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  • Chantilly 2015 : Porsche 911 Carrera RS 2.7 Touring

    Chantilly 2015 : Porsche 911 Carrera RS 2.7 Touring

    Das Porsche ! Car, selon les lecteurs de Flat 6, point de 356, de 550 Spyder ou de 959 (ni de Cayenne) pour nommer celle qui incarne le mieux Porsche. La référence est la 911 Carrera RS 2.7 Touring.

    Comme pour beaucoup de modèles emblématiques, c’est la compétition qui va être la cause de son développement. Au cœur d’une crise pétrolière, les fédérations sportives modifient leurs règlements. Pour éviter l’engagement de prototypes toujours plus fous, les nouvelles voitures de course doivent être (plus ou moins) étroitement dérivées de modèles de série. L’idée est de contraindre les équipes à suivre les efforts que font tous les constructeurs pour produire davantage en phase avec les besoins des marchés.

    Si certains décident de développer des modèles basés sur leurs voitures déjà en vente, les plus ambitieux décident d’emprunter le chemin inverse. Chez Porsche, on établit les plans de sa nouvelle ‘Groupe 4’ pour concevoir la voiture de série qui permettra son homologation.

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    La Porsche 911 Carrera RS est présentée en octobre 1972. Et même si Stuttgart n’a travaillé qu’en pensant à la compétition, les délais et les budgets ont obligé à se reposer largement sur la 2.4 S.

    Extérieurement, le détail immanquable est l’apparition d’un aileron en forme de queue de canard au dessus du coffre. Pour se démarquer, la Carrera RS affiche également une présentation bicolore qui accompagne les jantes Fuchs et la signature Carrera sur le flanc.

    Les 500 exemplaires nécessaires à l’homologation s’écoulent rapidement. Mais les acheteurs continuent de demander une production supplémentaire. Les Light et les Sport de la première série sont suivies par des Touring moins spartiates, où la tôle remplace les parties de carrosserie en polyester.

    Plus de 1 000 Touring, plus lourdes, sont distribuées. Et face au succès des Carrera RS, Porsche profite de cette nouvelle version pour homologuer une Groupe 3 moins performante et moins chère.

    Adorée par les Porschistes, la Carrera RS 2.7 a largement été victime de la spéculation. En dix ans, les tarifs ont augmenté de 700 % sur les versions Light. Un collectionneur britannique affirme même avoir ajouté 200 000 euros au tarif du modèle qu’il proposait au lendemain de la vente aux enchères record à 1,3 million d’euros début 2014. Portée par cet emballement, sa RS s’est vendue au prix fort, immédiatement !

  • Porsche ressort la Panamericana

    Porsche ressort la Panamericana

    L’appellation Panamericana pourrait faire une nouvelle apparition dans la gamme Porsche. Le constructeur allemand a déposé le nom. Panamericana fut utilisé pour un concept car présenté lors du Salon de Francfort 1989. A l’époque, l’étrange étude de style avait pour objectif de chercher des solutions pour complétement renouveler le look de la Porsche 911.

    Stuttgart avait opté pour un concept très crossover pour mélanger un coupé, un cabriolet, un targa et un 4×4. Il avait été développé sur la base d’une Porsche 964 et donnait les premières idées du Type 993.

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    Si Audi continue de multiplier sa gamme en lançant une TT Allroad, la reprise de l’idée de la Panamericana pourrait avoir du sens.

    Panamericana n’est pas un nom inconnu des amoureux de sport automobile. Entre 1950 et 1955, la Carrera Panamericana fut l’une des courses les plus formidables du monde.

    Organisée pour faire la promotion de la route panaméricaine dans sa partie mexicaine, la Carrera Panamericana s’étalait sur une longueur de plus de 3 000 kilomètres, du sud au nord du Mexique.

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    Pierre de Thoisy, Studebaker Champion

    Victime collatérale du terrible accident des 24 Heures du Mans en 1955, la Carrera Panamericana vit une seconde fois depuis 1988, sous la forme d’une épreuve historique. A Juan Manuel Fangio, vainqueur en 1953, succède aujourd’hui Pierre de Toisy, huit succès, ou Erik Comas.

    Pierre De Thoisy a fait de la Panamericana sa spécialité, participant à cette course au volant de la Studebaker Champion puis d’une Mercedes 300 SL. Recordman absolu des victoires, avec un passage à 316 km/h, confirmé par la police mexicaine elle-même. La prochaine édition de la Carrera Panamericana se tiendra du 14 au 22 octobre 2015.

  • La Porsche 911 Turbo jugée invendable !

    La Porsche 911 Turbo jugée invendable !

    Au début des années 1970, le changement de la réglementation sportive américaine précipite l’arrivée de la Porsche 917 au musée et le développement d’une 911 de série à moteur turbo… Un modèle jugé invendable à l’époque !

    Après deux victoires consécutives aux 24 Heures du Mans, les Porsche 917 multiplient les victoires aux Etats-Unis dans la série Can-Am. Face aux Américaines de 7 à 8 litres de cylindrées, la « petite » Allemande turbocompressée joue les premiers rôles.

    La domination de la Porsche 917/30 Spyder de 1 200 chevaux agace. En s’appuyant sur les efforts demandés en pleine crise pétrolière, les fédérations modifient leurs règlements pour rapprocher les voitures de course des modèles de série. Porsche décide alors d’adapter sa technologie turbo développée en compétition à sa 911 de production.

    « Tout ce que nous avions utilisé sur la 917 existait déjà », se rappelle Hans Mezger, surnommé le pape des moteurs turbo de Porsche. « Ils avaient simplement été mal employés ou abandonnés par d’autres. Nous les avons redécouverts et réinventés. »

    Pour diminuer le délai d’attente de réponse, Porsche diminue la taille du turbocompresseur et réutilise les gaz d’échappement.

    La technologie fonctionne et son montage sur la Porsche 911 est présenté lors du Salon de Francfort 1973. La première version homologuée est dévoilée l’année suivante, à Paris.

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    La scène a été récemment racontée chez Porsche. En interne, la voiture fut alors très décriée. Le service commercial la pense invendable, trop sportive et trop chère. En pleine crise, on n’imagine pas demander 65 800 marks pour une Porsche 911… Même avec des voies élargies, des ailes larges, un nouveau pare-choc avant et un imposant aileron à l’arrière.

    Les 400 exemplaires produits par Porsche pour lancer l’homologation de la voiture de course vont-ils rester sur les parkings ? Hans Mezger et Ernst Fuhrmann, en charge de l’innovation technologique du constructeur, font le voyage aux Etats-Unis pour présenter leur bébé…

    Les journalistes découvrent cette 911 Turbo… « C’était comme si tous avaient attendu une voiture comme celle-ci », se souvient Mezger. Les 400 voitures sont rapidement vendues. Et des dizaines de milliers suivront !

  • La course club very, very VIP

    La course club very, very VIP

    Il y a quelques semaines, je partageais ce sentiment de voir les voitures « track-only » doucement remplacer les modèles compétition-clients conçus pour les pilotes bronze. SRO pousse le concept un peu plus loin en donnant du temps de piste à des conducteurs « d’ultracars ».

    Bugatti Veyron, Koenigsegg One:1, Pagani Huayra, Ferrari LaFerrari ou série XX, Lamborghini Veneno, McLaren P1, Porsche 918, les équipes de Stéphane Ratel ne visent que l’excellence. Deux rendez-vous sont organisés cette année dans le cadre des Blancpain GT Series, en France sur le Circuit Paul Ricard et en Italie à Misano.

    Au cœur du programme des GT3 du Blancpain GT Series, la piste est réservée aux ultracars pour quatre sessions de trente minutes. Aucun chronométrage ne permet aux conducteurs de s’étalonner.

    Pour lancer l’événement dans le Var, les constructeurs se sont largement impliqués… McLaren a dépêché une P1 GTR – pour une première en public – avec son pilote d’essais Chris Goodwin. Lamborghini a amené deux des neuf Veneno produites, un Coupé et un Roadster. Bugatti a confié une Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse / World Record à Pierre-Henri Raphanel et Aston Martin aligne une One-77…

    Les vrais clients étaient aussi présents avec une Ferrari 599XX, une LaFerrari, une Pagani Huayra, une Gumpert Apollo et une McLaren P1.

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    Au-delà des tours de circuit, les propriétaires (car les conducteurs doivent être propriétaires de leur voiture) sont invités en Relais & Chateaux… Du très, très VIP qui permet de voir rouler quelques-unes des plus belles réalisations de l’industrie automobile de cette dernière décennie.

  • D’où vient la fortune des Porsche et Piëch ?

    D’où vient la fortune des Porsche et Piëch ?

    Avant la Seconde Guerre Mondiale, Ferdinand Porsche élabore une voiture qui doit révolutionner le marché automobile allemand… Son projet de « Volkswagen » est porté par le régime. Elle fera la fortune de sa famille, après quelques rebondissements.

    Secondé par son fils Ferry, Ferdinand Porsche met au point plusieurs prototypes et les présente au régime nazi. Hitler rencontre le constructeur et croit en cette idée. Il y voit l’instrument d’une mobilisation populaire. Porsche est alors chargé de développer la Voiture du Peuple, traduction de Volkswagen.

    En 1936, les Porsche construisent une usine à Stuttgart pour tester ces prototypes. Ferry dirige les essais. Mais le site n’a pas pour vocation de produire une voiture de série. Adolf Hitler crée alors une ville de toutes pièces pour donner naissance à la KdF-Wagen, pour Kraft durch Freude, soit la force par la joie (!).

    En 1938, les premières Coccinelle sortent de l’usine de la « ville de la voiture KdF » (Stadt des KdF-Wagens). Mais la guerre éclate et le site doit produire des véhicules militaires. L’installation est alors dirigée par Anton Piëch, le mari de Louise (la fille aînée de Ferdinand) et le beau-frère de Ferry.

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    Les profits sont conséquents, jusqu’à ce que la ville soit bombardée. Le clan Porsche se réfugie alors en Autriche…

    Une fois la guerre terminée, le gouvernement français convoque Ferdinand Porsche, son fils Ferry et son gendre Anton Piëch à Baden Baden, pour discuter de l’avenir de Volkswagen.

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    Les trois hommes sont piégés. Les services secrets les attendent pour les arrêter. Pour des mauvais traitements infligés à des travailleurs forcés français et pour avoir volé des brevets appartenant à Peugeot pour le compte de l’usine KdF, ils sont emprisonnés.

    Ferry est rapidement relâché, mais Ferdinand Porsche et Anton Piëch restent incarcérés durant près de deux ans, sans aucun procès.

    C’est à cette époque, sans la présence de son père, que Ferry Porsche conçoit la 356.

    Après la guerre, la ville de la voiture KdF est baptisée Wolfsburg et l’usine est reconstruite sous le nom de Volkswagen, sans la moindre interaction avec les Porsche. La tournure de événements force Ferry à s’attaquer au nouveau président des lieux. Il le menace de faire entendre ses droits sur la Volkswagen Typ 1. Mais la famille se résout à un compromis. Un marché simple est alors conclu : pour chaque Coccinelle vendue, 5 marks sont versés à la famille Porsche. Autre article du contrat : les Porsche obtiennent l’exclusivité de la distribution des Volkswagen en Autriche.

    Plus de 21 millions d’exemplaires ont été vendues et la marque fut un succès. De quoi assurer l’avenir pour les Porsche et les Piëch !

  • Le Mans 1985 : la victoire Porsche

    Le Mans 1985 : la victoire Porsche

    Il y a 30 ans, Porsche remporte Le Mans. Au volant de l’emblématique 956 à la livrée jaune et noire NewMan, le trio Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter se place avant la sixième heure en tête de la course, qu’il n’allait plus lâcher jusqu’au drapeau à damier.

    C’est le team Joest, qui fait aujourd’hui rouler les Audi officielles, qui remporte cette année là les 24 heures du Mans. Une victoire acquise devant l’équipe Porsche, qui engage la nouvelle 962C. La 956 victorieuse en 85 aura le bon numéro : son châssis #117 remporte aussi l’édition 1984 de la classique mancelle. Il s’agit là de la dernière victoire au Mans de la 956. Sa sœur, la 962C, remporte les deux éditions suivantes.

    1985, 2015. Le retour d’une victoire Porsche au Mans, 30 ans après, serait du plus bel effet.

     

    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, départ des 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985

     

  • Le Mans : lorsque Porsche avait son garage à Téloché

    Le Mans : lorsque Porsche avait son garage à Téloché

    Il fut une époque où les constructeurs investissaient Le Mans et ses environs bien avant les 24 Heures du Mans. Le temps de préparer les bolides, chaque équipe se montait un camp retranché dans un village bien précis ou un grand garage de la ville du Mans. Cela permettait aux ingénieurs, aux mécaniciens, de travailler dans un endroit plus calme que le circuit, lieu d’une certain effervescence somme toute logique. Une tradition qui allait tenir jusque dans les années 80. Parmi les nombreuses marques présentes au Mans, Porsche prenait ses repères dans le petit village de Téloché, situé à 10-15 kilomètres du circuit des 24 Heures. On imagine déjà les Porsche 917K rentrant du circuit par la route… Retour en images.

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  • Magnus Walker. Porsche 911. Downtown Los Angeles. La nuit.

    Magnus Walker. Porsche 911. Downtown Los Angeles. La nuit.

    Imaginez. Prenez le volant de votre Porsche 911 favorite. La nuit, les rues sont désertes dans le downtown de Los Angeles. Élancez vous à vive à allure, sur votre route favorite. Voilà donc ce qu’a fait Magnus Walker, spécialiste Porsche. Dans ce film de 5 minutes, ce grand barbu à la 911 nous régale, tout simplement. Une vidéo à apprécier en mode grand écran, avec le son un peu trop fort.

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  • Cinéma : la Porsche 911S de Steve McQueen dans Le Mans

    Cinéma : la Porsche 911S de Steve McQueen dans Le Mans

    Souvenez-vous, au début du film Le Mans, avec Steve McQueen. Le prince du cool arrive sur le circuit sarthois au volant d’une Porsche 911S. Immatriculée S-B 2795, elle fut livrée neuve à McQueen pour le tournage du film. Il s’agit du châssis no. 91103 01502 équipé du moteur no. 6302094. 2011, elle est expertisée, validée comme originale et vendue aux enchères le 19 août de la même année pour la modique somme de 1,375 millions de dollards. Un prix qu’on ne doit qu’à Steve McQueen. Un peu comme la Ferrari 250 GT SWB California Spider de Alain Delon.

     

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    Via et photos : captures du film.

  • Porsche au Mans 2015 : weiß, schwarz und rot

    Porsche au Mans 2015 : weiß, schwarz und rot

    Ce matin, Porsche a révélé sa 919 Hybrid, son fer de lance dans la conquête de la victoire aux 24 heures du Mans et du titre FIA WEC. Vu de loin, pas grand chose ne différencie le millésime 2015 du millésime 2014. De près, quelques modifications sont flagrandes, surtout sur la face avant et les extracteurs d’air sur les flancs. Il faut l’avouer, le résultat est du plus bel effet. Cette année, peut être que Porsche pourra ravir la victoire en terres mancelles à Audi. Il faut le dire, l’an dernier la belle de Stuttgart a tout de même tenu la dragée haute aux cousins de Ingolstadt. Dans la préparation de sa saison, l’équipe Porsche a d’ailleurs parcouru de nombreux kilomètres en essais sur les circuits de Aragon (Espagne), Sakhir (Bahrain) et Abu Dhabi (UAE). Après un round d’observation en 2014, Porsche est fin prête en 2015. Particularité, chacune des Porsche 919 Hybrid portera une couleur différente de sa soeur : la 19 sera blanche, la 18 sera noire et la 17 sera rouge, en hommage à la 917 victorieuse des 24heures du Mans 1970. NB : sur les photos suivantes, les numéros précédemment cités ne correspondent pas, car les 919 ne porteront des robes différentes que lors des 24 heures du Mans. Dommage.

     

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  • GT4 : Cayman méchant !

    GT4 : Cayman méchant !

    Après être restée dans l’ombre de la 911, la Cayman prend enfin du grade, avec la GT4. Présentée à Genève, elle bouscule la calme Cayman habituelle. J’en suis déjà baba, moi qui avait succombé aux charmes de la Cayman GTS.

    Mécaniquement, c’est le Flat 6 de 3.8L qu’on retrouve sous le capot arrière. Associé à une boîte 6 manuelle, il délivre 385 cv, qui permettent de propulser la Cayman GT4 à une vitesse maxi de 295 km/h, pour un 0 à 100 km/h en 4,4 secondes.

    La caisse est abaissée de 30 mm comparé à une Cayman classique, avec la présence de nombreuses pièces de la 911 GT3. Le menu est annoncé, on apprécie. Question design, l’aérodynamique fait changer le tout, avec l’arrivée d’un aileron fixe aux airs artisanaux. Arrive aussi à l’arrière un diffuseur au centre duquel deux sorties d’échappement sont greffées. La face avant change aussi, avec un nouveau bouclier redessiné avec de plus grandes entrées d’air. Le capot se voit greffé d’une nouvelle entrée d’air aussi.

    Les options sont nombreuses. On retiendra particulièrement les freins céramiques. Miam miam miam.

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  • CULT : la Porsche Type 356C Cabriolet 1965 de Janis Joplin

    CULT : la Porsche Type 356C Cabriolet 1965 de Janis Joplin

    Années 60, Janis Joplin fait sa place dans le monde du rock, dominé par les hommes. Elle y fait sa place, gagne sa vie, si bien qu’en septembre 1968, elle achète d’occasion une Porsche 356c cabriolet Spider «blanc perlé», chez un revendeur hollywoodien. Plutôt psychédélique, Janis souhaite une voiture à son image. Sa 356 cabriolet passe alors en peinture, repeinte par Joplin elle-même et son ami l’artiste Dave Richards. Voici donc cette Porsche, psychédélique.

    Quelques années plus tard, Joplin décède le 4 octobre 1970 à Los Angeles, Californie, d’une overdose d’héroïne. Elle entre alors à jamais dans le Club des 27. Cette 356 un peu spéciale passe alors dans les mains de son manager, à New York, Albert Grossman. Mal entretenue, mal utilisée, le beau cabriolet vit mal. Michael Joplin, frère et sœur de Janis, le récupèrent en 1973, le stockent dans un garage, l’utilisent de temps en temps.

    1994, la décision est prise par la famille de Janis de s’occuper de la belle Allemande. Elle est alors restaurée par le «Denver Center Theatre Company’s» et aujourd’hui exposée au «Whitney Museum» à New York.