Catégorie : Culture

  • Les voitures mythiques de la bande dessinée : plus que des véhicules, de vrais personnages

    Les voitures mythiques de la bande dessinée : plus que des véhicules, de vrais personnages

    Dans l’univers de la bande dessinée franco-belge, les voitures ne se contentent pas de transporter les héros : elles incarnent leur personnalité, leur époque, parfois même leur philosophie de vie. Certaines sont devenues si célèbres qu’elles rivalisent avec les protagonistes humains en termes de notoriété. Qu’elles soient dessinées avec une fidélité documentaire ou un sens de la caricature, les voitures dans la BD sont bien plus que des objets : ce sont des icônes.

    La 2CV de Boule et Bill : douceur de vivre

    Dès les premières pages de la série Boule et Bill signée Jean Roba, la voiture familiale s’impose comme un personnage à part entière. Il s’agit d’une Citroën 2CV, souvent bleue, symbole d’une France pavillonnaire en plein essor. Ce modèle n’est pas choisi au hasard : avec ses formes arrondies et son toit en toile, la 2CV renforce le ton bon enfant de la série. Elle incarne une époque où l’automobile était encore synonyme de liberté simple, de départs en vacances, de pique-niques improvisés. La 2CV de Boule et Bill, c’est un peu la Madeleine de Proust sur quatre roues.

    La Ford T de Gaston Lagaffe : mécanique de l’absurde

    Parmi les voitures les plus inoubliables de la bande dessinée, celle de Gaston Lagaffe tient une place de choix. Avec ses pneus trop fins, sa caisse bringuebalante et son klaxon d’un autre temps, la Ford T de Gaston n’est pas simplement un vieux tacot : c’est l’incarnation du génie bordélique du héros. Dessinée avec une grande fantaisie par Franquin, elle devient une source inépuisable de gags. Elle explose, cale, fume, s’auto-détruit parfois, mais finit toujours par repartir. À l’image de son propriétaire, elle défie les lois de la logique — et de la mécanique.

    La DS de Valérian : science-fiction rétro-futuriste

    Dans Valérian et Laureline, série de science-fiction culte créée par Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, le vaisseau spatial du duo rappelle parfois les lignes d’une Citroën DS, avec sa silhouette effilée et ses formes organiques. Là encore, il ne s’agit pas d’un hasard : Mézières, passionné de design automobile, s’est inspiré de la DS pour concevoir des engins à la fois technologiques et sensuels. Un hommage discret à une voiture qui, à sa sortie en 1955, semblait déjà venir du futur.

    La Fiat 509 de Tintin : le réalisme d’Hergé

    Hergé est sans doute l’auteur de BD le plus rigoureux en matière d’automobile. Chaque véhicule représenté dans Les Aventures de Tintin est fidèlement reproduit d’après documentation photographique. Parmi les plus célèbres, on trouve la Fiat 509 rouge de Tintin au pays des Soviets ou encore la Ford V8 dans Tintin en Amérique. L’album L’Affaire Tournesol est même une véritable ode à l’automobile européenne des années 1950, avec des modèles comme la Lancia Aurelia B20 ou la Peugeot 203. Hergé utilisait la voiture comme ancrage dans le réel, renforçant la crédibilité de ses intrigues.

    La Jeep de Spirou et Fantasio : véhicule d’aventure

    Dans Spirou et Fantasio, surtout sous la plume d’André Franquin, les héros voyagent dans une Willys MB, autrement dit une Jeep militaire. Ce choix est tout sauf neutre : la Jeep, par essence, est une voiture de baroudeurs, capable d’avaler tous les terrains. Elle colle parfaitement aux escapades souvent périlleuses des deux journalistes globe-trotteurs. Ici, la voiture devient un outil narratif : elle transporte, mais surtout, elle incarne le mouvement, l’exploration, l’aventure. Une version idéalisée de la liberté motorisée.

    Les voitures des séries réalistes : Michel Vaillant et autres passions mécaniques

    Difficile de parler de voitures dans la BD sans évoquer Michel Vaillant. Créé par Jean Graton en 1957, ce héros pilote de course évolue dans un univers où la voiture est au cœur de tout. De la Formule 1 aux 24 Heures du Mans, Michel Vaillant est un hymne à la compétition. Les bolides dessinés sont toujours très proches de la réalité, qu’il s’agisse de Ferrari 312T, de Ford GT40 ou de prototypes imaginés dans les ateliers Vaillante. La série a nourri des vocations, inculqué la passion de la course à des générations entières. C’est l’exemple parfait de la bande dessinée comme vecteur de culture automobile.

    Le cas Blake et Mortimer : l’élégance britannique

    Dans les albums de Blake et Mortimer, créés par Edgar P. Jacobs, l’automobile occupe une place plus discrète mais néanmoins signifiante. Les héros circulent souvent à bord de Jaguar, Bentley ou Rolls-Royce, selon les épisodes. Ces véhicules traduisent l’élégance et le statut social des personnages, mais ils participent aussi à l’ambiance rétro-futuriste, presque steampunk, de la série. Les voitures sont ici des accessoires de style, mais jamais anodins.

    De simples traits devenus légendes

    La bande dessinée, en tant que médium visuel, a toujours su donner une place essentielle à l’automobile. Véhicule du quotidien, outil d’aventure ou reflet d’une époque, la voiture dans la BD devient bien plus qu’un décor. Elle participe à la narration, au style, à l’identité des personnages. Et parfois, elle leur vole même la vedette. Si la ligne claire a fait école, c’est aussi parce qu’elle a su rendre les formes mécaniques aussi expressives que les visages.

  • Illusion d’optique : quand les voitures en 3D deviennent des dessins en 2D

    Illusion d’optique : quand les voitures en 3D deviennent des dessins en 2D

    L’artiste californien Joshua Vides a présenté le week-end dernier à Los Angeles une exposition fascinante qui a complètement brouillé les repères visuels. Trois voitures de sport, entièrement recouvertes de noir et de blanc, étaient mises en scène dans un décor du même ton, donnant l’impression qu’elles n’étaient que de simples dessins en deux dimensions. Et pourtant, il était possible de tourner autour, comme si l’on avait pénétré dans un univers parallèle où l’automobile devenait une œuvre d’art vivante.

    Baptisée « Check Engine Light », l’exposition était une expérience unique, déroutante et immersive. Joshua Vides n’en est pas à son coup d’essai : on lui doit notamment la livrée en noir et blanc des Ferrari de Formule 1 lors du Grand Prix de Las Vegas, ainsi que les combinaisons de course de Carlos Sainz et Charles Leclerc. Son style, basé sur un jeu de contours et de contrastes très graphiques, s’est également exprimé à travers des collaborations avec des marques de sneakers, des terrains de sport entièrement redessinés et bien d’autres installations artistiques.

    L’exposition n’a duré que quatre jours et est désormais terminée, mais il est toujours possible de suivre son travail sur Instagram : @joshuavides.

  • L’International Auto Film Festa : le festival de films automobile à ne pas manquer en 2025

    L’International Auto Film Festa : le festival de films automobile à ne pas manquer en 2025

    Lancé en 2023 au Japon, l’International Auto Film Festa s’apprête à entamer sa troisième édition, attirant les passionnés d’automobile et de cinéma du monde entier. Ce festival unique en son genre met à l’honneur des courts-métrages dédiés à l’univers automobile, avec une ambition simple : célébrer la créativité et la passion pour la culture auto à travers l’image. Si vous rêvez de mêler votre amour des voitures à celui du cinéma, c’est l’occasion rêvée de vous lancer.


    Des films courts pour des histoires riches

    Contrairement aux blockbusters hollywoodiens remplis d’effets spéciaux, les courts-métrages présentés à l’International Auto Film Festa privilégient l’authenticité. Les œuvres soumises doivent être d’une durée maximale de 15 minutes, permettant à chacun, même avec des moyens limités, de participer. Qu’il s’agisse d’un documentaire, d’une fiction ou d’un récit introspectif, le festival invite toutes les formes d’expression tant qu’un thème automobile est au cœur de l’histoire.

    « Si vous avez un court-métrage incorporant un thème automobile ou que vous prévoyez d’en réaliser un dans les semaines à venir, pourquoi ne pas le soumettre ? », encouragent les organisateurs. La participation est gratuite, et les films doivent être en anglais ou en japonais, ou sous-titrés dans l’une de ces langues.


    Un succès croissant

    L’année dernière, le festival a reçu plus de 470 candidatures en provenance de 65 pays. Le Grand Prix a été attribué au réalisateur portugais Mario Bock pour son film documentaire Gears & Dunes: The Old Road to Dakar, qui suivait une équipe revivant le tracé mythique du rallye Paris-Dakar en Afrique du Nord. Ce genre de productions, qui marie passion, aventure et découverte, représente l’esprit du festival.

    D’autres films finalistes sont également disponibles sur le site du festival (autofilmfesta.net). Parmi eux, Get Up and Go, relatant les aventures de quatre musiciens voyageant à bord d’un camping-car bon marché, ou encore un documentaire sur un surfeur français ayant construit une moto BMW 1600 en fibre de carbone équipée d’un moteur M3.


    Un jury prestigieux

    Le festival bénéficie d’un jury international comprenant des personnalités de renom :

    • Yoshiyuki Shimizu, fondateur du festival et vidéaste automobile japonais.
    • Tetsuya Kato, rédacteur en chef de l’influent magazine japonais Car Graphic.
    • Ukyo Katayama, ancien pilote de Formule 1.
    • Mario Bock, réalisateur primé l’an dernier.
    • Peter Lyon, auteur australien basé au Japon, spécialisé dans l’automobile.
    • Jaclyn Trop, journaliste automobile américaine.
    • Mike Rutherford, journaliste britannique spécialisé dans l’automobile.

    Cette diversité dans la composition du jury reflète l’ambition internationale du festival, qui cherche à réunir des perspectives variées sur la culture automobile.


    Votre chance de participer

    Si vous souhaitez soumettre votre film, vous avez jusqu’au 28 février 2025 pour le faire via le site officiel (autofilmfesta.net/entry/). Les délibérations auront lieu en mars, et la cérémonie de remise des prix se tiendra à Tokyo le 26 avril 2025.

    Pour ceux qui hésitent encore, sachez qu’un simple smartphone suffit souvent à capturer des moments authentiques. Qu’il s’agisse de documenter une course amateure, de filmer des restaurations de véhicules, ou même de raconter une anecdote personnelle liée à une voiture, tout est permis. Comme le disent les organisateurs, « Pourquoi ne pas transformer votre passion en une œuvre cinématographique ? »


    Vers une reconnaissance mondiale

    En 2026, le festival espère s’associer à un salon automobile majeur au Japon pour devenir un événement de trois jours, avec des projections multiples pour les juges et les amateurs. Cette évolution pourrait faire de l’International Auto Film Festa un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’automobile et de cinéma.

    Pour toute question, contactez : contact@autofilmfesta.net.


    Avec des opportunités accessibles à tous et une ambiance célébrant l’amour de l’automobile, l’International Auto Film Festa s’impose comme un événement unique et inspirant pour les créatifs du monde entier. Alors, prêt à raconter votre histoire sur grand écran ?

  • Outrun : voyage nostalgique au cœur des jeux de course légendaires de Sega

    Outrun : voyage nostalgique au cœur des jeux de course légendaires de Sega

    En plein cœur des années 80, alors que l’industrie du jeu vidéo commence à explorer de nouveaux horizons, Sega frappe un grand coup avec un titre qui va non seulement marquer les esprits, mais aussi redéfinir la notion de jeu de course arcade : OutRun. Ce jeu, sorti en 1986, n’est pas seulement une course contre la montre, c’est une ode au plaisir de conduire, un rêve éveillé où vitesse, paysages pittoresques et la compagnie d’une passagère charmante sont au centre de l’expérience. Aujourd’hui, OutRun est plus qu’un jeu vidéo, c’est une icône culturelle qui a su captiver des générations de joueurs.

    Une genèse inspirée par le cinéma et les voyages

    Aux commandes du projet OutRun se trouve Yu Suzuki, un nom qui deviendra légendaire dans l’industrie du jeu vidéo. Avant de créer cette expérience immersive, Suzuki puise son inspiration dans le film The Cannonball Run de 1981, une comédie où des pilotes traversent les États-Unis dans une course délirante. Cependant, estimant que les paysages américains manquaient de variété, Suzuki décide d’emprunter une route différente pour son jeu.

    Ainsi, avec une équipe de développement, il parcourt l’Europe pour capturer l’essence des routes sinueuses et des panoramas à couper le souffle. De la Romantische Straße en Allemagne à la Riviera française en passant par les Alpes suisses et les rues historiques de Florence et Rome, ces lieux deviendront les décors d’une expérience de conduite unique.

    Une révolution dans le gameplay

    Contrairement à de nombreux jeux de course de l’époque, OutRun n’est pas une simple course où le joueur doit se battre contre d’autres concurrents pour arriver premier. Ici, l’objectif est de savourer le voyage. Le joueur prend le volant d’une Ferrari Testarossa décapotable (bien que la marque n’ait jamais officiellement autorisé l’utilisation de ce modèle) avec pour seul but d’atteindre chaque checkpoint avant la fin du temps imparti.

    Ce qui distingue OutRun des autres jeux de son époque, c’est sa simplicité et son accessibilité. Le joueur n’a que quelques choix à faire : sélectionner la musique qui l’accompagnera, décider de la direction à prendre lors des bifurcations, et surtout, éviter les obstacles en roulant à toute allure. Cette absence de complexité permet à n’importe qui, du novice au vétéran, de profiter pleinement du jeu.

    De plus, OutRun introduit une innovation qui marquera les esprits : les embranchements de routes. Ce mécanisme, simple en apparence, permet aux joueurs de choisir leur propre chemin, offrant ainsi une rejouabilité exceptionnelle. Ce n’est pas un hasard si cette fonctionnalité est encore célébrée aujourd’hui par les fans du jeu.

    Une expérience sensorielle unique

    L’un des aspects les plus mémorables de OutRun réside dans son ambiance sonore. Les compositions de Hiroshi Kawaguchi, telles que Magical Sound Shower, Passing Breeze, et Splash Wave, ne sont pas seulement des musiques d’accompagnement, mais des éléments essentiels qui plongent le joueur dans une atmosphère estivale, détendue et presque méditative. Chaque morceau est soigneusement structuré avec des mélodies accrocheuses et des rythmes mémorables, créant ainsi une bande sonore qui résonne encore aujourd’hui comme l’une des plus emblématiques de l’histoire du jeu vidéo.

    Le succès de la musique d’OutRun est tel que ces morceaux ont été réarrangés, remixés et réédités à de nombreuses reprises au fil des ans, notamment sur vinyle, témoignant de leur intemporalité. Ces compositions, associées aux paysages ensoleillés et aux routes sinueuses, créent une expérience sensorielle qui transporte les joueurs dans une échappée belle à travers des décors paradisiaques.

    L’évolution de la franchise

    Fort de son succès en arcade, OutRun ne pouvait pas rester un simple jeu isolé. En 1989, Sega lance Turbo OutRun, une suite qui introduit plusieurs nouveautés tout en conservant l’essence du jeu original. Cette fois, la course se déroule aux États-Unis, avec des éléments supplémentaires tels que des poursuites par la police et un rival qui tente de voler la petite amie du joueur. Bien que cette suite ait été bien accueillie, elle divise les fans en raison de la perte de la liberté de choisir son chemin, élément central du premier opus.

    D’autres versions suivront, dont OutRunners en 1993, qui ramène l’esprit original tout en ajoutant des options multijoueurs, et OutRun 2019, qui, bien que fidèle dans son gameplay, prend une direction futuriste qui déroute certains fans. Malgré ces évolutions, l’essence même d’OutRun, cette sensation de liberté et d’évasion, reste présente.

    L’héritage d’OutRun

    Aujourd’hui, OutRun n’est pas seulement un classique du jeu vidéo, c’est une source d’inspiration pour les créateurs de jeux, un symbole de l’âge d’or des arcades et un objet de culte pour de nombreux fans. Que ce soit par sa musique inoubliable, son gameplay simple mais addictif, ou ses graphismes colorés et accueillants, OutRun continue d’incarner ce que beaucoup considèrent comme l’essence du jeu vidéo : le plaisir pur.

    Pour beaucoup, OutRun est plus qu’un jeu ; c’est une expérience, un voyage à travers le temps qui rappelle une époque où les jeux étaient conçus pour être accessibles, divertissants et profondément gratifiants. En nous offrant la possibilité de vivre un rêve où la route est infinie, où le ciel est toujours bleu et où la vitesse est synonyme de liberté, OutRun a su capturer quelque chose de fondamental dans l’imaginaire collectif, quelque chose qui continue de résonner chez ceux qui, même des décennies plus tard, ressentent encore la nostalgie de ces virées en Ferrari virtuelle.

  • Toyota C-HR : L’art de l’Audace par Toyota avec Pierre Croce, Natoo et Emy LTR

    Toyota C-HR : L’art de l’Audace par Toyota avec Pierre Croce, Natoo et Emy LTR

    Si vous êtes totalement étrangers à l’univers des créateurs de contenus YouTube tel que Pierre Croce, Natoo et Emy LTR, vous vous demanderez surement le lien avec le lancement du nouveau Toyota C-HR !

    A l’occasion du lancement de la seconde génération de son SUV urbain hybride, Toyota a opté pour une forme de communication détonante dans le milieu en organisant dernièrement un vernissage d’œuvres crées par trois créateurs de contenus.  Pierre Croce, Natto et Emy LTR, totalisent des milliers d’abonnées sur les réseaux sociaux avec une cible souvent étrangère aux nouveautés du monde automobile.

    L’Art de L’Audace, le vecteur de communication de ce lancement, permet à Toyota la création de nombreux contenus sur la toile, tout en mettant son véhicule au second plan. C’était d’ailleurs tout l’enjeux de ce vernissage dernièrement organisé, où les trois créateurs ont révélé une œuvre en lien avec le crédo de ce Toyota C-HR 2024 après des semaines de travail !

    Le rapport avec l’automobile me diriez-vous ? Tout simplement, qu’un dessin, ou même une inspiration mène souvent à la création d’un modèle et c’est le cas de ce Toyota C-HR. Un modèle dessiné en France au centre de style européen ED² de la marque nipponne à Sophia Antipolis !

    Si un design d’un véhicule peut parfois être qualifié d’audacieux, la communication autour d’un lancement l’est tout autant ! Preuve du lien qu’il peut s’opérer entre un constructeur automobile et des créateurs de contenus digitaux venus d’un autre univers !

  • La DS de Fantomas revient par les airs

    La DS de Fantomas revient par les airs

    Le Musée National de l’Automobile – Collection Schlumpf met à l’honneur les voitures emblématiques des films de Louis de Funès lors d’une exposition temporaire ouverte du 5 avril au 5 novembre 2023.

    L’exposition réunit des modèles de voitures vues dans les films, notamment la DS, des affiches, des photos de tournage et des accessoires.

    DS Automobiles participe à cette célébration avec le Musée Louis de Funès par la création d’un dessin inédit, adaptation moderne de la DS de « Fantomas se déchaîne ».

    Aux côtés de Jean Marais, Louis de Funès et Mylène Demongeot, la DS était l’une des grandes stars du deuxième volet de la trilogie Fantomas, notamment pour la descente des lacets du Vésuve, millimétrée par Rémy Julienne, et l’échappée finale dans la DS volante, avec des ailes escamotées.

    Thierry Metroz, Directeur du Style de DS Automobiles : « La DS a marqué l’histoire au-delà de l’industrie automobile. Elle fait partie du patrimoine français et à ce titre, elle tient une place importante dans le cinéma tricolore. Nous avons répondu à la sollicitation du Musée Louis de Funès en dessinant une DS moderne en hommage à la DS de Fantomas. Geoffrey Rossillon, dans l’équipe du style extérieur menée par Frédéric Soubirou, est l’auteur du dessin. »

  • Les coulisses du shooting du calendrier Pirelli 2022

    Les coulisses du shooting du calendrier Pirelli 2022

    Le calendrier Pirelli est le Graal des photographes. De retour depuis une annulation covidienne en 2021 (une première depuis sa création en 1964), le calendrier fait son retour cette année. Après les stars que sont Richard Avedon, Herb Ritts, Tim Walker, Albert Watson ou Paolo Roversi, c’est au tour du chanteur canadien Bryan Adams d’immortaliser une pléiade des artistes talentueux se prêtant au jeu de l’effeuillage pour Pirelli.

    Le chanteur de 61 ans a déjà fourni de nombreux portraits pour les pages de magazines comme Vogue, Vanity Fair, Harper’s Bazaar ou (son propre magazine) Zoo.

    Au fil de sa carrière, il s’est vu photographier des personnalités interplanétaire et d’horizons distincts comme Amy Winehouse, Mick Jagger et même la Reine d’Angleterre pour son jubilé d’or en 2002.

    Le thème du shooting de “The Cal” 2022, On The Road, retrace la vie des musiciens en tournée, des longs voyages en bus aux quatre coins du monde aux nuits en hôtel, en passant par les moments intimes en backstage. Ce n’est pas un hasard puisque Bryan Adams est avant tout un auteur-compositeur-interprète. Il justifie son choix en indiquant : « La tournée a été toute ma vie, vraiment. « Être sur la route » est ce que je fais depuis 45 ans ».

    Cher, Iggy Pop, Jennifer Hudson, Normani, Bohan Phoenix… Toutes ces personnalités issues de la scène musicale se partageront les images du calendrier Pirelli 2022.

  • Iain Faulkner, artiste contemplatif

    Iain Faulkner, artiste contemplatif

    Des hommes de dos entourés de voitures légendaires. L’homme, anonyme, objet central mais caché, est une figure de l’oeuvre d’Iain Faulkner. Il agit comme s’il était le spectateur qui regarde la même scène.

    « Mes principales influences artistiques sont Hopper et Vermeer pour leur travail sur la lumière permettant de capturer des moments calmes et contemplatifs », raconte le peintre. « Pour moi, il est important de toujours regarder autant d’art que possible et de visiter les musées et les galeries d’art. »

    Les peintures de Faulkner sont concernées par la représentation d’images fortes et puissantes reposant sur l’impact visuel. Il s’agit de capturer des moments calmes et contemplatifs, des échanges intimes, de la solitude, parfois de la mélancolie, accentués dans leur résonance par l’utilisation du clair-obscur.

    « Je travaille sur le thème AM/PM, où des moments tranquilles et contemplatifs sont volés au début et à la fin de la journée depuis divers endroits allant des plages écossaises aux balcons de grandes villes avec une forte identité. »

    Iain Faulkner est né à Glasgow en 1973. Il est diplômé de la Glasgow School of Art en beaux-arts.

     

  • Des rallycar à colorier, par Final Tenth

    Des rallycar à colorier, par Final Tenth

    Bonjour !

    Une bonne nouvelle nous est arrivée du Royaume-Uni pour l’occupation des bambins durant le confinement. Après deux articles sur les Lego, on passe au coloriage.

    Ainsi, l’agence Final Tenth a réalisé des modalisations 2D de onze voitures de rallye. Au programme, on aura donc Metro 6R4 groupe B, Renault Megane Maxi, Ford Fiesta WRC, Renault 5 Tour de Corse, Subaru Impreza groupe A, Ford Escort groupe A, Audi quattro S1 groupe B, Ford Escort Mk2 groupe 2, Opel Manta groupe B, Peugeot 306 Maxi, Peugeot 205 Turbo 16 groupe B. Beau choix non ? Certains diront qu’il en manque. Je leur répondrais qu’on s’en fout.

    Toutes ces rallycars sont disponible ici même : https://www.dropbox.com/s/6i8zo249az3r4rj/colouring-book.pdf

    Bonne journée chez vous, et bien chez vous,
    Jean-Charles

    Sors tes crayons de couleur, morveux ! Ça va crayonner sévère !

    EDIT : l’illustrateur Matt Reeves Design Ltd ajoute une sublime Aston Martin Vantage GT3 à remplir, entre 2D et 3D.

    Dispo ici : https://www.dropbox.com/sh/2oktc40ei2yynou/AAAM6SoeZqCM2HPJqXbg-tmLa?dl=0

    Ressors tes crayons et assieds toi.

    Edit, 26 mars 2020 : Porsche Motorsport et Goodwood Festival complètent le choix :

  • Audi S1 quattro Groupe B Lego. Le groupe B, comme BRIQUE.

    Audi S1 quattro Groupe B Lego. Le groupe B, comme BRIQUE.

    Le groupe B, comme BRIQUE.

    Avez-vous déjà vu un enfant excité le 24 décembre au soir ? C’était moi, l’autre jour sortant de la boutique Lego du centre commercial Euralille de Lille. Et oui. C’était bibi, un gosse, un enfant.

    Alors une fois rentré à la maison, c’était parti. 250 pièces à assembler en un temps record. Façon Ouninpohja. On cherche la briquette comme on cherche sa route. Le manuel nous guide comme un copilote fidèle et précis. Le voici d’ailleurs en ligne :

    Donc, une fois les 250 pièces montées, apparait notre jolie Audi S1 quattro Groupe B. Ca tombe bien, la version originale était aussi taillée à la serpe que notre modèle réduit Lego. Reste à savoir qui de Stig Blomqvist, Walter Rohrl, Hannu Mikkola ou Michele Mouton pilotera notre Audi issue de la collecyion SPEED CHAMPIONS. J’ai un coup de coeur pour Stig Blomqvist. D’ailleurs, il n’a pas qu’une Audi disponible chez Lego. En plus de notre chère Audi Sport quattro S1 1985, on trouvera Audi R8 LMS ultra et la Audi R18 e-tron quattro. Histoire d’avoir un petit muséum d’Ingolstadt à la maison.

    Bonne journée et vive la briquette,
    Jean-Charles

  • Fiat 500 Lego 10271 : Dolce Vita et briquettes danoises

    Fiat 500 Lego 10271 : Dolce Vita et briquettes danoises

    Ne pas craquer, ne pas craquer, ne pas craquer ! Enfin si, vous le savez très bien : je vais craquer.

    Après les Audi S1 quattro groupe B, les MINI (à découvrir chez Start and Stop!) ou encore les Porsche en tous genres, voici un des mythes de l’automobile enfin exploité chez Lego.

    On a donc une belle Fiat 500 première génération, disponible en 960 pièces. A nous donc les belles après-midis de confinement que nous verrons passer plus facilement. Je vous le dis, j’ai du mal avec ses Lego un peu long, j’en ai même arrêté la Porsche 911 de chez Block Zone. Une production différente des Lego officiel, j’ai même vu qu’ils proposent une Porsche 917K, forte de 1895 pièces. Elle est à voir ici même pour les accros des Lego. Cette 500 est en mode Expert, on va pouvoir voir ça de près, s’amuser un peu en prenant son temps. A nous les petites briques danoises pour illustrer un des symboles de la Dolce vita. Cette jolie Fiat 500 jaune est dispo en boutique Lego ou en ligne : https://www.lego.com/fr-fr/product/fiat-500-10271 et voici la notice de montage :

    Bon bricolage chez vous et restez confinés,
    Jean-Charles

     

     

     

    Et issue de la boutique en ligne Lego.com, voici quelques illustrations vintage :

  • Citation : Orson Welles

    Citation : Orson Welles

    Réalisateur de génie, Orson Welles ne manquait jamais une occasion de donner un rôle à des voitures dans ses films : « L’ennui avec les voitures de sport, c’est que quand vous avez les moyens d’en acheter une, vous ne pouvez plus monter dedans. »