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  • Où en est la marque DS ?

    Où en est la marque DS ?

    1955, Citroën secoue le petit monde de l’automobile et présente lors du Salon de l’automobile de Paris sa DS. Le succès est là, 12 000 exemplaires sont vendus en un jour. La presse s’enflamme, il faut dire que l’affaire de l’AutoJournal aura créé un feuilleton sans précédent, révélant la nouvelle Citroën avant son lancement. Les autres marques automobiles subissent : l’automobile de l’après-guerre qu’elles représentent se voit dépassée.

    2010, la Citroën DS 3 est lancée, le nom est bien choisi, il sera bien plus qu’un clin d’œil à l’icône automobile des années 50/60/70. 2012, DS est lancée en Chine comme une marque premium du groupe PSA. 2014, la marque DS est officialisée en France avec les modèles DS 3, DS 3 Cabrio, DS 4 et DS 5.

    Alors aujourd’hui, où en est DS, cette marque voulue premium ?

    Du lancement de DS3 à aujourd’hui, pas moins de 500 000 DS 3, DS 4 et DS 5 ont été produites, avec 60% de nouveaux clients pour la marque. La place était libre donc, ou plutôt DS a fait sa place.

    Forte de ce succès, DS se cherche, tâte le terrain, tente quelques percées, entre la grande série de PSA et le haut de gamme. La qualité est là, en constante progression, avec par exemple l’arrivée de cuirs habituellement présents sur le très haut de gamme, façon Bentley. Le bat blesserait peut être au niveau des motorisations. Une marque premium ne peut acquérir ce statut qu’équipée de moteurs dignes, puissants et coupleux, des éléments donnant à une marque un vrai caractère. A cela, d’autres détails sont à revoir, pour s’éloigner de la série « grand public » et entrer dans le petit cercle fermé des constructeurs premium… et allemands. Car il faut le dire, cette gamme de véhicules est dominée par l’Allemagne; la France n’ayant pas su conserver ses marques à forte valeur ajoutée telles que Facel Vega, Voisin et encore Delage ou Delahaye.

    Mais cette reconquête du marché « luxe à la française » ne se fait du jour au lendemain. La création à 100% d’une marque est loin d’être une chose évidente. Cela prend du temps. Techniquement déjà, ‘organisationnellement’ aussi puis sociétalement enfin.

    Nous sommes encore loin du million cinq cent mille exemplaires produits de la première Citroën DS : le marché n’est plus le même qu’à cette époque mais l’objectif parait plus que réalisable pour la jeune marque française. La globalisation est passée par là et le marché est aujourd’hui mondial. La Chine joue un rôle prépondérant et DS ne pouvait passer à côté de cela.

    Au pays de Mao, la marque n’est pas vue comme chez nous. Sous le slogan « innovated spirit from Paris », elle est vue tel le savoir-faire, l’innovation des marques françaises et parisiennes. Presque pourrions-nous classer DS au même rang que les Yves Saint Laurent, Chanel, Louis Vuitton, Louboutin et Pierre Hermé. Le phénomène Made in France prend alors tout sa forme, à en rendre jaloux Arnaud de Montebourg.

    Un phénomène Made in France ? Pas tout à fait. Si la marque DS se joue d’être française à coups de cocoricos chics, les DS vendues en Chine y sont produites, non loin du siège de la marque, installé à Shanghaï. Commercialement, DS sera vendue en Chine, avec des modèles différents de ceux vendus en nos contrées (+ DS 5LS + DS 6), dans des points de vente spécifiques, tout comme dans 160 DSStore à travers le monde, au coeur des plus grandes villes. En Europe, DS sera commercialisée dans les points de vente Citroën, dans des zones d’exposition dédiées à l’ambiance feutrée.

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    Au final, c’est l’innovation, le savoir-faire et le raffinement à la Française qui sont vendus et produits par DS. De quoi être fiers non ? Certainement. Encore quelques efforts sont à faire pour passer les caps, bousculer les habitudes et se remettre en question. Après la 2CV, la Traction Avant, la DS ainsi que de nombreuses innovations techniques et technologiques, nul doute la marque DS saura s’imposer, tout comme l’a fait Citroën à son époque.

    Quelques dates clés :

    1955 : lancement de la Citroën DS 19 au salon de Paris
    1975 : fin de la production de la Citroën DS (1 455 746 exemplaires dont 1 330 755 pour la France)
    2009 : création de la Ligne DS au sein de Citroën
    2010 : commercialisation de la Ligne DS
    2012 : lancement de la ligne DS en Chine
    2013 : lancement de la production de la DS 5 en Chine, DS devient une marque à part entière appartenant au groupe PSA Peugeot Citroën
    2014 : création de la marque DS en Chine

  • Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Comme chaque année, le Festival Automobile International propose d’élire la plus belle voiture de l’année. En quart de finale, il reste sept modèles… Pour laquelle allez-vous voter ?

    Mazda MX-5
    Une réussite depuis sa première génération. Un peu plus de 25 ans après son lancement, la quatrième MX-5 arrive sur le marché. Des courbes, des angles, un profil vraiment réussi… Quand on parle de « belle » voiture, la Mazda MX-5 est en pole position.

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    Citroën C4 Cactus
    Peut-être pas la plus « belle »… Mais clairement très innovante. Il sort de l’ordinaire au cœur d’un marché des petits SUV qui réclame une réelle distinction. Avec ce C4 Cactus, Citroën renoue avec les voitures clivantes. On aime ou on n’aime pas. Et moi, j’aime.

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    FIAT 500X
    Comme réussir à sauver une marque avec un seul modèle ? FIAT le réussit en déclinant sa 500 en de nombreuses versions. Et la 500X est très clairement la plus intéressante. Sous la forme d’un SUV, elle affiche une jolie mise à jour des codes de la « nouvelle » 500. Sur mon podium final…

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    Renault Espace
    Née Initiale Paris, cette nouvelle génération d’Espace arrive très prochainement sur le marché. Placé en haut de gamme, le nouveau monospace reprend des codes de crossovers. L’intérieur est encore plus marquant que la ligne extérieure. Pour les défenseurs du « haut-de-gamme » français.

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    Jaguar XE
    La marque britannique revient sur le marché des berlines à « grande » diffusion. Bien marquée Jaguar avec des phares acérés et une large calendre, elle affiche un profil particulièrement sportif. Le choix des amoureux du luxe à l’anglaise.

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    Mercedes Classe C Estate
    Inscrite dans le renouveau de Mercedes, le break Classe C affiche de belles proportions. Par rapport à la concurrence, elle se démarque par un habitacle particulièrement travaillé. A choisir pour les fans de voitures allemandes.

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    Opel Adam Rocks
    Evolution de l’Adam, la Rocks est 15 millimètres plus haute que la version de base et proposée avec des roues de 18 pouces. Elle s’inscrit dans l’idée d’offrir un véhicule très urbain à l’allure (un peu) sauvage. Peut-être que les urbains branchés voteront pour.

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    A vous de voter !

  • Citroën est timbré !

    Citroën est timbré !

    Si leur histoire est faite d’infidélités, Citroën et La Poste ont souvent fait un bout de chemin ensemble pour relier les 66 millions de français (et le reste du monde). A partir d’aujourd’hui, La Poste célèbre son partenaire à travers une série d’une dizaine de timbres de collection.

    Deux plaques de cinq timbres sont mis en vente. La première regroupe les Type A, 2 CV, Mehari, XM et C3. La seconde laisse apparaître les Traction Avant, DS, CX, Xsara et C4 Cactus.

    Un livret collector est aussi proposé avec l’ensemble des dix timbres dans un cahier résumant les premières années de Citroën.

    Chaque plaque est vendue au prix de 5,50 euros (valeur faciale 3,30 euros). Le livret s’échange contre 19,90 euros.

  • Citroën champion FIA WTCC 2014 : en 4 langues s’il vous plait.

    Citroën champion FIA WTCC 2014 : en 4 langues s’il vous plait.

    A l’occasion de son premier titre FIA WTCC, Citroën a publié une publicité, éditée en 4 langues. Le slogan est le même pour toutes, reprenant l’idée des communiqués du début de saison  : « Une année pour apprendre ». Les hommes et femmes de Citroën Racing ont tellement bien appris cette saison qu’ils ont remporté le titre. Il s’agit de la première couronne internationale de Citroën sur les circuits, après cinq titres en Rallye-Raid et huit en WRC. 
    Cette campagne est donc éditée en français, en anglais, en espagnol et en chinois, 4 des langues les plus parlées au monde, mais aussi 4 langues importantes pour Citroën, ses marchés et ses cibles. Elle est réalisée par l’agence Sool Design Sport, et fut diffusée ce matin, à la seconde exacte du passage de la ligne d’arrivée. Pour l’anecdote, ce titre WTCC 2014 est conquis à Shanghai, ville du siège de la marque DS. La Chine est le premier marché de Citroën, là une voiture de la marque sur quatre est vendue. Rien n’est fait au hasard, et surtout pas un titre WTCC.

     

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    affiche_Citroen_WTCC_Champion_2014_chinois
    affiche_Citroen_WTCC_Champion_2014_espagnol
    affiche_Citroen_WTCC_Champion_2014_francais
  • Qui gagne la bataille des stands ?

    Qui gagne la bataille des stands ?

    Citroën, DS, Peugeot et Renault… Qui propose le meilleur stand français du Mondial de l’Automobile ? Nous avons fait le tour de ces quelques milliers de mètres carrés étalés dans le Pavillon 1.

    Depuis l’entrée principale, les premiers stands à accueillir les visiteurs sont ceux de Peugeot et DS. Moins sombre, celui de Peugeot attire davantage pour un premier coup d’œil.

    Très vaste, l’espace réservé à Peugeot est divisé en plusieurs parties. En entrant, l’ensemble de la gamme est accessible. Il est possible de s’installer dans toute la gamme « 8 », de la 108 à la 508 présentée récemment. Les 308 GT sont mises en valeur.

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    Mais ce n’est pas qu’en reconstituant une concession que l’on fait rêver la Porte de Versailles. Peugeot mise donc sur Exalt, dans sa version française déjà vue à Chantilly, et Quartz, la vraie surprise de ce salon. Dommage que son environnement rende difficile les photographies de ce crossover sportif.

    peugeot-quartz

    En ligne avec son objectif de donner un poids de plus en plus important à Peugeot Sport, le constructeur sochalien expose également ses 208 GTi 30th, RCZ R et les 208 WRX, 208 T16 et 2008 DKR de compétition.

    Des simulateurs, un atelier Oculus Rift (sans grand intérêt par rapport à d’autres réalisations du salon) et une boutique très complète sont également proposés.

    Passons en face… Citroën ! Et oui, Citroën ! Car si la communication de PSA Peugeot Citroën affirme haut et fort que DS n’est plus Citroën, tout n’est pas encore vraiment acté dans les faits. DS n’a pas vraiment un stand à part. La nouvelle marque hérite d’un espace à l’intérieur de la surface réservée à Citroën.

    Mondial de l'Automobile 2014

    L’ambiance entre les deux « constructeurs » est particulièrement contrastée. Citroën joue sur la lumière, les couleurs, affiche son « optimisme » partout. Et cette envie d’être jeune et joyeux entraine l’adoption d’un vocabulaire anglophone « Feel good », « Share ».

    C’est plus clair que chez Peugeot, plus frais, plus aéré. Mais on retrouve des éléments déjà utilisés lors du Salon de Genève. Des modèles sont placés en hauteur, dans des boîtes. L’idée participe à la légèreté de l’ensemble. Toute la gamme est aussi accessible avec les C1 et C4 Cactus bien mises en avant.

    Le blanc dominateur n’éblouit pas, mais il donne une vraie touche de fraicheur à la visite. On a envie d’ouvrir les yeux !

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    La vraie déception est l’absence d’un modèle ou d’un concept attirant. C1 Urban Ride, C4 Cactus Aventure et C4 Cactus Airflow ne sont pas suffisants pour marquer la quinzaine. Heureusement que la C-Elysée WTCC est présente. Belle réalisation pour la boutique.

    D’un mètre à l’autre, tout change. Chez DS, le parquet est de qualité, la moquette est épaisse, la lumière change de tonalité. Plus de blanc ou de pastel, tout est noir et violet. Le positivisme des mot-clés de Citroën est abandonné pour laisser la place à Heritage, Savoir-Faire, Paris, Innovative… Que des mots compréhensibles en français et en anglais.

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    On colle à l’univers de la joaillerie française avec la présentation du travail du cuir. DS 3, DS 4, DS 5 sont présentes aux côtés de DS3 WRC… Et là, il y a une star du salon : Divine DS. Le concept déjà vu à Chantilly (aussi) préfigure l’avenir de la marque « créée » le 1er juin.

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    On s’enfonce un peu plus dans le Pavillon 1 pour découvrir le stand Renault. Le plus grand du salon est… le même depuis des années. Il est évident qu’entrer dans un espace déjà connu depuis plusieurs années provoque une certaine déception… Mais l’idée est tellement bien exploiter, en termes de lumière, de volume et d’espace de relaxation, que l’ensemble reste d’une efficacité majeure.

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    La grande nouveauté est l’Espace. Chacun pourra se faire une idée du monospace crossover de Renault avec de nombreux modèles exposés. Des Twingo sont également présentes en nombre avec le reste de la gamme, toujours accessible et bien mise en valeur par les éclairages (mobiles) installés au plafond et les dénivellations.

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    Les petits ateliers n’ont pas grand intérêt. En revanche, la présence d’Eolab (l’un de mes coups de cœur du salon), de Renault R.S. 01, le prochain modèle de compétition de la marque, et, dans une moindre mesure, d’une Formula E sont des atouts. En revanche, pas de trace de boutique…

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    Prime à la fraicheur

    Chacun trouvera son compte selon l’ambiance recherchée. Pour moi, la fraicheur affichée par le stand Citroën en fait le vainqueur de ce petit comparatif. Mais l’absence de concept marquant gâche la visite. L’espace créé par Renault est toujours une réussite (peut-être trop, car il devient difficile de le faire progresser). Eolab et Renault Sport R.S. 01 sont des stars. Même chose chez Peugeot avec Exalt, Quartz et 2008 DRK même si l’utilisation de la surface est moins aboutie. Le stand DS est beaucoup moins grand et trop sombre à mon goût même s’il dévoile tout ce qui est nécessaire pour qu’une exposition soit un succès avec des modèles accessibles, un concept fort et un rappel à l’implication sportive de la marque.

  • L’offre et la demande, par Carlos Tavares

    L’offre et la demande, par Carlos Tavares

    Carlos Tavares aime les grandes et belles phrases. Le nouveau patron de PSA Peugeot Citroën n’hésite jamais à marteler ses expressions toutes faites, jusqu’à les faire entrer dans le langage courant. Il y a eu la « frugalité ingénieuse » de Renault, il y a aujourd’hui la « puissance créatrice de l’entreprise » avec l’objectif de vendre plus cher chaque modèle des marques Peugeot, Citroën et DS.

    Ce fut le transfert de l’année… Carlos Tavares, sorti de Renault, a pris les commandes de PSA Peugeot Citroën. Après avoir secoué l’organigramme et lancé la marque DS « premium qui exprime la sophistication et l’art de vivre à la française… », le Portugais annonce ses nouveaux objectifs en marge du Mondial de l’Automobile.

    Au-delà de l’emploi français que le nouvel actionnaire étatique surveille avec des œillères, Carlos Tavares s’attaque à un autre problème : PSA Peugeot Citroën vend ses voitures moins chères que ses concurrents…

    En panne d’image, ces marques éprouvent des difficultés à convaincre au prix catalogue : « Elles sont, pour l’instant encore, vendues en-dessous du prix de nos concurrents », reconnaît le patron-pilote sur l’antenne de France Info. « Chaque constructeur concède un certain montant de remise et nos remises sont supérieures. Ceci n’est plus justifié par les qualités et les performances de nos produits. »

    « Nous avons comme objectif, très progressivement, de faire en sorte que l’on puisse communiquer la valeur de nos marques et la valeur de nos produits à nos consommateurs pour que, naturellement et normalement, on puisse vendre nos véhicules au même prix que nous concurrents allemands. Nous avons des performances qui sont, a minima, identiques. »

    peugeot-exalt

    Bien aidé par l’élan donné par la Peugeot 308 et son titre de Voiture de l’Année, Carlos Tavares annonce donc un énorme coup de communication pour placer Peugeot, Citroën et DS au niveau de notoriété des constructeurs allemands…

    Mais combien de temps faudra-t-il pour mettre les marques françaises à ce niveau, quand certaines entreprises allemandes ont mis trois décennies pour construire leur image ?

    Le tarif est le fruit de la rencontre de l’offre et de la demande… Si l’augmentation, même légère et graduelle, des prix n’est pas comprise par les consommateurs lors de leur acte d’achat, PSA Peugeot Citroën pourrait perdre des parts de marché. Des points qui deviendront encore plus difficiles à reprendre sans grande révolution de gamme. Et pourquoi ne pas entamer cette révolution dès aujourd’hui en sortant des vrais modèles premium sur le marché français ? DS6 WR est déjà commercialisé en Chine… Exalt dans une configuration proche du concept ? Vendez-nous du rêve, on l’achètera !

  • Voir le Mondial de Paris 2014 en une demi-journée : ce qu’il ne faut pas rater

    Voir le Mondial de Paris 2014 en une demi-journée : ce qu’il ne faut pas rater

    Et si vous décidez de prendre un peu de temps pour vous ? Posez une demi-journée et direction le Mondial de l’Automobile de Paris, porte de Versailles. Nous vous proposons une petite sélection de ce qu’il ne faut pas rater : les meilleurs stands, nos modèles préférés, bref nos coups de cœur.

     

    CITROËN (pavillon 1, allée C, stand 320) (de toute façon c’est écrit « Citroën » en gros)

    C’est officiel, Citroën et DS sont deux marques différentes. D’un côté, les chevrons, de l’autre deux des plus célèbres initiales de l’histoire automobile. Chez Citroën, le stand lui même est à voir. C’est l’un des seuls sur lequel on entre vraiment, passant les murs de mots clés. Les couleurs sont vives et lumineuses, il y a de l’espace pour se balader, voguer de la nouvelle C1 au C4 Cactus. Sans doute le plus beau stand du mondial.

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    DS (pavillon 1, allée C, stand 320)(de toute façon c’est écrit « DS » en gros)

    L’autre marque du chevron, ou presque, car DS a pris son indépendance il y a quelques mois. Le stand DS est donc un stand à part entière (un peu trop sombre mais voulu feutré) où on retrouve les DS3, DS4, DS5 et Divine. Sur cet espace dédié, on trouvera par exemple le sellier, créateur des sièges et intérieurs DS. Intéressant de découvrir comme il gaine le volant notamment. Côté auto, le concept-car Divine est l’autre attraction de la marque, tout comme la DS3 WRC qui perd ses stickers Citroën, pour adopter le lettrage « DS Spirit ».

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    PEUGEOT (pavillon 1, allée C, stand 421)(de toute façon c’est écrit « Peugeot » en gros)

    Chez Peugeot : Quartz et 2008 DRK. D’un côté, le concept-car du futur crossover de la marque, de l’autre, le prototype du prochain buggy engagé par le Lion au Dakar. Peugeot a des envies d’évasion. Exalt vaut aussi le détour. Entre le film projeté en fond et l’utilisation de matériaux bruts, l’ambiance est toute particulière autour de ce concept-car. On aimera aussi la 208 « 2L au 100 km », ainsi que les 308 R Concept et 208 GTi 30th. Ambiance Jeanne Mas en rouge et noir pour ces deux dernières.

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    RENAULT(pavillon 1, allée C, stand 431)(de toute façon c’est écrit « Renault » en gros)

    Ne ratez pas le nouvel Espace. Oubliez l’Espace de papa, voici nouvel Espace, star du Mondial de l’Automobile. Aux lignes issues de l’aéronautique, Espace s’en retrouve plus grand, résolument plus moderne, plus SUV surtout. Installez-vous à son bord, tout change. Espace n’est plus un utilitaire cossu avec des fenêtres mais bel et bien une invitation au voyage, tant son confort intérieur, son ergonomie et ses fonctionnalités sont recherchés. Hâte de le tester. A voir aussi rapidement : EOLAB, concept-car développé dans l’idée du 1 litre/100km. Il préfigure le futur technologique de Renault et peut être aussi le futur design de Clio, de Mégane ou de leurs remplaçantes. On en reparle chez AUTOcult.fr

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    NISSAN (pavillon 1, allée B, stand 330)(de toute façon c’est écrit « Nissan » en gros)

    Chez Nissan, le stand est en plusieurs parties. A voir sur la partie des prototypes, les deux IDX : une première version civile puis  une seconde plus typée compétition, la Nismo (ci dessous). De l’autre côté du stand, est exposé un duo de Nissan Pulsar. La première est celle de série, dans une robe rouge qui lui va à ravir, la seconde est la Pulsar Nismo Concept. Sur la première des deux, on croirait que la sœur de Nabila pose pour nous (à découvrir sur place).

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    PORSCHE (pavillon 4, allée A, stand 106)(de toute façon c’est écrit « Porsche » en gros)

    Le stand Porsche offre à nouveau une belle palette des modèles de la gamme. Nous nous arrêterons particulièrement sur la Cayman GTS. Cayman est la plus petite des Porsche mais les trois lettres qui suivent son nom lui amènent un bagage esthétique et mécanique non négligeables, avec pas moins de 340 chevaux. Accouplés à la boîte PDK, on imagine les performances de la belle teutonne.

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    AUDI (pavillon 4, allée A, stand 201)(de toute façon c’est écrit « Audi » en gros)

    Chez Audi, c’est l’opulence des grands jours tant il y a de modèles sur le stand. Oserais-je dire qu’il y en a même peut être un peu trop ? Bref, la marque d’Ingolstadt nous a tout de même réservé un concept-car, et pas des moindres : le TTS sportback. Une TT façon 4 portes, préfigurant un nouveau modèle de TT ou pourquoi pas les futures A7 et A8. A voir aussi, le #dareTT, jeu ayant pour but de faire descendre une TT en fonction du nombre de tweets. Nous reparlerons sous peu de cette structure géante de 55 tonnes.

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    MINI (pavillon 5/1, allée 1, stand 100)(de toute façon c’est écrit « MINI » en gros)

    On ne peut pas dire qu’ils se soient ennuyés chez MINI. Cooper S, Cooper SD, Paceman, Cabriolet, Countryman. Il en manquait sûrement une, la voici, la MINI 5 portes. Elle est un des futurs succès commerciaux de ce Mondial, c’est sûr. Bien faite, bien pensée, on retrouve tout le charme d’une MINI 3 portes, complétée d’un agréable accès à l’arrière. Attention, cela reste une MINI, les géants de 2,02m auront bien du mal à l’arrière mais pour nos chers bambins, cela ne devrait poser aucun souci. Bien au contraire. On notera aussi la présence de la MINI Superleggera, concept-car 2 places. A ne pas rater, pour se remémorer les MINI Marcos de la grande époque.

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    BMW (pavillon 5/1, allée 1, stand 100)(de toute façon c’est écrit « BMW » en gros)

    BMW arrive avec deux nouveautés à Paris, toutes deux issues de sa gamme Série 2. La Série 2 Cabriolet est présentée en première mondiale. Joli, il est certain que ce cabrio sera un succès pour la marque à l’hélice. La seconde est la Série 2 Active Tourer, premier monospace BMW. Nul doute qu’un certain succès est à prévoir pour celui qui est la première traction de BMW. Première mondiale, premier monospace et première traction, BMW ne s’est pas fichue de nous à Paris, sans parler des « M » qui y sont à (re)découvrir.

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    A cette sélection, ajoutez-y une Ferrari, une Lambo et une Aixam tunée : nul doute que vous ferez un carton sur Instagram ou auprès de vos amis Facebook ;-)

    Bonne visite !
    Jean-Charles

    Photos : Jean-Charles Huvelle, sauf Photo 2008 DRK : Benoît Asset .

  • L’émancipation de DS

    L’émancipation de DS

    500 000 DS 3, DS 4, DS 5 ont été vendues ces trois dernières années. C’est encore faible pour consentir la création d’une marque à part entière, mais c’est le pari lancé par le groupe PSA Peugeot Citroën présidé par Carlos Tavares

    Depuis que le nouveau patron a pris ses fonctions, l’organigramme a été considérablement bousculé. Membre de la famille Peugeot, Frédéric Banzet a laissé sa place à Linda Jackson à la tête de Citroën et Yves Bonnefont a pris la direction du nouveau « constructeur » DS.

    Si le lancement des modèles premium de Citroën se voulait en relation directe avec l’héritage de la marque – le nom est un évident raccourci – les ambitions ont grandi au fil des mois.

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    Arme de conquête, DS a réussi son pari. 62 % des acheteurs de DS 3, DS 4 ou DS 5 ne possédaient pas de Citroën ou de Peugeot avant de commander. Et cette dissociation va permettre d’accentuer encore les différences…

    Tous les constructeurs qui ont tenté de vendre des voitures de 10 000 et 100 000 euros en arborant le même logo ont connu de grandes difficultés pour promouvoir l’image de leur haut-de-gamme. Toyota a donc créé Lexus, Nissan est passé par Infiniti, Hyundai se cherche avec Genesis… Pour DS, l’émancipation doit mener à un vrai luxe à la française. Un luxe porté par Bugatti et Facel Vega, Vuitton ou Chanel !

    DS WILD RUBY

    Déjà installée, la gamme va pouvoir grandir pour, encore, mener de nouvelles conquêtes. DS 5LS, DS 6WR pour ne citer que les modèles déjà présentés seront accompagnés par huit autres véhicules en comptant les renouvellements.

    L’objectif est de participer à l’internationalisation d’un groupe qui en a grandement besoin. A moyen-terme, 50 % des ventes de DS doivent se faire hors d’Europe avec un objectif global de 400 000 véhicules par an.

    Mais au-delà des chiffres, DS va devoir redonner des lettres de noblesses à la France. Car l’industrie automobile est bien loin de l’image qu’aime avoir nos voisins de la France des Vuitton et Chanel (encore eux !).

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    Avec le concept Divine DS, Citroën s’associe aux grands noms que sont Swarovski et Lesage pour porter ce luxe tricolore. C’est une première étape… Nous attendons de DS que les prochaines réalisations deviennent irréprochables en termes de présentation, de finition et de qualités de matériaux. DS 3, DS 4 et DS 5 n’étaient qu’une façon d’entrer sur le marché. On rêve (on veut !) des DS qui deviennent des emblèmes de la France et du luxe. Que la marque deviennent une référence pour notre pays, aux côtés des Vuitton et Chanel (toujours !).

  • DS présente « DIVINE DS »

    DS présente « DIVINE DS »

    Les marques françaises sont forcément très attendues à quelques jours de l’ouverture du Mondial de l’Automobile de Paris. Ce 4 septembre, DS présente DIVINE DS : un concept car qui doit marquer cette édition 2014.

    Après les véhicules de série, la berline DS 5LS et le SUV Wild Ruby, voici un petit coupé. Long de 4,21 mètres pour 1,98 mètre de large et 1,35 mètre de haut, DIVINE DS s’offre une allure affutée avec quatre portes à ouverture antagoniste.

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    Les codes stylistiques sont repris des précédents concepts avec les DS Wings sur la face avant et une forte mise en valeur du logo DS sur la grille de calandre.

    Comme pour d’autres réalisations du Groupe PSA, on retrouve un jeu de matière avec un pavillon façon écailles de reptile alternant mat et satiné, opaque puis transparent.

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    Ce concept permet également de placer DS dans l’environnement du luxe que la marque cherche à intégrer. L’idée marketing s’appelle Hypertypage (comprenez une personnalisation de qualité supérieure).

    La planche de bord et les volutes de portes peuvent être changées en seulement quinze minutes pour s’adapter à la façon de dress code.

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    Voici ce que dit le dossier de presse :

    The « Mâle » offre un univers sobre et contemporain avec une alternance de fibre de carbone naturelle, utilisée comme un textile, et de cuir patiné glacé. Un mélange de matières très masculines pour un univers très automobile qui invite au pilotage. Le tout est ponctué par une couture en point perles rouge et noire.

    La « Parisienne Chic » est une invitation dans l’univers du raffinement et de l’élégance parisienne avec un traité des matières issu du monde de la haute couture. Il mêle un cuir pleine fleur de qualité exceptionnelle de couleur ivoire à du satin de soie plissé et brodé, dans les panneaux de portes, avec des perles et des cristaux. Réalisées par la maison Lesage reconnue mondialement, ces broderies font écho dans leur dessin à la trame DS.

    La « Fatale Punk » incarne un univers plus impertinent, à la fois plus sombre et plus glamour. Le cuir domine, très noir, à l’aspect matelassé, et clouté de cristaux. Il est, par touches subtiles, pincé comme un piercing. Les volutes des panneaux de portes sont recouvertes de Crystal Fabric Swarovski, une matière qui produit un chatoiement précieux grâce à des millions de minuscules cristaux bruts et taillés. Un univers très rock !

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    Pour vraiment s’ancrer dans le luxe français, DS se repose sur Swarovski et ses cristaux ainsi que Lesage et ses broderies.

    Côté mécanique, pas de grande nouveauté : le 1,6 THP de 270 chevaux. La démonstration n’est pas là…

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  • Photos : Citroën 2 CV

    Photos : Citroën 2 CV

    L’icone Citroën 2 CV… En 1936, Pierre Boulanger conçoit le projet d’une voiture populaire de petite cylindrée. Son cahier des charges se résume ainsi : « faire une voiture pouvant transporter quatre personnes et 50 kg de pommes de terre, à la vitesse de 60 km/h, pour une consommation de 3 litres d’essence aux 100 km avec un confort irréprochable… »

    Plus de 70 ans plus tard, la 2 CV reste une référence de l’industrie automobile française !

  • Publicité : Citroën et les Shadocks pompaient

    Publicité : Citroën et les Shadocks pompaient

    Dans les années 1970, les Shadocks n’étaient pas les seuls à pomper. Et Citroën n’a pas manqué l’occasion de s’appuyer sur les personnages de Jacques Rouxel et Claude Pieplu pour promouvoir sa GSpecial à suspension hydropneumatique !

  • Redécouverte : Citroën Lacoste

    Redécouverte : Citroën Lacoste

    La Citroën Lacoste a été présentée lors du Mondial de l’automobile de Paris 2010. Portant le nom de Lacoste, elle a logiquement été crée en alliance avec la marque française de prêt à porter au crocodile. L’objectif avoué de la marque aux chevrons était alors de prouver son sa dynamique « concept-car » et de développer son image à la fois chic, à la fois branchée, et ce bien avant l’apparition de la marque DS.

    Sans vitres, sans portes, l’inspiration venue de la Méhari est directe. L’arche centrale rappelle quant à elle la C3 Pluriel. Le design de Lacoste est épuré, simplifié. Avec le décalage,  on pourrait se dire aussi que Lacoste fut aussi une étude du C4 Cactus, aujourd’hui produit en série. On retiendra par exemple le tableau de bord épuré comme exemple majeur dans la comparaison. Afin d’assurer le côté aventurier de ce concept au croco, on retrouve une capote à gonflage automatique et ainsi qu’un pare-brise repliable, comme sur Méhari. Côté mécanique, c’est le petit trois cylindres essence de 1,2ℓ qu’on retrouve sous le capot. Il est couplé à une boîte robotisée.

    Roland Garros chez Peugeot, Lacoste chez Citroën. 15 A chez PSA.

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