Catégorie : Culture

  • Rencontre : Peugeot Exalt édition française

    Rencontre : Peugeot Exalt édition française

    C’est une véritable démonstration que nous propose Peugeot avec Exalt. Après Onyx, la marque de Montbéliard mêle ses futures options stylistiques à un profond engagement géolocalisé.

    Le Groupe PSA Peugeot Citroën souffre depuis de nombreuses années. Incapables de pleinement profiter de l’explosion de nouveaux marchés, les marques qui le composent sont devenues trop dépendantes du pouls européen. Quand le vieux continent s’essouffle, PSA accuse le coup.

    Après la tentative manquée General Motors (coïncidant malheureusement avec l’annonce d’énormes coupes budgétaires R&D), l’entrée de Dongfeng au capital permet au premier groupe en France (29,5 % de parts de marché en 2013) de rêver de conquête.

    Cette conquête passe par une politique innovante. En plus de la 308 déjà visible sur nos routes, Peugeot peut compter sur Exalt pour (dé)montrer son savoir-faire.

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    Inutile de rappeler pourquoi ce concept car a été présenté lors du récent Salon de Pékin. Très en retard sur le premier marché mondial, absent du deuxième, Peugeot a besoin d’afficher ses ambitions pour s’approprier de nouveaux territoires.

    Dans la capitale culturelle chinoise, Exalt a touché le public. Le style français (qui veut encore dire quelque chose à l’étranger) et ses quelques développements techniques (dont un système de purification de l’air dans l’habitacle) ont conquis ceux qui l’ont approché.

    J’ai ensuite pu la voir à Londres lors de la présentation de la nouvelle Peugeot 508. La filiation aura son importance…

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    Nouvelle peau, nouvelle histoire
    Les Japonais sont passés maîtres dans la globalisation de leurs modèles à travers une adaptation à chaque marché. En Asie, en Europe, en Amérique, les mêmes voitures roulent sous des formes et parfois des noms différents.

    Peugeot possède évidemment les mêmes capacités. Exalt est là pour en faire la démonstration. L’exact même châssis que celui que l’on a pu voir en Chine et au Royaume-Uni a été déshabillé et présenté dans une forme « édition française » lors du Concours Arts et Elégance de Chantilly.

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    Pierre-Paul Mattei, responsable du style des concepts Peugeot, m’a invité à m’installer à bord d’Exalt (oui, vraiment) pour découvrir ce qu’était la localisation d’une voiture globale…

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    La discussion a commencé par la phrase typique d’un PQSR assuré : « Exalt a la vocation de porter les valeurs, l’image et les codes de Peugeot dans le monde. » Vous l’avez ? Laissons ça de côté et parlons entre gens passionnés !

    « On a fait un vrai tabac en Chine », se souvient-il avec un sourire franc. « L’objectif d’Exalt était de marquer les esprits à Pékin. »

    Et comment marquer les esprits autrement qu’en adoptant les coutumes du pays ? Peugeot a choisi de confier à des Chinois certaines finitions de son modèle exposé : « La voiture a été dessinée à Paris par Peugeot. C’est une création de notre marque. Mais nous avons aussi cherché à la typer à la culture chinoise. Nous avons confié cette tâche à des créateurs locaux comme Pinwu. »

    Pour un simple Français, la coupe franche habillée de « Shark Skin » rouge était du plus bel effet. En revanche, les sculptures d’un lion dans l’ébène de l’habitacle était « trop chinoises » pour moi !

    Après cette première vie, Exalt a été repensée pour renaître au Mondial de l’Automobile de Paris… « Les matériaux sont porteurs de valeur. Il était inconcevable de présenter une voiture faite d’éléments provenant du bout du monde [NDLR : chose qui n’est pas appliquée à la production !]. Nous avons donc repensé Exalt pour la France. La couleur du Shark Skin est passée de rouge à gris pour donner un ton sur ton plus élégant. A l’intérieur, nous avons abandonné le bois asiatique pour reprendre un bois créé à partir de la récupération des journaux économiques invendus. Le tissu est également un hommage à la haute-couture française, avec un liseré saumon qui rappelle le bois. »

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    Il est évident qu’Exalt est une réussite stylistique. Mais un concept n’est une réussite que s’il parvient à inspirer les futurs modèles de la marque. 408 GT ? 608 ? Les noms d’éventuels héritiers sont lancés au cœur de l’habitacle d’Exalt. L’initiative amuse Pierre-Paul Mattei…

    « Rien n’est gratuit ! Nous donnons un message. Exalt est le fruit des réflexions et des codes de ce que sera le design de Peugeot à l’avenir. »

    Des exemples plus précis ?

    « Il y a la verticalité de la calandre avec le positionnement du Lion. On voit aussi la formation de doubles optiques et le dessin du bas du pare-choc avant. Si l’on regarde la nouvelle 508, on y retrouve certains éléments. Exalt est aussi un travail sur l’adaptation de ce qu’est Peugeot aujourd’hui. On y retrouve notre concept i-Cockpit qui est déjà proposé sur 208 et 308. »

    Va-t-on voir les prochaines Peugeot avec une coupe franche sur la partie arrière ? « L’idée était déjà appliquée sur Onyx et notre concept 308 R. Mais il ne faut pas oublier qu’il faut souvent plusieurs années pour faire évoluer une architecture. La société dans laquelle nous vivons n’aime pas le changement. Cette remise en cause doit être le plus naturel possible. Nous l’avons réussi avec i-Cockpit. C’est une évolution de l’affichage tête haute. Les informations sont placées dans une zone sécurisante. Et le petit volant contribue au toucher de route cher à Peugeot. »

    L’i-Cockpit est donc appelé à être généralisé sur toute la gamme et Exalt pourrait encore être décliné sur d’autres salons, selon d’autres coutumes locales… Buenos Aires ? Pierre-Paul Mattei a utilisé un joker pour ne pas répondre.

  • Photos : McLaren P1 à Bahrein

    Photos : McLaren P1 à Bahrein

    Voici une magnifique réalisation du photographe londonien George Williams pour McLaren sur le circuit de Bahrein… Il raconte, avec ses propres mots, son expérience.

    « J’ai eu de la chance lors de ce shooting, car McLaren m’a donné un brief très succinct. J’ai eu la liberté de créer ce que je voulais. C’était vraiment différent de ce que j’ai l’habitude de faire. Ca l’a été pour la météo… Et pour l’environnement qui était très loin de ce que je connaissais au Royaume-Uni ou en Europe.

    Je n’ai pas eu énormément de temps pour shooter. Nous n’avions que deux jours. Pour avoir la meilleure lumière, j’ai décidé d’être sur le circuit pour le lever du soleil. Il fallait mettre le réveil à 4h00… Soit 1h00 du matin avec le décalage horaire. La plupart des photos ont été prise au lever et au coucher du soleil. C’était vraiment le rush à ces périodes.

    La première journée, j’ai aussi fait des photos de nuit dans la pitlane. Je suis resté sur le circuit de 5h00 à 20h00, puis je suis rentré à l’hôtel pour trier les photos et décider de ce que je devais faire le lendemain. Après deux jours à photographier, j’ai encore passé deux jours à travailler les photos au bureau pour trouver ce que je voulais vraiment mettre dans ces clichés.

    Bahrein est un endroit incroyable pour faire des photos. La météo est fantastique. La piste est géniale avec peu d’éléments gênants qui permettent d’avoir des fonds propres. Ce n’est pas loin d’être l’endroit parfait. Et avoir une McLaren P1 est un rêve pour les photographes. Et c’est encore plus vrai pour le fan de la marque que je suis depuis tout petit ! »

  • Chantilly : Mercedes-Benz C111/II

    Chantilly : Mercedes-Benz C111/II

    15 ans après la fameuse 300 SL, Mercedes dévoile une série de concept cars qui rappelle l’intemporel coupé dans un style très seventies : la C111 est présentée lors du Salon de Francfort 1969. Un concept car futuriste, remake « futuriste » de la symbolique 300 SL et ses portes papillon. Quelques mois plus tard, un C111-II apparaît au Salon de Genève… L’accueil est plus que positif.

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    On presse Stuttgart de travailler sur un nouveau roadster. Mais Mercedes campe sur ses positions : les C111 sont des voitures expérimentales, pas des études de style. Pourtant, les développements continuent durant une dizaine d’années.

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    En 1969, le capot cache un moteur de type Wankel à trois pistons rotatifs développant 280 chevaux. Le moteur de la C111-II, présenté à Chantilly, passe à quatre pistons pour atteindre 350 chevaux. Lors des essais, la voiture développée par Karl Wilfert atteint 300 km/h.

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    Les expérimentations sur les moteurs rotatifs ne sont pas concluantes. Le département de développement de Mercedes-Benz choisit de mettre un terme à ses recherches sans parvenir à rendre le Wankel moins énergivore et moins polluant.

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    En 1973, la crise pétrolière bouleverse la donne. Et en juin 1976, une C111 IID apparait sur la piste de Nardo en Italie propulsée par un moteur Diesel de 190 chevaux, une version turbo-compressée du moteur OM 617 de 80 chevaux qui équipe la 240 D. En soixante heures, elle bat seize records du monde avec une vitesse moyenne de 252 km/h… Une III, puis une IV seront également conçus avant d’être rangées au musée en 1979…

  • Chantilly : Voisin C25 Aérodyne

    Chantilly : Voisin C25 Aérodyne

    Pionnier de l’aventure aéronautique française, Gabriel Voisin était aussi un ingénieur automobile de génie. En 1934, alors que sa marque est en faillite, il continue de proposer des lignes d’exception.

    La C-25 Aérodyne est dévoilée lors du Salon de Paris 1934. Elle incarne la modernité et le luxe d’une industrie française qui lutte contre la crise.

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    Avec cette ligne allongée et ses formes arquées, la C-25 tranche avec les modèles commercialisés à l’époque, aux silhouettes anguleuses. Le style est fulgurant avec un profil fuselé comme une aile d’avion. Le pavillon coulisse à l’aide d’un moteur auxiliaire et les accessoires rappellent le style Art Déco.

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    Vingt-huit châssis C25 ont été produits, mais seuls sept ont reçu la carrosserie « Aérodyne ».

    D’autres prototypes (C-26, C-27, C-28, C-30) furent produits sans que la marque ne puisse les commercialiser avant d’abandonner la construction automobile.

  • Chantilly : Jaguar XK 120 Supersonic

    Chantilly : Jaguar XK 120 Supersonic

    Dans les années 1950, les Anglais et les Italiens donnaient naissance à des lignes très spécifiques, des silhouettes qui allaient progressivement offrir à chaque pays « sa » signature. Et si les Anglais ont parfois eu recours aux services des designers italiens, certains n’ont pas hésité à proposer des exemplaires souvent uniques sur des bases d’Aston Martin, Bentley ou Jaguar…

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    C’est justement sur la base d’une Jaguar que Ghia a réalisé cette Supersonic… L’oeuvre n’est pas une nouveauté. La première « Supersonic » est une création sur base Alfa Romeo 1900 Sprint pour disputer les Mille Miglia 1953.

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    Le succès de cette ligne parvient à convaincre d’autres clients. Treize FIAT 8V, une Aston Martin DB 2/4, trois Jaguar XK 120 et une AC Cobra héritent de cette carrosserie Ghia…

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    Le modèle présenté à Chantilly était une commande de l’importateur libanais de FIAT qui « voulait une Jaguar carrossée par Ghia ».

  • Chantilly  : Bugatti Type 101

    Chantilly : Bugatti Type 101

    La Bugatti Type 101 est l’un des derniers modèles de la première ère Bugatti… Après les décès de Jean Bugatti en 1939 et d’Ettore en 1947, Roland (fils d’Ettore et frère cadet de Jean) tente de poursuivre l’aventure. Au Salon de Paris 1951, il lance la Type 101.

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    La base est une évolution des célèbres Type 57 de 1933. Seulement sept châssis seront construits et livrés à des carrossiers comme Gangloff, Guilloré, Antem et Virgil Exner/Ghia.

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    Le sixième de la série, présenté au Concours Arts et Elegance de Chantilly, est dû à Antem… Il a été livré en septembre 1954 à René Bolloré qui s’était marié à la veuve d’Ettore Bugatti. La carrosserie s’éloignait des canons de l’époque avec un pare-brise panoramique et une longue caisse « ponton ».

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  • La GoPro, c’était mieux avant. Petit florilège de GoPro Vintage.

    La GoPro, c’était mieux avant. Petit florilège de GoPro Vintage.

    Depuis une dizaine d’années, un phénomène est arrivé dans nos sports les plus extrêmes. Internet permettant un partage plus facile et plus rapide des vidéos, tout le monde ou presque s’est mis à se filmer dans ses exploits. VTT, surf, parapente, rallyes : tous les sports aquatiques, extrêmes, mécaniques y ont droit. La marque GoPro a facilité l’accès aux caméras miniatures mais à une autre époque, les systèmes étaient plus archaïques, plus encombrants. Voici un petit florilège de GoPro vintage, sans que cet article ne soit un billet sponsorisé. ;-)

    gopro_vintage_00_Jackie Stewart and the prototype of the GoPro.

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  • Un road trip depuis son fauteuil

    Un road trip depuis son fauteuil

    L’auteur Margaret Lee Runbeck a écrit : « Le bonheur n’est pas une destination, mais une façon de voyager. » La phrase a été souvent reprise par les voyageurs au long cours… Qu’importe la destination, c’est le voyage qui compte.

    En se servant de Google Street View, Teehan+Lax Labs nous fait vivre ce voyage sans destination à travers une vidéo en « hyperlapse », composée des fameuses images des Google Cars.

  • Photos : Pebble Beach

    Photos : Pebble Beach

    Passer une semaine à Monterey au mois d’août, c’est l’assurance de vivre un grand moment automobile… Voici quelques photos de nos amis de carninja qui étaient à Pebble Beach !

     

  • Photos : Lost America

    Photos : Lost America

    En 1998, le photographe Troy Paiva lance le site lostamerica.com où il publie les photos de l’Ouest américain abandonné. Parmi ses clichés, il existe une grande collection consacrée à l’automobile, baptisée Lost Wheels.

    En voici quelques extraits :


    Honda Civic

    Cadillac Hearse

    Jeepster


    FIAT 850


    Volkswagen Coccinelle


    Ford 1949


    Dodge Van


    Van


    Volkswagen Rabbit Pick-up


    Ford Fairlane 1962

    Datsun B210


    Jaguar Type E

  • Toi aussi tu as le record du Nurburgring ?

    Toi aussi tu as le record du Nurburgring ?

    Mener une voiture sur le Nurburgring est un magnifique défi. Une sorte de rappel de ce que fut le sport automobile avant qu’il ne devienne un vrai sport. Défier le chronomètre et ses adversaires sur un même terrain de jeu, et surtout sans la moindre règle.

    Henry Ford disait : « La course automobile est née cinq minutes après la construction de la deuxième voiture ». Cette envie de confrontation, de compétition et de performance est toujours bien présente chez les constructeurs.

    Elle existe au cœur des bureaux d’études, à travers les ingénieurs et les techniciens, elle existe dans les départements de communication et de marketing. Dès que deux voitures ont pu se mesurer, il y a eu des courses automobiles.

    honda-civic-nurburgring

    Et face à l’escalade, il a fallu créer une fédération capable d’ériger des règles. Et quiconque voulait s’engager en sport automobile pouvait alors créer sa propre machine à gagner qui devait passer par une homologation puis des vérifications techniques pour pouvoir se confronter à des adversaires ayant les mêmes contraintes.

    Pour certains, il semble que ces règles soient devenues trop spécifiques. Il fallait un nouveau terrain de jeu avec davantage de liberté.

    Il y a quelques années, une petite équipe est allée tester une nouvelle voiture sur la Nordschleife, la boucle nord du Nurburgring. Ce tracé retiré du calendrier F1 pour ses dangers, mais toujours utilisé pour d’autres courses officielles, représentait une quête assez fascinante pour faire de la publicité.

    Audi R8 e-tron: Weltrekord auf der Nuerburgring Nordschleife am 26. Juni 2012

    La Nordschleife étant une piste privée, il est tout à fait possible de la louer pour une heure ou une journée et de rouler en (quasi) secret. Ces dernières années, la plupart des constructeurs sont donc allés s’exercer sur les 20,832 kilomètres verdoyants de la Rhénanie pour se tester, mais surtout pour communiquer.

    Et tout le monde communique tellement, sans le moindre contrôle, qu’il devient bien difficile de dire qui détient le record (ou un record). Car il y a celui qui a réalisé le meilleur tour en compétition, avec une voiture homologuée route, avec une voiture de série, avec des pneus de série, avec une traction, sur 20 600 mètres ou 20 832 mètres… Et celui qui l’a crié le plus fort.

    C’est tellement bien fait et tellement pas contrôlé que tout le monde possède « son » record.

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    Et pour jouer un peu, on voit qu’une Seat Leon Cupra SC pilotée par Jordi Gené et supposée complétement de série va plus vite qu’une Porsche 911 Carrera S pilotée par Walter Röhrl. Mais ne vous en faites pas, Renault a déjà battu Seat avec sa Mégane de série. Ce sera annoncé lundi prochain. Et ce sera sans doute plus vite que les précédents meilleurs temps des Honda NSX-R, Chevrolet Corvette C5 Z06, Ferrari F430 F1 et même Mercedes CLK DTM AMG !

    La palme est néanmoins à décerner à McLaren qui a fait claquer un temps l’an passé. Un temps « en moins de sept minutes, évidemment ». C’est tout. Marketing !

    Note : Je devrais me payer une équipe de prod pour faire une jolie vidéo de trois minutes pour annoncer que j’ai fait les 20 kilomètres en moins de six minutes. Yes, of course !

  • Livre : Alfa Romeo Giulia GT Coupé Bertone

    Livre : Alfa Romeo Giulia GT Coupé Bertone

    L’Alfa Romeo Giulia Sprint GT est l’un des modèles les plus prisés des amateurs des véhicules de collection italiens. Julien Lombard en a fait un livre référence qui vient d’être réédité par E-T-A-I.

    Des premiers coupés Alfa Romeo d’après-guerre, avec les 6C, 1900 puis Giulietta Sprint, à la Giulia TI, la première partie du livre montre l’idée qui a conduit la marque à sortir ce coupé qui a marqué l’histoire de l’industrie italienne.

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    Les anecdotes sont nombreuses… Le trait de Giorgetto Giugiaro, tout nouveau responsable du Centro Stile de Bertone, est fixé alors que le futur maître effectue son service militaire dans la région du Turin.

    Et le manuel d’entretien indique : « N’exigez pas de votre voiture des performances élevées tant que l’huile du moteur, de la boîte de vitesses et du différentiel n’est pas chaude. »

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    Tous les modèles de la gamme, GT Junior, GTC, GTV ou des versions plus spéciales comme la Spider Biposto, GTA ou les carrosseries Zagato sont largement présentés comme les résultats en compétition et une large partie consacrée à la publicité.

    Dernier point indispensable : l’art et la manière de différencier les versions de Giulia GT.

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    Titre : Alfa Romeo, Giulia GT coupé Bertone
    Auteur : Julien Lombard
    224 pages, 450 photos
    ISBN : 978-2-7268-9784-3
    Prix public : 44,00 € TTC