Cette fois donc, zoom sur un bolide qu’on connaît bien chez AUTOcult, l’Alpine A110. On a suivi sa création, sa genèse, ses nombreux show-car et nous l’avons testé, sur route comme sur piste en décembre 2017. Un essai qui me marque encore aujourd’hui.
Vous me demanderez alors le lien entre Alpine et le Tour de France. Pour cela, il faut prendre la route de la Suisse et se rendre chez l’horloger Tissot.
Cette année, c’est Tissot qui est l’horloger officiel de la Grande Boucle. Un partenariat fort avec A.S.O., puisque le Tour de France n’est pas la seule épreuve cycliste dans l’escarcelle suisse. On y retrouve en plus du Tour, Paris-Nice, Paris-Tours, la Flèche Wallonne et le Tour d’Espagne. Ca roule donc.
Aussi, dans sa politique de partenariat, Tissot n’est pas seulement soutien technique du cyclisme. L’histoire entre horlogerie et automobile étant proche, la marque suisse investit aussi en endurance, avec l’équipe Signatech Alpine.
Alpine et Tissot, partenaires sur le Tour de France comme aux 24 heures du Mans
Ainsi, lorsqu’il a fallu choisir une voiture pour représenter Tissot dans la caravane du Tour, les équipes marketing avaient un travail tout fait : l’Alpine A110 leur tendait les bras. Et c’est ainsi qu’on a retrouvé des Alpine dans la Caravane du Tour. Entre Alpine et Tissot, au Mans comme au Tour, l’histoire était écrite, la boucle était bouclée. Enfin La Grande Boucle était bouclée surtout. (Tu l’as ?)
Je jalouse les chauffeurs de ces Alpine A110, qui parcourront les 3 480 kilomètres de la compétition, entre Bruxelles et Paris, via les Vosges, les Pyrénées et les Alpes. Enfin, ils feront bien plus de 3 480 kilomètres au volant de la belle bleue, puisqu’il faudra bien relier les villes étapes, aller à l’hôtel et enfin relier Val Thorens à Paris. Quand les cyclistes prendront l’avion, les équipes techniques et Caravane prendront la route, au coeur de la Douce France qu’on aime tant.
Et il faut bien l’avouer : il n’y a rien qui symbolise plus la Douce France qu’une Alpine et le Tour de France, Tissot l’a bien compris. Hormis Johnny, un quille de rouge et un calendos. Enfin plutôt du sifflard Cochonou en ce mois de juillet.
Il est vrai que nous parlons rarement de cyclisme ou de retail chez AUTOcult, mais je tenais tout de même à écrire un petit mot là dessus : Norauto devient partenaire du Tour de France, dont la 106e édition se déroulera du 6 au 28 juillet.
Pour la première fois, l’enseigne nordiste investit la Grande Boucle. Devenant partenaire technique, elle mettra à disposition du Tour deux dépanneuses, plus une en renfort sur les étapes de montagne. Un pari technique et logistique pour la firme nordiste, qui proposera d’ailleurs un diagnostic anti-pollution aux nombreux véhicules de le caravane du Tour. Ce contrôle technique géant aura lieu les 4 et 5 juillet prochains à Bruxelles, d’où sera donné le Grand départ du Tour de France.
Car au chapitre des grands évènements sportifs, Norauto n’en est pas à ses balbutiements. On a vu la marque sur les grandes courses à la voile ou encore sur le 4L Trophy. Sur le Tour, Norauto prend la roue d’autres marques techniques, garages et centre autos. Il y eut Bosch Service, Carglass, Euromaster, Profil+. La roue tourne et Norauto a pris le virage. Bravo.
Parmi la flotte Norauto sur Le Tour, nous trouverons un Citroën C5 Aircross.4L Trophy ou Tour de France, Norauto prend la route des grands espaces, des grands évènements.
Il s’agit là d’un placement qui n’est pas sans logique, puisque se plaçant comme expert de la mobilité, Norauto propose des vélos, des tandems, des vélos électriques et bien d’autres cycles depuis pas mal d’année maintenant. A cet aspect cycliste, prenant la position de partenaire technique, Norauto ainsi montre son expertise automobile et technique tout en se montrant sur la plus grande course cycliste au monde. Car ne l’oublions pas, Norauto est présent en France bien sûr mais aussi au Portugal, en Espagne, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie et en Argentine, dépassant de loin les frontières de notre hexagone. Le Tour est donc un choix logique. D’ailleurs, les équipes de Norauto n’auront pas loin à aller pour assister au départ de la course, le siège de la marque étant installé à Sainghin-en-Mélantois, non de loin de Lille, à 100 kilomètres de la capitale belge.
Un jour je vous raconterai mon Tour de France dans la caravane Cochonou. Allez, bonne route et faites attention à vous,
Jean-Charles
PS : je précise que ce billet n’est pas sponsorisé. J’aime autant le cyclisme, le marketing, les boites qui investissent et l’aspect mécanique/technique des choses.
Le parcours du Tour de France :
Le parcours du Tour de France 2019, dont le départ sera donné samedi 6 juillet à Bruxelles.
Non, je ne viens pas d’acheter une magnifique caravane Adria. Et non, Brad Pitt ne vient pas de me vendre une caravane bleue pervenche.
Pour la 14ème fois cette année, Skoda est partenaire du Tour de France, la plus grande des courses cyclistes au monde. Sur cet évènement, la marque tchèque et sa filiale française mettent les petits plats dans les grands, en mettant près de 250 voitures de la marque à disposition de l’organisation du Tour. La marque, en plus d’être soutien logistique, est un des partenaires principaux, avec aussi le maillot vert en partenaire titre, celui du meilleur sprinteur du Tour.
Dans cette flotte tchèque, on retrouve les véhicules de l’organisation, les voitures d’assistance neutre de la Mavic (qui est jaune et qui attend) la presse mais aussi et surtout les voitures fournies pour les équipes soutenues par la marque, ou que la marque fournit sans soutenir. Exhaustivement, cela donne : Team Katusha Alpecin , Team Fortuneo – Oscaro , Cannondale Drapac Professional Cycling Team , Bmc Racing Team , Trek – Segafredo , Cofidis, Solutions Credits, – Jumbo, Bora – Hansgrohe, Team Dimension Data, FDJ, Team Lotto NL et Lotto Soudal.
A noter que ces deux dernières équipes ont fait rouler Skoda Karoq au sein de leurs équipes, une première, lors de la première étape du Tour ’17.
Skoda Karoq, team Lotto NL Jumbo
Skoda Karoq, team Lotto Soudal
Skoda Karoq, team Lotto NL Jumbo
One-two ! One-two ! Tu m’entends ?Qu’est ce qui est jaune et qui attend ?
Pour en revenir aux chiffres de cette incroyable organisation, l’an dernier, le tableau était ainsi :
Un dernier chiffre : lors de l’édition 2016 du Tour, les Škoda ont couvert 2,8 millions de kilomètres. Depuis 14 ans, ce sont près de 35 millions de kilomètres qui ont été parcourus depuis 14 ans. Pas mal non ? Skoda est une des seuls marques automobiles ayant une telle présence sur un évènement sportif non automobile. Pas mal la coiffe d’indien. Mais ce ballet de voitures colorées ne serait pas une fête si une organisation au cordeau n’existait pas. Pour cela, A.S.O., organisateur du Tour, a mis en place une logique précise d’organisation des véhicules. Chaque véhicule est à sa place dans la caravane, selon son groupe, son utilité au moment de la course, son rôle. A voir ci dessous.
Je vous laisse, y’a le Tour à la télé :)
Organisation de la caravane du Tour de France : c’est un peu comme le jeu de l’oie mais en plus gros.
Dimanche dernier, le Tour de France voyait son arrivée sur la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées, après trois semaines de course. Partenaire depuis 2003, SKODA est le fournisseur officiel automobile, nombreuses sur le Tour, qui représente une vitrine extraordinaire pour chacun des partenaires du Tour ou des équipes engagées sur le Tour. Une vitrine si importante que le constructeur tchèque qu’il a décidé de révéler ou presque son Kodiaq, futur SUV, sous une robe camouflage digne des spycar. Une première pour la marque de Mlada Boleslav.
Le ŠKODA Kodiaq sera présenté officiellement le 1er septembre prochain à Berlin, tandis que le grand public le découvrira lors du Salon de l’Automobile à Paris du 1er au 16 octobre, pour une commercialisation début d’année 2017.
Petit évènement de l’actualité de l’automobile ancienne, le Tour Auto fêtera l’an prochain ses 25 ans.
Au petit matin du mardi 19 avril, les 230 concurrents du Tour Auto 2016 partiront de Paris, direction le départ officiel, qui tiendra place au Château de Courances, dans l’Essonne. Le parcours les emmènera à Cannes, via les villes étapes de Beaune, Lyon, Valence et Marseille.
Pour fêter cet évènement hors du commun, Peter Auto, l’organisateur, prévoit une dernière boucle de nuit, façon Rallye Monte-Carlo. Les concurrents partiront de Marseille, direction Cannes, via une inédite liaison par l’arrière pays azuréen.
Durant leurs 6 jours de course, ils auront disputé entre Paris et Cannes pas moins de 11 épreuves spéciales sur routes fermées, puis visité les circuits de Dijon-Prenois, Bresse, Lédenon, Paul Ricard, lors d’épreuves chronométrées, de compétition ou régularité.
Un quart de siècle étant un petit évènement, le Tour Auto mettra à l’honneur plusieurs voitures qui ont marqué son histoire. Au programme donc, nous célèbrerons les Ferrari 250 GT Competizione, Jaguar 3,8 l MKII, Ligier JS2 et Matra MS650. Rien que ça.
Deux ouvreurs de prestige seront présents : Ari Vatanen, qu’on ne présente plus, comme ambassadeur de la marque BMW et François Chatriot, dit Le Chat, ancien pilote de rallye et dernier vainqueur du Tour de France Auto, quand celui ci se courait en « moderne », en 1986. Il avait alors remporté le rallye sur Renault 5 Maxi Turbo.
En quelques chiffres :
7 jours de course, du 18 au 24 avril
230 équipages participants
2000 kilomètres de course
4 circuits visités : Dijon-Prenois, Bresse, Lédenon, Paul Ricard
11 épreuves spéciales sur routes fermées.
Rendez-vous le 18 avril prochain, Grand Palais de Paris, pour l’exposition des 230 voitures engagées puis le lendemain, pour le départ du Tour Auto 2016.
Quoi ? Qu’apprends-je ? Je m’absente quelques jours et Ferrari balance les premières infos de sa nouvelle voiture prévue pour le 8 novembre !
En dehors du miracle que peut être cette voiture, qu’est-ce que c’est que ce nom ? Qui donc joue à inventer des appellations qui ne seront jamais utilisées ? F12tdf… Tout le monde sait qu’on l’appellera Tour de France. Alors pourquoi jouer sur une série de minuscules attachées à F12 pour sa dénomination officielle ? Ce n’était déjà pas très heureux avec F12berlinetta !
Car Ferrari rend hommage au Tour de France automobile (encore une partie de notre patrimoine perdu) que les modèles de Maranello ont dominé 1950 et 1960. Les Ferrari 250 GT et 250 GTO s’étaient imposées neuf fois consécutivement avec, entre autres, Lucien Bianchi.
Cette version « tdf » est donc une évolution de la berlinetta avec le V12 6,3 litres porté de 740 et 780 chevaux et un couple de 705 Nm. Au-delà des travaux sur la boîte de vitesses, le châssis et l’aéro, c’est le nouveau système de rayon de braquage des roues arrière variable qui promet beaucoup.
Car soyons réalistes : un tel modèle est uniquement conçu pour les gentlemen drivers. Un vrai pilote y trouverait tous les défauts d’un modèle qui n’a pas été pensé pour la compétition et ceux qui n’imaginent même pas en découvrir les limites n’ont que faire des données techniques.
Donc pour ceux qui voudront se forcer à rouler de plus en plus vite, Ferrari a imaginé un essieu arrière actif. Les roues arrière sont capables de pivoter autour d’un axe vertical. C’est une façon de réinventer un pouvoir directionnel sur le train arrière (et autrement qu’en jetant la voiture !).
Cette Ferrari F12tdf sera produite à 799 exemplaires. Première apparition officielle programmée pour le 8 novembre lors des finales mondiales Ferrari sur le Mugello.
Mais qui est Gros Léon ? Gros Léon est une balayeuse, mais n’importe laquelle. Oui, nous sommes d’accord, Gros Léon est assez loin des autos vues chez AUTOcult.fr, mais un peu de changement fait du bien.
Gros Léon est un bel Unimog Mercedes 400, lourd de 6 tonnes, fort de 231 chevaux et d’un couple… de camion. Son rôle est simple : il balaye la route devant la caravane du Tour, les cyclistes, les équipes, rendant après son passage un macadam digne d’un billard. Si besoin, il pourra aussi refroidir la chaussée, son équipe pourra ajouter un panneau indicatif d’un dos d’âne par exemple, à destination des cyclistes.
Gros Léon est propriété du département des Vosges, qui le met à disposition de l’organisation du Tour de France, Amaury Sport Organisation ASO. Cette opération est en place pour la quatrième année consécutive et est au programme de la campagne de communication « Je Vois la Vie en Vosges ».
A noter que Gros Léon est accompagné de véhicules et voitures plus classiques : Renault Espace, Skoda Octavia Break, Volkswagen Crafter.
Malgré les 6 tonnes de Gros Léon, un peu de légèreté, de changement font du bien chez AUTOcult. A voir en images chez France 3 Lorraine.
Chez AUTOcult, nous sommes plus proches de l’automobile que du cycle. Ici, je relierai donc ces deux thèmes qui sont au final assez proches. Je parlerai ici de partenariat, de marketing sportif, de compétition, de cyclisme… et d’automobile.
A l’automne 2014, le couperet est tombé. Le partenariat liant l’équipe cycliste professionnelle de Jean-René Bernaudeau à Europcar, son sponsor titre, est terminé en fin d’année 2015. Alors, intéressé par l’avenir de cette équipe, je me suis posé la question. Quelle marque, quel groupe, quelle entreprise pourrait investir dans une telle équipe ?
Me vient une idée : et si Peugeot revenait au cyclisme ? Et pourquoi Peugeot devrait choisir le cyclisme ? Etude du cas, point par point.
– car Peugeot, c’est une véritable crédibilité au sein du peloton : dix Tour de France, trois Tour d’Espagne, six Milan-San Remo, cinq Paris-Roubaix, trois Liège-Bastogne-Liège et bien d’autres. Producteur de cycles depuis les années 1880, présente en compétition dès 1892, Peugeot sera au haut niveau du cyclisme jusque 1989, avec un retour de 1995 à 1999 avec Festina.
1963, Peugeot marque l’histoire avec ses célèbres maillots à damier noir et blanc. Ce motif avait alors été prévu pour mieux passer à la télé, alors en noir et blanc. Peugeot fera rouler les célèbres Eddy Merckx et Bernard Thévenet sous ces couleurs noires et blanches.
L’équipe Peugeot BP (année?), revêtue du maillot à damier noir et blanc.
Peugeot 508 SW, équipe Etixx-Quick Step.
– car Peugeot est déjà présente en cyclisme professionnel. Avec l’équipe Etixx-Quickstep, mais ici, il ne s’agit pas d’un engagement de la maison mère Peugeot, mais « juste » de l’investissement de la filiale belge du constructeur. C’est déjà ça, et ce n’est qu’un exemple : Peugeot fournit d’autres équipes aux différents niveaux du vélo.
– car Skoda est déjà là. Avec ce placement « cyclisme », Peugeot se mettrait directement face à un de ses concurrents : Skoda. La marque tchèque étant partenaire et fournisseur officielle du Tour de France. Elle est actuellement la marque automobile la plus visible du cyclisme.
– car le vélo est green. En ces temps de réchauffement climatique, de réduction des émissions de CO2 et de nouvelles façons d’appréhender la mobilité et les déplacements, y-a-t-il meilleur moyen de se mouvoir que le vélo ? Je ne crois pas non.
– car le cyclisme est à 100% en externe. Carlos Tavarès est un cost-killer. Il casse les coûts, réduit les enveloppes et externalise ses services. D’un point de vue entrepreneurial, un engagement sur une équipe cycliste lui permettrait une externalisation à quasi 100%. Et Carlos aime ça. Et je ne dis pas que c’est la meilleure des solutions.
– car le cyclisme n’est pas si cher. Selon L’Equipe, « Avec son budget d’environ 10 millions d’euros, l’équipe AG2R – La Mondiale a attiré l’équivalent de 95,3 millions d’euros grâce à l’exposition médiatique. » Si 10 millions d’euros est un vrai budget, un investissement, cette somme ne parait pas si énorme pour un constructeur automobile aux vues des retombées.
Peugeot 508 SW, équipe Etixx-Quick Step.
– car malgré les affaires, le cyclisme est un sport populaire, en France comme dans le monde. Sans parler d’une saison à part entière, zoomons sur la plus belle la plus grande, la plus prestigieuse des compétitions cyclistes : le Tour de France. Selon les chiffres Boursorama, le Tour, ce n’est pas moins de 12 millions de spectateurs massés au bord des routes en 2013. C’est aussi un suivi par 85 chaînes de télévision, retransmettant dans 195 pays, dont 60 en direct, avec la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande… Au total, cela représente 3,5 milliards de spectateurs dans le monde, soit la moitié de la population totale de la planète.
– car quelle compétition, quel défi peut créer une telle visibilité ? Le Mans ? Peugeot s’y est essayée. Velizy pleure encore. Le Dakar ? Pas aussi populaire. Le WRC ? Idem. La F1, hors de prix. Le foot ? Pas très fun, Peugeot n’y serait pas que partenaire. L’avantage du cyclisme est que l’équipe revêtit le nom du sponsor titre.
Pour conclure, entre son histoire, un investissement limité, des retombées extraordinaires et une vraie image de marque, Peugeot reviendrait au cyclisme par la grande porte. Elle en profiterait pour éviter que l’équipe pour le moment encore appelée Europcar ne mette la clé sous la porte. Si Jean-René Bernaudeau, Thomas Voekler et Pierre Rolland cherchent le mail de Carlos Tavarès, ça se trouve. D’ailleurs, cette idée pourrait aussi s’appliquer à Renault, qui eut une équipe cycliste de 1978 à 1985. L’exemple Peugeot étant plus criant, l’aspect cycle du lion étant plus important que pour celui du losange.
Aujourd’hui est un jour particulier, c’est le Grand Départ du Tour de France 2015. Pas moins de 22 équipes s’élancent pour la belle, la plus prestigieuse course cycliste au monde. Parmi elles, la team Sky, avec Christopher Froome comme porte drapeau, ne compte pas faire partie des outsiders : le Britannique ayant remporté le Tour il y a 2 ans.
Ce n’est pas la première fois que Jaguar utilise une course cycliste pour promouvoir ses modèles. Début de saison, en mars, la belle Brits proposait une Jaguar F-Type un peu spéciale pour Team Sky. Cette fois, à Utrecht, la marque britannique en a profité pour révéler son FPACE, son nouvel SUV. Premières images.
Après guerre, la France se reconstruit et relance son économie avec l’aide du plan Marshall. Le matériel de guerre américain est encore présent sur le territoire, véhicules et outils en tous genres stagnent à foison. Dans le pays détruit, ce matériel sert tout de même. Les garages récupèrent les GMC pour en faire des dépanneuses. En campagne, forêt et en montagne, ce sont les Dodge qui ont les faveurs des exploitants. Les Jeep, encore plus communes, sont aussi utilisées dans cette France désœuvrée. La petite Américaine est prisée durant une longue période après la guerre. Sa facilité d’utilisation, sa dimension utilitaire et sa symbolique libératrice lui donnent un aura tout particulier.
La presse sert beaucoup de la Jeep. Chaque rédaction a sa Jeep, qu’elle soit Willys, Hotchkiss ou Delahaye. Repeinte en blanc le plus souvent, pratique à l’usage et découvrable, la Jeep sera particulièrement utilisée lors des Tour de France d’après-guerre, jusque dans les années 60. Paris Match, AFP, L’Equipe, Le Parisien (à l’époque Parisien Libéré), chaque papier a sa Jeep.
Oui, aujourd’hui nous parlons accordéon chez AUTOcult.fr. Non pas que nous soyons fan de cet instrument, non, mais une belle page de l’histoire de l’automobile populaire eut sur les routes du Tour de France, et nous ne pouvions passer à côté d’un tel sujet.
En ce début des années 50, la France d’après-guerre vit un bal musette à chaque soir d’étape du Tour, avec Yvette Horner à l’accordéon. C’est Calor, société en électroménager qui l’a choisie comme mascotte. Le succès est tel que le rôle de la rousse grandit l’année suivante. 1953, Suze jette son dévolu sur la jeune fille. Elle passe de la fin d’étape à la caravane du Tour, juchée sur le toit d’une Ford Vedette. A l’arrivée de l’étape, Yvette remet le brassard et les fleurs Suze au vainqueur de l’étape, bien avant l’heure du podium protocolaire de l’actuel Tour. Dans cette après-guerre, le succès est phénoménal, pour Suze comme pour Yvette, qui devient une véritable star en France. De la Ford Vedette, la Rousse passe à la Citroën Traction Avant et la Ford Mercury, avant la DS. Yvette sera présente du Tour de France 1952 au Tour 1963, parfois relayée par un mannequin lors de rares pauses.
L’accordéon, la Traction Avant et le Tour de France : tout était réuni pour un succès populaire.
Sur cette centième édition du Tour de France, Škoda fête un anniversaire tout aussi symbolique qu’un centenaire. Voilà 10 ans que l’emblématique marque Tchèque est partenaire de la plus célèbre course cycliste au monde. Sponsor officiel, fournisseur officiel, parrain du maillot blanc (celui consacrant le meilleur jeune de moins de 25 ans), Škoda investit le Tour et c’est un retour aux sources pour elle, la marque ayant commencé à produire des bicyclettes en 1895.
Dans le cortège du Tour de France, la caravane représentant déjà 12 km, nous retrouverons plusieurs Škoda. Plusieurs équipes cyclistes ont en effet choisi les Octavia break (FDJ.fr entre autres) comme voiture officielle tandis que dans l’organisation et/ou la caravane, nous pourrons voir des Octavia berlines, des Rapid, des Yeti et des Citigo. En quelques chiffres, Škoda sur le Tour c’est :
– 250 Škoda de toute la gamme
– 2,8 millions de km soit la distance parcourue par l’ensemble des Škoda sur un Tour de France
– 25 millions de km, la distance parcourue par l’ensemble des Škoda depuis le début du partenariat avec le Tour de France il y a 9 ans.
Pas mal non ?
Si comme nous vous regardez la fantastique course à la télé, vous pourrez voir derrière les premiers concurrents la Škoda Superb rouge de la direction de course, avec Christian Prudhomme à son bord. Elle est équipée tout spécialement pour lui, découvrable. Cela lui permet de donner debout le départ lancé de chaque étape, avec un drapeau blanc à la main.
Mais peut être que comme nous et les 12 millions de fans massés sur le bord des routes en 2012 et les 1,7 milliards de téléspectateurs, vous vous êtes posés une question. Pourquoi cette Škoda Superb rouge est-elle immatriculée en Tchéquie ?
La réponse est simple : lorsque le Tour de France a débuté, cette Superb n’était pas encore commercialisée en France. C’est donc la maison-mère tchéque, implantée à Mlada-Boleslav, pour qui a prêté ses Superb. Tout s’explique !
Si l’aventure et l’histoire automobiles du Tour de France vous intéresse, nous vous conseillons le bimestriel AutoPlusClassiques (juin juillet 2013) et son dossier sur les folles voitures du Tour de France. De la Traction Avant d’Yvette Horner à la Škoda Superb du directeur du Tour, elles y sont toutes !