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  • Auto Vintage : FIAT 500

    Auto Vintage : FIAT 500

    Suite de notre voyage dans le temps avec la collection Auto Vintage Deluxe Collection. Après la Citroën DS 23 Pallas, la Renault 8 Gordini et la Citroën 2 CV Charleston, la Simca Aronde P60 et la Peugeot 404, franchissons une frontière avec la FIAT 500.

    Un peu avant la Seconde Guerre Mondiale, quelques grands industriels ont cherché à développer une voiture qui répondait aux besoins de la population. En Allemagne, Ferdinand Porsche a reçu le soutien de son gouvernement pour élaborer la Coccinelle. En France, les plans d’André Lefebvre ont dû être caché sous l’occupation avant de donner naissance à la Citroën 2 CV… En Italie, la famille Agnelli avait un coup d’avance. La FIAT 500 Topolino était en vente depuis 1936. Mais la plus petite voiture du monde n’était plus en rapport avec le boum économique des années 1950.

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    La Nuova 500 est présentée en juillet 1957 : moteur bicylindre de 479 cm3 développant 13 chevaux, finition minimum, deux places et tarif de 490 000 lires. L’idée originelle est devenue idéologie. Sans le moindre gâchis, la première « nouvelle » 500 se passait de tout ce qui pouvait être superflu. Les chromes à la mode n’étaient pas les bienvenus. Les vis ou les soudures étaient visibles.

    Les chiffres de ventes sont désastreux. Les Vespa restent rois dans les rues et les campagnes italiennes. Et les familles préfèrent avoir recours à des crédits plus importants pour acquérir une FIAT 600 à quatre places.

    En quelques mois, la copie est revue. Les manquements trop visibles sont cachés et les imperfections de fabrication gommées. Les vitres sont modifiées pour pouvoir s’ouvrir et les déflecteurs sont repositionnés pour ne plus gêner le conducteur quand il tourne le volant (!). Quant au moteur, incapable de porter la 500 à plus de 85 km/h, il est aussi retravaillé.

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    Dès le mois de novembre, la Nuova 500 devient Economica, tandis que la version améliorée est baptisée Normale. Les vitres avant descendent enfin, les roues reçoivent des enjoliveurs, comme les phares et le clignotant est actionné par un comodo sur la colonne de direction et plus par une clé sur le tableau de bord. Le bicylindre est modifié sur l’arbre à cames et le carburateur pour passer à 15 chevaux. Le tarif reste inchangé à 490 000 lires et l’Economica passe à 465 000 lires. Mieux FIAT propose aux premiers acheteurs de leur rembourser 25 000 lires et de mettre à jour leur Nuova 500 !

    La marque investit énormément dans la publicité pour embellir l’image bien ternie de la cinquecento. Et pourtant les ventes ne décollent pas. Turin décide alors d’engager sa Nuova 500 en compétition.

    Le moteur passe à 499,5 cm3 avec un nouvel arbre à cames en acier, un carburateur Weber et une culasse largement modifiée. La puissance atteint alors 21 chevaux. À l’extérieur, la peinture blanche est accompagnée par une bande latérale rouge.

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    Mais l’Italie n’attendait qu’une seule modification pour tomber amoureuse de la 500 : une banquette arrière ! En 1959, la planche située derrière les sièges avant est remplacée par des places arrière, le toit est modifié et le plancher est creusé pour trouver un peu d’espace. Les tarifs ne cessent de baisser. En adoptant certaines de ces nouveautés, l’entrée de gamme est vendue à 395 000 lires.

    Le succès arrive enfin avec la Nuova 500 D. Le moteur est dérivé de la Sport, avec un comportement moins rugueux, pour afficher 17,5 chevaux. L’intérieur propose les premiers éléments de confort avec de la mousse pour protéger les genoux, un cendrier, un lave-vitre et des pare-soleil. La banquette arrière devient rabattable.

    Pour 450 000 lires, FIAT trouve enfin son public. Nous sommes en 1960 et la décennie devient celle de la 500 !

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    Alors que la gamme évoluait tous les six mois, la 500 D reste au catalogue durant plus de cinq ans. FIAT se concentre donc sur le lancement de la 500 K dite Giardiniera. Le châssis est allongé et le moteur est couché à 90° pour offrir un plancher plat à cet utilitaire.

    En 1965, la 500 D laisse la place à la 500 F, reconnaissable par l’ouverture conventionnelle de ses portières. Jusqu’ici, la Nuova 500 avait des portes-suicide (caractéristique conservée jusqu’au bout par les Giardiniera). Le plastique fait aussi son apparition sur cette version de base accompagnée à partir de 1968 par une L, comme Lusso, Luxe).

    Bien loin du cahier des charges qui avait donné naissance à la 500 de 1959, FIAT pose du chrome un peu partout. De nouvelles teintes font leur apparition, dont le noir jusque-là réservé aux grandes berlines. Les sièges deviennent (un peu plus) confortables et plein de petits détails naissent dans l’habitacle : un porte-cartes sur les portières, un vide-poches, une jauge à essence. Jusqu’en 1973, elle fera le succès de FIAT…

    Cette FIAT 500 (1/24e), produite sous licence FIAT, est actuellement en vente chez les marchands de journaux et disponible sur abonnement.

     

  • Essai FIAT Nuova 500 L : fuoriclasse

    Essai FIAT Nuova 500 L : fuoriclasse

    L’été en Italie, la dolce vita, les gelati, la Toscane et une FIAT. Une FIAT oui, mais pas n’importe laquelle : une FIAT Nuova 500 L de 1968 !

    Un peu avant la Seconde Guerre Mondiale, quelques grands industriels ont cherché à développer une voiture qui répondait aux besoins de la population. En Allemagne, Ferdinand Porsche a reçu le soutien de son gouvernement pour élaborer la Coccinelle. En France, les plans d’André Lefebvre ont dû être caché sous l’occupation avant de donner naissance à la Citroën 2 CV… En Italie, la famille Agnelli avait un coup d’avance. La FIAT 500 Topolino était en vente depuis 1936. Mais la plus petite voiture du monde n’était plus en rapport avec le boum économique des années 1950.

    La Nuova 500 est présentée en juillet 1957 : moteur bicylindre de 479 cm3 développant 13 chevaux, finition minimum, deux places et tarif de 490 000 lires. L’idée originelle est devenue idéologie. Sans le moindre gâchis, la première « nouvelle » 500 se passait de tout ce qui pouvait être superflu. Les chromes à la mode n’étaient pas les bienvenus. Les vis ou les soudures étaient visibles.

    À son arrivée sur le marché, la Nuova 500 est un vrai bide !

    Les chiffres de ventes sont désastreux. Les Vespa restent rois dans les rues et les campagnes italiennes. Et les familles préfèrent avoir recours à des crédits plus importants pour acquérir une FIAT 600 à quatre places.

    En quelques mois, la copie est revue. Les manquements trop visibles sont cachés et les imperfections de fabrication gommées. Les vitres sont modifiées pour pouvoir s’ouvrir et les déflecteurs sont repositionnés pour ne plus gêner le conducteur quand il tourne le volant (!). Quant au moteur, incapable de porter la 500 à plus de 85 km/h, il est aussi retravaillé.

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    Dès le mois de novembre, la Nuova 500 devient Economica, tandis que la version améliorée est baptisée Normale. Les vitres avant descendent enfin, les roues reçoivent des enjoliveurs, comme les phares et le clignotant est actionné par un comodo sur la colonne de direction et plus par une clé sur le tableau de bord. Le bicylindre est modifié sur l’arbre à cames et le carburateur pour passer à 15 chevaux. Le tarif reste inchangé à 490 000 lires et l’Economica passe à 465 000 lires. Mieux FIAT propose aux premiers acheteurs de leur rembourser 25 000 lires et de mettre à jour leur Nuova 500 !

    La marque investit énormément dans la publicité pour embellir l’image bien ternie de la cinquecento. Et pourtant les ventes ne décollent pas. Turin décide alors d’engager sa Nuova 500 en compétition.

    Le moteur passe à 499,5 cm3 avec un nouvel arbre à cames en acier, un carburateur Weber et une culasse largement modifiée. La puissance atteint alors 21 chevaux. À l’extérieur, la peinture blanche est accompagnée par une bande latérale rouge.

    Enfin, des bons de commande !

    Mais l’Italie n’attendait qu’une seule modification pour tomber amoureuse de la 500 : une banquette arrière ! En 1959, la planche située derrière les sièges avant est remplacée par des places arrière, le toit est modifié et le plancher est creusé pour trouver un peu d’espace. Les tarifs ne cessent de baisser. En adoptant certaines de ces nouveautés, l’entrée de gamme est vendue à 395 000 lires.

    Le succès arrive enfin avec la Nuova 500 D. Le moteur est dérivé de la Sport, avec un comportement moins rugueux, pour afficher 17,5 chevaux. L’intérieur propose les premiers éléments de confort avec de la mousse pour protéger les genoux, un cendrier, un lave-vitre et des pare-soleil. La banquette arrière devient rabattable.

    Pour 450 000 lires, FIAT trouve enfin son public. Nous sommes en 1960 et la décennie devient celle de la 500 !

    Alors que la gamme évoluait tous les six mois, la 500 D reste au catalogue durant plus de cinq ans. FIAT se concentre donc sur le lancement de la 500 K dite Giardiniera. Le châssis est allongé et le moteur est couché à 90° pour offrir un plancher plat à cet utilitaire.

    Contre-pied idéologique

    En 1965, la 500 D laisse la place à la 500 F, reconnaissable par l’ouverture conventionnelle de ses portières. Jusqu’ici, la Nuova 500 avait des portes-suicide (caractéristique conservée jusqu’au bout par les Giardiniera). Le plastique fait aussi son apparition sur cette version de base accompagnée à partir de 1968 par une L, comme Lusso, Luxe).

    Bien loin du cahier des charges qui avait donné naissance à la 500 de 1959, FIAT pose du chrome un peu partout. De nouvelles teintes font leur apparition, dont le noir jusque-là réservé aux grandes berlines. Les sièges deviennent (un peu plus) confortables et plein de petits détails naissent dans l’habitacle : un porte-cartes sur les portières, un vide-poches, une jauge à essence. Jusqu’en 1973, elle fera le succès de FIAT…

    À cette époque, Raffaela Carrà et Ricci e Poveri commencent à révolutionner le pays par leurs chansons légères. À far l’amore comincia tu, ahahaha, A far l’amore comincia tu, ahahaha… C’est parti en direction de l’Adriatique !

    Cette version L (la Lusso donc, luxe !) est ultra équipée pour une voiture de près de cinquante ans. Des lève-vitres (oui !), un cendrier (inutile), le fameux porte-cartes et pas grand-chose de plus. Ah si : une jauge à essence qui indiquera toujours que le réservoir est rempli au 3/4, tandis que le témoin d’alerte de réserve de carburant reste allumé en permanence. Ça force à faire le plein tous les 50 kilomètres ! Pourtant, le réservoir de 22 litres doit permettre d’en aligner près de 400.

    Situé derrière le train arrière, le moteur de 18 chevaux (environ) émet très peu de bruit au ralenti. L’embrayage est très doux, bien plus que sur une Panda moins vieille ! Sollicité, le bicylindre donne de la voix et participe à l’expérience typique des années 1960.

    Les vitesses passent sans difficulté grâce à une boîte synchronisée (ce qui n’était pas le cas sur la plupart des versions !).

    Florence est une ville entourée de collines. La sortie de la ville ressemble donc à une course de côte en direction de la cité antique de Fiesole… La joie d’enchainer les virages sans lâcher l’accélérateur. Ou seulement pour repasser la 3e lorsque les tours commencent à manquer.

    Évidemment, avec 17 ou 18 chevaux, pas de quoi faire la course. Mais avec une masse totale autour de 520 kg, on roule à 70 ou 80 km/h sans le moindre problème. Attention néanmoins au freinage à tambours qui est vraiment d’époque.

    En descente, on semble atteindre des vitesses folles. La FIAT se dandine, sautille… Toujours avec une large marge de sécurité pour ne pas avoir à tenter un gros freinage.

    En ville, même sans une puissance phénoménale, la puce de moins de trois mètres se faufile partout et se crée ses priorités. La circulation italienne semble d’ailleurs façonnée par la conduite d’une FIAT 500. Un Stop n’en est pas un, c’est un Cédez-le-passage. Et ça fonctionne très bien comme ça !

    Sur route, le confort est spartiate et l’espace intérieur ridicule. C’est ce qui fait tout le charme d’une voiture indémodable, une icône, un culte automobile.

    Les kilomètres passent. Comme il y a quarante ans, beaucoup utilisent encore chaque jour leur Nuova 500 L. S’il en reste moins que des 500 de nouvelles générations, les Nuova 500 sont encore nombreux dans toute l’Italie. Davantage que de 126…

    Fin de carrière

    Sans voir que cette 500 était son modèle emblématique, FIAT décide de lancer sa remplaçante en 1973. La FIAT 126 ne rencontrera pas le même succès d’estime (tout en étant globalement plus vendue). Durant deux ans, une 500 R accompagne la disparition de la légende. Placée sous la 126, elle hérite d’un moteur dégonflé et d’une finition minimale… Tout ce qui avait empêché la Nuova 500 de se développer à ses débuts la tue 25 ans plus tard.

    Quelques données

    Modèle essayé : FIAT 500 L
    Tarif : commercialisation terminée
    Moteur : 2 cylindres en ligne
    Cylindrée : 499,5 cm3
    Puissance max : 18 chevaux à 4 600 tours/min.
    Couple max : 31 Nm à 3 000 tours/min.
    Transmission : roues arrière motrices, boite de vitesses mécanique à quatre rapports
    Vitesse maximale : 95 km/h
    1000 mètres D.A. : 50,2 secondes
    Poids : 520 kg
    L/l/h (mm) : 2 970 / 1 320 / 1 330

  • Liste d’attente : Abarth 124 Spider

    Liste d’attente : Abarth 124 Spider

    Si une voiture coup de cœur me hante, c’est bien l’Abarth basée sur la FIAT 500… C’est bourré de défauts, mais je ne cesse d’y repenser et d’avoir envie de me mettre face à son immense volant. Abarth transmet une idée de la passion automobile. Rien de moins. Et lorsque j’apprends qu’Alfredo Altavilla annonce qu’Abarth travaille sur un nouveau modèle, ma passion devient impatience !

    Depuis plusieurs années, Mazda et le Groupe FIAT (pas encore FCA à l’époque) travaillent sur un projet commun de petit cabriolet. Mazda a déjà présenté sa version avec la MX-5 de quatrième génération. Côté italien, il était attendu avec un badge Alfa Romeo, il arrivera finalement avec le logo de FIAT.

    Génial, FIAT (et Abarth) va vendre autre chose que des 500 !

    Ce cabriolet devrait être baptisé 124 Spider avec des caractéristiques proches d’une MX-5. Mais il devrait y avoir mieux : une Abarth 124 Spider !

    L’info vient directement d’Altavilla, le Directeur des Opérations de FCA pour l’Europe, l’Afrique et le Monyen-Orient, sous la forme d’un échange concis rapporté par les Britanniques d’Auto Express.

    « Vous aimez la performance ? Il y aura une version Abarth ! »

    Style plus agressif, ajout de fibre de carbone, garde au sol diminuée, nouvelle gestion des flux d’air, cette Abarth recevra surtout un moteur dérivé du 1,7 litre turbo de l’Alfa Romeo 4C pour présenter un rapport poids/puissance équivalent à une Porsche Boxter GTS.

    Chez Abarth, l’ambition n’est plus seulement d’assembler des 500 sportives. L’apparition de la 695 Biposto n’est qu’une première étape dans un processus qui fera des Abarth des modèles extrêmes.

    « Ce que nous voulions faire avec la Biposto, c’était marquer une nette cassure avec le passé. Abarth doit se concentrer sur la performance. J’ai dit à mes équipes d’arrêter de travailler sur les teintes et les trims. Chaque nouvelle Abarth doit proposer un gain de performance, sinon elle est inutile. »

    « Nous sommes allés trop loin avec la Punto Abarth », reconnaît-il. « La Punto est une voiture familiale et sa version Abarth était vue comme une extension. J’ai arrêté sa production il y a 15 mois, car elle ne visait pas les vrais clients d’Abarth. Une Abarth doit être spéciale et une voiture familiale ne peut pas l’être. »

    Sur Internet, on a l’habitude de dire +1 !

  • Une Ferrari 500 Mondial Spyder PF achève sa restauration

    Une Ferrari 500 Mondial Spyder PF achève sa restauration

    A l’heure d’opter pour la restauration d’une merveille d’antan, plusieurs options s’offrent à l’heureux propriétaire… Tout faire soi-même (et être fou), la confier à une spécialiste aux mains d’or ou laisser le constructeur gérer cette lourde tâche. Cette dernière solution a été choisie par Tom Peck, le possesseur d’une Ferrari 500 Mondial Spyder PF.

    L’homme est un amoureux de Ferrari, jusqu’à dépenser 3 millions de dollars pour agrémenter sa collection personnelle d’une seule pièce… Lorsqu’il a voulu donner une seconde jeunesse à sa 500 Mondial Spyder PF, il l’a simplement livrée au département Ferrari Classiche…

     

    Son modèle de 1954, qui a appartenu au tombeur dominicain Porfirio Rubirosa (Marilyn Monroe, Ava Gardner, Rita Hayworth, Veronica Lake, Kim Novak, Eva Peron, Zsa Zsa Gabor…), compte quelques victoires américaines avec John Von Neumann. Phil Hill l’a aussi pilotée en 1956 avant qu’elle ne devienne qu’un objet de collection. Et James Dean s’est aussi installé au volant !

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    Restaurée, elle a reçu un moteur d’origine conforme aux normes de construction… Elle va maintenant être préparée pour participer au concours d’élégance de Pebble Beach, au mois d’août.

  • Lapo Elkann a frappé : FIAT 500X Black Tie

    Lapo Elkann a frappé : FIAT 500X Black Tie

    Lapo Elkann n’est pas encore à la tête de Lancia, mais il gravite toujours autour de FCA présidé par son frère John. Pour Genève, l’héritier Agnelli s’est offert une FIAT 500X qu’il a habillée d’un smoking.

    Ce show car FIAT 500X Black Tie à l’allure d’un costume à rayures, dont raffole Lapo Elkann. Il repose sur une peinture supplée par un film chromé. Dans l’habitacle, les matières se conjuguent avec du cuir, du cachemire, de l’Alcantara et du jean.

    Vous voulez la même ? N’hésitez pas à demander ! Lapo Elkann lance Garage Italia Customs pour réaliser ce genre de modèles. (Et n’oubliez pas de venir nous présenter votre nouvelle voiture après…)

  • FIAT 500 Vintage ‘57

    FIAT 500 Vintage ‘57

    Peu de modèles actuels peuvent se targuer d’une aussi belle filiation avec un ancètre vieux de plus de cinquante ans. FIAT s’en sert pour sa 500 qui est présentée à Genève dans une version Vintage ’57.

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    L’idée avait déjà été utilisée aux Etats-Unis il y a deux ans avec une « 1957 Edition ». De la même manière, la version présentée en Suisse adopte le bleu pastel originel, un intérieur cuir et quelques badges aux inspirations d’époque.

  • FIAT 500X : le culte à l’italienne

    FIAT 500X : le culte à l’italienne

    Pour lancer sa 500 X, FIAT avait lancé un premier film publicitaire très spécial sur le thème du viagra… Franchement, je préfère largement le spot dédié à la campagne américaine. C’est une nouvelle fois plein de clichés, mais c’est ce qu’on aime !

  • FIAT suit Volkswagen dans les années 50

    FIAT suit Volkswagen dans les années 50

    Quelques mois après une belle collection de série limitée 50s, 60s et 70s pour les Volkswagen Coccinelle Cabriolet, FIAT propose une « 1957 Edition » pour sa 500.

    Evidemment, ces deux modèles sont parmi les plus emblématiques d’une recherche d’identité vintage. FIAT et Volkswagen ont repris une appellation historique et se sont totalement reposés sur une ligne identifiable depuis des décennies.

    Volkswagen avait proposé trois packs (50s, 60s et 70s) avec des finitions très marquées. Dans le cas de la « Fifties », la Coccinelle Cabriolet recevait une capote en toile noire, une finition en cuir et de magnifiques jantes au look chromé.

    Volkswagen-Coccinelle-50

    Aux Etats-Unis, FIAT utilise aujourd’hui la même recette. Couleurs spécifiques pour rappeler les pastels de l’époque, intérieur en cuir, jantes chromées et des badges rétro…

    Il est rare que des séries limitées soient aussi réussies…

  • Dessin : FIAT 500 L

    Dessin : FIAT 500 L

    La FIAT 500 est trop petite ? La marque italienne propose sa déclinaison ‘petit monospace’ avec la 500 L. Si l’architecture est très différente de la citadine, car basée sur la plateforme ‘small’ partagée avec GM, les designers de FIAT se sont attachés à donner un air de famille 500 à celle L.

    La même plateforme est utilisée par les FIAT Grande Punto, Linea, Qubo, Doblo, 500 L et X, Alfa Romeo MiTo, Opel Corsa, Adam, Meriva et Combo, Citroën Nemo et Peugeot Bipper.

  • Publicité : Fiat 500 Abarth

    Publicité : Fiat 500 Abarth

    Vous avez sans doute vu cette publicité américaine pour la FIAT 500 Abarth… Une très belle réalisation et une réelle performance visuelle. Vous serez forcément très déçu d’apprendre que, cinq ans auparavant, Ford Canada avait fait la même chose pour plusieurs modèles de sa gamme, dont la Fusion !

    Ford-Fusion

  • Roma : Fiat 500, Vespa et belles italiennes.

    Roma : Fiat 500, Vespa et belles italiennes.

    Pour chaque passionné d’automobile, de voiture ou de bagnole, la découverte d’un pays est toujours une chose à part entière. De nouveaux modèles, des marques plus présentes que d’autres, la présence de voitures anciennes différentes, toutes les raisons sont bonnes pour apprécier le parc automobile local. En route pour Rome, d’où il y a 6 mois, Alexandre nous avait ramené le billet Vu : Fiat 500 dans les rues de Rome.

    Petite revue du parc auto

    L’Italie est le temple de l’automobile populaire, c’est une chose sûre. Là bas, les petites voitures sont reines. Au programme des Smart en pagaille, quelques Toyota iQ, une pincée de Renault Twizy et d’Austin Mini. On isolera les Fiat 500 récentes ou anciennes. Ces dernières sont là bas la carte postale même de la capitale italienne, comme le Colisée ou la Basilique Saint-Pierre. Et non loin du Vatican, Dieu sait comme la Cinquecento est attachante.

    Je n’ai vu à Rome qu’une SuperCar italienne, une Ferrari Scaglietti. J’y ai tout de même croisé une Mercedes SL 300 Cabriolet, rien que ça. Toujours aussi majestueuse cette Teutonne. Vues aussi, deux Citroën 2CV Charleston et une Cocorico. « Due cavalli » quand tu nous tiens… Je retiendrais aussi une Youngtimer par excellence à l’abandon : une Alfa 33 trainait, au fond d’une cour non loin de la gare de Termini.

    Deux roues : la Vespa fait le buzz.

    Depuis 1953 et le film Vacances romaines, l’image de la célèbre Vespa colle à la peau de Rome. Dans cette comédie dramatique, on trouve Gregory Peck et Audrey Hepburn sillonnant les artères de Rome sur une Vespa. En Italie comme à l’étranger, ce film fut un véritable coup de pub pour la marque italienne, le sourire de la belle américaine Hepburn aidant. L’utilisation d’un deux-roues est habituelle à Rome. Vespa, Honda et bien d’autres marques de deux roues sont aperçues. Sur des coins de rues, les scooters de toutes générations s’entassent, alignés comme ils peuvent.

    Autres deux roues, quelques Ducati ou MV Agusta ont été aperçues. Mes tympans s’en rappellent. Petit bémol, je n’ai pas vu autant de Piaggio Ape que mes lointaines vacances italiennes m’en laissaient le souvenir. Il faut dire que ces utilitaires à trois roues ont du souffrir de leurs usages utilitaires, circulant surchargés de caisses de fruits et légumes. On retrouve ces Ape en véhicules publicitaires ou comme mobilier de boutiques à thèmes. Dommage…

     

    Carabinieri, Polizia et Polizia Roma Capitale

    Les parcs des forces de l’ordre font la part belle aux Italiennes, choix plutôt logique. Au programme donc : Alfa Roméo 156, Alfa Roméo 166, Fiat Stilo, Fiat Punto, Fiat Bravo et bien d’autres. Côté marques étrangères, on aura par exemple été surpris par la Polizia en BMW Série Touring dans une belle livrée bleue Nattier, ou encore une rare Subaru Legacy. On a aussi aimé la Citroën C Zero de la police municipale et les Land Rover Defender ou Discovery noirs des Carabiniers.

    A bientôt pour de nouvelles aventures :-)
    Jean-Charles

  • La première FIAT 500 fut… Française !

    La première FIAT 500 fut… Française !

    Avant que la FIAT Topolino, la toute première « Cinquecento », ne soit lancée sur le marché italien, son clone était disponible sur le marché français. A l’époque, SIMCA était la porte d’entrée de la marque turinoise dans l’hexagone.

    Au début du XXe siècle, Ernest Loste (initiateur de la création de L’argus) décide d’ouvrir un garage automobile après une belle carrière de cycliste. Très vite, il devient distributeur exclusif de FIAT en France. L’affaire est florissante et Turin décide de reprendre le contrôle de la distribution de ses modèles.

    En 1929, la Société Anonyme Française des Automobiles FIAT (SAFAF) est créée et Loste en devient le président. Face à la crise, la France impose un lourd protectionnisme. L’importation de FIAT, et même de pièces destinées à être assemblées en France, n’est plus possible. Trois ans plus tard, la SAFAF devient Société Anonyme Française pour la fabrication en France des Automobiles FIAT. De nombreux sous-traitants fabriquent des pièces de 508 puis de 518 selon les plans fournis par FIAT.

    Le succès impose d’avoir sa propre usine. La SAFAF devient Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile (SIMCA) et s’installe dans les ateliers de Donnet à Nanterre.

    En 1936, FIAT présente sa Topolino. La petite voiture du peuple voulue par le régime fasciste de Mussolini doit envahir le marché. La licence est cédée à Simca en France et à FIAT-NSU en Allemagne. Plus prompt à l’assemblage – malgré les manifestations du Front Populaire – SIMCA est le premier constructeur à mettre sa « 5 » sur le marché, quelques semaines avant que les premiers Italiens puissent acquérir leur Topolino.

    Ce n’est qu’en 1962 que FIAT cédera la partie automobiles de SIMCA à Chrysler alors que FIAT France naitra des restes de SIMCA Industries.