la Formule 1.

  • Tuthill GT One : hommage en fibre de carbone à l’épopée du FIA GT1

    Tuthill GT One : hommage en fibre de carbone à l’épopée du FIA GT1

    La Tuthill GT One, une voiture en édition ultra-limitée, rend hommage à l’une des époques les plus emblématiques de l’histoire du sport automobile : les années du FIA GT1. Avec seulement 22 exemplaires prévus, cette création en fibre de carbone s’inspire directement de la Porsche GT1 de 1998, la voiture qui a offert à Porsche sa 16e victoire aux 24 Heures du Mans. Mais au-delà du simple hommage, la GT One se veut une réinterprétation moderne et personnalisable de cette légende du sport automobile.

    Design inspiré par l’histoire

    La conception de la GT One est signée Florian Flatau, un designer qui a fait ses débuts chez Porsche, lors d’un stage d’une semaine en 1994 (!). Depuis, il a collaboré avec divers constructeurs, allant des véhicules utilitaires aux hypercars et startups de véhicules électriques. Flatau explique que la liberté créative accordée pour ce projet lui a permis de revisiter l’esprit des courses GT1 avec une touche de modernité.

    Le design de la GT One est marqué par un corps en fibre de carbone, intégrant des éléments avant et arrière en une seule pièce, ainsi qu’un toit en fibre de carbone avec une prise d’air intégrée. Un arceau de sécurité conforme aux normes FIA est intégré dans la structure, tandis que les portes sont dotées de barres anti-intrusion pour renforcer la sécurité en cas de collision latérale. Pour les amateurs de circuit, un kit aérodynamique optionnel sera également disponible.

    Performances de pointe

    La Tuthill GT One est équipée de suspensions à double triangulation à l’avant et à l’arrière, en accord avec les standards des voitures de course GT1. Des freins en céramique de carbone, des étriers sur mesure, et des pneus Michelin Pilot Sport 4S viennent compléter cette configuration, assurant des performances optimales sur route comme sur piste.

    Sous le capot, les futurs propriétaires auront le choix entre deux motorisations basées sur un moteur six cylindres à plat de 4 litres. En version atmosphérique, la GT One délivre environ 500 chevaux. Pour ceux en quête de sensations encore plus extrêmes, une version turbocompressée est proposée, atteignant plus de 600 chevaux. Ce chiffre dépasse même les 592 chevaux produits par la Porsche GT1 originale de 1998, équipée d’un moteur de 3,2 litres turbocompressé.

    Deux types de transmissions seront proposés : une boîte à double embrayage à sept rapports, ou une boîte manuelle, elle aussi à sept rapports, pour ceux qui préfèrent une conduite plus engagée. Malgré ces performances impressionnantes, Tuthill vise un poids total de seulement 1 200 kg, ce qui garantirait une agilité et une maniabilité remarquables.

    Héritage de collection

    Porsche avait produit environ vingt exemplaires de la GT1 homologuée pour la route, deux d’entre elles étaient basées sur la version originale avec un avant inspiré de la 993, tandis que les autres arboraient des phares de style 996. Un des exemplaires de cette série est actuellement détenu par le producteur de films Elliot Ross, qui a également collaboré avec Tuthill sur le projet de la GT One.

    La Tuthill GT One ne se contente pas de ressusciter l’esprit des années FIA GT1 ; elle le réinvente pour une nouvelle génération de collectionneurs et d’amateurs de voitures d’exception. Chaque unité, avec ses 3 500 heures de travail artisanal, promet d’être non seulement un hommage à une époque révolue, mais aussi une pièce maîtresse de l’automobile contemporaine. Pour les 22 chanceux propriétaires, la GT One représente bien plus qu’une simple voiture : c’est une icône, un lien tangible avec l’histoire du sport automobile, réinventé pour le 21e siècle.

  • Henri Toivonen et Estoril : retour sur un mythe moteur du sport automobile

    Henri Toivonen et Estoril : retour sur un mythe moteur du sport automobile

    Le monde du sport automobile regorge de légendes et de récits presque incroyables, mais peu sont aussi fascinants que celui qui entoure Henri Toivonen et son passage sur le circuit d’Estoril en 1986. Ce mythe, qui a persisté au fil des décennies, prétend que le pilote de rallye finlandais aurait réalisé un tour si rapide sur le circuit portugais dans sa Lancia Delta S4 qu’il aurait pu se qualifier parmi les pilotes de Formule 1 pour le Grand Prix du Portugal cette année-là. Mais que s’est-il vraiment passé ce jour-là, et quelle est la vérité derrière cette histoire captivante?

    Le contexte : l’âge d’or du Groupe B

    Pour comprendre l’ampleur du mythe, il faut se plonger dans l’époque du Groupe B, une ère désormais légendaire du Championnat du Monde des Rallyes (WRC). Les années 80 ont vu l’émergence de voitures de rallye radicalement innovantes, aux performances à couper le souffle. Les machines du Groupe B, telles que la Lancia Delta S4, étaient non seulement puissantes mais aussi incroyablement légères, avec des moteurs turbo capables de délivrer plus de 600 chevaux. Ces voitures, couplées à des pilotes de talent comme Henri Toivonen, ont marqué les esprits par leur vitesse et leur maniabilité exceptionnelle, mais aussi par le danger qu’elles représentaient.

    Henri Toivonen, à l’image d’un Ayrton Senna en Formule 1, était un prodige dont le talent brut et l’audace faisaient de lui une figure incontournable du rallye. Malheureusement, comme Senna quelques années plus tard, Toivonen a vu sa carrière tragiquement écourtée lorsqu’il a perdu la vie dans un accident lors du Tour de Corse en 1986. Sa mort a été un choc pour le monde du rallye, précipitant l’interdiction du Groupe B à la fin de cette même année.

    Le mythe d’Estoril : un tour d’anthologie

    Le mythe raconte que Toivonen, lors d’un test privé sur le circuit d’Estoril en 1986, aurait bouclé un tour si rapide que son temps l’aurait placé parmi les dix premiers pilotes de Formule 1 lors des qualifications pour le Grand Prix du Portugal. Certains disent même qu’il aurait pu se qualifier en sixième position, juste derrière des légendes de la F1 telles qu’Ayrton Senna. Cette histoire est restée gravée dans les mémoires, alimentée par l’aura de mystère qui entoure le pilote finlandais.

    Cependant, une analyse plus approfondie de l’époque et des témoignages disponibles suggère que cette histoire a été embellie au fil du temps. Selon Ninni Russo, ancien directeur de l’équipe Lancia en WRC, il est vrai que Toivonen a participé à un test privé sur le circuit d’Estoril quelques semaines avant le rallye du Portugal en 1986. Ce test, bien que non officiel, a vu Toivonen réaliser un temps impressionnant, suffisamment proche de ceux des voitures de F1 qui avaient testé sur le même circuit peu de temps auparavant.

    Toutefois, il est important de noter que ce test ne correspondait pas aux qualifications officielles du Grand Prix de Formule 1. Les comparaisons qui ont émergé au fil des ans entre le temps de Toivonen et les performances des voitures de F1 pourraient bien être le résultat de récits embellis et d’une confusion entre les différentes sessions de tests et de qualifications.

    Une réalisation incroyable ou un mythe amplifié ?

    Quoi qu’il en soit, il est indéniable que la performance de Toivonen ce jour-là, qu’elle ait été embellie ou non, témoigne de ses compétences exceptionnelles en tant que pilote. Les voitures de rallye du Groupe B étaient des bêtes difficiles à maîtriser, et il fallait un talent rare pour en tirer le maximum. Toivonen, avec sa capacité à ressentir et à exploiter les limites de la Delta S4, incarnait cette excellence.

    Le mythe d’Estoril continue d’alimenter les discussions parmi les passionnés de sport automobile. Il sert de rappel non seulement des capacités de Toivonen, mais aussi de la proximité des performances entre les voitures de rallye et les voitures de F1 à une époque où les deux disciplines étaient peut-être plus proches qu’elles ne le sont aujourd’hui.

    En fin de compte, que ce mythe soit entièrement véridique ou non importe peu. Ce qui compte, c’est l’héritage de Toivonen, un pilote dont le talent et le courage continuent d’inspirer et de fasciner les amateurs de sport automobile à travers le monde. Car, vous le savez bien, ce type de records non officiels est particulièrement mal perçu sur autocult.fr !

  • Porsche rend hommage à Jo Siffert avec une 911 GT3 RS inique

    Porsche rend hommage à Jo Siffert avec une 911 GT3 RS inique

    Porsche a dévoilé une 911 GT3 RS unique en son genre, rendant hommage à l’icône suisse du sport automobile Jo Siffert. Cette édition spéciale s’inspire de la légendaire Porsche 917 que Siffert et Kurt Ahrens ont pilotée vers la victoire à l’Osterreichring en 1969. La 911 GT3 RS, conçue en un seul exemplaire, arbore un design bi-ton saisissant, alliant une finition Pure White à des accents Viper Green, rappelant la livrée emblématique de la 917.

    Des badges « 29 », représentant le numéro de course de Siffert, ornent le capot, les portes et l’aileron, accompagnés du lettrage « Porsche ». Les roues en magnésium satinées noires, avec des verrous centraux arborant la silhouette de la 917KH, complètent l’hommage extérieur à l’héritage de course de Siffert.

    L’attention aux détails de Porsche est évidente dans les autocollants des sponsors reproduits avec l’aide de Bosch et Shell, ainsi que les badges sur le montant B portant la signature de Jo Siffert. L’intérieur, bien que partiellement révélé, présente des sièges en Race-Tex noirs et Guards Red avec un motif de casque sur les appuie-têtes. Des plaques de seuil de porte spéciales et la signature de Siffert embossée sur le couvercle de la console centrale personnalisent davantage l’habitacle. Même la clé du véhicule reçoit une peinture sur mesure avec les graphismes de la 917.

    Cette 911 GT3 RS unique entreprendra une tournée à travers la Suisse, apparaissant dans des concessions à travers le pays et culminant à l’Auto Zurich en novembre. Après la tournée, la voiture sera vendue à un client chanceux choisi au hasard.

    Bien que Jo Siffert soit tragiquement décédé en 1971, son héritage perdure, notamment en Suisse, où il reste une figure vénérée. Porsche reconnaît la passion de Siffert pour la course, rappelant sa participation à plusieurs courses le même week-end en raison de son amour inébranlable pour le sport. Cette 911 GT3 RS unique en son genre constitue un hommage approprié à une véritable légende de la course.

  • La renaissance de la Renault 5

    La renaissance de la Renault 5

    La Renault 5 E-Tech Electric, familièrement surnommée « R5 », est une résurrection moderne de l’emblématique Renault 5, qui a conquis le cœur de millions de conducteurs dans les années 70 et 80. Ce nouveau modèle ne se contente pas de ressusciter un design iconique; il incarne aussi une avancée technologique majeure pour Renault. L’arrivée de cette citadine marque un tournant dans l’histoire de la marque.

    Le retour d’une icône

    La Renault 5 E-Tech Electric conserve les lignes distinctives de son ancêtre tout en les modernisant avec des touches contemporaines. Le design extérieur de la nouvelle R5 rappelle fortement l’originale, avec sa forme compacte et ses éléments de design rétro, comme les phares ronds et le capot en forme de cloche. Cependant, elle se distingue par des innovations modernes telles que des feux LED et une prise de recharge subtilement intégrée. Cette fusion de rétro et de futurisme est un choix audacieux qui vise à rendre la voiture à la fois familière et nouvelle.

    À l’intérieur, la R5 E-Tech Electric surprend par son habitacle futuriste, doté de matériaux de haute qualité et d’une technologie de pointe. La planche de bord est dominée par un large écran. Les sièges, recouverts de matériaux écologiques, ajoutent une touche de modernité à un intérieur qui reste fidèle à l’esprit pratique de la R5 originale.

    Une nouvelle ère pour Renault

    Avec cette nouvelle R5, Renault s’efforce de démocratiser la voiture électrique en proposant un modèle accessible et désirable. Offrant une autonomie pouvant aller jusqu’à 400 km grâce à sa batterie de 52 kWh, la R5 E-Tech est bien positionnée pour répondre aux besoins quotidiens des citadins tout en offrant une solution de transport durable. Cette autonomie, couplée à un réseau de recharge en pleine expansion, fait de la R5 une option viable pour ceux qui cherchent à réduire leur empreinte carbone sans sacrifier le confort ou le style.

    L’arrivée de la Renault 5 E-Tech Electric sur le marché soulève également des questions sur les options d’achat. Les acheteurs potentiels peuvent se tourner vers un mandataire Renault pour bénéficier de tarifs avantageux. Ces professionnels offrent des véhicules neufs à des prix souvent inférieurs à ceux des concessionnaires traditionnels, grâce à des réductions obtenues par des achats en gros. En choisissant un mandataire, les acheteurs peuvent accéder à des offres exclusives et des services personnalisés, simplifiant ainsi le processus d’achat de leur nouvelle voiture électrique.

    L’autre option : importer une voiture de sport

    Pour les amateurs de sensations fortes, l’importation de voitures de sport représente une autre dimension de l’expérience automobile. Les passionnés de vitesse et de performances peuvent envisager d’importer une voiture de sport pour accéder à des modèles uniques, souvent indisponibles sur le marché local. Cette démarche permet d’acquérir des véhicules personnalisés, rares ou exotiques, enrichissant ainsi l’offre automobile accessible aux passionnés.

    L’importation de voitures de sport exige toutefois une certaine expertise, notamment en ce qui concerne la réglementation douanière et les normes de sécurité. Faire appel à un importateur professionnel peut faciliter ce processus, en assurant une conformité totale avec les lois locales et en garantissant un service sans tracas.

     

  • Le Ford RS200 fait son grand retour

    Le Ford RS200 fait son grand retour

    Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de Boreham Motorworks, mais vous connaissez sûrement le Ford RS200, cette voiture de rallye à moteur central qui a marqué l’histoire du Groupe B. Boreham est une entreprise d’ingénierie spécialisée dans les voitures classiques de Ford, et pour célébrer le 40e anniversaire du RS200, l’entreprise produit une série limitée de nouveaux exemplaires, homologués pour la route. Ce projet a vu le jour grâce à un accord de licence entre Boreham et Ford, ce qui permettra également à l’entreprise de reproduire d’autres modèles classiques, y compris la Mk1 Escort.

    Les détails sont encore rares, mais il est prévu que le RS200 soit une réinterprétation de l’original plutôt qu’une simple continuation. Boreham décrit cette nouvelle version comme une construction entièrement nouvelle, conçue de A à Z. Quant à l’Escort, elle sera reproduite fidèlement à l’originale et portera des numéros de série de continuation.

    Une légende du rallye revisitée
    Le RS200 original était une voiture de rallye conçue spécifiquement pour le Groupe B, avec une transmission intégrale et un moteur turbo quatre cylindres monté en position centrale. La version homologuée pour la route développait 246 chevaux, tandis que les versions de compétition pouvaient atteindre jusqu’à 444 chevaux. Le châssis unique en aluminium et les cadres tubulaires en acier dissimulaient une carrosserie composite distincte. Seulement 200 exemplaires légaux pour la route avaient été produits pour satisfaire les exigences de l’homologation. Malgré son coût élevé de 49 995 £ en 1985, la qualité des voitures homologuées était réputée inégale.

    Des améliorations attendues
    Les reproductions de Boreham devraient être nettement mieux construites que les originaux, mais avec un prix de vente probablement bien plus élevé. Chaque création de Boreham sera strictement limitée en nombre et distribuée directement aux clients par l’entreprise elle-même. La continuation de la Mk1 Escort fera ses débuts publics plus tard cette année, et les inscriptions sont déjà ouvertes pour réserver un créneau de production pour l’Escort ou le RS200.

    Un avenir prometteur pour les classiques de Ford
    Boreham Motorworks prévoit d’ajouter cinq autres modèles classiques de Ford à son catalogue dans un avenir proche. Cette initiative reflète une tendance croissante dans l’industrie automobile, où les voitures classiques sont réinterprétées et reproduites avec les technologies modernes tout en conservant l’essence des originaux. Ces véhicules ne sont pas seulement des hommages aux icônes du passé, mais ils offrent également une expérience de conduite unique, mariant le charme vintage avec les performances et la fiabilité d’aujourd’hui.

    Le retour du Ford RS200 grâce à Boreham Motorworks est une excellente nouvelle pour les amateurs de voitures classiques et de rallye. Ce projet démontre non seulement le pouvoir de l’ingénierie moderne à revitaliser des légendes du passé, mais il souligne également la passion continue pour les véhicules qui ont marqué l’histoire de l’automobile. Avec des productions limitées et des constructions méticuleusement soignées, ces voitures sont destinées à devenir des pièces de collection très recherchées.

    Le marché des voitures classiques et des reproductions modernes continue de croître, et des projets comme celui de Boreham Motorworks montrent que les légendes du passé peuvent encore avoir un avenir brillant. Le Ford RS200 est une icône intemporelle, et son retour est un témoignage de l’attrait durable de ces voitures mythiques. Boreham Motorworks a sans doute frappé fort avec cette réinterprétation du RS200, et nous attendons avec impatience de voir ce que l’avenir nous réserve pour d’autres modèles classiques de Ford.

  • Aston Martin Valiant : champion de la passion

    Aston Martin Valiant : champion de la passion

    L’année 2024 marque une nouvelle étape pour Aston Martin avec le lancement de la Valiant, une édition spéciale ultra-exclusive orientée piste et pourtant homologuée pour la route. Fruit du service sur-mesure « Q by Aston Martin », la Valiant se distingue par sa rareté, sa présence et sa puissance impressionnantes. Ce modèle exceptionnel, limité à seulement 38 exemplaires dans le monde, est animé par un moteur V12 bi-turbo de 5,2 litres développant 745 chevaux couplé à une transmission manuelle à six vitesses, incarnant l’engagement d’Aston Martin à créer des voitures pour puristes de la conduite.

    Une origine prestigieuse

    La Valiant a été conçue à partir d’une commande personnelle de Fernando Alonso, pilote de l’équipe de Formule 1 Aston Martin Aramco. Inspirée par la carrière de 23 ans d’Alonso en Formule 1 et sa passion pour la conduite à la limite, la Valiant est née. Cette édition spéciale, soigneusement élaborée par l’équipe experte de « Q by Aston Martin », reflète le désir d’offrir un service de personnalisation ultime. « Q by Aston Martin » se consacre à la création d’éditions spéciales méticuleusement conçues ainsi qu’à la possibilité pour les propriétaires de créer des voitures de sport totalement uniques.

    Un héritage de performance

    La Valiant s’inscrit dans la lignée des Aston Martins légendaires, offrant une intensité de conduite authentique aussi bien sur route que sur piste. Ce modèle fait écho à des voitures emblématiques comme la hypercar Valkyrie, la sportive Vantage et sa version de course Vantage GT3, ainsi que la future supercar à moteur central, Valhalla. Alors que Valour et Valiant s’inspirent de l’héritage iconique de la marque, ils incarnent également l’avenir moderne de la performance d’Aston Martin, alliant puissance de pointe, dynamique de conduite et technologies de pointe.

    Conception et performances éblouissantes

    La Valiant est dotée d’une carrosserie entièrement en fibre de carbone, conçue pour réduire le poids et augmenter la force d’appui aérodynamique. L’intérieur allégé et dépouillé accentue la connexion avec le conducteur, améliorant ainsi la concentration et l’expérience de conduite. La carrosserie spectaculaire s’inspire de la légendaire voiture de course Le Mans « Muncher », utilisant des matériaux et technologies de pointe. Les économies de poids sont également réalisées grâce à l’utilisation de magnésium, de titane et à l’impression 3D avancée pour les composants clés.

    Caractéristiques techniques et innovations

    Le châssis sur-mesure de la Valiant est équipé d’amortisseurs ASV Multimatic et d’électronique recalibrée pour une capacité de piste améliorée. Ces amortisseurs, capables de s’ajuster en moins de six millisecondes, offrent une technologie de suspension de pointe, permettant aux ingénieurs d’Aston Martin de régler précisément les caractéristiques de conduite et de maniabilité. La Valiant est également équipée de freins en céramique de carbone standard mesurant 410 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière, offrant une puissance de freinage sans décoloration.

    Un engagement total pour le conducteur

    La Valiant a été développée pour offrir ses meilleures performances sur piste tout en restant homologuée pour la route. Son moteur V12 bi-turbo de 5,2 litres, développant 745 chevaux et 753 Nm de couple, est couplé à une transmission manuelle à six vitesses, procurant une expérience de conduite engageante et viscérale. L’adoption d’un sous-châssis arrière imprimé en 3D permet de gagner 3 kg sans réduire la rigidité, tandis qu’un tube de couple en magnésium réduit la masse au centre de la voiture de 8,6 kg. Les roues en magnésium de 21 pouces améliorent la réponse de la direction et le contrôle des roues, réduisant la masse non suspendue de 14 kg.

    Une conception aérodynamique

    Le design agressif de la Valiant fait une déclaration d’intention explicite. Utilisant largement la fibre de carbone légère, le profil évocateur parle d’une véritable puissance. Large et musclé avec des caractéristiques nettes conçues pour générer une force d’appui stable et minimiser la traînée, chaque centimètre de la forme immaculée de la Valiant sert une fonction esthétique et aérodynamique. La calandre en fibre de carbone pleine largeur augmente le flux d’air de refroidissement vers le moteur et réduit la masse devant l’essieu avant, améliorant ainsi la répartition du poids et la maniabilité.

    Une expérience de conduite inégalée

    À l’intérieur, la Valiant combine fonctionnalité inspirée de la course et maîtrise des matériaux, caractéristiques pour lesquelles Aston Martin est renommée. Le cockpit strictement deux places est rempli de drame et de but. L’utilisation extensive de fibre de carbone satinée exposée souligne l’accent mis sur les matériaux légers, tandis que le placement stratégique du rembourrage des sièges et des garnitures légères ajoute confort, luxe et tactile. La direction se fait avec un nouveau volant unique à la Valiant, parfaitement rond avec une jante de diamètre plus mince, sans interrupteurs pour une sensation intuitive et sans distractions.

    La Valiant fera ses débuts publics au Festival de la vitesse de Goodwood 2024, avec des démonstrations dynamiques sur le célèbre parcours de montée de colline. Fernando Alonso, double champion du monde de Formule 1 et premier client de la Valiant, sera au volant pour l’une des courses de démonstration. En somme, la Valiant représente le summum des éditions spéciales Aston Martin à moteur avant, conçue pour exceller sur piste tout en restant utilisable sur route, offrant une expérience de conduite intense et unique.

  • Fisker dépose le bilan alors que le marché marque un plateau

    Fisker dépose le bilan alors que le marché marque un plateau

    Le dépôt de bilan semblait inévitable pour Fisker Inc., une entreprise de véhicules électriques qui a rencontré de nombreuses difficultés ces derniers mois, faisant suite à l’échec du programme Fisker Karma des années précédentes.

    L’entreprise de véhicules électriques Fisker Inc. a officiellement déposé une demande de protection contre les faillites au titre du chapitre 11 après avoir échoué à sécuriser un partenariat pour son activité. En 2023, Fisker avait livré 4 929 SUV électriques Fisker Ocean, mais la production s’est brutalement arrêtée à l’usine de Magna Steyr en Autriche à la mi-mars 2024, faute de fonds suffisants.

    Henrik Fisker, bien que salué comme un designer automobile talentueux, n’a pas réussi à lancer avec succès une entreprise de voitures. Ce qui semblait presque inévitable s’est enfin concrétisé lorsque Fisker Inc. a demandé la protection d’un tribunal du Delaware contre la faillite.

    Dans cette demande, Fisker a déclaré des actifs compris entre 500 millions et 1 milliard de dollars, contre des passifs allant de 100 millions à 500 millions de dollars.

    Des difficultés financières et des efforts infructueux

    D’après le dépôt de bilan au titre du chapitre 11, la société a répertorié « entre 200 et 999 créanciers ». Fisker a déclaré dans un communiqué : « Comme d’autres entreprises du secteur des véhicules électriques, nous avons été confrontés à divers vents contraires sur le marché et des facteurs macroéconomiques qui ont impacté notre capacité à opérer efficacement. Après avoir évalué toutes les options pour notre entreprise, nous avons déterminé que la vente de nos actifs sous le chapitre 11 est la voie la plus viable pour l’avenir de l’entreprise. »

    À court de liquidités, Fisker avait essayé de sécuriser un partenariat avec un autre constructeur automobile pendant plusieurs mois. Henrik Fisker lui-même aurait déclaré lors d’une réunion en avril que quatre constructeurs automobiles étaient intéressés par l’achat de l’entreprise. D’autres rapports indiquaient que Fisker avait sollicité un partenariat avec Nissan.

    Finalement, Fisker n’a pu conclure aucun accord avec quiconque. En février de cette année, Fisker avait averti qu’il pourrait manquer de liquidités dans les 12 mois suivants. Basé en Californie, Fisker a révélé le mois dernier que son unité autrichienne chargée de la production à l’usine Magna Steyr avait entamé une restructuration en auto-administration conformément au code autrichien de l’insolvabilité.

    Production interrompue et problèmes techniques

    L’entreprise avait livré 4 929 SUV électriques Fisker Ocean l’année dernière, mais la production a été brutalement interrompue à l’usine de Magna Steyr à la mi-mars 2024, Magna étant catégorique sur le fait que la production ne redémarrerait pas. Pendant ce temps, Fisker avait encore participé à l’Electrify Expo il y a quelques semaines à Long Beach, Californie, proposant encore des voitures à la vente.

    Les propriétaires ont signalé divers problèmes avec le véhicule, dont beaucoup étaient liés aux logiciels.

    Une carrière remarquable mais semée d’échecs

    Henrik Fisker a sans doute dessiné certaines des voitures les plus belles du monde au cours d’une carrière de plus de 35 ans. Après avoir obtenu son diplôme de l’Art Center en 1989, il a travaillé chez BMW et a dessiné le roadster Z8, puis chez Ford en tant que directeur du design d’Aston Martin, supervisant le lancement de la DB9 et de la V8 Vantage, suivis par la Ford Shelby GR-1 concept car. Chez Tesla, son travail a contribué à ce qui est devenu la Model S.

    Il a d’abord lancé Fisker Coachbuild, où il a fabriqué des kits de carrosserie pour les Mercedes SL 55 AMG et BMW 645Ci. Il a ensuite fondé Fisker Automotive en 2007 et cette entreprise a produit l’élégante berline hybride électrique Karma. Mais cette entreprise a également échoué de la même manière que le dernier programme EV, avec une insolvabilité imminente et une production arrêtée en 2012. En conséquence, Fisker n’a pas remboursé 139 millions de dollars au gouvernement américain pour un prêt qu’il avait obtenu pour construire la Karma.

    Henrik Fisker a démissionné de Fisker Automotive et a fondé Fisker Inc. en 2016, mais la nouvelle entreprise s’est également effondrée.

    Le marché des véhicules électriques en stagnation aux Etats-Unis

    Les ventes de véhicules électriques ont, en effet, ralenti sinon diminué après avoir décollé ces dernières années. Du moins aux États-Unis. Les ventes mondiales de véhicules électriques augmentent plus rapidement qu’aux États-Unis. Selon BloombergNEF, l’adoption des véhicules électriques continue de croître, malgré des perspectives à court terme mitigées. Le rapport indique que la baisse rapide des prix des batteries, les avancées dans la technologie des batteries de nouvelle génération et l’amélioration de l’économie relative des véhicules électriques par rapport à leurs homologues à moteur à combustion interne soutiennent la croissance à long terme des véhicules électriques à l’échelle mondiale.

    Environ 14 millions de voitures électriques ont été vendues dans le monde en 2023, portant le nombre total de véhicules en circulation à 40 millions, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ce chiffre est six fois plus élevé qu’il y a cinq ans, selon l’AIE. Les ventes continuent donc de croître.

    « Ces tendances indiquent que la croissance reste robuste à mesure que les marchés des voitures électriques mûrissent », a déclaré l’AIE.

    Cependant, les grands constructeurs automobiles et de camions aux États-Unis, notamment Ford et General Motors, ont retardé ou annulé des plans de véhicules électriques en raison de ventes médiocres.

    Les prix des véhicules électriques d’occasion ont, quant à eux, chuté de manière spectaculaire, tombant en dessous de leurs équivalents à essence pour la première fois en février, selon la dernière étude américaine de iSeeCars.com. Les prix des véhicules électriques continuent de baisser plus rapidement que ceux des voitures traditionnelles, créant un écart croissant entre les valeurs des véhicules électriques et à essence, selon l’étude.

    Tout cela suggère que le marché des véhicules électriques est encore à ses débuts, les consommateurs du monde entier continuant de décider dans quelle mesure ils apprécient ces nouvelles choses silencieuses.

  • Renaissance de la Mercedes-Benz 190E Evo II par HWA : une fusion de tradition et d’innovation

    Renaissance de la Mercedes-Benz 190E Evo II par HWA : une fusion de tradition et d’innovation

    « Ce n’est pas un restomod, c’est une toute nouvelle voiture », affirme Gordian von Schöning, ingénieur en chef chez HWA. En voyant la HWA Evo aux côtés du héros d’homologation des années 1990 qui l’a inspirée – la Mercedes-Benz 190E 2.5-16 Evo II – on comprend vite ce qu’il veut dire. La « Evo évoluée » possède un empattement plus long, une voie plus large et une carrosserie entièrement sur mesure. Et ce qui se cache sous cette fibre de carbone est tout aussi exotique.

    Une transformation en profondeur

    Dévoilant le concept démonstrateur Evo, Von Schöning explique que la « profondeur de l’ingénierie est à un autre niveau par rapport à tout concurrent », lançant plus tard une pique à peine voilée à Singer. En partant d’une 190E standard, HWA renforce la section centrale en acier de son châssis et y attache des sous-châssis en aluminium personnalisés à chaque extrémité, allongeant l’empattement de 80 mm. La voiture est ensuite habillée de fibre de carbone structurelle, étendant et exagérant les lignes de l’Evo II originale.

    Design et héritage

    Edgar Chu, le designer de la HWA Evo, compare ce projet à l’un de ses travaux précédents : la Mercedes-Benz Classe G actuelle. « Lorsque vous recréez une icône comme la G-Wagen ou la 190E Evo II, vous ne pouvez pas changer trop de choses », explique-t-il. « Il est important de conserver l’essence de l’original. » Ainsi, bien que chaque panneau de carrosserie soit différent (et que les étoiles à trois branches soient absentes), les racines de l’Evo sont immédiatement reconnaissables. Parmi les détails cools, citons les phares et les clignotants à LED en une seule pièce, la grille sans chrome et l’échappement ovale surdimensionné.

    Performances et technologie

    Le moteur quatre cylindres de 2,5 litres de l’Evo II de 1990 développait 235 ch – proche d’une Porsche 964 Carrera contemporaine – mais la version de HWA double cette puissance, atteignant 450 ch en standard, ou 500 ch avec le pack performance ‘Affalterbach’. Son V6 biturbo de 3,0 litres, utilisé par Mercedes dans des modèles comme l’AMG E53, est ici lourdement modifié, à commencer par un ECU personnalisé. Lorsque Marx accélère à plusieurs reprises dans l’atelier, le son est féroce : le rugissement brutal de l’échappement rappelle celui d’un coureur DTM.

    En fait, la connexion DTM va plus loin, avec une suspension à double triangulation dérivée de la course aux deux extrémités, ainsi que des porte-moyeux usinés à partir de billettes. Les freins en céramique de carbone et la suspension réglable électroniquement sont tous deux sur la liste des options. Ne cherchez pas de palettes derrière le volant, cependant ; l’Evo à propulsion arrière est équipée uniquement d’une boîte manuelle à six vitesses – et elle n’en sera probablement que meilleure.

    Prête pour la route et la piste

    Alors, comment se conduira-t-elle ? Nous le découvrirons plus tard cette année, avant le début de la production – à raison d’une voiture par semaine – en 2025. Néanmoins, un poids à vide de seulement 1 360 kg, réparti uniformément entre les essieux avant et arrière, est de bon augure. Le PDG Marx a déjà testé ce prototype de manière extensive, et le décrit comme une « supercar prête pour la route et la piste ». HWA dévoilera également l’intérieur uniquement en conduite à gauche – pour le moment caché derrière des vitres teintées foncées – dans les mois à venir. Edgar Chu nous dit d’attendre « un tableau de bord classique de 190E avec des cadrans numériques configurables », ainsi que des sièges Recaro au look rétro et des bagages en cuir sur mesure.

    L’innovation continue

    Avec plus de « restomods » (pardon, de nouvelles voitures) en préparation, ce dernier chapitre de l’histoire d’AMG et de HWA ne fait que commencer. La HWA Evo incarne une fusion parfaite de tradition et d’innovation, rendant hommage à l’héritage de la 190E Evo II tout en poussant les limites de la technologie et du design automobile modernes.

    La renaissance de cette légende des années 1990 témoigne du dévouement de HWA à la fois à l’histoire et à l’avenir de l’automobile. En combinant une ingénierie de pointe avec un respect profond pour les icônes du passé, HWA crée non seulement des véhicules performants, mais aussi des œuvres d’art roulantes qui captivent l’imagination et le cœur des passionnés d’automobile du monde entier.