Auteur/autrice : Rédaction

  • La bande annonce de Top Gear France

    La bande annonce de Top Gear France

    Après la première diffusion du teaser, voici la bande annonce de Top Gear France dont le premier épisode sera diffusé le mercredi 18 mars sur RMC Découverte.

    Dans le premier épisode de 60 minutes, Philippe Lellouche, Le Tone et Bruce Jouanny devront acheter la voiture qui l’a faisait rêver étant jeune… Avec seulement 1 500 euros. Ils devront ensuite affronter quatre éléments : la terre, le feu, l’eau et l’air.

    Le Stig sera au volant de la Mercedes AMG GT S et de la Jaguar F-Type. Et les « stars » Philippe Etchebest et Arnaud Ducret établiront les premiers temps de référence sur le circuit maison en Dacia Sandero.


    20H45 – Mercredi 18 Mars – Lancement Top Gear… par RMC-DECOUVERTE

  • Une pétition pour Jeremy Clarkson : 500 000 signatures

    Une pétition pour Jeremy Clarkson : 500 000 signatures

    Quelques heures après le communiqué de la BBC annonçant la mise à pied de Jeremy Clarkson et la déprogrammation des derniers épisodes de la saison de Top Gear, une pétition a été lancée sur Internet.

    En moins d’une journée, cette pétition a déjà reçu plus de 500 000 signatures. Il est nécessaire de rappeler que la décision de la BBC n’a pas encore été officiellement expliquée.

    Il se dit que Jeremy Clarkson s’en serait pris à un membre de l’équipe de Top Gear au terme d’une journée de tournage…

    Pour voir ou signer la pétition, rendez-vous sur change.org et sa page Reinstate Jeremy Clarkson.

  • Vidéo : la séquence qui a fait de Jeremy Clarkson une star

    Vidéo : la séquence qui a fait de Jeremy Clarkson une star

    Entre 1988 et 1995, Top Gear n’est qu’une émission sur les automobiles… Et Jeremy Clarkson se voit confier l’essai d’une Vauxhall Vectra. En six minutes, Top Gear devient culte !

    Imaginez la tête de la direction de Vauxhall devant sa télévision au moment de sa diffusion…

  • Peugeot affronte l’Etna !

    Peugeot affronte l’Etna !

    Rien ne sera jamais au niveau de Climb Dance… Mais Peugeot ressort l’idée d’une course de cote avec une Peugeot 208 T16 sur les flancs de l’Etna. Au volant, Paolo Andreucci, huit fois Champion d’Italie des Rallyes.

     

     

    Peugeot 208 T16 R5 Etna
    Peugeot 208 T16 R5 Etna

     

  • Qui est Jeremy Clarkson ?

    Qui est Jeremy Clarkson ?

    Jeremy Clarkson savait qu’il était le présentateur le plus surveillé de la télévision britannique. Visé par les politiques, les groupes de pression et des associations, il était aussi une cible dans les couloirs de la BBC… La vedette de Top Gear vient d’être mis à pied dans des circonstances à éclaircir.

    Acerbe, critique de tout et par tous les temps, Jeremy Clarkson s’était fait apprécier (euphémisme) du public pour sa « grande gueule » dans une époque qui ne permet plus ce genre de liberté à la télévision.

    Et s’il prenait parfois (souvent) ses distances avec ses déclarations prises sur le vif, son irrévérence passait mal… D’autres (citons Peugeot !) devaient faire avec les mauvaises blagues d’un réel influenceur du monde automobile.

    Originaire de Yorkshire, Jeremy Clarkson a commencé à écrire dans des magazines auto durant la seconde moitié des années 1980 avant de rejoindre l’équipe de Top Gear en 1988. Cette petite émission sans succès a vécu quelques années dans l’ombre… Jusqu’à ce que Clarkson en fasse un programme culte lors d’un essai de 6 minutes de Vauxhall Vectra, en 1995.

    A contre-courant de tout ce qui existait alors, il déclarait : « Si Vauxhall n’essaie de dessiner et de construire une voiture intéressante, je ne vois pas pourquoi je me donnerais du mal à la tester. »

    Et durant six minutes, l’animateur a parlé de météo en jouant avec l’autoradio. La séquence a fait couler beaucoup d’encre. Vauxhall est entré en communication de crise et les ventes ont chuté. Les tabloïds anglais s’en sont pris à Clarkson… Mais, sept ans après ses débuts à la télévision, le présentateur venait de trouver son style.

    Il est resté à l’antenne durant cinq autres années… En 2000, il quittait Top Gear et l’émission fut retirée de la grille de la BBC en 2001. L’année suivante, il revenait avec un concept évolué. The Stig et le nouveau ton plaisaient au public.

    Top Gear s’internationalisait alors avec des versions en Amérique, en Europe (en France dès la semaine prochaine) et en Asie. Mais Jeremy Clarkson continuait de cultiver la controverse à l’antenne, comme en interne.

    Selon la BBC, le présentateur de 55 ans avait reçu un dernier avertissement et se savait sur la sellette. Une nouvelle prise de bec avec le producteur du programme mène aujourd’hui à sa mise à pied et à l’annulation de la diffusion de l’épisode de dimanche soir…

  • Jeremy Clarkson mis à pied… La fin de Top Gear ?

    Jeremy Clarkson mis à pied… La fin de Top Gear ?

    A huit jours de la première diffusion de Top Gear version française, Jeremy Clarkson – l’emblématique présentateur de Top Gear UK, vient d’être mis à pied.

    L’exubérant présentateur en serait venu aux mains avec le producteur de l’émission. La BBC a mis à pied Jeremy Clarkson, en annonçant qu’il était l’unique concerné par cette mesure.

    L’émission ne sera pas diffusée ce dimanche.

    Jeremy Clarkson avait déjà été plusieurs fois mis sous probation après des accusations de racisme. De façon générale, son franc-parler acceptable dans les années 1980 n’était plus du tout adapté au monde des années 2010.

    L’an passé, le Directeur des Programmes de la BBC avait déjà demandé une enquête interne au sujet de problèmes concernant le comportement de Jeremy Clarkson.

    Top Gear UK peut-il continuer sans Jeremy Clarkson ?

  • La sécurité routière : enfin !

    La sécurité routière : enfin !

    1899, la France commence à voir les automobiles s’emparer des villes et des chemins. Après quelques accidents médiatisés, le gouvernement d’Emile Loubet promulgue un décret jetant les bases de la sécurité routière.

    Nous sommes le 10 mars 1899. Ce décret réglemente la circulation des « automobiles » en quatre points :

    • la vitesse est limitée à 30 km/h en rase campagne
    • la vitesse est limitée à 20 km/h en agglomération
    • le véhicule doit avoir un récépissé de déclaration de mise en circulation (comprendre une carte grise)
    • le conducteur doit avoir un certificat de capacité pour la conduite (un permis de conduire).

    Depuis les règles n’ont cessé de s’ajouter à d’autres règles…

  • Essai conso Audi A3 Sportback e-tron : 3,3 litres / 100 km

    Essai conso Audi A3 Sportback e-tron : 3,3 litres / 100 km

    Oubliez les chiffres incroyables des cycles d’homologation… Voici un essai vérité sur un parcours tracé en Île de France pour connaître la consommation d’une Audi A3 Sportback e-tron sur 130 kilomètres.

    Depuis quelques années, les constructeurs se régalent lorsqu’il faut passer leur gamme à l’homologation. Le « nouveau » cycle européen de conduite, utilisé pour officialiser la consommation de carburant et les émissions polluantes date de juillet 1973.

    Problème, il n’est pas du tout représentatif de la conduite actuelle. La température doit être de 20°C, avec une accélération de 0 à 50 km/h en 26 secondes et une vitesse moyenne de 33 km/h. Sur 20 minutes, seules 60 secondes sont parcourues à plus de 70 km/h, avec une pointe à 120 km/h durant seulement dix secondes.

    Vous comprenez maintenant pourquoi les consommations indiquées par les constructeurs sont inatteignables en dehors d’un circuit. Cette décision politique a largement modifié le marché… Je reviendrai sur ce point, un jour.

    Par ces données d’homologation, Audi annonce que son A3 Sportback e-tron consomme 1,5 litre / 100 kilomètres… Il faut bien avouer que ce serait une révolution !

    parcours

    Une boucle de 127 kilomètres

    Voici le parcours de 127 kilomètres. Il mélange de la ville (en banlieue et une traversée de Paris), des autoroutes très fréquentées (A6B, A3, A86), des autoroutes à 110 km/h (A1) et un peu de Boulevard Périphérique.

    Départ avec les batteries chargées : 40 kilomètres d’autonomie et un réservoir d’essence suffisamment rempli pour parcourir 460 kilomètres supplémentaires.

    Quatre modes de conduite sont proposés par l’A3 Sportback e-tron. Pour éviter de jouer à l’ingénieur et pour rester au maximum dans des conditions réelles, je laisse le système en « auto ». La voiture choisira elle-même de recourir au moteur électrique ou au TFSI.

    Première portion dans des villes de banlieue avec une circulation fluide, jusqu’à la N7 sous l’aéroport d’Orly. Les six premiers kilomètres sont parcourus sur les batteries. Passés les 70 km/h sur la Nationale, le moteur essence se met en route. Pointage après 7 kilomètres : 34 kilomètres d’autonomie électrique, 0,9 litre / 100 km d’essence, 23 km/h de moyenne en 17 minutes.

    D’Orly à Roissy, ce ne sont que des « autoroutes urbaines ». N7, A106, A6B, Périphérique, A3, A1. On roule d’abord aux environs de 70 km/h, quelques ralentissements sur le périphérique puis 110 km/h vers Roissy. Sur ce type de route, surtout après avoir quitté Paris, le moteur essence est largement sollicité. Mais en adoptant une conduite coulée, il est possible de s’en passer sur plusieurs centaines de mètres. Et chaque décélération offre un peu de puissance aux batteries.

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    A Roissy, après 45 kilomètres, il reste 23 kilomètres d’électricité et la consommation d’essence s’élève à 2,4 litres / 100 km. 49 km/h de moyenne en 56 minutes.

    Retour vers Paris par l’A1 pour atteindre l’Hôtel de Ville. Cette fois, le moteur électrique est mis à contribution, même sur l’autoroute. Une fois le périphérique passé, les accélérations et freinages entre les feux tricolores de la capitale semblent ne pas entamer le reste de la batterie. En revanche, le moteur essence se remet en fonction régulièrement.

    Face à la mairie de Paris, après 76 kilomètres, il reste 3 kilomètres de batterie avec une consommation de 2,0 litres / 100 km. 41 km/h de moyenne en 1h52.

    Batterie virtuellement vide… La suite du parcours ne bénéficiera pas de la charge effectuée avant le départ. La consommation risque donc d’augmenter largement, sans profiter de ce qui fait l’avantage de la technologie de l’A3 e-tron : la charge sur le réseau électrique.

    Bifurcation vers l’ouest pour atteindre le Château de Versailles. Sortie de Paris, encore avec le soutien de moteur TFSI, puis de la ville à travers les Hauts-de-Seine vers les Yvelines. Au centième kilomètre, face au Château, il reste 2 kilomètres d’autonomie électrique pour une consommation de 2,9 litres / 100 km. 36 km/h de moyenne en 2h43.

    Retour vers le point d’origine par la N12, l’A86 et l’A6. Comme depuis l’entrée dans Paris, le moteur électrique est surtout présent en soutien lors des décélérations. Batterie quasiment vide, le réservoir d’essence prend le relais. En faisant quelques efforts basiques d’éco-conduite, il est possible de conserver une consommation inférieur à 6 litres / 100 km.

    A l’arrivée, après 126 kilomètres parcourus en 3h19 (38 km/h de moyenne), il ne reste que 3 kilomètres de batterie pour une consommation d’essence moyenne de 3,3 litres / 100 km.

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    Consommation minimale

    Avec une quarantaine de kilomètres d’autonomie en tout électrique, l’Audi A3 Sportback e-tron peut longtemps se passer de la moindre goutte d’essence. Jusqu’à 100 kilomètres, il est possible de consommer moins de 3 litres d’essence. Et ça, c’est quand même une grande performance ! Au-delà, d’une centaine de kilomètres sans recharger, la technologie devient moins pertinente. Mais qui couvre plus de 100 kilomètres par jour ?

  • Le 61e anniversaire de Carlos Ghosn

    Le 61e anniversaire de Carlos Ghosn

    Joyeux anniversaire Carlos ! Le Libanais, Brésilien, Français (et presque Japonais), qui cumule les présidences de Renault, Nissan et de l’Alliance, fête aujourd’hui ses 61 ans.

    Invitée à rencontrer l’homme multinational en 1999, alors qu’il n’était que Chef des Opérations de Nissan, une journaliste de Libération était reçue dans le bureau du Président Yoshikazu Hanawa, absent… C’est un résumé de la façon de faire de Carlos Ghosn. Là, où certain ferait attention aux conventions, lui les écrasent.

    Placé au rang de numéro deux d’un Nissan mourant par l’exceptionnel Louis Schweitzer, Carlos Ghosn empruntait régulièrement le bureau de son patron…

    Il faut dire que Louis Schweitzer avait trouvé la perle rare. Après une vingtaine d’années chez Michelin, Ghosn avait compris que l’entreprise familiale clermontoise ne lui laisserait pas le trône. Convaincu qu’il ferait son trou chez Renault, il pouvait changer de trajectoire.

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    De Renault à Nissan

    A cette époque, la marque française vient de rater sa fusion avec Volvo et accuse un déficit d’un milliard d’euros. Ghosn prépare un vaste plan d’économie. Moins de deux ans plus tard, Renault annonce un bénéfice de plus de 800 millions d’euros.

    Porté par ces résultats positifs, Louis Schweitzer tente un parti insensé : acquérir 36,8 % de Nissan, une marque au bord de la faillite. Trois mois après l’annonce, Carlos Ghosn débarque au Japon. Chef des Opérations, Président, puis PDG… En moins de deux ans !

    En octobre 1999, il présente son plan de redressement qui vise la rentabilité dès 2000, une marge opérationnelle de 4,5 % et une réduction de moitié de la dette. Il fait fermer cinq usines et vire 21 000 personnes. Ses décisions sont révolutionnaires au Japon, mais acceptées lorsqu’il met sa place en jeu. Et le résultat est bien là : en octobre 2000, Nissan publie un résultat net positif et la dette est totalement remboursée en 2003. Ses plans suivants sont aussi des succès.

    Le Cost Killer a frappé et il a frappé fort. Utilisant les mêmes méthodes qui lui avaient permis de participer à l’arrivée de Michelin au rang de premier manufacturier de pneumatiques dans le monde, il a tranché dans les effectifs et mis les fournisseurs sous pression.

    Lorsque Louis Schweitzer quitte Renault, après avoir relancé Dacia, Carlos Ghosn est le candidat indispensable. Patron des deux constructeurs et de l’Alliance qu’ils forment, il devient la première personne à occuper simultanément cette fonction dans deux entreprises parmi les 500 plus importantes au monde. General Motors le courtise alors, il rejette l’offre. Ford, Chrysler et un constructeur européen, qu’il n’a jamais dévoilé, ont aussi proposé des ponts d’or.

    Chez Renault, Carlos Ghosn promet de nouveaux produits pour augmenter les ventes et faire du constructeur français le généraliste le plus rentable d’Europe. Son plan échoue dans le haut-de-gamme. Voulue dans le top 3 de son segment en termes de qualité, la Laguna déçoit. Les Vel Satis et Avantime ne trouvent aucune descendance.

    Il abandonne les études de nouvelles alliances avec General Motors et Chrysler et voit la nouvelle Twingo accumuler les retards. Son plan n’atteint pas les objectifs fixés pour 2009. La croissance et la rentabilité ne sont pas au rendez-vous. Seule la dette a baissée, au prix de cessions d’actifs.

    Pour sortir de cette crise, il lance un nouveau plan à horizon 2016. Le développement de la gamme électrique n’atteint pas ses objectifs. Les ventes globales et la marge sont inférieures aux prévisions. Mais Renault profite des résultats de Nissan et Dacia pour être dans le vert.

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    Un autre Carlos Ghosn

    Sa capacité à prendre des décisions rapides et à les énoncer clairement a toujours marqué ses proches qui affirment aussi qu’il « sait écouter ».

    Et si la France peine encore à croire que Carlos Ghosn était l’homme idoine pour Renault, le constructeur de Boulogne-Billancourt est passé à travers la grave crise de la fin des années 2000 sans subir de pression de ses concurrents. Renault a pourtant affiché une capitalisation boursière inférieure à la valeur cumulée de ses participations dans Nissan et Volvo Trucks ! Et les autres marques généralistes européennes ne s’en sont pas aussi bien sorties.

    Carlos Ghosn est alors parti vendre ses moteurs à Mercedes et a travaillé sur le renouvellement de la gamme au Losange en s’appuyant sur le charismatique Laurens van den Acker… Un bras droit médiatique qu’il a su conserver à ses côtés, contrairement à ses numéros 2 Patrick Pelata, Carlos Tavares (chez Renault), Toshiyugi Shiga (chez Nissan), Johan de Nisschen (chez Infiniti) et, dans une moindre mesure, Andy Palmer, Directeur de la Planification de Nissan.

    Selon son entourage, il souffre du manque d’affection d’une France qui ne mesure pas ses réalisations. Il faut dire que son attitude (et sa réussite) ne colle pas du tout avec l’esprit français du moment. L’ambitieux, capable de convaincre n’importe qui en tête à tête, n’est pas un grand orateur en public. Et son salaire (surtout via Nissan) reste mal vu. 10 millions d’euros, dont moins de 25 % par Renault, ce n’est pas français…

    Mais ce qui manque le plus à Renault, c’est le Ghosn du Nissan de 1999 à 2005. Lorsqu’il était pleinement engagé dans le redressement d’une entreprise. Aujourd’hui, il fait trois à quatre allers-retours entre le Japon et la France. Une vie qui lui a coûté son mariage et qui, selon un ancien de Renault, l’a forcé à s’enfermer dans une tour d’ivoire.

    « Continuer à faire ce qui marche, arrêter ce qui ne marche pas », c’est toujours son idée. Et son défi, c’est d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé pour Renault. Il ne raccrochera pas avant !

  • Une session de karting sur glace

    Une session de karting sur glace

    Direction le circuit de Val d’Isère pour une séance de karting un peu spéciale : en extérieur, de nuit, par des températures négatives et, surtout, sur une piste recouverte d’une belle couche de glace et d’une fine couche de neige !

    Certaines expériences ne se refusent pas. Piloter un kart sur la glace en fait partie. Si vous avez l’occasion de poser les roues sur cette surface durant l’hiver, n’hésitez pas un seul instant.

    Il fait -5°C, l’anorak est bien fermé, les chaussures bien serrées, les gants bien enfilés et le casque bien attaché. L’installation ne diffère pas par rapport à un kart habituel. Il faut juste nettoyer la neige qui s’est déposée sur le baquet, voire sur les pontons (pour la masse !).

    L’engin est un Sodi GT2 à moteur Honda 270 cm3 4 temps, que du très conventionnel pour du kart de location. Gros détail : les pneus sont cloutés.

    L’adhérence est bien plus faible qu’avec des slicks sur piste sèche. L’accélération est moins franche pour démarrer et dès l’approche du premier virage, tout est différent.

    Le moindre lever de pied fait glisser l’arrière. Le kart se révèle très joueur. L’angle du volant est multiplié sur l’équilibre des quatre roues.

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    Le premier tour se fait en reconnaissance, le deuxième permet d’appréhender un peu plus les réactions du kart. Et au fil des minutes, on entre plus tard dans les virages en contrôlant la glisse sur plusieurs mètres.

    En bas d’une descente, il devient de plus en plus facile de maîtriser l’appel / contre appel, tant la légèreté de l’ensemble permet de jouer sur les dérives.

    A la réaccélération, les bosses font plutôt mal. Le kart est balancé et perd de l’adhérence. Il est nécessaire de bien rester dans les traces. Chaque écart fait ramasser de la neige et bloque une bonne proportion de l’effort fourni par le moteur.

    En piste, les relatives basses vitesses autorisent quelques facéties. Les glisses trop recherchées se terminent en tête-à-queue et les dépassements sont plutôt francs. J’ai d’abord cru que ça pouvait être sans danger, jusqu’à voir une bande de furieux rouler sans aucun notion de la glisse et avec l’envie de se mettre des caramels… Tous n’ont pas fini !

    La glisse offre des sensations uniques. Alors je ne peux que conseiller une petite séance de karting sur glace… (mais vraiment sur une piste recouverte de glace, pas une surface dite glissante qui n’a qu’un intérêt limité par rapport à de réelles conditions hivernales).

  • Journée de la Femme : on a échappé au pire

    Journée de la Femme : on a échappé au pire

    Depuis des années, une sorte de mimétisme idéologique admet que l’automobile est une propriété masculine. Cette bêtise atteint son apogée le 8 mars, lors de la Journée de la Femme.

    Avec plus ou moins de bonheur, les marques communiquent autour de ce concept. Je m’interroge… Quel est leur objectif en ce 8 mars ? Se rapprocher d’un genre avec lequel elles ne parviennent pas à interagir le reste de l’année ? Pourtant, les postes de leurs équipes de communication sont souvent occupés par des femmes…

    Voilà qui fera plaisir à notre blog « sœur » EnvoitureCarine.fr… Petit florilège des tweets et des posts Facebook du 8 mars. A vous de vous faire un avis !

    Nissan France est passé maître dans la reprise de l’actualité sur ses réseaux sociaux. Avec une gamme qui attire tous les âges et tous les genres, les produits font leur oeuvre. La communication devient plus simple. Inutile alors de montrer une Micra Lolita Lempicka… Sortons une GT-R ! Bravo.

    Profiter de la journée, voiture garée… Ou comment se démarquer de la communication tournée autour du plaisir de conduire.

    La femme, le vernis à ongles… Imaginez les 364 autres jours !

    La robe rouge qui permet de ne pas reconnaître… ni la femme, ni la voiture !

    Volvo s’engage… Et pas seulement le 8 mars.

    Simple, efficace.

    Le problème des pages globales : il y a 1 895 315 fans de Smart sur Facebook... Et seulement 47 000 femmes ? Aïe !

    Evidemment, cette publication n'est pas dédiée à la Journée de la Femme puisqu'elle date d'hier... Et c'est peut-être pour ça que cette fameuse Journée de la Femme existe !

    Les constructeurs automobiles s'en sortent donc plutôt bien... En fait, l'esprit macho ne respire plus que sur les sites internet spécialisés qui continuent de faire gonfler leurs statistiques avec des galeries photos des hôtesses (sans jamais mettre les hommes) des salons. Et ils ne sont pas les seuls fautifs, si ce sont leurs pages les plus visitées !

  • Essai Kia Soul : l’envie d’être différent

    Essai Kia Soul : l’envie d’être différent

    Les SUV commencent à tous se ressembler et le Range Rover Evoque est trop grand pour vous (ou trop cher ?)… Voici une occasion de se différencier sans être trop ostentatoire : le Kia Soul.

    Attention : confession

    Aucun détour… J’ai adoré le FIAT Multipla version 1998. Enfin quelque chose de nouveau, de différent. Evidemment, le concept était beaucoup trop poussé. Soit cette voiture aux immenses vitres et aux phares inqualifiables devenait un collector, soit la copie devait être rapidement revue. Et comme les qualités du Multipla étaient loin de bouleverser le monde, il a fallu vite effacer sa différence stylistique.

    Suivant la même idée, j’avais un coup de cœur pour le Renault Avantime et le Nissan Cube… Mais coup de cœur ne signifie pas records de ventes. Les échecs commerciaux des modèles trop marqués forcent les constructeurs à se concentrer sur les fondamentaux.

    Sans être aussi déluré que l’Avantime ou le Cube (j’évite le Multipla pour ne choquer personne), le Kia Soul apporte quelque chose de différent… C’est peut-être la raison pour laquelle il ne s’est vendu que 3 500 unités de la première génération durant les cinq dernières années en France.

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    Un style « normal »

    Que peut-on attendre d’un SUV compact ? Qu’il soit suffisamment court tout en offrant une habitabilité supérieure à toute autre forme de carrosserie… Avec un tel cahier des charges, le dessin du Kia Soul devient une norme. Le designer du Skoda Yeti a dû avoir le même briefing.

    Carré, le Kia Soul est plus musculeux que camionnette. C’est une affaire de goûts, mais certains détails renforcent le style de la silhouette, en particulier la teinte bicolore et la ceinture de caisse très haute.

    A l’intérieur aussi, le style est souligné par de très réussies ouïes de ventilations qui intègrent des tweeters flottants. Dans les portières, les gros haut-parleurs du système hi-fi sont entourés d’un éclairage d’ambiance à plusieurs teintes du plus bel effet. Dommage que l’intégration de la console centrale et de son grand écran ne soit pas aussi travaillée.

    kia-soul-aerateur

    Plus de style que de dynamisme

    Essayé dans sa version 1,6 litre Diesel CRDi de 128 chevaux, le Kia Soul s’avère un peu trop bruyant. Et c’est là que l’on peut regretter cette configuration. Un Kia Soul Diesel n’a pas besoin de dévoiler une quelconque ambition de sportivité.

    On pouvait espérer un moteur Diesel sobre et discret, doté d’un start and stop. Ce n’est pas le cas. Il faut avoir un pied très léger pour passer sous les 5,0 litres / 100 kilomètres. Et ce pied très léger prive d’une grande partie de la puissance du moteur. C’est aussi la cause d’une homologation à 132 g/km de CO2 et, donc, d’un malus de 150 euros.

    Suffisamment confortable, le nouveau Soul hérite de la plateforme de la Cee’d parfaite pour l’usage pour lequel ce Kia Soul est destiné.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Voici un modèle qui sait faire tourner les têtes sans être ostentatoire. Le Kia Soul est une magnifique réalisation stylistique. Son rapport prix/équipement en fait un outsider dans la catégorie, même si le moteur Diesel est d’une ancienne génération. Vivement l’Euro 6… Ou la Soul EV !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    J’aime

    La ligne assumée
    Les aérations qui intègrent les enceintes !
    Les tarifs

    J’aime moins

    Un moteur Diesel bruyant

    Quelques données :

    Modèle essayé : Kia Soul L 1,6 CRDi 128 ch. BVM6
    Tarif : 19 450 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, 1 582 cm3
    Puissance (ch/kW) : 128 / 94 à 4 000 tours/minute
    Couple : 260 Nm à partir de 1 900 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses mécaniques à 6 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 140 / 1 800 / 1 593
    Poids à vide : 1 308 kg
    Capacité du coffre (l.) : 354 – 1 367
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 6,1 / 4,4 / 5,0 / 5,2
    Emissions de CO2 : 132 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 11,2
    Vitesse maxi : 180 km/h