Elles ont toutes plus de quarante ans… Elles sont toutes dans des états assez moyens… Voici quelques exemples rencontrés cette semaine dans les rues de Rome où l’on trouve encore beaucoup de Fiat 500, dont une belle Abarth !
Étiquette : Histoire
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Histoire : Alfa Romeo 33 Stradale
Bien avant la 8C Competizione de 2007 et la 4C qui sera commercialisée avant la fin de l’année, Alfa Romeo avait déjà ce type de berlinette à son catalogue en 1967 avec la 33 Stradale.
19 exemplaires en comptant l’unique prototype de la « Stradale » ont été produits. C’est moins de la version compétition, surnommée Daytona, dont la trentaine d’exemplaires a roulé sur les épreuves d’endurance de la fin des années 60.
La version de route est propulsée par un V8 de 1 995 cm3 à quatre arbres à cames en tête. Il développe 230 chevaux à 8 800 tours/minute. Sa carrosserie en aluminium lui permettait de n’afficher que 700 kilogrammes sur la balance. Vitesse de pointe : 260 km/h.
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Culte : Opel GT
Voiture de sport stricte deux places, l’Opel GT est sorti en 1968. Reposant sur la plateforme de la seconde génération de la Kadett, avec une carrosserie conçue en France par Brissoneau et Lotz s’approchant du design de la Chevrolet Corvette.
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Vu : Autobianchi Bianchina
Durant la seconde moitié des années 50, Fiat – avec l’appui de la famille Bianchi et de Pirelli – redonne naissance à la marque Autobianchi. La Bianchina est la première voiture à sortir des ateliers.
Disponible avec plusieurs carrosseries (Trasformabile classique, Cabriolet ici en photo, Panoramica Giardinetta, Berline 4 places et Fourgonette), la Bianchina a été produite à 264 000 exemplaires. Elle reposait sur la plateforme de la Fiat 500 avec des moteurs allant de 15 à 25 chevaux.
Le Cabriolet est aujourd’hui très recherché. Seuls 3 150 exemplaires ont été fabriqués.
Photo : Franco Folini
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Histoire : Ford Model 40 Special Speedster
En 2011, une voiture vieille de 77 ans apparaît au concours d’élégance de Pebble Beach. Un modèle unique qui porte un morceau d’histoire de l’industrie américaine : une Ford Model 40 Special Speedster, œuvre d’Eugène Bob Gregorie et d’Edsel Ford, le fils d’Henry.
En 1932, Edsel Ford revient d’une visite en Europe. Le président de Ford Motor Company (depuis 1919) demande à Gregorie, âgé seulement de 23 ans, de dessiner et de réaliser une voiture de sport personnel « similaire à ce que l’on peut voir sur le continent ».
Le premier dessin ne plait pas à Ford. Gregorie revoit sa copie et présente une nouvelle idée sur une base d’une Ford Model 40 au châssis radicalement modifié. La caisse est abaissée et la position de conduite est jetée vers l’arrière.
Dans une usine Lincoln, marque du groupe Ford, le dessin prend vie. Un moteur de 75 chevaux emprunté à une Model 40 est installé sous une carrosserie en aluminium.
Durant l’hiver 1939-1940, le moteur casse. Il est remplacé par un nouveau V8 de 100 chevaux, le plus puissant de la gamme Ford de l’époque. Profitant de ses derniers travaux sur la gamme Lincoln, Gregorie entreprend de modifier le Special Speedster pour améliorer le refroidissement du bloc et donner un nouvel élan à la face avant.
Ce modèle unique restera la propriété d’Edsel Ford jusqu’à sa mort en 1943. Durant sept décennies, la Model 40 Special Speedster passera de mains en mains avec de multiples modifications… Avant de revenir « à la maison » Edsel et Eleanor Ford House, un musée dédié à l’art et à l’architecture, et d’être à nouveau présentée dans sa version 1943.