Catégorie : Musées

  • La BMW 320i de Roy Lichtenstein à Paris

    La BMW 320i de Roy Lichtenstein à Paris

    Une belle page de l’histoire de l’automobile s’est écrite lorsqu’Hervé Poulain a eu l’idée de combiner ses deux passions : l’automobile et l’art. Alexander Calder se voit confier une BMW 3.0 CSL par Joachen Neerpasch, le patron des sports mécaniques de BMW. La collection de BMW Art Cars était lancée !

    C’était en 1975 et cette BMW allait rouler une semaine plus tard aux 24 Heures du Mans. L’année suivante, Frank Stella était invité à s’exercer sur l’une de ces BMW. Et, en 1977, c’était au tour de Roy Lichtenstein de jouer du vert, du jaune et du bleu…

    BMW-320i_Lichtenstein-07

    Cette BMW 320i IMSA fut pilotée par Hervé Poulain et Marcel Mignot lors de l’édition 1977 des 24 Heures du Mans avec une neuvième place finale et une victoire de classe. Elle est présentée jusqu’à demain, le 4 novembre, au Centre Georges Pompidou dans le cadre d’une exposition consacrée à Roy Lichtenstein.

    A l’époque, son créateur expliquait : « J’ai utilisé la peinture comme une route qui montre la voie à la voiture. Ce design montre la scène en direct. Même le ciel et le soleil sont représentés. Tout est listé sur cette voiture. Elle reflète ce qu’il se passera avant même de prendre la route. »

    En tout, 18 BMW Art Cars composent la collection. La dernière création est l’œuvre de Jeff Koons en 2010.

  • Visitez le Toyota Automobile Museum grâce à Street View

    Visitez le Toyota Automobile Museum grâce à Street View

    Nous sommes passés chez Lamborghini, Mazda et Honda… Continuons cette série de visites de musées chez Toyota, toujours au Japon. Cette fois, nous sommes à Nagoya, en mi-chemin entre Osaka et Tokyo.

    Le Toyota Automobile Museum a ouvert en avril 1989. 20 000 m² sont dédiés au premier constructeur mondial avec 120 véhicules exposés… Et pas seulement en provenance des usines Toyota.

    Attention, il y a trois niveaux et deux bâtiments…

    Bonne visite !

  • Louis Heuliez a fermé les yeux

    Louis Heuliez a fermé les yeux

    L’usine Heuliez a fermé ses portes hier. Dans les Deux-Sèvres, les salariés de l’équipementier automobile ont choisi de bander les yeux de la statue de Louis Heuliez, fondateur de l’entreprise en 1920, « pour ne pas qu’il voit ce gâchis ».

    Descendant d’une famille de charrons, Louis diversifie l’offre d’Heuliez avec la première carriole qui devient l’emblème de la société. Il invente un procédé de caoutchoutage des roues avant de se lancer dans une nouvelle activité de carrossier.

    En 1925, sa première réalisation automobile est un break sur un châssis de Peugeot 177 B. Il continue ses expérimentation sur la base d’une Ford A Boulangère. Mais c’est surtout avec les autocars qu’Heuliez réalise son chiffre d’affaires avec des modèles de série et quelques commandes spécifiques pour des camions publicitaires.

    Heuliez-Citroen-TypeH

    Dans le domaine automobile, Heuliez travaille sur la transformation de véhicules et la fabrication complète de certains modèles pour PSA. Pour Citroën, le carrossier produit les breaks CX, BX, XM et Xantia et les véhicules électriques du groupe (et même la BX 4TC de série). Jacques Calvet inscrit pleinement Heuliez dans sa stratégie. L’arrivée de Jean-Martin Folz en 1997 remet en cause ce partenariat même si l’assemblage des toits rétractables de la 206 CC serait fait dans les Deux-Sèvres jusqu’en 2007. Le pape et Jean Ragnotti roulent en Heuliez. Le premier en Peugeot 604 Limousine ‘papamobile’ et le suivant en Renault 5 Turbo, produite au rythme de douze exemplaires par jour.

    Heuliez-Peugeot-206CC

    Heuliez tente de se diversifier. Mazda est approché, Matra fait construire des taxis sur base d’Espace pour la Malaisie, un bureau de style ouvre à Turin et des sous-ensembles sont produits pour Land Rover, PSA, Renault et Ford. Mais c’est avec Opel et la Tigra TwinTop que la marque recommence à assembler des véhicules complets. Et si les Mégane CC et Peugeot RCZ sont imaginés dans les bureaux d’études d’Heuliez, leur fabrication est confiée à Karmann et Magna Steyr.

    Heuliez-Opel-Tigra

    Sans contrat d’envergure, Heuliez subit le déclenchement d’une procédure de sauvegarde en 2007. Malgré l’arrivée de nouveaux partenaires, le dépôt de bilan est prononcé en avril 2009. Un nouveau projet de voitures électriques (Mia) ne change rien, Heuliez disperse les 38 automobiles de son conservatoire et 750 brevets.

    Dans une grande vente aux enchères, on remarquait une Citroën SM Espace doté d’un système de toit ouvrant à lamelles (109 605 euros), le prototype WM qui a atteint 405 km/h aux 24 Heures du Mans (119 136 euros sans moteur) et une Renault Safrane Long-Cours à 22 636 euros…

    Hier, l’usine a fermé. Heuliez n’existera plus dans sa forme actuelle.

  • Visitez le Mazda Museum grâce à Street View

    Visitez le Mazda Museum grâce à Street View

    Continuons notre tournée mondiale des musées à visiter grâce à Google Street View. Nous avons eu le plaisir de découvrir Lamborghini en Italie avant de nous rendre au Japon pour Honda. Restons au Japon et partons un peu plus au sud, à Hiroshima, pour visiter le musée dédié à Mazda.

    Le hall d’entrée se situe au premier étage. Après avoir franchi des escaliers, on entre dans la partie historique de la marque avec les premiers véhicules datant des années 20.

    Marque d’ingénieurs, Mazda offre une place importante à ses moteurs rotatifs et à la technologie employée dans ses derniers modèles. La visite de ce musée permet même de découvrir une reproduction des chaines d’assemblages. Notre petit tour se termine par les concept-cars.

    Note : attention, on a vite fait de se perdre dans les couloirs ! Soyez attentifs et naviguez avec la carte en plus des déplacements à l’intérieur du musée.

  • Visitez le Honda Collection Hall grâce à Street View

    Visitez le Honda Collection Hall grâce à Street View

    Après notre visite virtuelle du Musée Lamborghini, nous voici au Japon à quelques centaines de mètres du circuit de Motegi pour découvrir le Honda Collection Hall. Là encore, Street View nous permet de faire une visite exhaustive !

    Véritable musée des transports et des créations de Honda, ce bâtiment érigé en 1998 abrite 350 véhicules. Au rez-de-chaussée, vous trouverez la collection ASIMO et les développements entrepris pour le futur de la mobilité.

    Premier étage : le premier moteur de moto vous accueille pour retracer toute l’histoire de la production des deux et quatre roues de Honda. Des Kei cars se mêlent à une longue série de Civic. La NSX-R est présentée dans la même pièce qu’un scooter des mers et que les tondeuses à gazon de la marque.

    Le deuxième niveau est dédié aux sports mécaniques avec une série qui va de la F1 RA271 de 1964 à la RA108 de 2008 en passant par les Williams et McLaren championne dans les années 80. Aux côtés des Civic de All-Japan Touring Car Championship, on trouve aussi les NSX alignées en GT et aux 24 Heures du Mans.

    Bonne visite !

  • Visitez le musée Lamborghini grâce à Street View

    Visitez le musée Lamborghini grâce à Street View

    La Terre des Moteurs… Un triangle dessiné entre Bologne et Modène, une région magnifique, savoureuse, magique. En quelques kilomètres, Maserati, Ferrari, Pagani, Lamborghini y sont nés. Un peu plus loin, Dallara, Ducati, Malaguti, Minardi… Terre promise !

    Avant de préparer votre voyage (et découvrir ce qui vous attendra dès l’aéroport), Lamborghini nous propose une visite de son musée de Sant’Agata Bolognese grâce à Street View sur Google Maps.

    Le musée a ouvert ses portes en 2001 à l’occasion de la présentation de la Murcielago. Depuis, on peut y croiser la 350 GT, la toute première voiture de Ferruccio Lamborghini, une collection de Miura, l’excentrique Espada, le prototype de Countach, l’énorme LM002, des Diablo, les F1 motorisées par Lamborghini…

    A vous !