Étiquette : Londres

  • Land Rover Frankenstein

    Land Rover Frankenstein

    Prenez des pièces de Land Rover et un esprit punk typiquement londonien… Voici un exemple très concret de la capacité de nos amis anglais de réaliser des choses toujours folles. Et merci à Speedhunters de l’avoir spotté !

    Depuis le HUE 166 assemblé en 1948, le Land Rover est devenu un morceau de la culture britannique. Utilisé comme composante essentielle d’un empire global, le Land – rebaptisé Defender – a changé de statut ces dernières années.

    Loin de Solihull, le Def a pris des accents londoniens dans quelques concessions de la capitale. Les tarifs ont quasiment doublé et l’amour a atteint une forme de saturation.

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    Rien de mieux pour tomber dans l’esprit punk. Sex Pistols à fond, voici un hommage au Defender.

    La calandre est celle de la première série commercialisée en 1948. Tout le reste est un assemblage de pièces trouvées un peu partout, à travers six décennies de Land Rover, et montées sous le thème du Hot Rod.

    Dans Speedhunters, son propriétaire raconte : « Ce que j’aime surtout, c’est l’utiliser. Juste la conduire, quelle que soit la météo ou le moment de l’année. Ça peut pour aller à La Poste, aller voir des amis à Londres ou aller chercher des outils au magasin de bricolage. Ce qui m’amuse le plus, c’est d’être au volant et de rouler. »

  • Le premier Range Rover revient sur le marché

    Le premier Range Rover revient sur le marché

    Certains modèles ont marqué l’histoire de l’industrie automobile. Ces véhicules ne sont pas si nombreux. On n’en compte que de petites dizaines. Parmi eux, il y a le Range Rover. Le Range. Depuis 45 ans, il incarne – à lui seul – un style de vie, un style de vie automobile.

    Bien loin du mythe qu’il allait devenir, le Range Rover a subi la lente érosion de l’industrie automobile britannique avant même sa commercialisation.

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    L’idée d’un tout-terrain baroudeur et luxueux (nom de code Road Rover) avait été émise dans les années 1950 sans trouver d’issue… Et c’est face à de sérieux problèmes économiques de British Leyland a décidé de déterrer le projet. Mais contrairement à d’autres modèles, ce qui sera le Range Rover a été développé selon une base totalement nouvelle, sans devoir piocher dans une banque d’organes dépassées.

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    Le premier Range Rover faisait son apparition sur les routes (et les chemins) en 1970. Quatre roues motrices permanentes, un moteur essence V8 de 3,5 litres et un habitacle très anglais en faisaient un modèle à part.

    Produit à Solihull, il restait 26 ans au catalogue en survivant à son successeur. Et le Range a survécu à tous les rachats de Land Rover. La deuxième génération est née sous pavillon BMW, la troisième est sortie sous la bénédiction de Ford et la quatrième est actuellement en vente pour le groupe Tata… Mais le Range reste le Range et le premier est « Classic ».

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    Le premier exemplaire de la première génération est justement mis sur la marché lors d’une vente aux enchères organisée par Silverstone Auctions le 4 septembre… Ce sera l’occasion de reparler du Range Rover Classic !

    Estimation : 125 000 à 175 000 euros.

  • Rencontre : Peugeot 508

    Rencontre : Peugeot 508

    Etait-ce vraiment un clin d’œil historique ? Pouvait-on vraiment croire que pour appeler à la résistance face à l’invasion des berlines allemandes, Peugeot présentait sa « nouvelle » 508 à Londres un 18 juin ?

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    En France, on ne peut que déplorer l’abandon du haut-de-gamme par nos constructeurs nationaux. La désaffection est telle que nos berlines les plus statutaires sont désormais représentées par de « simples » 508, C5 ou Laguna…

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    Mais il faut bien reconnaître que la mode des grandes berlines est derrière nous. Et que les rares clients encore prêts à se laisser convaincre sont rapidement conquis par les différentes propositions du tentaculaire Groupe Volkswagen et de ses compatriotes allemands.

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    Quel intérêt à donc Peugeot à donner un coup de jeune à sa berline 508 ? La principale explication réside dans l’élan donné au renouvellement de la gamme. La 508 est adaptée aux nouveaux traits griffés Peugeot.

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    Nouvelle calandre plus verticale, feux à LED, nouvelle planche de bord avec écran tactile 7 pouces et vision tête haute, arrivée de nouveaux moteurs essence THP 165 et Diesel BlueHDI 180 et de la boîte automatique à six rapports déjà vue sur la 308.

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    Lancée en 2011, la Peugeot 508 totalise aujourd’hui 370 000 ventes… avec une tendance à la hausse en Chine. L’an passé, 36 % des 508 ont été vendues en Chine.

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    Comme sur l’ancienne version, Peugeot propose un break SW et une version RXH. Sur cette version au look de baroudeur (et sur la berline), on retrouve la technologie Hybrid4 qui combine le 2,0 HDi de 163 chevaux et un moteur électrique de 37 chevaux pour une consommation annoncée à 3,3 litres / 100 km.

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    La 508 vendue en Europe sera produite à Rennes… Les modèles destinés à la Chine seront assemblés à Wuhan.

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  • London : I Can See for Miles

    London : I Can See for Miles

    Londres a bien changé. Carnaby Street ressemble à n’importe quelle rue commerçante et les derniers Jeux Olympiques ont donné un élan de modernité à la ville. The Who et le mouvement punk ont été remplacés par Lily Allen et Vodafone.

    Depuis longtemps, l’industrie automobile britannique est en décomposition. De nombreuses marques ont disparu, quasiment toutes les autres ont été vendues à des groupes étrangers. Passer quelques jours à Londres était l’occasion de voir ce qu’il se passait vraiment dans les rues de la capitale anglaise.

    La plupart des photos ont été prises entre Kensington et Chelsea… On ne fait pas mieux en termes de quartier résidentiel pour les riches londoniens.

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    Malgré l’environnement forcément très citadin, il n’y a quasiment aucune citadine. Seules les MINI, de dernières générations et sous toutes les formes, se montrent.

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    Et, à ma grande surprise, le parc garde une immense empreinte britannique. En plus de toutes les MINI, on trouve beaucoup de Land Rover, avec des Evoque partout, de Jaguar de tous âges, un nombre invraisemblable de Bentley (une par rue autour de Pont Street !), quelques Rolls-Royce et Aston Martin. En revanche, les Rover et MG ont disparu.

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    Et pour les marques étrangères ? BMW et Mercedes très représentés, FIAT avec sa 500, quelques Maserati pour accompagner les Ferrari. Et très peu de voitures de plus de dix ans hormis des Saab increvables.

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    Et côté français ? Très peu de modèles à part une ZOE garée face à une borne de recharge. Même chose pour Nissan, premier producteur automobile de l’île…

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    Dans Londres, on n’a croisé qu’une GTR, une Figaro et une Leaf ! Et pour rester dans l’électrique, petit coup de cœur pour une Tesla Roadster. Rare chez nous !

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