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  • Les voitures mythiques de la bande dessinée : plus que des véhicules, de vrais personnages

    Les voitures mythiques de la bande dessinée : plus que des véhicules, de vrais personnages

    Dans l’univers de la bande dessinée franco-belge, les voitures ne se contentent pas de transporter les héros : elles incarnent leur personnalité, leur époque, parfois même leur philosophie de vie. Certaines sont devenues si célèbres qu’elles rivalisent avec les protagonistes humains en termes de notoriété. Qu’elles soient dessinées avec une fidélité documentaire ou un sens de la caricature, les voitures dans la BD sont bien plus que des objets : ce sont des icônes.

    La 2CV de Boule et Bill : douceur de vivre

    Dès les premières pages de la série Boule et Bill signée Jean Roba, la voiture familiale s’impose comme un personnage à part entière. Il s’agit d’une Citroën 2CV, souvent bleue, symbole d’une France pavillonnaire en plein essor. Ce modèle n’est pas choisi au hasard : avec ses formes arrondies et son toit en toile, la 2CV renforce le ton bon enfant de la série. Elle incarne une époque où l’automobile était encore synonyme de liberté simple, de départs en vacances, de pique-niques improvisés. La 2CV de Boule et Bill, c’est un peu la Madeleine de Proust sur quatre roues.

    La Ford T de Gaston Lagaffe : mécanique de l’absurde

    Parmi les voitures les plus inoubliables de la bande dessinée, celle de Gaston Lagaffe tient une place de choix. Avec ses pneus trop fins, sa caisse bringuebalante et son klaxon d’un autre temps, la Ford T de Gaston n’est pas simplement un vieux tacot : c’est l’incarnation du génie bordélique du héros. Dessinée avec une grande fantaisie par Franquin, elle devient une source inépuisable de gags. Elle explose, cale, fume, s’auto-détruit parfois, mais finit toujours par repartir. À l’image de son propriétaire, elle défie les lois de la logique — et de la mécanique.

    La DS de Valérian : science-fiction rétro-futuriste

    Dans Valérian et Laureline, série de science-fiction culte créée par Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, le vaisseau spatial du duo rappelle parfois les lignes d’une Citroën DS, avec sa silhouette effilée et ses formes organiques. Là encore, il ne s’agit pas d’un hasard : Mézières, passionné de design automobile, s’est inspiré de la DS pour concevoir des engins à la fois technologiques et sensuels. Un hommage discret à une voiture qui, à sa sortie en 1955, semblait déjà venir du futur.

    La Fiat 509 de Tintin : le réalisme d’Hergé

    Hergé est sans doute l’auteur de BD le plus rigoureux en matière d’automobile. Chaque véhicule représenté dans Les Aventures de Tintin est fidèlement reproduit d’après documentation photographique. Parmi les plus célèbres, on trouve la Fiat 509 rouge de Tintin au pays des Soviets ou encore la Ford V8 dans Tintin en Amérique. L’album L’Affaire Tournesol est même une véritable ode à l’automobile européenne des années 1950, avec des modèles comme la Lancia Aurelia B20 ou la Peugeot 203. Hergé utilisait la voiture comme ancrage dans le réel, renforçant la crédibilité de ses intrigues.

    La Jeep de Spirou et Fantasio : véhicule d’aventure

    Dans Spirou et Fantasio, surtout sous la plume d’André Franquin, les héros voyagent dans une Willys MB, autrement dit une Jeep militaire. Ce choix est tout sauf neutre : la Jeep, par essence, est une voiture de baroudeurs, capable d’avaler tous les terrains. Elle colle parfaitement aux escapades souvent périlleuses des deux journalistes globe-trotteurs. Ici, la voiture devient un outil narratif : elle transporte, mais surtout, elle incarne le mouvement, l’exploration, l’aventure. Une version idéalisée de la liberté motorisée.

    Les voitures des séries réalistes : Michel Vaillant et autres passions mécaniques

    Difficile de parler de voitures dans la BD sans évoquer Michel Vaillant. Créé par Jean Graton en 1957, ce héros pilote de course évolue dans un univers où la voiture est au cœur de tout. De la Formule 1 aux 24 Heures du Mans, Michel Vaillant est un hymne à la compétition. Les bolides dessinés sont toujours très proches de la réalité, qu’il s’agisse de Ferrari 312T, de Ford GT40 ou de prototypes imaginés dans les ateliers Vaillante. La série a nourri des vocations, inculqué la passion de la course à des générations entières. C’est l’exemple parfait de la bande dessinée comme vecteur de culture automobile.

    Le cas Blake et Mortimer : l’élégance britannique

    Dans les albums de Blake et Mortimer, créés par Edgar P. Jacobs, l’automobile occupe une place plus discrète mais néanmoins signifiante. Les héros circulent souvent à bord de Jaguar, Bentley ou Rolls-Royce, selon les épisodes. Ces véhicules traduisent l’élégance et le statut social des personnages, mais ils participent aussi à l’ambiance rétro-futuriste, presque steampunk, de la série. Les voitures sont ici des accessoires de style, mais jamais anodins.

    De simples traits devenus légendes

    La bande dessinée, en tant que médium visuel, a toujours su donner une place essentielle à l’automobile. Véhicule du quotidien, outil d’aventure ou reflet d’une époque, la voiture dans la BD devient bien plus qu’un décor. Elle participe à la narration, au style, à l’identité des personnages. Et parfois, elle leur vole même la vedette. Si la ligne claire a fait école, c’est aussi parce qu’elle a su rendre les formes mécaniques aussi expressives que les visages.

  • Michel Vaillant au box box box !

    Michel Vaillant au box box box !

    « Box box box » – Combien de fois n’avous-nous pas entendu ce « Box box box » lors d’un grand-prix de F1 ? Michel Vaillant a du se l’entendre dire plus d’une fois au creux que son casque intégral.

    Il y a bientôt trois ans, lorsque je présentais les Art Strips de Michel Vaillant, j’émettais ma déception d’avoir vu cette sublime collection vendue au tarif un peu élevé, de 900 à 2 400€ pièce. Il semblerait que l’équipe Vaillant ait entendu mes douces remontrances, faisant évoluer son produit, à un tarif plus accessible et plus diversifié.

    De 30 à 300 km/h – Pour les tirages plein format, Michel Vaillant, n’était édité qu’à 30 exemplaires. Une formule simple, avec une production limitée, afin de garantir une exclusivité certaine au produit.

    Ici, face à tarif demandé par ces oeuvres, l’équipe a revu sa copie, créant une box inédite et forte de 14 tirages. A cette série, est ajouté un livret de 40 pages racontant l’histoire des 13 premiers Michel Vaillant Art Strips. Le tout est produit à 300 pièces, chaque coffre livré avec son certificat d’authenticité numéroté signé par Philippe Graton, fils de Jean Graton et Président de la Fondation Jean Graton et Dominique Chantrenne, Directrice Artistique de la Fondation Jean Graton.

    300 exemplaires pour un tarif final de 750€ pièce. Cela reste une somme, nous sommes d’accord, mais n’oublions pas non plus que cette fois, nous avons 14 tirages. Même édités en 30x30cm, il y a de quoi faire, et bien faire.

    Liste des œuvres de la Michel Vaillant Art Strips Box

    01. Le Mans Fantastique
    02. Mais où est-il passé ?
    03. On va l’avoir
    04. La Vaillante prend le large
    05. Vroaw
    06. Le pilote sans visage !
    07. Le fantôme des 24 Heures
    08. Casino
    09. Passage Leader
    (en diptyque avec Nom de Nom !?)
    10. Bataille pour 1/10e
    11. Armada Leader
    12. Victoire au Nürburgring
    13. Michel !?

    J’avouerai que cette fois, la box box box de Michel Vaillant me tente plutôt. Elle est à découvrir ici, et l’imagine déjà chez moi, prenant un mur complet. Tintin va faire la gueule.

    A tout bientôt,
    Jean-Charles

  • Les chroniques de Starter sont orphelines

    Les chroniques de Starter sont orphelines

    Dimanche, à l’âge de 81 ans, Jidéhem s’est éteint.

    De son vrai nom Jean de Mesmaeker, Jidéhem fut l’un des piliers de la bande dessinée franco-belge. Du bout de son crayon, il exerca au coeur du Journal Spirou, collaborant avec André Franquin entre 1957 et 1969, dessinant les célèbres Gaston Lagaffe et Spirou et Fantasio pour ne citer qu’eux.

    L’une de ses plus grandes réussites fut le personnage Starter. C’était Franquin, père de Gaston Lagaffe, qui avait créé le trait du petit mécano mais débordé, il avait laissé le personnage à son ami Jidéhem. Passionné par l’automobile et exemplaire dans la mise en scène de voitures, avions et autres motos, le Belge en avait dressé pas moins de 700 essais automobiles en tous genres, régalant les petits et grands de ses histoires et de son trait reconnaissable entre tous.

    Ma bédéthèque en a pris un coup aujourd’hui… Starter, Gaston, Spirou, Fantasio et consorts sont orphelins…

    les chroniques de starter jidehem

     

  • Michel Vaillant s’expose à Monaco

    Michel Vaillant s’expose à Monaco

    La rencontre de deux mythes. Chacun à leur façon, chacun dans leur dimension, mais avec le sport automobile indéniablement commun.

    Du 4 au 9 mai 2017, Michel Vaillant, le plus rapide des héros de papier, s’expose à Monaco. Dans une scénographie originale, pas moins de 20 planches originales et 20 Art Strips seront exposées, rendant hommage au sport auto en terres monégasques, son l’évolution, ses héros.

    Car Michel Vaillant, pilote des plus éclectiques de la galaxie automobile, a le luxe d’avoir participé à deux des plus grands évènements du sport automobile mondial : le Grand Prix de Monaco et le Rallye Monte-Carlo. Là, à Monaco début mai, ce sera donc la plus belle période de Jean Graton, de 1957 à 1975, qui illustrera ces deux évènements majeurs. A noter que le rendez-vous était programmé de longue date : « Bon sang ne peut mentir« , la première histoire courte de Michel Vaillant, se passe au Rallye Monte-Carlo, il y a 60 ans.

    Certains rendez-vous ne sera ratent pas, à dix jours du Monaco ePrix et trois semaines du Grand Prix de Monaco… Les célèbres VROOAR vus à la sortie du tunnel seront cette fois à découvrir au sein du Grimaldi Forum Monaco Espace INDIGO, du 4 au 9 mai 2017 . Entrée libre et gratuite.

     

     "Bon sang ne peut mentir", première aventure de Michel Vaillant, en 1957. © Droits réservés

    « Bon sang ne peut mentir », première aventure de Michel Vaillant, en 1957. © Droits réservés

     

     

  • Michel Vaillant dans la ville, BMW George V, Paris.

    Michel Vaillant dans la ville, BMW George V, Paris.

    Le Citroën C_42 Champs Elysées, L’Atelier Renault, Le Rendez-Vous Toyota, Mercedes-Benz Gallery, Peugeot Avenue etc. Et BMW ne déroge pas à la règle. Avec son BMW Georges V, la marque allemande s’offre une vitrine sur une de belles artères qui mènent à la plus belle avenue du monde.

    A l’occasion du lancement de la collection « Michel Vaillant Art Strips » reprenant les vignettes de la BD sous forme de tirages prestigieux et limités, notre héros de papier a rendez-vous au sein du Brand Store BMW George V. Sur place, dans un cadre feutré et lumineux, on découvre les œuvres de Jean Graton, le livre Michel Vaillant, que nous vous faisons gagner sur votre blog préféré, mais aussi la BMW Z4 GT3 qui disputait les dernières 24 Heures de Spa. A son volant, nous retrouvions Alessandro Zanardi (véritable héros des temps modernes), Timo Glock et Bruno Spengler. C’est un modèle exceptionnel qu’on découvre là, entre race-car et art-car.

    Informations utiles :

    Exposition « Michel Vaillant Art Strips », du 9 février au 30 avril 2016
    Brand Store BMW George V
    38 avenue George V, 75008 Paris
    Entrée Libre du lundi au samedi de 10h à 20h

    Photos :

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

  • Michel Vaillant aux 24 heures du Spa

    Michel Vaillant aux 24 heures du Spa

    Souvenez-vous lorsque Michel Vaillant, notre héros de BD préféré, arrivait en WTCC, au volant de sa Vaillante. Le succès fut au rendez-vous. On refait la même, ou presque. Cette fois, Michel Vaillant change de discipline et passe à l’endurance. Michel n’aura pas son nom sur la custode arrière de la BMW Z4 GT3 ROAL Motorsport engagée aux 24 Heures de Spa mais aura sa livrée sur mesure. Dans un style très Graton, un magique et inimitable VROOAAW rouge et bleu sera apposé sur les flancs et le capot de la Z4 GT3, pour un rendu du plus bel effet très BD. Pour le moment, l’esquisse de la livrée est sortie, nous attendons les photos avec impatience. (Edit : photos en bas de l’article)


      

    Au volant de cette belle Allemande, nous retrouverons Alessandro Zanardi (véritable héros des temps modernes), Timo Glock et Bruno Spengler. Un trio qui sera à prendre compte dans la victoire finale de ces 24 Heures du Spa, l’expérience des trois hommes, à Spa comme ailleurs, faisant d’eux les favoris des bookmakers.

    A noter qu’une autre des BMW Z4 engagées par BMW Motorsport revêtira une livrée spéciale : Pascal Witmeur, Jean-Michel Martin, Marc Duez et Eric van de Poele porteront les couleurs de la lutte contre le cancer, sous l’écurie BMW Racing Against Cancer.

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

     

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

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  • Art & BD : Michel Vaillant sur les murs de nos maisons

    Art & BD : Michel Vaillant sur les murs de nos maisons

    A la façon d’un Lichtenstein, la BD arrive dans les galeries d’art. Michel Vaillant, le héros de notre enfance, change de support et passe des librairies aux murs de nos salons, chambres et bureaux. Treize tableaux ont été réalisés avec les phylactères, les vignettes tout droit issus des BD de Jean Graton. Le style est inimitable, les illustrations sont bien choisies. L’achat de ces oeuvres contemporaines se fait en ligne sur le site MichelVaillantArtStrips.com. Le prix est plutôt élevé, entre 900€ à 2400€ le tableau. L’exclusivité Vaillant aurait-elle un prix ? Henri Vaillant n’aurait pas toléré ça :-)

    A noter que ces tableaux seront exposés lors de la Fête de l’ACO, organisée début juillet sur les circuits du Mans.

     

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