Étiquette : enchères

  • Commissaire-priseur : Jaguar FT Bertone 420 Coupé

    Commissaire-priseur : Jaguar FT Bertone 420 Coupé

    Voici encore un modèle quasi unique… Une seule voiture a été construite après la réalisation du prototype. C’est aussi la toute première dessinée par Marcello Gandini en arrivant à la Carrozzeria Bertone lorsqu’il a remplacé Giorgetto Giugiaro, parti chez Ghia.

    Lors du Salon de Genève 1966, Jaguar présente sa 420, une berline très anglaise. L’importateur de Jaguar pour le nord de l’Italie rêve de la transformer en coupé cinq places. Il demande à la Carrozzeria Bertone d’imaginer une nouvelle silhouette.

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    L’importateur en question est Giorgio Tarchini, descendant du fondateur Ferruccio Tarchini dont les initiales se retrouvent dans le nom de cette création.

    Si l’origine anglaise est clairement établie avec une calendre signée, Gandini avait déjà montré sa pate italienne qui en fera, plus tard, une référence avec les Miura ou Stratos…

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    Ce prototype a été immatriculé en Italie en 1969. Le moteur 6 cylindres XK de 4,2 litres est secondé par une boîte de vitesses à 4 rapports et overdrive. A l’intérieur, le cuir est omniprésent et les vitres électriques ainsi que l’air conditionné étaient déjà disponibles…

  • Commissaire-priseur : Porsche 930/935 Turbo Coupé

    Commissaire-priseur : Porsche 930/935 Turbo Coupé

    Voici encore un modèle un peu spécial trouvé dans le catalogue de la vente Bonhams qui aura lieu demain à Spa-Francorchamps… Cette Porsche Type 930/935 Turbo Coupé avait été très spécifiquement commandé par Mansour Ojjeh.

    « Votre Porsche, à la fois unique et historique, a non seulement été l’un des clous de l’exposition, mais a aussi été l’exemple type du large éventail de personnalisation qu’offre Porsche Exclusive depuis 25 ans. »

    Il s’agit d’un extrait de la lettre de remerciement au propriétaire actuel de la voiture pour avoir prêté sa Porsche 911 Turbo unique, la première voiture construite par la division Porsche Exclusive, créée pour construire des voitures sur mesure pour les personnalités.

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    Celui qui a commandé cette Porsche un peu particulière s’appelle Mansour Ojjeh.

    Fils d’un entrepreneur d’Arabie Saoudite né en Syrie et d’une mère française, Mansour Ojjeh a hérité de TAG. Contaminé par le virus de la course automobile, il a impliqué la marque d’horlogerie dans l’écurie Williams dès 1979 avant d’être partenaire de McLaren et de financer le développement d’un moteur F1 confié à Porsche.

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    L’entreprise fut un succès avec des titres gagnés par Nikki Lauda en 1984 puis Alain Prost en 1985.

    Profitant de ses contacts, Mansour Ojjeh a commandé un modèle assez spécial à Porsche. Sur une base de Porsche 930 Turbo, il a choisi une carrosserie de 935 adaptée à la compétition et un moteur de 375 chevaux.

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    A l’intérieur, un arceau, un harnais, automatique, des sièges Recaro, un tableau de bord en bois, un verrouillage central ont été ajoutés. Pour tenir le cap, des suspensions abaissées, des amortisseurs et des stabilisateurs de compétition ont été installées.

    Elle a ensuite été la propriété de plusieurs collectionneurs et sera vendue demain. Estimation entre 300 000 et 400 000 euros.

  • Commissaire-priseur : Toyota 2000 GT

    Commissaire-priseur : Toyota 2000 GT

    Alors que Toyota commence à rencontrer le succès en compétition, la marque décide de produire une voiture sportive capable de rivaliser avec les meilleures réalisations mondiales… L’extraordinaire 2000 GT va atteindre cet objectif.

    Dans les années 1960, les constructeurs japonais multiplient les tentatives pour se confronter aux européens et aux américains. Certains choisissent d’acquérir des licences de voiture conçues à l’étranger. Mais Toyota vise un autre dessein.

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    Une équipe est spécialement mise en place pour réfléchir à la première supercar japonaise. Des Jaguar, Lotus, Triumph (…) sont importées, disséquées. Le projet prend forme.

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    Dans le même temps, Yamaha est abandonné par Nissan dans une étude similaire. En quelques semaines, Toyota et Yamaha s’associent. Les études de Toyota sont appliquées par Yamaha qui développe le moteur et s’occupe de la construction des prototypes.

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    La Toyota 2000 GT est dévoilée lors du Salon de Tokyo 1965. Succès. Un an plus tard, la 2000 GT est au Salon de San Francisco. Des journalistes américains l’essaient et sont conquis.

    Mais le coupé Toyota se révèle bien trop cher. En quatre ans, 351 exemplaires sont produits. L’un d’eux – vraisemblablement l’un des 200 encore existants – est en vente aujourd’hui à Monaco par RM Auctions. Estimation : entre 545 000 et 620 000 euros.

  • Commissaire-priseur : Ferrari 166 Inter Coupé

    Commissaire-priseur : Ferrari 166 Inter Coupé

    C’est l’un des tout premiers coupés construits par Ferrari. Cette 166 Inter Coupé date de 1949. Elle sera mise en vente par Bonhams lors du Goodwood Festival of Speed le 27 juin.

    Alors que le premier prototype de Ferrari portant le Cheval Cabré remonte à 1947 et que les premières productions sont sorties des ateliers en 1948, l’assemblage de cette Ferrari 166 Inter Coupe a débuté le 28 novembre 1949.

    Equipée d’un moteur 2 litres V12, elle a été vendue à Augusto Caraceni, frère de Domenico Caraceni, réputé être le père de la couture italienne.

    Plusieurs autres propriétaires sont répertoriés dont le Comte de Castelbarco.

    Seulement 37 châssis de 166 Inter ont été produits. La plupart ont été confiés à des carrossiers. Le modèle (027S) mis en vente a été dessiné par Touring of Milan.

    L’estimation est comprise entre 950 000 et 1 200 000 euros.

  • Commissaire-priseur : Aston Martin DBS

    Commissaire-priseur : Aston Martin DBS

    L’Aston Martin DBS vue dans la série britannique Amicalement Vôtre (The Persuaders!) sera mise aux enchères le 17 mai lors d’une vente Aston Martin organisée par Bonhams.

    Conduite par Roger Moore (Lord Brett Sinclair) dans la série, cette DBS a été produite en 1970 et adaptée pour le tournage. Roger Moore en 2003 et Tony Curtis en 2008 ont apposé leur autographe sur cet exemplaire si spécial.

    Lors de l’écriture de scénario des 24 épisodes de la série, Aston Martin a été approché par les producteurs pour fournir une voiture à Roger Moore. Ce dernier a montré un vif intérêt pour la DBS alors que Tony Curtis se voyait confier une Dino 246 GT.

    Au moment du tournage, Aston Martin venait de présenter sa DBS V8. Mais aucun prototype ne pouvait être mis à disposition des producteurs. La marque anglaise a donc maquillé une DBS six cylindres en DBS V8. Un mécanicien était dépêché durant toutes les scènes nécessitant la voiture.

    Après 24 épisodes, cette DBS comptait déjà près de 10 000 kilomètres. Elle fut rendue à Aston Martin qui l’a remise en état avant de la vendre à un propriétaire privé. Jusqu’ici, ce modèle jaune Bahama a été détenu par cinq propriétaires différents sans jamais avoir été mise aux enchères et sans la moindre annonce.

    Au milieu des années 90, elle a été restaurée dans les ateliers d’Aston Martin. Elle a participé à plusieurs concours d’élégance.

    L’estimation est comprise entre 421 et 662 000 euros.

    Dans la série, la DBS porte la plaque d’immatriculation BS 1 (pour Brett Sinclair 1) sauf dans le deuxième « Les Pièces d’Or » où la vraie plaque (PPP 6H) n’avait pas été cachée.

  • Commissaire-priseur : Aston Martin Atom

    Commissaire-priseur : Aston Martin Atom

    Les Aston Martin nées avant la fusion avec Lagonda sont très rares. Lors de la vente Bonhams du Goodwood Festival of Speed, une Atom datant de 1939 sera en vente.

    Prototype unique vieux de 75 ans, cette Aston Martin Atom est reconnue pour être l’un des plus anciens concept-cars.

    Une carrosserie en aluminium repose sur un châssis tubulaire avec une suspension à roues avant indépendantes. Le moteur est le premier 2 litres de la DB1 couplé à une boîte de vitesses semi-automatique.

    Cette Atom était une étude visant à la plus petite et la plus légère berline possible. Directeur Général d’Aston Martin à l’époque, Gordon Sutherland a parcouru plus de 150 000 kilomètres à son volant. Depuis, le cap des 400 000 kilomètres a été atteint.

    Aucune estimation n’a été révélée.

  • Commissaire-priseur : Bentley 4 ½ Litre

    Commissaire-priseur : Bentley 4 ½ Litre

    Historique ! Ce modèle 4 ½ litre a marqué l’histoire de Bentley. Alors que la marque collectionnait les victoires aux 24 Heures du Mans dans ses premières années, elle fut à l’origine de la célèbre phrase de Walter Owen Bentley : « There’s no remplacement for displacement. »

    Pour vendre des voitures, les plus grands constructeurs se devaient de briller en compétition. Bentley avait choisi les 24 Heures du Mans. Après deux victoires avec la 3 Litre, Bentley optait pour une cylindrée plus importante pour gagner en puissance.

    Et pourtant, une initiative privée allait à l’encontre de l’idéologie Bentley. Henry Birkin, star des pilotes britanniques de l’époque, demande alors à d’anciens mécaniciens de la marque de monter un compresseur à l’image de la technologie déjà utilisée par Mercedes-Benz.

    Cinq modèles doivent être produits pour les 24 Heures du Mans. Finalement 55 des 720 4 ½ litre adoptent un compresseur. Et si Walter Owen Bentley tente de s’opposer au projet, il laisse faire lorsque son principal soutien financier, Woolf Barnato, y participe.

    Véritablement pensée pour Le Mans, les versions compressées Blower ne brillent pas à cause d’une faible fiabilité. W. O. Bentley se régale en voyant son moteur atmosphérique s’imposer en 1928 pour la troisième des six victoires de la marque dans la Sarthe.

    Ce châssis livré en 1930 a été entièrement restauré.

    Estimation entre 700 et 850 000 euros lors de la vente Tecno Classica du 29 avril.

  • Commissaire-priseur : Ferrari 166 MM/55

    Commissaire-priseur : Ferrari 166 MM/55

    Voici le modèle qui a atteint un sommet lors de la vente Artcurial qui s’est tenue au cœur du Salon Rétromobile 2014 la semaine dernière. Une Ferrari 166 MM/55 a été adjugée pour 2 550 000 euros.

    Après la Tipo 125 S, la 166 est le second modèle à porter l’écusson Ferrari. Présenté en 1948, il s’est imposé sur les routes du Mille Miglia puis aux 24 Heures du Mans.

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    Au total, 70 exemplaires de la 166 ont été construits, carrossés par Touring, Vignale ou Stabilimenti Farina, en barquette, berlinette et cabriolet.

    Le châssis vendu à Rétromobile est sorti des ateliers le 1er avril 1953 avec un moteur V12 de 2 litres, puis envoyé à la Carrozzeria Vignale. Un mois plus tard, la voiture est livrée au Garage Francorchamps pour être réceptionnée par son acquéreur Jacques Herzet.

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    Après une première saison sportive sur des épreuves en Belgique et en Amérique du Sud, Herzet confie sa voiture à Martial Oblin pour en faire une barquette. Durant les trois années suivantes, son propriétaire la pilote sur des courses belges et l’expose au Salon de Bruxelles 1955.

    A partir de 1957, cette Ferrari 166 MM change de mains à plusieurs reprises. Une restauration totale est entreprise en 2012 pour la remettre en configuration Salon de Bruxelles. A Rétromobile 2014, elle fut la voiture la plus chère vendue aux enchères.

  • Commissaire-priseur : Citroën ECO 2000

    Commissaire-priseur : Citroën ECO 2000

    Citroën vend les bijoux de famille ! Le département Citroën Héritage se sépare d’un prototype unique « ECO 2000 ». Présenté en 1982, il avait pour vocation d’explorer de nouvelles voies pour permettre, dès la seconde moitié de la décennie, de proposer un véhicule dont la consommation aurait été inférieure à 3 litres / 100 km.

    Quatre prototypes ont été réalisés : SA 103, SA 109, SA 117 et SL 10. C’est le tout premier qui est mis en vente le mois prochain lors de Rétromobile.

    Selon Citroën, il s’agit d’une « première synthèse des travaux théoriques entrepris, principalement axée sur le poids et l’esthétique. La volonté de n’exclure aucune solution a priori est illustrée par l’adoption d’une architecture de type « propulsion ». Dans le souci de gagner du temps, le moteur bicylindre à plat a été retenu. »

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    Le prototype ne pèse que 430 kg, avec un Cx de 0,267 et une consommation de 3,5 litres aux 100 km. Le moteur de 704 cm3 développe 26 ch DIN et la voiture atteint 140 km/h en pointe.

    Cette Citroën ECO 2000 réclame une restauration pour être remise sur la route et est immatriculable en carte grise de collection.

    Aucun prix de réserve et estimation entre 10 000 et 15 000 euros.

  • Commissaire-priseur : Saab 96L

    Commissaire-priseur : Saab 96L

    Bonhams prépare une vente exceptionnelle au Grand Palais le 6 février prochain. Au cœur d’un catalogue regorgeant de modèles aussi rares que hors de prix, j’ai fondu face à cette « simple » Saab 96L berline, estimée entre 8 et 12 000 euros.

    La Saab 96 est la dernière évolution de la « 92 », toute première automobile produite par la marque à partir de 1947. Assemblée en 1976, cette « 96 » était largement dépassée mais conservait son style suédois incomparable.

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    Cette Saab 96L Berline, équipée d’un moteur Ford V4 de 1,5 litre, a connu trois propriétaires. 10 000 kilomètres ont été parcourus ces douze dernières années. Une restauration a été entreprise en 2011.

    Estimation : 8 000 à 12 000 euros.

  • Commissaire-priseur : Ascari F-GT

    Commissaire-priseur : Ascari F-GT

    La toute première Ascari de compétition est proposée aux enchères lors de l’Autosport International qui se tiendra au NEC de Birmingham le 11 janvier prochain.

    Nom du premier pilote à s’octroyer deux titres de Champion du Monde de F1, Ascari est aussi un constructeur britannique. Officiellement, la marque Ascari est issue de « Anglo Scottish CAR Industries ».

    Au début des années 1990, Lee Noble (qui fondera plus tard Noble Automotive) crée l’Ascari F-GT. La voiture est présentée en 1995. 17 exemplaires sont produits. Le Néerlandais Karl Zwart, à l’origine du projet, engage une F-GT en Championnat Britannique GT et gagne à Silverstone. Cette voiture a passé trois saisons sur les circuits avant d’être remisée dans les ateliers d’Ascari.

    Restaurée en version 1997, cette Ascari F-GT GT1, équipée d’un moteur Chevrolet de 6 litres, est proposée aux enchères le samedi 11 janvier lors du NEC Autosport de Birmingham.

    Estimation de 71 à 84 000 euros.

  • Commissaire-Priseur : Facel Vega II Coupé

    Commissaire-Priseur : Facel Vega II Coupé

    Facel Vega n’a eu qu’une très courte vie. Moins de 3 000 voitures ont été produites mais elles sont restées parmi les références de la carrosserie française. L’un de ces modèles est en vente à Londres le 1er décembre. Et il a appartenu au Beatle Ringo Starr !

    Dans les années 60, posséder une Facel Vega était une signature, une envie de se démarquer. A cette époque, la marque française visait clairement le grand luxe avec des prix comparables à ceux de Rolls-Royce.

    Les Forges et Ateliers de Construction d’Eure-et-Loir (FACEL) ont choisi le nom d’une étoile « Vega » pour réaliser une grande routière. Cette Vega II, produite en octobre 1964, a été livrée à Ringo Starr. Le châssis 160 est équipé d’un moteur 6,7 litres, V8 de 390 chevaux emprunté à Chrysler.

    Quatre ans après l’avoir achetée, le Beatle s’était séparée de sa Facel. Jeune papa, il avait avoué vouloir une berline plus ordinaire, « comme une Mercedes »…

    Estimation : entre 360 et 420 000 euros. En vente chez Bonhams à Londres le 1er décembre.