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  • Renault Mégane 2016 : la GT comme plat de résistance 

    Renault Mégane 2016 : la GT comme plat de résistance 

    Lancer la nouvelle génération d’un modèle historique n’est jamais une chose évidente pour un constructeur. Ici, Renault lance la quatrième génération d’un de ses modèles phares : la Mégane. Présentée lors du salon de Francfort de mi septembre dernier, cette Mégane IV arrive enfin, 20 ans après son premier lancement en 1995. Nous avons pu tester cette Mégane IV, dans sa version GT. Un modèle réussi, qui nous a littéralement enchanté, bien loin de la GT line déjà vue par le passé.

    D’extérieur, tout est nouveau chez Mégane. Cette quatrième génération est exclusivement à quatre portes, le marché des coupés et deux portes se réduisant comme peau de chagrin. A l’avant de Mégane, on retrouve l’imposant logo Renault, signe du travail de Laurens van den Acker. Autour du losange, les grilles sont en nid d’abeille, autour desquelles la nouvelle signature lumineuse Renault fait son effet, avec les phares « en C » déjà vus chez Talisman. L’arrière aussi récupère la signature lumineuse de la grande berline luxe de Renault, élancée de chaque côté du losange. Celui ci héberge d’ailleurs vilainement la caméra de recul en son centre. Bien qu’étant une berline à quatre portes, Mégane révèle une ligne dynamique, entre autres grâce à sa répartition un tiers vitré / deux tiers tôlés, son style Coupé et ses lignes élancées. L’arrière propose une double sortie d’échappement, apposée de part et d’autre du déflecteur. Dix couleurs sont aujourd’hui disponibles pour habiller Mégane GT. Le modèle illustrant cet article est bleu Iron.

    A l’intérieur, Mégane se surpasse. On trouve ici des finitions et touchés de matière dignes de son rang, vus sur les concurrents Peugeot 308, Volkswagen Golf et Audi A3. Quelques détails sont à revoir, comme le retour de tableau de bord au niveau des genoux, la poignée de boîte à gant, qu’on trouve ici un peu fragile. Le chrome est bien présent à bord de Mégane, sur le levier de vitesses, autour du tableau de bord, de Rlink2, qui se montre efficace mais manquant d’une dimension « mobile » plus simple d’utilisation et de raccourcis.. Les sièges sont de type semi-baquets, développés par Renault Sport. Bien enveloppants, ils se montrent confortables et nous maintiennent bien en place. Deux types de mousses composent ces sièges, deux densités, un ensemble permettant un maintien efficace sans éliminer le confort. Le bleu est aussi bien présent à l’intérieur de Mégane GT : surpiqure, retour en acier brossés. Du soin a été apporté aux finitions.

    A l’arrière, les passagers ont de la place, avec 20 millimètres gagnés aux genoux par rapport à la précédente génération. Merci l’empattement plus important de 28 mm, rendu possible par à l’utilisation de la plateforme CMF-CD du groupe Renault-Nissan, qu’on retrouve sur les Renault Kadjar, Renault Talisman, Renault Mégane IV et Renault Espace V. En comparaison à sa génération précédente, Mégane IV s’en retrouve plus longue de 64 mm, plus basse de 25 mm. Ses trains avant et arrière aussi sont plus larges de quelques centimètres : de 47 mm à l’avant (1 591 mm) et de 39 mm à l’arrière (1 586 mm). Elle s’en retrouve bien assise, presque trapue.

    Au volant, Mégane GT est tout d’abord facile. L’alliance moteur/boîte est excellente. Sa boîte EDC7 est une pure merveille : facile, bien étagée, bien faite au final, elle nous procure un réel confort à l’utilisation, tant en conduite de tous les jours qu’en conduite sportive. Aucune secousse n’est à prévoir, alors que le temps de passage de vitesses se classe parmi les meilleurs de sa catégorie. Nous sommes à bien loin de la boîte EDC vue sur la Clio R.S.. Cette nouvelle boîte EDC7 à double embrayage est donc un pur plaisir. Un petit regret : la disposition des palettes au volant. Elles sont malheureusement trop hautes : les mains à 9H15 ne permettent pas de saisir parfaitement les palettes. Si au quotidien, cela ne se révèlera par particulièrement handicapant lorsque nous utiliserons la boîte dans sa partie automatique, une fois en conduite sportive, cela pourrait se révéler pénible pour qui veut jouer des palettes. Côté moteur, les 205 chevaux emmènent la belle sans faillir. Ils sont bien présents, en souplesse, malgré un petit manque de puissance et de couple à bas régime. Il n’empêche qu’en circulation de tous les jours, sans jouer les pilotes, l’utilisation de Mégane GT se montre très facile, en ville, cycle mixte ou autoroute. Pour cette dernière, Mégane GT est d’ailleurs équipée de série du régulateur de vitesses adaptatif. A noter, un peu de bruit est à prévoir à haute vitesse sur autoroute.

    Châssis, suspensions, direction et freinage. Développé chez Renault Sport aux Ulis, le châssis de la Mégane GT en fait une voiture confortable et sure. Dans les portions rapides, Mégane GT est à son aise, bien qu’elle ne soit pas une R.S.. Son châssis est exceptionnel, équilibré, fiable, en mode Normal ou en mode Sport : il ne nous prend pas en défaut. Le plaisir est bel et bien au rendez-vous avec cette GT et c’est une grande surprise, il faut le dire, le travail a été remarquable, d’autant que Mégane GT est équipée du système 4Control.

    Il s’agit là d’une technologie nouvelle. Déjà vu sur Espace et Talisman, ce système aide à la direction : les quatre roues sont ainsi directionnelles. Braquant les roues en sens inverse sous les 60km/h (80km/h en mode sport) et braquant dans le même sens aux dessus de ses vitesses, cette aide permet à Mégane une précision de conduite dans les parties techniques et un confort dans les parties plus rapides. Dans chacun des cas, la direction de la Mégane GT, avec le 4control, s’en retrouve plus efficace, d’autant que son diamètre de braquage s’en retrouve plus court de 80 cm (11,2m contre 10,4m sur une Mégane sans 4control).

    Cependant, le 4Control pourrait surprendre, car avec 100 calculs par seconde, il réagit extrêmement rapidement aux coups de volant, virages prononcés ou manœuvres d’évitement. Les hommes de Renault Sport ont bien œuvré, mais il faudrait tout de même prévoir un temps d’adaptation car il n’est naturel d’avoir un train arrière un peu « baladeur » (même si j’adore ça).

    Côté freinage, la pédale pourrait se révélait un peu molle, le freinage un peu faible mais il ne s’agit pas ici de la Mégane R.S. : on parle ici de la GT. Pas de procès d’intention donc, le freinage est bien adapté à la GT. Cela dit, dans sa globalité, la GT est de fort bon augure pour la R.S., si elle existe un jour dans sa version « quatrième génération ».

    Allez, on conclut : prenons la GT, oublions la GT line et merci Renault ! Depuis son lancement en 1995, Mégane a été produite à 6,6 millions, tous modèles et carrosseries confondus. Cette quatrième génération sera disponible dans 50 pays, à travers l’Europe, l’Asie, l’Afrique et l’Océanie, disponible à l vente en France à partir de mi janvier.

    Avec cette Mégane GT en tête de la gamme, nouvelle Mégane est ici bien née, bien lancée. Elle est une véritable surprise, procurant un réel plaisir à son volant, en ville, sur route, comme en conduite sportive : performante, saine, plaisante et bien finie. La preuve que Renault sait faire de bonnes voitures, se permettant de tutoyer ses consœurs françaises ou allemandes. Dans un marché proposant plus de 30 modèles du segment C, Renault entre en résistance et vient de frapper un grand coup sur la concurrence, et ce n’est pas pour bouder notre plaisir. Bravo Renault.

     

    Renault Mégane GT TCe 205 EDC7 : fiche technique

    4 cylindres turbo
    Cylindrée : 1616 cm3
    Puissance maxi : 205 ch
    Couple maxi : 280 Nm
    Boîte : automatique 7 vitesses avec palettes au volant, EDC7, double embrayage
    Traction
    Vitesse maxi : 233km/h
    0 à 100km/h : 7’’10
    Longueur : 4 359 mm
    Hauteur : 1 447 mm
    Largeur : voie avant, 1 591 mm / voie arrière 1 586 mm
    Empattement : 2 669 mm
    Porte-à-faux arrière : 771 mm

    Nos photos :

  • Essai Toyota Prius : la voiture de la double décennie

    Essai Toyota Prius : la voiture de la double décennie

    Des générations que l’on attendait ça… À désespérer de voir des cylindres alignés, des boîtes de vitesses mécaniques avec cette antédiluvienne pédale d’embrayage. Les constructeurs automobiles nous ont fait rêver d’avenir avec de maigres évolutions. Il aurait fallu attendre 1997 pour assister à la seconde révolution automobile.

    Depuis l’invention de l’automobile, que l’on remonte à Cugnot ou Daimler, les vraies révolutions sont rares. La Ford T en est sans doute une par la réflexion entamée par Henry Ford pour la produire et surtout la vendre du plus grand nombre.

    La technologie que nous connaissons actuellement est un peu plus récente, mais elle équipe la majorité de nos voitures depuis bien trop longtemps. Évidemment, l’Europe est à la traine en termes de boîte de vitesses et se trouve ancrée dans un marché diésélisé. Le monde avait besoin d’une nouvelle révolution.

    Merci Toyota !

    En 1994, Toyota commence à travailler sur un projet (G21) révolutionnaire… Sous son capot, il cache une technologie à deux motorisations : un petit bloc essence accompagné par un moteur électrique. D’abord imaginée à l’état de prototype, comme chez beaucoup d’autres constructeurs, la Prius est rapidement commercialisée, en 1997.

    L’étrange, mais ambitieuse, voiture japonaise est vivement critiquée à son lancement. Une campagne affirme que Toyota perd 23 000 euros par voiture vendue… Et puis le 11 septembre 2001, une nouvelle Guerre du Golfe, la flambée des prix du pétrole. Dix-huit mois plus tard, le concessionnaire d’Hollywood réussit l’un des plus beaux coups marketing de l’histoire. Il vend des Prius à quelques stars et leur conseille de se présenter à la soirée des Oscar en son volant. Tout le monde se souvient de Leonardo di Caprio qui se gare devant le Kodak Theatre.

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    Leonardo di Caprio n’est pas le seul à s’afficher dans cette voiture qui n’a pas la ligne ni le pédigrée d’un modèle de stars… Jessica Alba, Natalie Portman, Jennifer Aniston, Miley Cyrus, Cameron Diaz, Salma Hayek, Gwyneth Paltrow, Julia Roberts, Demi Moore, Sarah Jessica Parker, Tom Hanks, Harrison Ford, Matt Damon, Orlando Bloom, Bradley Cooper, Claudia Schiffer, Owen Wilson, Dustin Hoffman, David Duchovny et des dizaines d’autres. Quelle autre voiture peut aligner une telle liste d’influenceurs ? 

    La surprise est de taille chez Toyota USA… Et la réaction est immédiate. Si la marque n’avait pas initié ce coup marketing, elle en profite un maximum. La moche Prius devient la voiture la plus hype du moment. Et du hype classe, écolo, réfléchi.

    En 2004, la seconde génération de Prius arrive et elle se vend… Toyota décline sa technologie sur d’autres modèles, tandis que Honda plafonne avec ses propres hybrides. Mieux, d’autres constructeurs comme Ford achètent les brevets du Hybrid Synergy Drive !

    L’arrivée des voitures 100 % électriques n’a même pas fait vaciller la force de la Prius. Au contraire, l’autonomie étant un problème majeur pour de nombreux nouveaux clients, le système hybride marque encore des points.

    Une vraie voiture révolutionnaire

    Depuis 1997, Toyota a vendu plus de huit millions de voitures hybrides, la Prius en tête avec plus de cinq millions d’exemplaires au Japon d’abord, puis aux États-Unis et en Europe. Le dernier million a été accumulé en seulement dix mois !

    Si elle ne possède pas une ligne inscrite dans les canons de la beauté, surtout dans sa version ‘+’ essayée, son design permet de se démarquer. Au volant, la Prius est vraiment révolutionnaire. Révolutionnaire, car elle réclame de réapprendre à conduire.

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    Il m’a fallu des années avant de me mettre au volant d’une Toyota Prius. Pourtant, je suis une vraie cible à jouer avec la consommation de toutes les voitures que j’essaie. Mais avec deux petits moteurs et une boîte CVT, j’avais été refroidi par beaucoup de commentaires…

    Et bien je répète que cette voiture est révolutionnaire… À tel point qu’il faut la conduire comme une voiture différente et apprendre à se servir de cette transmission à variation continue. Si vous avez l’habitude de boîtes courtes, il faut remettre à zéro votre propre logiciel.

    On appuie différemment sur l’accélérateur, on profite énormément du moteur électrique… Et on se retrouve à s’appliquer sur l’écoconduite.

    Le plus simplement du monde : depuis sa commercialisation, la Toyota Prius est la plus belle chose qui soit arrivée à l’industrie automobile. Merci Toyota !

  • Porsche change le nom de ses modèles !

    Porsche change le nom de ses modèles !

    Fini les Boxter et Cayman… Porsche a choisi de donner un numéro à trois chiffres à sa série de voitures de sport de « milieu de gamme ». Elles s’appelleront désormais 718, en référence aux exemplaires sortis en 1957.

    La Porsche 718 avait succédé à la légendaire 550 Spyder à la fin des années 1950. Equipée d’un moteur quatre cylindres à plat, elle s’était illustrée aux 12 Heures de Sebring en 1960 ou sur les courses de côte. La 718 s’était imposée en 1959 et en 1960 sur la Targa Florio après une victoire de classe lors des 24 Heures du Mans 1958.

    Cette nouvelle appellation, qui sera déclinée en 718 Cayman pour le coupé et 718 Boxter pour le roadster, sera utilisée dès l’an prochain. Et comme le modèle des années 1950, les nouvelles 718 seront exclusivement à quatre cylindres !

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  • La bonne réponse de L’Auto Journal

    La bonne réponse de L’Auto Journal

    Dans la rubrique « ça vous a fait réagir… » placée à côté de l’Edito de Jean-Eric Raoul, rédacteur en chef de L’Auto Journal, j’ai beaucoup aimé la réponse apportée à une réflexion binaire d’un lecteur (malheureusement partagée par beaucoup).

    Ce lecteur écrit : « En voyant la couverture de L’AJ n°946, sur la future offensive Volkswagen malgré leur tricherie, je tombe des nues ! Quels auraient été vos commentaires si un autre constructeur, français par exemple, avait agi ainsi ? J’espère que la nationalité de votre actionnaire, Axel Springer, n’a pas mis à mal votre ancienne devise, « Indépendant et objectif » !

    La réponse est simple : « Notre actionnaire ne fait rien à l’affaire, d’autant que nous sommes aussi moitié italiens ! Quant à Volkswagen, ont-ils arrêté de produire des voitures, et les clients d’en acheter ? Non. Donc, nous continuons à vous informer à ce sujet. »

    Je plains très sincèrement ces nombreuses personnes qui restent convaincues que les articles des médias sont directement écrits par les actionnaires. Dans une France qui fait la part belle aux salariés, reçoivent-ils tous leurs directives de la part de l’actionnaire principal de leur maison-mère, voire de la personne qui possède la majorité de la holding (pardon, la tenante en français), dans leur propre métier ?

  • Citroën E-Mehari : désolé

    Citroën E-Mehari : désolé

    Ah la Méhari… Encore une icône automobile qui arbore fièrement ses chevrons au sommet de son capot en plastique et dont Citroën veut faire revivre l’expérience. Après la reprise de la ligne de la 2CV par la C3, la reprise du nom DS, voici la reprise de l’idée Méhari.

    Autant l’afficher tout de suite, je n’ai jamais eu la moindre sympathie pour la Méhari. Ça ne s’explique pas. C’est évidemment une voiture culte, un morceau des années yéyé avec Brigitte Bardot au volant…

    citroen-mehari

    Est-ce la raison principale de mon incompréhension de cette version 2015 de la Méhari ? Citroën avait promis des voitures plus funs pour son proche avenir… J’ai été conquis par le concept des Cactus, en particulier par celui du C4 Cactus déjà commercialisé.

    Mais là, je ne trouve pas grand chose d’évocateur.

    En 2002, la C3 avait repris le dessin de la traditionnelle 2CV, jusqu’à proposer un version Pluriel aux multiples défauts et quand même vendue à plus de 100 000 exemplaires !

    citroen-2cv-c3-pluriel

    Cette fois, c’est à la Méhari que Citroën fait clairement référence en proposant une voiture qui n’est pas franchement une Citroën. Car après avoir travaillé sur l’évocation des Méhari depuis des années, notamment avec le séduisant concept Lacoste en 2010, Citroën franchit le pas grâce à Bolloré.

    citroen-lacoste

    Depuis quelques mois, le pseudo-constructeur a localisé la production de sa Bluesummer dans l’usine PSA Peugeot Citroën de Rennes-la-Janais. Et voilà comment récupérer une chaine de montage toute prête dans ses propres locaux pour proposer une nouvelle « Citroën ».

    La carrosserie reprend la découpe de la Bluesummer avec un restylage lui donnant des airs de Cactus. Sous le capot, on retrouve le même moteur électrique que dans la Bluecar avec une batterie lithium métal polymère pour une autonomie annoncée à 200 kilomètres.

    citroen-e-mehari-2015

    Problème avec la batterie, elle réclame d’être branchée à l’arrêt pour ne pas se décharger. PSA a donc développé un mode d’hivernage qui permet de conserver un peu de batterie durant 4 mois (même s’il faut la rebrancher 4 heures pour la réveiller).

    citroen-e-mehari-bollore

    Le prix n’est pas encore annoncé (la Bluesummer coûte 24 000 euros), mais la commercialisation est prévue pour le mois de mars avec une production inférieure à 1 000 exemplaires par an.

    J’ai déjà vu les premiers commentaires depuis la présentation d’hier. Certains aiment, beaucoup détestent. Mais la reprise affichée du nom Méhari semble faire de la peine aux amoureux de l’ancestrale voiture de plage…

  • Après Mission E ? RX Vision !

    Après Mission E ? RX Vision !

    Un salon automobile réussi est un événement qui met en valeur (au moins) un modèle de rêve que les visiteurs souhaitent intensément voir sur la route. A Francfort, Porsche a marqué les esprits avec son concept Mission E. Désormais programmé pour un lancement commercial, il est temps d’espérer la prochaine annonce : celle de l’arrivée de la Mazda RX Vision, star du Salon de Tokyo !

    Un simple communiqué de presse a officialisé le projet commercial basé sur l’étude Mission E présenté par Porsche à Francfort : « Green light for Mission E ». La marque allemande va investir un milliard d’euros pour moderniser l’usine de Zuffenhausen, créer un millier d’emplois supplémentaires et mener à bien le développement de la version commerciale de la Mission E.

    porsche-mission-e-2015

    Le concept présenté à Francfort était un véritable bijou technologique avec un moteur capable de développer une puissance supérieure à 600 chevaux et le 0 à 100 km/h en moins de 3,5 secondes. L’autonomie est annoncée à 500 kilomètres avec une recharge des batteries lithium-ion à 80 % en moins de 15 minutes grâce à un chargeur 800 Volts.

    Dévoilé en version 4 portes en Allemagne, le concept Mission E verra sa version finale apparaître sur les routes avant la fin de la décennie…

    Il n’y a pas que les moteurs électriques dans la vie !

    D’ici là, on ne peut que souhaiter une décision équivalente chez Mazda. Présenté à Tokyo, le concept RX Vision fait partie de ces objets de passion.

    Le concept RX Vision est une histoire de famille. Une génération après la première RX-7 dessinée par Matasaburo Maeda, son fils Ikuo Maeda a donné naissance à une ligne inscrite dans le patrimoine de l’automobile sportive.

    Un énorme empattement, un capot long comme une ligne droite, une ligne de toit basse et allongée jusqu’au bout du coffre dépourvu d’aileron… Voici un dessin digne des plus belles réalisations de l’histoire.

    mazda-rx-vision-concept

    A Tokyo, la RX Vision était LA star. Sa ligne n’était pas le seul coup de cœur des visiteurs… Car, sous le capot, Mazda a annoncé un moteur rotatif. Depuis près de dix ans, une équipe d’une cinquantaine de motoristes a travaillé sur le développement de cette technologie pour l’aligner sur les normes écologiques actuelles.

    mazda-rx-vision-rotatif

    Au Japon, on ne cache pas qu’il y a un désir d’aller plus loin… Dans deux ans, un nouveau modèle devrait accompagner les célébrations du demi-siècle de la Cosmo, le premier coupé à moteur rotatif signé Mazda. Espérons qu’il soit dans la lignée du RX Vision et que sa commercialisation soit ensuite lancée !

    (Et au fait Nissan, on attend toujours l’IDx !)

  • Une nouvelle opportunité d’acheter une voiture

    Une nouvelle opportunité d’acheter une voiture

    Achat comptant, crédit auprès du constructeur ou à la consommation, location longue durée ou avec option d’achat, une nouvelle opportunité s’offre aux acheteurs de voiture : le prêt entre particuliers.

    Agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACPR), Prêt d’Union est une société de crédit entre particuliers, leader du secteur en France. Au cœur de l’économie collaborative depuis sa création en 2011, Prêt d’Union propose des crédits à la consommation et des rachats de crédit de 3 000 à 40 000 euros pour deux à six ans de maturité.

    L’organisme permet à deux types de clients de profiter de cette mise en relation. Des investisseurs ouvrent un compte et l’alimente en effectuant des virements directement depuis leur banque avec l’objectif de faire fructifier leurs dépôts.

    Ces dépôts profitent à des emprunteurs. Après acceptation de leur dossier par Prêt d’Union, qui vérifie s’ils sont solvables, ils ont accès à un crédit qui leur permet de faire l’acquisition de biens de consommation, tels qu’une automobile.

    Fin août, Prêt d’Union avait reçu plus de 4 milliards de demandes de crédit soit plus d’une demande par minute, transformés de 250 millions d’euros de financements de projets. Signe d’une transparence nouvelle pour le secteur Prêt d’Union permet à ses clients de prendre la parole : 4 500 clients on déjà témoigné de leur expérience avec Prêt d’Union.

    Le montant moyen du crédit financé est de 8 200 euros, majoritairement remboursé sur cinq ans. Un cinquième de ces demandes concerne un projet d’achat de voiture. L’idée est donc de profiter d’une nouvelle possibilité de financer son crédit auto, sans passer par les formules bancaires classiques ou la prolifération de propositions de locations longue durée, et d’obtenir ainsi un financement adapté à son budget.

  • Tour Auto 2016 : 25 ans entre Paris et Cannes

    Tour Auto 2016 : 25 ans entre Paris et Cannes

    Petit évènement de l’actualité de l’automobile ancienne, le Tour Auto fêtera l’an prochain ses 25 ans.

    Au petit matin du mardi 19 avril, les 230 concurrents du Tour Auto 2016 partiront de Paris, direction le départ officiel, qui tiendra place au Château de Courances, dans l’Essonne. Le parcours les emmènera à Cannes, via les villes étapes de Beaune, Lyon, Valence et Marseille.

    Pour fêter cet évènement hors du commun, Peter Auto, l’organisateur, prévoit une dernière boucle de nuit, façon Rallye Monte-Carlo. Les concurrents partiront de Marseille, direction Cannes, via une inédite liaison par l’arrière pays azuréen.

    Durant leurs 6 jours de course, ils auront disputé entre Paris et Cannes pas moins de 11 épreuves spéciales sur routes fermées, puis visité les circuits de Dijon-Prenois, Bresse, Lédenon, Paul Ricard, lors d’épreuves chronométrées, de compétition ou régularité.

    Un quart de siècle étant un petit évènement, le Tour Auto mettra à l’honneur plusieurs voitures qui ont marqué son histoire. Au programme donc, nous célèbrerons les Ferrari 250 GT Competizione, Jaguar 3,8 l MKII, Ligier JS2 et Matra MS650. Rien que ça.

    Deux ouvreurs de prestige seront présents : Ari Vatanen, qu’on ne présente plus, comme ambassadeur de la marque BMW et François Chatriot, dit Le Chat, ancien pilote de rallye et dernier vainqueur du Tour de France Auto, quand celui ci se courait en « moderne », en 1986. Il avait alors remporté le rallye sur Renault 5 Maxi Turbo.

    En quelques chiffres :

    • 7 jours de course, du 18 au 24 avril
    • 230 équipages participants
    • 2000 kilomètres de course
    • 4 circuits visités : Dijon-Prenois, Bresse, Lédenon, Paul Ricard
    • 11 épreuves spéciales sur routes fermées.

    Rendez-vous le 18 avril prochain, Grand Palais de Paris, pour l’exposition des 230 voitures engagées puis le lendemain, pour le départ du Tour Auto 2016.

    151202 Tour Auto 2016 - parcours carte

    151202 Tour Auto - affiche

  • Essai Mazda MX-5 : séance de séduction

    Essai Mazda MX-5 : séance de séduction

    C’est un peu comme le jour de la rentrée au lycée… On retrouve ses copains et on découvre de nouvelles têtes, de nouvelles camarades de classe. Ce premier jour est un grand moment d’excitation avec l’annonce de l’emploi du temps et, toujours, les premiers regards vers des filles encore inconnues.

    Parmi toutes ces nouvelles amies, l’une d’elles surpassent les autres. Un charme, une beauté, un sourire. En quelques minutes, mon cœur a chaviré et je me suis pris à rêver.

    Arrête de rêver, cette fille est inaccessible… Et pourtant, il suffisait d’y croire, de vouloir vivre ses rêves. Un mois plus tard, je l’embrasse sans trop savoir comment j’ai pu réussir à l’approcher, à la séduire. Je fonds, je suis le plus heureux. Désormais, j’ai envie de tout faire pour elle, de tout faire avec elle.

    C’est un coup de foudre, un cœur qui chavire… Je ne vous raconte pas la suite, car les histoires d’amour finissent mal (en général).

    mazda-mx-5-saint-tropez

    Mais franchement, quelle différence avec le premier regard vers une Mazda MX-5 ? Evidemment qu’elle paraît inaccessible. Dans un pays qui établit ses records de vente avec des Renault Clio blanche, il paraît bien illusoire de croire que l’on sera bientôt au volant d’un roadster… Roadster, c’est comme cabriolet, mais en branchouille.

    Jouons un peu… Et si j’allais choisir ma nouvelle Clio ? Version Intens, moteur dCi 90, peinture blanche (j’y tiens) : 20 990 euros.

    mazda-mx-5-var

    Et maintenant, place à une Mazda MX-5… Une folie ? Complétement, une folie à 24 800 euros. Evidemment, l’écart est énorme. Et c’est bien logique, l’écart est bien énorme entre la conduite d’une Clio blanche et le plaisir d’une MX-5. (Et puis franchement, 4 000 euros !)

    Voilà… Au premier coup d’œil, on désire une MX-5. Et lorsque l’on comprend qu’elle est accessible, on se prend à rêver.

    Depuis que je teste des voitures de série, et que je rencontre des gens qui essaient de faire la même chose, je n’ai jamais entendu un tel consensus. Entre ceux qui en ont eu une, qui en ont une ou qui en auront une un jour, on atteint la quasi totalité du panel. Si ça vient d’une telle brochette de spécialistes, c’est qu’il doit y avoir un truc.

    Il y a un truc dans cette Mazda MX-5

    C’est évident qu’il y a un truc… Il y a un truc que personne d’autre ne fait ou ne sait faire. Mazda a créé une machine à s’amuser. Comme tout bon jeu, la règle est simplissime. Tu appuies sur le contact et tu souris. C’est terrible comme le conducteur qui découvre ce roadster peut avoir un visage niait avant même de passer le deuxième rapport !

    La position de conduite est désormais calquée sur les autres réalisations Mazda. Disons que si BMW fait figure de référence, Mazda est dans cette lignée. Tout est orienté pour le conducteur et ça fonctionne. Et quelle commande de boîte de vitesses !

    Avec son petit moteur 1,5 litre atmosphérique, la plus petite des Mazda MX-5 n’est pas la meilleure voiture du monde… Non, il est certain qu’elle n’est pas la meilleure voiture du monde. Mais c’est quoi la meilleure voiture du monde ? C’est vraiment indéfinissable et sans borne, non ? Cette MX-5 est donc bien une meilleure voiture du monde.

    Pour se faire plaisir sur route ou sur circuit !

  • Nouveauté : Volvo S90

    Nouveauté : Volvo S90

    Volvo ne cesse de grandir ! Après la convaincante XC90, la marque suédoise continue avec une nouvelle berline « premium » S90 présentée aujourd’hui.

    La face avant reprend la nouvelle signature de Volvo avec des phares dessinés en marteau de Thor… L’arrière, tant sur les photos que lors de la présentation cet après-midi à Göteborg, tranche un peu plus.

    volvo-s90-profil

    « Avec le lancement du XC90, nos intentions étaient claires. Nous sommes désormais totalement engagés dans la compétition qui se joue sur le segment des berlines premium. Les onze milliards de dollars investis au cours des cinq dernières années ne nous ont pas simplement permis de repenser ce qu’est Volvo Cars – nous misons dorénavant sur la promesse d’une toute nouvelle Marque, plus pertinente », a déclaré Håkan Samuelsson, Président et CEO de Volvo Car Group.

    Cette Volvo S90 propose un système de conduite semi-autonome et une motorisation hybride rechargeable (la même qui est au catalogne de la XC90 sans être disponible en concession).

    A comparer très rapidement avec les références allemandes… Dès sa présentation au Salon de Detroit !

  • Euro NCAP lâche la rampe

    Euro NCAP lâche la rampe

    Le communiqué du jour (en anglais) d’Euro NCAP vient d’arriver avec un titre un peu spécial : Euro NCAP Star Cars Episode VII.

    Voilà que l’organisme en charge du système de notation de sécurité à 5 étoiles pour aider les consommateurs, leurs familles et les sociétés à comparer les véhicules joue avec l’actualité cinématographique.

    Spécialiste des étoiles, Euro NCAP publie donc son septième communiqué de l’année (Episode 7) sur une quinzaine de véhicules. Onze sont récompensées de cinq étoiles (BMW X1, Lexus RX, Mercedes GLC, Infiniti Q30, Jaguar XF, Jaguar XE, Opel Astra, Kia Sportage, Kia Optima, Renault Mégane, Renault Talisman).

    Quatre étoiles pour le Nissan NP300 et la MINI Clubman, trois pour la BMW Z4 et seulement deux pour la Lancia Ypsilon.

    Le commentaire au sujet de la petite Lancia est sans détour : « Avec seulement deux étoiles, la Lancia Ypsilon déçoit dans des domaines importants, comme la protection des passagers adultes et l’assistance. En termes de sécurité, la nouvelle Ypsilon n’est pas dans la lignée de l’héritage d’une fameuse marque européenne. Les consommateurs attachés à la sécurité pourront très certainement trouver de meilleurs choix dans ce segment ! »

  • Au coeur du plus vieux club auto des Caraïbes !

    Au coeur du plus vieux club auto des Caraïbes !

    Curaçao, vous connaissez ? Ce n’est pas qu’une liqueur d’orange colorée de bleu… Curaçao est également (et surtout) une île des Antilles très prisée des touristes.

    Loin de l’alcool, l’île accueille également le plus ancien club de voitures de collection des Caraïbes : le Wabi Club qui rassemble des propriétaires de modèles de plus de trente ans.

    Arte vient de diffuser un reportage au sujet de ses amoureux en polo jaune…