Étiquette : Dodge

  • Stellantis rallume le V8 pour ses marques américaines

    Stellantis rallume le V8 pour ses marques américaines

    Le V8 n’a pas dit son dernier mot. Alors que l’industrie automobile mondiale multiplie les annonces d’électrification et que le moteur thermique semble condamné à plus ou moins long terme, Stellantis prend tout le monde à contre-pied. Dodge, Ram et Jeep s’apprêtent à prolonger la carrière de leurs blocs mythiques, avec en ligne de mire le 6,2 litres Hellcat compressé. De quoi réjouir les puristes… et étonner les observateurs.

    Dodge : un nouveau Charger… pas si électrique que ça

    Lorsque Dodge a dévoilé la nouvelle génération de Charger, basée sur la plateforme STLA Large, l’histoire semblait écrite : une muscle car 100 % électrique, incarnée par le Daytona, et quelques variantes hybrides ou six cylindres. Les amateurs de gros V8 suralimentés s’étaient préparés à tourner la page.

    Sauf que, lors de la présentation des versions Charger SixPack à six cylindres prévue pour 2026, le patron de Dodge, Matt McAlear, a glissé un indice lourd de sens. Interrogé sur la possibilité d’installer le 6,2 litres Hellcat V8 sous le capot, il a répondu :

    « Théoriquement… prenez votre mètre et venez vérifier. Mais ne soyez pas surpris si ça rentre. »

    Autrement dit : oui, le V8 pourrait trouver sa place. Et ce n’est pas un hasard. La plateforme STLA Large a été conçue pour accueillir plusieurs types de motorisations — électrique, hybride, thermique — afin de s’adapter aux évolutions du marché. « Ce n’est un secret pour personne : nous produisons plus de thermique en ce moment », ajoute McAlear.

    Ram : le TRX revient

    Les signaux se multiplient chez Stellantis. Antonio Filosa, PDG de Ram, a confirmé le retour du Ram 1500 TRX, le pick-up surpuissant animé par le même Hellcat V8 que les Dodge les plus radicales. L’icône des amateurs de tout-terrain musclé, un temps sacrifiée sur l’autel de la réglementation et des normes antipollution, fera donc son grand retour.

    Ce feu vert chez Ram laisse penser que Dodge pourrait suivre la même voie, renforçant l’hypothèse d’un Charger Hellcat nouvelle génération.

    Jeep : le Hemi toujours dans la course

    Même refrain chez Jeep. Bob Broderdorf, son patron, a confirmé que le Wrangler 392 — et son V8 Hemi atmosphérique de 6,4 litres — survivrait au-delà de 2025. Mieux : la marque explorerait d’autres modèles capables de recevoir un V8, à commencer par le Grand Wagoneer.

    Ici encore, on retrouve la philosophie Stellantis : maintenir en production les mécaniques emblématiques tant qu’il existe une demande solide, tout en poursuivant le développement de l’offre électrifiée.

    Une stratégie à contre-courant

    Alors que la plupart des constructeurs cherchent à réduire la part du thermique dans leurs gammes, Stellantis adopte une stratégie plus souple. La clé, c’est cette approche multi-énergies, rendue possible par des plateformes modulaires capables d’accueillir plusieurs types de groupes motopropulseurs.

    Dans un contexte où l’électrification totale rencontre des résistances — prix élevés, infrastructures de recharge incomplètes, incertitudes réglementaires —, cette flexibilité permet à Stellantis de répondre aux attentes des passionnés tout en préparant l’avenir.

    Les muscle cars ne sont pas mortes

    L’arrivée potentielle d’un nouveau Dodge Charger Hellcat n’est pas encore confirmée. Mais entre les déclarations des dirigeants, le retour du TRX et la survie du Wrangler 392, les signes sont clairs : le V8 a encore sa place dans la culture automobile américaine.

    Les puristes peuvent y voir une victoire, les sceptiques un simple sursis. Quoi qu’il en soit, Stellantis joue une carte inattendue, qui pourrait bien séduire autant les nostalgiques que ceux qui n’étaient pas encore prêts à dire adieu au grondement d’un gros moteur atmosphérique ou compressé.

  • La Dodge Charger devient électrique, mais l’essence suivra

    La Dodge Charger devient électrique, mais l’essence suivra

    La Dodge Charger Daytona 2024 sera électrique, tandis que les modèles Dodge Charger SixPack brûleront de l’essence.

    La Dodge Charger Daytona 2024 arrivera chez les concessionnaires américains cet été en versions R/T et Scat Pack. Dodge lancera les modèles Charger SixPack en 2025, équipés d’un moteur Hurricane six cylindres de 3,0 litres sous le capot. La Dodge Charger Daytona est dotée d’un pack batterie en nickel-cobalt-aluminium de 100,5 kWh que Dodge prévoit de parcourir 510 km avec une charge en version R/T de base.

    Après près de deux ans de spéculations et de rumeurs, Dodge a levé le voile sur les modèles Charger à venir et a révélé la plupart des détails importants.

    Dodge lance sa Charger de nouvelle génération avec les modèles Charger Daytona électriques, mais n’oublie pas les amateurs de moteurs à combustion interne. Les modèles Charger SixPack arriveront en 2025 et seront équipés d’un Hurricane six cylindres de 3,0 litres sous le capot. Les Charger seront proposées en deux et quatre portes.

    Dodge lancera la Charger de nouvelle génération avec les modèles électriques Daytona. Alors que la Charger Daytona SRT Banshee attendra jusqu’à l’année prochaine, les Charger Daytona R/T et Charger Daytona Scat Pack EV seront les premiers à circuler sur les routes.

    Les deux modules d’entraînement électrique de la Charger Daytona R/T de base travaillent ensemble pour envoyer 456 chevaux aux pneus. Cependant, les berlines et coupés Charger Daytona R/T de modèle ’24 seront équipés du kit de performance Direct Connection stage one, augmentant la puissance à 496 chevaux.

    En passant au Scat Pack, c’est une histoire similaire. La puissance de départ du Scat Pack est éventuellement de 590 chevaux, mais, comme le R/T, il sera équipé du kit Direct Connection stage 2 qui porte la puissance à 670 chevaux sur les Charger Scat Pack de modèle ’24 équipés de ses deux moteurs électriques.

    Les deux modèles sont alimentés par le même pack batterie en nickel-cobalt-aluminium de 100,5 kWh, avec une transmission aux quatre roues. Selon Dodge, la R/T devrait parcourir environ 510 km avec une seule charge, tandis que la Scat Pack devrait atteindre 420 km d’autonomie. Ce pack batterie annonce également un taux de décharge maximal de 550 kW et peut être rechargé à 350 kW.

    En somme, Dodge affirme que les modèles Charger Daytona R/T de base peuvent atteindre 100 km/h en seulement 4,7 secondes avant d’atteindre leur vitesse maximale de 220 km/h. Les modèles équipés du Scat Pack réduisent ces deux chiffres et peuvent atteindre 100 km/h en 3,3 secondes, avec une vitesse maximale de 215 km/h.

    Bien qu’elle ne soit pas disponible avant l’année prochaine, Dodge a détaillé ce que nous pouvons attendre des modèles Charger alimentés à l’essence. Les deux utilisent le moteur Hurricane 3.0 litres turbocompressé I6, qui est associé à une transmission automatique à huit vitesses et alimente un système de transmission intégrale.

    Les modèles Charger alimentés par Hurricane délivrent 420 ch via cette transmission à huit vitesses, avec la version à haute puissance générant jusqu’à 550 ch. Bien sûr, il y aura probablement plus de versions de la Charger à essence à venir à une date ultérieure. Ces deux Charger à essence portent le nom de SixPack, mais ne sont pas équipés de trois carburateurs Holley.

  • Super Bowl XLIX : les pubs auto !

    Super Bowl XLIX : les pubs auto !

    Avec l’un des plus grands duels de ces dernières années, il fallait choisir la fin de match pour diffuser sa publicité… à 4,5 millions de dollars les trente secondes !

    Nissan gagne le match (les Patriots aussi) des constructeurs automobiles avec la révélation de sa nouvelle LM P1 qui sera au Mans en juin prochain.

    Gros coup de cœur également pour Dodge qui a fêté ses cent ans !

    Jeep joue toujours la carte de la liberté et de la découverte.

    Comme Nissan, Toyota se sert de la relation père / enfant.

    Pas de surprise pour la FIAT 500X avec un spot déjà vu depuis des semaines.

    Deux films en marge, mais qui concernent toujours l’automobile, un réussi pour la Nascar sur NBC et une bande annonce pour le prochain Fast and Furius.

    Les autres films avaient été dévoilés avant le match.

    Mercedes AMG GT

    Kia Sorento

    BMW i3

    Lexus NX

  • Pub : Dodge remonte l’histoire à vitesse grand V

    Pub : Dodge remonte l’histoire à vitesse grand V

    Il est bien rare de nos jours de voir une publicité mettant en avant les modèles anciens d’une marque automobile. Le plus souvent, les anciennes sont là pour mettre en valeur l’histoire, le passé, le savoir faire d’une marque. Ici, dans cette publicité pour le marque  américaine Dodge, la vitesse et les anciens modèles de la marque sont les acteurs, au même grade que les deux frères fondateurs, John et Horace. Ce clip publicitaire met en avant les icônes de la marque : de la première Dodge, façon Ford T, aux récentes Charger et Challenger, dans un élan de sportivité exacerbée et de vitesse. Cette dernière serait d’ailleurs bien mal vue de notre côté de l’Atlantique… Mais rien ne nous empêche de l’apprécier ici.

  • Chrysler chasse ses Viper

    Chrysler chasse ses Viper

    93 modèles de Dodge Viper de présérie sont actuellement l’objet de tous les fantasmes aux Etats-Unis. Ces voitures ont été données par le groupe Chrysler à des écoles pour participer à la formation des élèves. Cet accord obligeait les institutions à détruire chaque exemplaire après leur usage. Ça n’a pas toujours été le cas…

    L’affaire circule au sein des rédactions outre-Atlantique depuis le lancement d’une pétition par le South Puget Sound Community College. Chrysler a envoyé une lettre à cette école pour demander la destruction immédiate du modèle prêté.

    La Dodge Viper visée est un modèle de présérie, non homologué, sorti des ateliers en 1992. Son châssis porte le numéro 4. Il est équipé d’un hard-top et n’a pas tous les équipements proposés par la version commercialisée. Mais son statut particulier en fait une pièce rare.

    Un ancien étudiant, aujourd’hui membre de l’équipe éducative, a décidé de résister à Chrysler en lançant une pétition pour sauver la quatrième Viper de l’histoire.

    Il révèle qu’un accident impliquant l’une des Viper confiée à une autre école est à l’origine de la chasse menée par Chrysler. Et il ne veut pas « payer » pour l’inconscience de ses pairs.

    « Le collège ne doit pas être puni par la faute d’autres établissements », annonce-t-il. « Ces Viper ne sont pas seulement des voitures, elles sont la fierté et la joie de nos étudiants et de nos instructeurs. La Viper qui est au South Puget Sound Community College est notre joyau, notre inspiration. Cette voiture et toutes les autres Viper valent bien plus que n’importe quelle Dodge Charger. »

    dodge-viper

    La pétition a recueilli 5 690 signatures.  Suffisamment pour que Chrysler réponde via son blog.

    « Avec le progrès des technologies durant la dernière décennie, ces modèles n’offrent plus aucun intérêt en termes d’études. Nous comprenons et nous connaissons la valeur historique de la Viper. Et nous nous efforçons de conserver notre patrimoine car nous en sommes fiers. »

    « Mais aucun de ces véhicules n’entre dans cette catégorie », est écrit dans ce billet. Chrysler ajoute qu’aucune procédure n’est en cours concernant l’éventuel accident de l’une des Viper données.

    « Pour récapituler, les Viper en question n’ont pas de valeur historique, n’ont pas été impliquées dans un accident et n’ont plus d’utilité pour l’éducation, leur raison d’être originale », tranche Chrysler.

    Plutôt que la destruction, pourquoi ne pas en faire des pièces de musée, des pièces évidemment statiques ?

  • Concept Car : Dodge Razor

    Concept Car : Dodge Razor

    Au début du millénaire, les marques américaines cherchent l’inspiration dans leur passé. Chez Chrysler, on lance Dodge dans les années 1960 et on adopte le nom d’une marque de skate.

    Et voici la Dodge Razor avec un moteur 4 cylindres turbo de 2,4 litres de 250 chevaux et une boîte 6 vitesses Mercedes. Mais surtout un sacré look !

  • Dis-moi ton nom, je te dirai qui tu es (les ratés)

    Dis-moi ton nom, je te dirai qui tu es (les ratés)

    Choisir le nom d’un modèle est un moment capital dans la vie d’une voiture. Il peut, à lui seul, être un atout déterminant sur le plan marketing. Prenons l’exemple de Twingo qui est sans doute l’une des plus belles réussites. Mais parfois, au jeu des exportations, de jolis noms deviennent des vraies barrières à la commercialisation.

    Mitsubishi est l’une des victimes les plus connues. Son 4×4 Pajero devait être une arme de son développement international avec un engagement au Rallye Paris-Dakar. Problème, dans les pays hispanophone, Pajero peut se traduire par « branleur ». Le Pajero conservera son nom sur de nombreux marchés et deviendra Montero dans les pays posant problème.

    Quelques autres constructeurs ont dû procéder à des modifications de patronymes. Honda avait baptisé une citadine « Fitta ». Si l’Italie pouvait se contenter de sa traduction du mot français « épais », les Nordiques ont pu être choqués. En Norvège, en Suède et en Finlande – et même si leurs langues peuvent être différentes – fitta est utilisé pour désigner un vagin en argot. Depuis, c’est une Honda Jazz.

    Honda-Jazz

    D’autres marques ont choisi de tenter le coup…

    Chevrolet a lancé une « Nova » dans les années 60. Là encore, les clients hispanophones pouvaient comprendre ce « no va » par « n’avance pas ». Mais la voiture s’est bien vendue. Vingt ans plus tard, lorsque General Motors réutilise l’appellation Nova pour Vauxhall en Europe, le groupe choisit de baptiser « Corsa » l’Opel correspondante. Il n’était pas question de prendre le même risque à deux reprises.

    Chevrolet-Nova-SportCoupe

    En Amérique du Nord, on n’analyse pas toujours toutes les traductions possibles. Lorsque Buick présente la LaCrosse, il n’avait pas été imaginé que certains clients potentiels pouvaient être québécois. Et « se crosser » signifie « se masturber » chez nos cousins. La crosse étant aussi le nom d’un sport local, Buick n’a pas modifié le nom de sa berline. De quoi assurer quelques jeux de mots.

    Buick-LaCrosse

    Dodge a même sorti une Swinger, devenue aujourd’hui Dart… La première signification « personne à la mode » est gratifiante. Mais swinger est aussi utilisé pour désigner une personne libertine.

    En dehors de la Honda Fitta, les constructeurs japonais ont aussi donné des noms tendancieux à certains modèles. Heureusement, ils ne furent pas importés… Mazda a sorti une kei baptisée Laputa et Nissan commercialise une Moco, morve en espagnol.

    mazda-laputa

    Autre défaut, celui de la traduction automatique. Isuzu a osé présenter un SUV nommé Mysterious Utility Wizard et Suzuki a baptisé un petit van Every Joypop Turbo, Mazda a tenté la Carol Me Lady, Geely nous offre la Rural Nanny. Enfin, imaginer les anglo-saxons dans une Renault LeCar.

    Les Daihatsu Naked (même s’il existe une vraie explication), Volugrafo Bimbo (qui n’est pas vraiment une voiture), la Mazda Scrum, voire la AMC Gremlin sont d’autres exemples.

    Certains modèles ont été commercialisés en France avec des noms parfois tendancieux. Toyota proposait un petit coupé MR2, Alfa Romeo vend sa Mito et Audi propose l’appellation e-tron…

    Note : ça a bien failli arriver à ce blog. Avant le drame, un « t » a été ajouté !