Catégorie : Histoire & Culture

  • Citation : Françoise Sagan

    Citation : Françoise Sagan

    Citation de François Sagan,  écrivaine française adepte de voitures sportives : « Je préfère pleurer dans une Jaguar plutôt que dans un autobus. »

  • Culte : Alpine A110

    Culte : Alpine A110

    A l’occasion de la réalisation d’un film promotionnel pour la nouvelle Renault Alpine A110-50, l’Alpine A110 et une Renault Estafette d’assistance ont pu se dégourdir les pneus.

  • Culte : Peugeot 202 Cabriolet

    Culte : Peugeot 202 Cabriolet

    C’était en 1939, quelques mois avant que toute l’Europe ne sombre dans la Seconde Guerre Mondiale… Peugeot venait de sortir sa 202 en version cabriolet.

  • Culte : ancêtres de Toyota GT86

    Culte : ancêtres de Toyota GT86

    Avec sa GT86, Toyota a réalisé un coup de maître. Mais ce n’était pas la première tentative du constructeur japonais dans ce domaine. Rappelez-vous les S800 et 2000 GT !

  • Histoire : Mercedes C111

    Histoire : Mercedes C111

    15 ans après la fameuse 300 SL, Mercedes dévoile une série de concept cars qui rappelle l’intemporel coupé dans un style très seventies. Passerelle jusqu’à la SLR McLaren.

    La C111 est présentée lors du Salon de Francfort 1969. Un concept car futuriste, remake « futuriste » de la symbolique 300 SL et ses portes papillon. Quelques mois plus tard, un C111-II apparaît au Salon de Genève… L’accueil est plus que positif.

    On presse Stuttgart de travailler sur un nouveau roadster. Mais Mercedes campe sur ses positions : les C111 sont des voitures expérimentales, pas des études de style. Pourtant, les développements continuent durant une dizaine d’années.

    En 1969, le capot cache un moteur de type Wankel à trois pistons rotatifs développant 280 chevaux. Le moteur de la C111-II passe à quatre pistons pour atteindre 350 chevaux. Lors des essais, la voiture atteint 300 km/h.

    mercedes_c111_02

    Les expérimentations sur les moteurs rotatifs ne sont pas concluantes. Le département de développement de Mercedes-Benz choisit de mettre un terme à ses recherches sans parvenir à rendre le Wankel moins énergivore et moins polluant.

    En 1973, la crise pétrolière bouleverse la donne. Et en juin 1976, une C111 IID apparait sur la piste de Nardo en Italie propulsée par un moteur Diesel de 190 chevaux, une version turbo-compressée du moteur OM 617 de 80 chevaux qui équipe la 240 D. En soixante heures, elle bat seize records du monde avec une vitesse moyenne de 252 km/h.

    mercedes_c111_03Un an plus tard, Mercedes-Benz poursuit sa course aux records avec une C111 III dont le moteur – toujours Diesel – développe 230 chevaux. Neuf nouveaux records tombent.

    L’histoire des C111 se termine en 1979. La « IV » reçoit un moteur V8 de 4,5 litres et 500 chevaux pour aller chercher un dernier record : 403,978 km/h en vitesse de pointe.

    Dans les années 90, Mercedes présente une C112, toujours avec les portes papillon avant l’arrivée de la SLR McLaren, produite entre 2003 et 2010 à près de 1 500 exemplaires.

    mercedes_slr_mclaren

  • Culte : Citroën et Air France, l’image de la France

    Culte : Citroën et Air France, l’image de la France

    En 1952, Citroën et Air France sont deux fleurons de l’industrie française… Ici, une Citroën Traction Avant Berline 11 Normale devant un Douglas DC-4-1009…

  • La mère de toutes les automobiles

    La mère de toutes les automobiles

    Accompagner la naissance d’un blog par un billet d’introduction est finalement tout à fait normal… Mais il faut ensuite entrer dans le vif du sujet. Là, une grande question se pose. Par où, par quoi commencer ? La plus belle, la plus emblématique, la plus marquante ? Trop subjectif. Prenons simplement la première !

    Là encore, il est difficile de statuer. J’ai choisi (enfin quand je dis j’ai choisi, je me suis surtout mis dans le camp de ceux qui criaient le plus fort) le fardier à vapeur de Nicolas-Joseph Cugnot.

    A l’origine de la première voiture, un prêtre jésuite belge installé en Chine – Ferdinand Verbiest (notez bien le prénom !) – met au point un jouet à quatre roues propulsé par de la vapeur et une roue à aubes. Sa machine est décrite dans le livre Astronomia Europa publié en 1668.

    Un siècle plus tard, Nicolas-Joseph Cugnot reprend l’idée… Grâce au soutien du ministre de la Guerre, le Duc Etienne François de Choiseul, et du Général Gribeauval, inspecteur général de l’armée française, qu’il avait rencontrés en Autriche, il se voit commander un prototype de « véhicule militaire actionné par le feu ».

    Le 23 octobre 1769, il présente son premier fardier à vapeur à des officiers de l’armée. La machine parcourt un kilomètre à une vitesse de 4 km/h, mais ne possède ni direction, ni frein. Et elle termine sa course dans un mur… La première démonstration automobile se termine par un accident !

    L.N. Rolland, commissaire général de l’Artillerie, écrit alors :
    Mise en expérience en présence du ministre, du général Gribeauval et en celle de beaucoup d’autres spectateurs, et chargée de quatre personnes, elle marcha horizontalement, et j’ai vérifié qu’elle aurait parcouru environ 1 800 à 3 000 toises par heure, si elle n’avait pas éprouvé d’interruption.

    Mais la capacité de la chaudière n’ayant pas été assez justement proportionnée avec assez de précision à celle des pompes, elle ne pouvait marcher de suite que pendant la durée de douze à quinze minutes seulement, et il fallait la laisser reposer à peu près la même durée de temps, afin que la vapeur de l’eau reprit sa première force ; le four étant d’ailleurs mal fait ; laissait échapper la chaleur ; la chaudière paraissait aussi trop faible pour soutenir dans tous les cas l’effort de la vapeur.

    Cette épreuve ayant fait juger que la machine exécutée en grand pourrait réussir, l’ingénieur Cugnot eut ordre d’en faire construire une nouvelle, qui fût proportionnée de manière à ce que, chargée d’un poids de huit à dix milliers, son mouvement pût être continu pour cheminer à raison d’environ 1 800 toises par heure.

    Note : une toise équivaut à 1 949 millimètres et un millier correspond à 439,5 kilogrammes.

    Ce premier prototype permet à Cugnot de recevoir une récompense de 22 000 livres. Il lance alors la construction d’un second modèle capable de déplacer une masse de 5 tonnes à 6 km/h. De nouveaux essais sont programmés en juillet 1771 mais le remplacement du Duc de Choiseul par le Marquis de Montaynard met un terme au projet.

    Comment ça marche ?
    Le fardier, nom du chariot capable de transporter des fardeaux, dispose de trois roues et d’une chaudière à haute pression placée à l’avant de la roue motrice. Elle est actionnée par deux pistons et peut pivoter autour d’un axe vertical manipulé à l’aide d’un guidon. L’engin dispose également d’une marche arrière. Il est aussi dépourvu de véritable système de freinage et la chaudière s’épuise rapidement.

    Nicolas-Joseph Cugnot part en Belgique durant la Révolution Française. Entreposé à l’Arsenal de Paris, son fardeau est sauvé de la destruction par Rolland. En fin de siècle, le Général Bonaparte s’intéresse à l’existence de la machine avant que la campagne d’Egypte ne l’éloigne des travaux de Cugnot.

    En 1801, trois ans avant la mort de son créateur, le fardier est transporté au Conservatoire des Arts-et-Métiers de Paris où il est toujours exposé…

    Promis, les prochaines présentations seront plus « communes » !