Étiquette : Renault

  • Red Bull RB11 Camo 2015 : la F1 zébrée

    Red Bull RB11 Camo 2015 : la F1 zébrée

    Il est bien rare que nous parlions F1 chez AUTOcult.fr. Cette fois, l’actualité se fait du côté de Jerez, où ont lieu les essais hivernaux officiels de la saison 2015. Quasiment toutes les équipes y sont présentes, et l’une d’entre elles fait parler d’elle, dans le paddock ou ailleurs. L’équipe Red Bull, celle qui fit couler bien d’encres l’an dernier aux vues de ses piètres performances, a fait couler bien d’encres par la robe plutôt exceptionnelle de sa RB111, habituellement présente sur les modèles de série en essais discrets.

    Cette livrée a marqué les esprits, sûrs qu’on en parlera encore dans quelques cercles spécialisés. Et cela en fait sûrement une livrée CULT. Espérons que l’équipe autrichienne conservera cette robe particulière après les essais, pour la saison entière. Noire, blanche, avec quelques touches de bleu, jaune, rouge, s’il le faut. On ose de moins en moins de nos jours.

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  • Rallye Monte Carlo Histo : les R16 et R12 Gordini officielles

    Rallye Monte Carlo Histo : les R16 et R12 Gordini officielles

    A l’occasion du 50ème anniversaire de la Renault 16, Renault engage au Rallye Monte-Carlo Historique deux modèles emblématique des années 60 et 70 : la Renault 12 Gordini et la Renault 16 TS. Présentation.

    Première voiture française à carrosserie berline-break à hayon, la Renault 16 relevait d’un rôle important auprès des Renault 8 Gordini et Renault 12 Gordini engagées par la firme au losange : elles officiaient comme véhicule d’assistance rapide, fin des années 60, début 70.

    A cette époque, les rallyes étaient de véritables marathon, les mécaniciens intervenant sur le bord des routes, entre les secteurs chronométrés. Avec ses 1100 kilomètres, le Rallye Monte-Carlo Historique relève lui aussi du marathon. Une course longue de plusieurs jours, dans laquelle les conditions climatiques de course sont rarement clémentes, entre neige, pluie, verglas et brouillard.

    Pour la marque Renault qui a remporté la classique monégasque pas moins de 6 fois, dont deux avec Alpine en 1971 et 1973, le rendez-vous est important. En chef de file, Jean Ragnotti, ambassadeur Renault et vainqueur du Rallye Monte-Carlo en 1981 sur R5 Turbo. Au volant de la R12 Gordini portera le numéro 1 et sera copiloté par un autre grand pilote Renault : Michel Duvernay. Il remportait en 1981 de la Coupe de France Renault Cross Elf et la Coupe Renault 5 GT Turbo en 1986. Une seconde R12 Gordini sera engagée par Team Renault Classic pour Alain Serpaggi, autre pilote emblématique Renault et Alpine.

    Le Rallye Monte-Carlo Historique se déroulera du 28 au 4 février. Cette 18ème édition aura 6 villes départ : Copenhague, Glasgow, Reims, Turin, Bah Homburg et Barcelona. Le Team Renault Classic prendra son départ de Reims, le vendredi 30 janvier 2015 dès 19h00, Place du Forum. Les vérifications administratives et techniques se déroulant la veille, à Reims, Parc des Expositions. Le rallye verra son arrivée au petit matin du mercredi 4 février, après une dernière étape disputée sur deux secteurs chronométrés qui ont fait les grandes heures du « Monte-Carl’ » : « Lucéram – Col Saint-Roch – Lantosque » et « La Bollène-Vésubie – Col de Turini – Sospel. » Longue de 168 km, cette étape se disputera de nuit, comme à l’époque. Tout un mythe.

    Equipages Team Renault Classic :

    – N° 1 : Jean Ragnotti au volant d’une Renault 12 Gordini. Il est co-piloté par Michel Duvernay, vainqueur en 1981 de la Coupe de France Renault Cross Elf et de la Coupe Renault 5 GT Turbo en 1986,
    – N°12 : Alain Serpaggi accompagné par Jean-Pierre Prevost à bord d’une Renault 12 Gordini
    – N° 16 : Michel Leclère, vainqueur du « Premier Pas Dunlop Coupe Gordini » en 1969  qui le mena ensuite en Formule 1. Il sera accompagné de Laurent Lamat et de Gilles Dubois (gagnants du concours organisé par la FCRA, Fédération Française des Clubs Renault et Alpine) à bord d’une R16 TS
    – N°18 : Thierry Emptas et François Forgeoux,  un habitué de l’épreuve, à bord de la seconde R16 TS.

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  • Alpine Renault A110 : le shooting photo de Mathieu Bonnevie

    Alpine Renault A110 : le shooting photo de Mathieu Bonnevie

    Dans l’exceptionnel décor du circuit de Reims-Gueux, le photographe Mathieu Bonnevie a su nous faire découvrir une auto que nous connaissions déjà bien : l’Alpine Renault A110. Les clichés sont léchés, les chromies parfaites. Ce photographe s’est démené pour produire un reportage de qualité lors de ce shooting. Plusieurs dizaines de clichés sont découvrir ici, tandis que sa page facebook est ici. Prenez votre temps, ouvrez bien vos yeux, on se rend compte ici de la finesse qu habite cette auto, sa légèreté, sa fragilité.

    Merci à Ugo pour la trouvaille.

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  • Street Art sur Renault 5

    Street Art sur Renault 5

    A l’invitation de la marque Perrier, trois créateurs ont repeint des Renault 5 de première génération. Ces trois réalisations sont signées du Brésilien Kobra, de la Japonaise Sasu et de l’Américain JonOne, dans des styles très différents !

    Ces Renault 5 un peu spéciales seront mises aux enchères le 4 février, à l’occasion de la vente annuelle Artcurial dédiée au Street Art.

    Elles sont exposées en ce moment chez Artcurial, au 7 rond point des Champs-Elysées à Paris

    Renault 5 Street Art – Kobra

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    Renault 5 Street Art – JonOne

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    Renault 5 Street Art – Sasu

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    Laquelle préférez-vous ?

    photos : Gwen Lebras – 2015

  • Publicité : la poire de Renault

    Publicité : la poire de Renault

    Pour beaucoup, l’idée de Renault de comparer sa « 14 » à une poire fut l’une des plus grandes erreurs de communication de l’industrie automobile… La « voiture du bonheur paisible et naturel » ne s’est jamais décollée de cette forme de fruit, jugée négative !

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  • Dans un mois, une nouvelle Renault !

    Dans un mois, une nouvelle Renault !

    Le 2 février 2015, nous serons face à l’une des grandes nouveautés de ce début d’année… Renault lèvera le voile sur son premier crossover compact.

    Dans son numéro 1373, Auto Plus en imagine la ligne. Quant au nom, l’hebdomadaire mise du Djeyo, sans éliminer Rancoon et Mégane SUV… Mais quel pourrait être le nom de la future Renault ? Je m’étais déjà posé la question !

    Placé au dessus du Captur, il devrait être disponible en cinq et sept places avec un prix d’appel inférieur à 25 000 euros.

  • Dakar 2015 : Renault Argentine aux avant-postes avec Duster

    Dakar 2015 : Renault Argentine aux avant-postes avec Duster

    Depuis sept ans, le Dakar a pris la route de l’Amérique du Sud, devant quitter l’Afrique et son climat politico-militaro-terrorismo difficile. Trouvant terre d’asile en Argentine depuis 2009 avec une pause au Pérou en 2013, le Dakar a su trouver une identité différente, tout en restant proche de son ADN originel. Ce changement n’a pas modifié l’impact créé par cette course et de nombreuses marques auto et moto s’y sont investis. Volkswagen, MINI, Toyota, Hummer, Yamaha, Honda pour les principales, jusqu’à ce qu’en 2013, Renault revienne officiellement via sa direction argentine et le Duster.

    Qui aurait parié de voir un jour un Duster en course ? Pas grand monde, il faut le dire.

    Il s’agit là d’un projet important pour la marque au losange puisqu’en Argentine, la marque Dacia n’existe pas. Les modèles de la marque low-cost y sont commercialisés sous le losange. Un projet si important que Renault Sport Technologies apporte son aide à Renault Argentine. L’objectif de Renault Argentine est clair pour Renault Duster Team : le top 10. Certes optimiste mais bien réalisable pour l’équipe qui est aujourd’hui forte d’une expérience de 2 ans de compétition. Le Duster terminait quatorzième du Dakar l’an dernier, vingt-neuvième lors de ses débuts l’année précédente. Pour cela, Renault Sport a mis la main à la patte, fournissant son expérience, motorisant le Duster d’un moteur V8 issu de l’Alliance Renault-Nissan, développant 380 chevaux. De quoi défendre au mieux les couleurs du losange sur le plus célèbre des rallyes-raid.

    Le 4 janvier prochain, deux Renault Duster prendront le départ du Dakar 2014 pour une boucle longue de 9000 kilomètres, 13 étapes, ayant pour ville départ et ville arrivée, Buenos Aires.

    316 – Emiliano Spataro / Benjamín Lozada – Renault Duster Dakar
    317 – José García / Mauricio Malano – Renault Duster Dakar

  • Découverte : dans l’antre de l’usine Renault Douai

    Découverte : dans l’antre de l’usine Renault Douai

    L’usine Renault Georges Besse de Douai vient de faire peau neuve. Trois ans de transformation et 420 millions d’euros ont été nécessaires à reconstruire la nouvelle usine dans ses murs originels. Découverte.

    Cette usine, bâtie en 1974, reçut la fabrication de la R5 pour sa première production. A son ouverture, elle permit la reconversion des mineurs de fond, l’économie du charbon commençant à décliner dans le bassin du douaisis, de Lens. Le choix de Douai fut simple. Installée non loin de l’autoroute A1, un des axes les plus fréquentés d’Europe, l’usine est située au cœur du marché européen, à deux pas de Paris, Londres, Bruxelles, Amsterdam et de l’Allemagne. Elle contribue d’ailleurs à ce que la région Nord Pas de Calais soit la deuxième région automobile de France.

    Pas moins de 17 véhicules de la gamme Renault y ont été produits, de la R5 au nouvel Espace V, soit 10 millions de voitures. L’âge d’or de l’usine s’est vu en 1997, avec le Scénic et où pas moins de 450 000 véhicules ont été produits cette années là. A moyen terme, un minium de 9 véhicules seront produits à Douai : les deux Scénic, la Mégane Cabriolet, le Nouvelle Espace et pas moins de 5 nouveaux modèles sont à venir. On peut par exemple penser à une autre berline du segment D. Des chaînes de Douai, sortent 620 véhicules par jour, au rythme de 60 à l’heure à son régime maximal.

    Si l’humain est omniprésent avec 4200 salariés et la mise en place des postes ergonomiques, le moins que l’on puisse dire est qu’une usine est en général un lieu plutôt impénétrable, caché, voire discret, même si les 350 hectares et les nombreux bâtiments prouvent de son immensité. L’industrie lourde telle que celle de l’automobile ne fait dans la dentelle, même si Caudry n’est qu’à 40 kilomètres. Ici, l’usine de Douai s’articule autour de 7 postes techniques et technologiques importants : l’emboutissage, la tôlerie, la peinture, la logistique, le montage, la qualité et la livraison. Les voici, point par point.

    Le premier des postes est donc l’emboutissage, où sont gérées, traitées les plaques de métal en provenance directe des fournisseurs, en rouleaux de milliers de mètres. D’énormes presses, sortent les toits, portes, capots, caisses, direction la tôlerie, où ces éléments sont préparés.

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    Ensuite vient la peinture, où les caisses sont peintes, après avoir été mastiquées.

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    FABRICATION RENAULT ESPACE V (JFC) - PHASE 1 A L'USINE DE DOUAI

    FABRICATION RENAULT ESPACE V (JFC) - PHASE 1 A L'USINE DE DOUAI

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    Ces caisses passent au montage où elles reçoivent leurs organes mécaniques, moteurs, boîtes, sièges, tableaux de bord : tous les éléments qui ne sont pas des éléments de carrosserie. On imagine le puzzle !

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    Ces pièces sont gérées par le département logistique, qui œuvre avant le montage, gérant des milliers de pièces provenant d’autres usines du groupe Renault et de fournisseurs.

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    Une fois les voitures terminées, elles passent leur dernier cap de l’usine : le poste de la qualité. Toutes les voitures sont testées sur une piste spécialement conçue, longue de 300 mètres, faite de pavées, de cailloux, de zone de freinage, d’accélération. Le but ici est de valider chacun des exemplaires.

    RENAULT ESPACE V (JFC) - PHASE 1 - ESSAIS AU CENTRE TECHNIQUE D'AUBEVOYE

    RENAULT ESPACE V (JFC) - PHASE 1 - ESSAIS AU CENTRE TECHNIQUE D'AUBEVOYE

    Ensuite, un échantillonnage de voitures est validé humainement, à l’œil, sur certains points choisis. Pour certains modèles, 100% des voitures sont validées par l’humain. L’Espace V par exemple : on en badine pas avec le haut de la gamme Renault.

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    Enfin, les voitures partent vers le pôle livraison. Elles prendront ensuite la direction des agents, des concessions pour enfin trouver leurs heureux propriétaires :-)

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Renault Eolab : photos, côté noir et blanc

    Renault Eolab : photos, côté noir et blanc

    Avant la publication de l’essai de Renault Eolab, prototype Renault des plans Nouvelle France Industrielle*, voici nos clichés de son essai. Ils sont rigoureusement traités en noir et blanc. Vous pourrez alors apprécier les courbes et formes particulières du prototype, avec une vision différente des clichés proposés habituellement.

    Notons que les trois grands constructeurs français que sont Peugeot, Citroën et Renault sont engagés sur le plan Nouvelle France industrielle nommé « Véhicule deux litres aux 100 km pour tous ». Citroën a proposé Citroën C4 Cactus Airflow, Peugeot la 208 Hybrid Air 2L et Renault l’Eolab. A noter que le constructeur au losange a doublé ses confrères, proposant une consommation divisée par 2 par rapport au plan lancé par le gouvernement. Douce guerre technologique…

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

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    * : « Nouvelle France industrielle » est le nom donné aux plans de réindustrialisation de la France mis en place par le gouvernement français et présentés le 12 septembre 2013 par le président François Hollande et Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif. (Source : Wiki)

     

  • Design : Renault Sport R.S. 01

    Design : Renault Sport R.S. 01

    Dévoilée le 27 août dernier au salon de Moscou, la Renault Sport R.S. 01 représentait l’une des attractions du rendez-vous. Cette R.S.01 représente le futur du sport chez Renault, en World Series by Renault. Remplaçante de la Mégane Trophy, la R.S.01 sera présente en compétition au sein du Renault Sport Trophy, championnat créé spécialement pour elle. Cette coupe se positionnera, dès 2015, comme l’antichambre des championnats de Grand Tourisme et d’endurance. Côté mécanique, cette R.S.01 est bâtie sur une coque carbone, pour un poids de moins de 1100 kg. Le tout sera propulsé par un moteur de plus de 500 chevaux, très certainement le V6 Nissan.

    Avec un développement et une conception par Renault Sport Technologies,un design agressif et un championnat dédié, nul doute que la R.S.01 marquera les esprits.

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    A noter que cette Renault Sport R.S. 01 est présente au Mondial de l’Automobile de Paris :

  • Joyeux anniversaire à la « Gorde » !

    Joyeux anniversaire à la « Gorde » !

    Il y a cinquante ans, les visiteurs de ce qui s’appelait encore le Salon Automobile de Paris découvraient une Renault 8 un peu spéciale. Teintée de bleue, elle arborait deux bandes blanches et une fiche technique attractive… Cette Renault 8 Gordini allait participer à la grande histoire du sport automobile français !

    Deux ans plus tôt, Renault avait présenté l’héritière des 4 cv et des Dauphine. La Renault 8 se voulait tournée vers l’avenir avec quatre freins à disque et un moteur 956 cm3 emprunté à la Floride. En 1963, la Direction Générale lançait un projet de R8 sportive.

    Deux équipes planchaient sur cette réalisation au cahier des charges simpliste : surcoût minimal et vitesse de pointe supérieure à 155 km/h. Gordini et le Service Compétition de Renault pouvaient s’affronter.

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    En octobre 1963, les deux Renault 8 préparées sont à Montlhéry pour un premier duel. Sur l’anneau, la vitesse de pointe est de 152 km/h pour les deux équipes. Et l’écart est infime sur le circuit routier, couvert en un peu plus de cinq minutes.

    Un mois plus tard, nouvelle confrontation. Les deux Renault 8 atteignent les 160 km/h. Mais Gordini envoie en piste une autre voiture. Avec une culasse retravaillée, son moteur affiche 87 chevaux… Pourtant les premiers tours ne montrent pas le moindre avantage. Le sorcier décide de retirer le capot moteur. Profitant de l’air frais, le moteur respire et propulse la R8 à 172 km/h.

    En réaction, le Service Compétition planche sur une R8 au pavillon surbaissé de 10 centimètres. Les essais suivants n’apportent pas de résultats concluants. Renault décide donc de concentrer ses efforts sur le projet d’Amédée Gordini.

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    La Renault 8 Gordini est désormais programmée pour un lancement en 1964 !

    Elle est dévoilée au grand public le 1er octobre, lors du Salon Automobile de Paris. Equipée d’un moteur 1 108 cm3, elle est commercialisée dans la foulée au tarif de 11 500 Francs (soit 2,65 années de SMIC).

    [Pour comparer au tarif 2014 rapporté à la valeur du SMIC, le tarif serait aujourd’hui de 35 900 euros]

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    Réalisée pour se démarquer du reste de la gamme, cette « Gorde » se distingue des autres Renault 8 par ses grands phares de 200 millimètres, sa teinte Bleu France et ses deux bandes blanches. Mais c’est surtout ce qui était caché qui changeait… doubles amortisseurs à l’arrière, direction redéfinie, freins dotés d’un Hydrovac et le fameux moteur à culasse hémisphérique alimenté par deux carburateurs doubles corps capable de délivrer 95 chevaux à 6 500 tours/minute.

    Le public parisien semble conquis. Mais le meilleur reste à venir pour Renault. La semaine suivante, six Renault 8 Gordini sont alignées au départ du Tour de Corse.

    Après des tentatives avec des prototypes durant l’année 1964, sans grand succès, c’est une première apparition officielle pour les Gorde de Constenz / Le Guezec, Vinatier / Masson, Feret / Hoffmann, les frères Santonacci, Guichet / Clément et Melot / Pinelli.

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    Renault prend un vrai risque en se présentant au départ. Bien moins puissante que la concurrence (Porsche 904, Alfa Romeo Tubolare, Lancia Flavia, Citroën DS 19, Ford Mustang, Lotus Elan, Ferrari 250 GT ou Alpine A110), elles sont pourtant obligées de courir en catégorie Sport à la moyenne plus élevée que la classe Tourisme.

    Et pourtant… Tout va tourner en faveur de Renault. Le Tour de Corse 1964, de Bastia à Bastia en un peu plus de 24 heures, est marqué par des conditions épouvantables. Pluie, brouillard, la météo est exécrable. Des 79 voitures au départ, seules huit sont classées au retour à Bastia.

    Parmi ces huit voitures, quatre sont des Renault 8 Gordini ! Vinatier et Masson s’imposent devant l’Alfa Romeo Tubolare de Rolland et Augias. Le top 5 est complété par trois autres Gorde.

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    A grands coups de publicité, Renault se servira de ce succès incroyable pour que les Français adoptent la Renault 8 Gordini « agile, nerveuse, endurante et parfaitement compétitive ».

    Nous sommes en octobre 1964. De nombreux pilotes amateurs commandent une Renault 8 Gordini pour s’épanouir en compétition. En rallye et sur circuit en Coupe Renault 8 Gordini, avec le 1 100 ou le 1 300 à partir de 1966, on verra passer des Therier, Jabouille, Hommell, Darniche, Cudini, Malcher, Piot, Larousse, Andruet, Orsini, Nicolas… Un morceau d’histoire du sport automobile français !

  • Qui gagne la bataille des stands ?

    Qui gagne la bataille des stands ?

    Citroën, DS, Peugeot et Renault… Qui propose le meilleur stand français du Mondial de l’Automobile ? Nous avons fait le tour de ces quelques milliers de mètres carrés étalés dans le Pavillon 1.

    Depuis l’entrée principale, les premiers stands à accueillir les visiteurs sont ceux de Peugeot et DS. Moins sombre, celui de Peugeot attire davantage pour un premier coup d’œil.

    Très vaste, l’espace réservé à Peugeot est divisé en plusieurs parties. En entrant, l’ensemble de la gamme est accessible. Il est possible de s’installer dans toute la gamme « 8 », de la 108 à la 508 présentée récemment. Les 308 GT sont mises en valeur.

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    Mais ce n’est pas qu’en reconstituant une concession que l’on fait rêver la Porte de Versailles. Peugeot mise donc sur Exalt, dans sa version française déjà vue à Chantilly, et Quartz, la vraie surprise de ce salon. Dommage que son environnement rende difficile les photographies de ce crossover sportif.

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    En ligne avec son objectif de donner un poids de plus en plus important à Peugeot Sport, le constructeur sochalien expose également ses 208 GTi 30th, RCZ R et les 208 WRX, 208 T16 et 2008 DKR de compétition.

    Des simulateurs, un atelier Oculus Rift (sans grand intérêt par rapport à d’autres réalisations du salon) et une boutique très complète sont également proposés.

    Passons en face… Citroën ! Et oui, Citroën ! Car si la communication de PSA Peugeot Citroën affirme haut et fort que DS n’est plus Citroën, tout n’est pas encore vraiment acté dans les faits. DS n’a pas vraiment un stand à part. La nouvelle marque hérite d’un espace à l’intérieur de la surface réservée à Citroën.

    Mondial de l'Automobile 2014

    L’ambiance entre les deux « constructeurs » est particulièrement contrastée. Citroën joue sur la lumière, les couleurs, affiche son « optimisme » partout. Et cette envie d’être jeune et joyeux entraine l’adoption d’un vocabulaire anglophone « Feel good », « Share ».

    C’est plus clair que chez Peugeot, plus frais, plus aéré. Mais on retrouve des éléments déjà utilisés lors du Salon de Genève. Des modèles sont placés en hauteur, dans des boîtes. L’idée participe à la légèreté de l’ensemble. Toute la gamme est aussi accessible avec les C1 et C4 Cactus bien mises en avant.

    Le blanc dominateur n’éblouit pas, mais il donne une vraie touche de fraicheur à la visite. On a envie d’ouvrir les yeux !

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    La vraie déception est l’absence d’un modèle ou d’un concept attirant. C1 Urban Ride, C4 Cactus Aventure et C4 Cactus Airflow ne sont pas suffisants pour marquer la quinzaine. Heureusement que la C-Elysée WTCC est présente. Belle réalisation pour la boutique.

    D’un mètre à l’autre, tout change. Chez DS, le parquet est de qualité, la moquette est épaisse, la lumière change de tonalité. Plus de blanc ou de pastel, tout est noir et violet. Le positivisme des mot-clés de Citroën est abandonné pour laisser la place à Heritage, Savoir-Faire, Paris, Innovative… Que des mots compréhensibles en français et en anglais.

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    On colle à l’univers de la joaillerie française avec la présentation du travail du cuir. DS 3, DS 4, DS 5 sont présentes aux côtés de DS3 WRC… Et là, il y a une star du salon : Divine DS. Le concept déjà vu à Chantilly (aussi) préfigure l’avenir de la marque « créée » le 1er juin.

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    On s’enfonce un peu plus dans le Pavillon 1 pour découvrir le stand Renault. Le plus grand du salon est… le même depuis des années. Il est évident qu’entrer dans un espace déjà connu depuis plusieurs années provoque une certaine déception… Mais l’idée est tellement bien exploiter, en termes de lumière, de volume et d’espace de relaxation, que l’ensemble reste d’une efficacité majeure.

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    La grande nouveauté est l’Espace. Chacun pourra se faire une idée du monospace crossover de Renault avec de nombreux modèles exposés. Des Twingo sont également présentes en nombre avec le reste de la gamme, toujours accessible et bien mise en valeur par les éclairages (mobiles) installés au plafond et les dénivellations.

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    Les petits ateliers n’ont pas grand intérêt. En revanche, la présence d’Eolab (l’un de mes coups de cœur du salon), de Renault R.S. 01, le prochain modèle de compétition de la marque, et, dans une moindre mesure, d’une Formula E sont des atouts. En revanche, pas de trace de boutique…

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    Prime à la fraicheur

    Chacun trouvera son compte selon l’ambiance recherchée. Pour moi, la fraicheur affichée par le stand Citroën en fait le vainqueur de ce petit comparatif. Mais l’absence de concept marquant gâche la visite. L’espace créé par Renault est toujours une réussite (peut-être trop, car il devient difficile de le faire progresser). Eolab et Renault Sport R.S. 01 sont des stars. Même chose chez Peugeot avec Exalt, Quartz et 2008 DRK même si l’utilisation de la surface est moins aboutie. Le stand DS est beaucoup moins grand et trop sombre à mon goût même s’il dévoile tout ce qui est nécessaire pour qu’une exposition soit un succès avec des modèles accessibles, un concept fort et un rappel à l’implication sportive de la marque.