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  • Volvo est une pépite

    Volvo est une pépite

    Comme d’autres constructeurs ces dernières décennies, Volvo est en train d’effacer une période noire qui a bien failli voir l’entreprise disparaître. Aujourd’hui, l’avenir s’annonce radieux.

    Il y a eu Volkswagen ou Nissan il y a quelques années, à l’instar de l’Allemand et du Japonais, Volvo a surmonté de graves difficultés… Entré dans le giron de Ford lorsque Jacques Nasser avait mis en place une stratégie visant à porter son groupe vers le premium (avec Aston Martin, Jaguar, Land Rover et Mazda), Volvo n’a pas été conservé par le géant américain lors de la crise de 2008.

    C’est à ce moment-là que Volvo a bien failli disparaître. Achetée 6,5 milliards de dollars en 1999, la marque suédoise est cédée pour 1,8 milliard en 2010… Et alors que la Suède espère récupérer l’un de ses fleurons industriels, c’est un nouveau riche chinois qui est choisi par Ford !

    Li Shufu est arrivé avec plein de promesses. Les Suédois (et les amoureux d’automobiles) ont craint une catastrophe calquée sur l’exemple de Saab… Mais le patron a tenu ses promesses.

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    Geely, premier constructeur chinois privé, a annoncé l’investissement de 11 milliards d’euros… 8 milliards ont déjà été consommés. Les Asiatiques n’ont pas renoncé après les résultats délicats de mi-2011 à mi-2013. La double dizaine de milliers de salariés a été conservée. Le cash a été brûlé… Et les ventes ont enfin redécollé !

    Ces huit milliards ont servi à consolider la marque, à rassurer un pays entier et à lancer de nouveaux développements dont on peut apprécier, dès aujourd’hui, les avancées.

    Mieux, la gamme va continuer de s’étoffer. XC90 arrive (j’en prendrai le volant en juin), S90 va être annoncé très prochainement et, surtout, des modèles à gros volumes vont arriver avec un SUV compact.

    Au terme d’un cycle complet de renouvellement de gamme, Volvo vise un passage de 450 000 à 800 000 voitures vendues. En 2020, la marque suédoise vise 2% du marché.

     

    Ces objectifs peuvent paraître faibles. En pleine renaissance, Volvo n’a pas besoin de plus pour être profitable. Mais, surtout, en évitant de brûler encore plus de cash, Geely ne va pas saboter un projet à long-terme.

    Après avoir effacé la mauvaise période de la gestion américaine – et une perte notable d’identité – la nouvelle direction redonne de vrais objectifs à Volvo. La sécurité et une autre vision du premium sont les deux moteurs de ce renouveau.

    Lorsque l’on entend les Italiens affirmer que les automobilistes sont lassés des voitures allemandes, on ne peut que se dire qu’ils rouleront bientôt en Volvo… Alfa Romeo ou même Lancia auraient pu prétendre à cette position. Pour Lancia, on sait que c’est fini. Quant à Alfa Romeo, le retard est déjà conséquent !

  • Il y a trente ans : Volvo 780

    Il y a trente ans : Volvo 780

    Imaginez que l’inventeur du carré (dont j’ai malheureusement perdu le nom et que même wikipedia n’est pas capable de me donner !) soit pris d’un sentiment étrange et grave : la jalousie.

    Adepte de l’angle droit, il se rend compte de la beauté insondable du triangle. Avant même de prendre connaissance de l’opacité du cosinus, il s’amuse des équations de la somme de ces trois angles qui atteint toujours 180.

    La Volvo 780 est née bien après la crise existentielle de monsieur Carré. Mais j’y vois une analogie ! L’amoureux des angles qu’était Bertone devait adapter la ligne droite de la Volvo série 700 pour en faire un « coupé élégant ».

    Cette transformation confiée à Bertone n’est pas la plus géniale idée de Volvo… L’élégance de la 780 n’a pas enterré la ligne des 740 et 760. Pire, elle a fait regretté l’excellence des idées de la 262C, un autre projet commun à Jan Wilsgaard et Bertone.

    Là, où la Volvo 262C ne devait se différencier de sa berline que par un style unique, la 780 devait avoir une carrosserie entièrement différente. Dans un style très suédois, le châssis et les éléments mécaniques furent totalement rhabillés par Bertone, sous la direction de Wilsgaard.

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    Dessiné en Italie, le coupé y était également assemblé. Depuis la Carozzeria Bertone, les voitures étaient ensuite exportées, principalement aux Etats-Unis. L’intérieur était luxueux, avec un équipement pléthorique. Le tableau de bord et les côtés des portes étaient ornés de bois dur et la sellerie cuir était disponible en deux teintes contrastantes. L’un des équipements communs aux autres voitures italiennes exclusives était une commande située dans la zone d’ouverture de la porte, qui déverrouillait le hayon et le bouchon de réservoir d’essence.

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    Quasiment toutes les options d’équipements imaginables disponibles en 1985 étaient de série. Les sièges, les vitres, les rétroviseurs et le toit ouvrant étaient tous électriques. La voiture pouvait se targuer de posséder également un système de régulation de la température, des freins ABS, un correcteur d’assiette automatique, et une commande stéréo.

    Une innovation importante en termes de sécurité fut lancée dans la 780 – le prétensionneur de ceinture de sécurité. Une petite charge pyrotechnique, située au niveau du ressort de l’enrouleur de la ceinture, conçue pour exploser au moment précis de la collision, permettait de s’assurer que la ceinture était resserrée avant que les forces générées par l’impact ne fassent effet.

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    La Volvo 780 était proposée avec un turbo Diesel 6 cylindres en ligne et deux blocs 4 cylindres turbocompressé et V6.

    8 518 unités de la Volvo 780 ont été fabriquées entre 1985 et 1990. Lors de sa dernière année, la 780 coûtait 33 500 euros, près de 7 000 euros de plus que la berline équivalente.

  • Essai Volvo XC60 : menu vapeur

    Essai Volvo XC60 : menu vapeur

    Il y a des voitures… Et il y a des Volvo ! Avec la malheureuse disparition de Saab, il devenait nécessaire de sauver l’autre constructeur suédois. Par chance, des Chinois passaient par là !

    En 1999, Volvo est acheté par Ford pour 6,5 milliards de dollars. Dix ans plus tard, au plus fort de la crise pour les Big Three, Volvo est cédé pour moins de deux milliards à un groupe chinois inconnu du grand public.

    A Göteborg, les mines sont tristes. La Suède croyait en l’offre d’un consortium local. L’arrivée d’un chinois profiteur de la nouvelle révolution pékinoise fait craindre le pire pour l’avenir du joyaux maison.

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    Un peu plus de quatre ans plus tard, Volvo est toujours aussi suédois (autant qu’il l’était lorsque des Américains étaient à sa tête)… Et plus personne ne regrette de voir le nom de Li Shufu au sommet de l’organigramme.

    Geely, premier constructeur chinois privé, a annoncé l’investissement de 11 milliards d’euros… Une annonce rapidement suivie d’effets. 8 milliards ont déjà été consommés. Les Asiatiques n’ont pas renoncé après les résultats délicats de mi-2011 à mi-2013. La double dizaine de milliers de salariés a été conservée. Le cash a été brûlé… Et les ventes ont enfin redécollé !

    Huit milliards qui ont servi à consolider la marque, à rassurer un pays entier et à lancer de nouveaux développements dont on peut apprécier, dès aujourd’hui, les avancées.

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    Car Volvo n’a pas changé. Volvo a progressé. Ses voitures restent les références en terme de sécurité active et passive et gagnent des moteurs de nouvelles générations. Volvo redevient l’alternative, qu’elle aurait toujours dû rester, pour ceux qui n’en ont pas encore conduite.

    Six ans après ses débuts, en profitant d’une légère retouche stylistique dévoilée en Genève en 2013, le XC60 ne s’est jamais aussi bien vendu.

    Parmi les développements entamés grâce à l’apport de Geely, les motorisations ont considérablement évolué. Suivant la tendance, le cinquième cylindre a été abandonné. Désormais, les Volvo sont équipées de quatre cylindres en ligne, moins gourmands, donc moins polluants.

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    Cette architecture, baptisée Drive-E, s’étend sur quatre motorisations essence et quatre Diesel de 120 à plus de 300 chevaux. Surtout, les blocs sont pensés pour être associés à un moteur électrique additionnel.

    Sur le XC60, le Diesel D4 de 181 chevaux et les essence T5 de 245 chevaux et T6 de 306 chevaux sont d’ores-et-déjà disponibles. Chaque moteur est peut être couplé à la nouvelle boîte automatique à 8 rapports Geartronic.

    Et même si le XC60 n’est pas le plus récent des crossovers du marché, sa nouvelle définition technique en fait la référence du marché. Plus performant, moins énergivore et moins cher que la concurrence allemande, il devient la référence chiffrée face aux Q5 et aux X3…

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    Le style suédois est tout à fait réussi même si la partie centrale de la planche de bord garde un clavier tellement incongru. La seconde jeunesse donnée au XC60 fut parfaitement exécutée.

    Là où Volvo demeure une référence, c’est au niveau des aides à la conduite, en sécurité active et passive… La liste est longue avec le régulateur adaptatif de vitesse et de distance, une caméra à 360°, le contrôle actif des feux de route, la surveillance anti-angle mort, l’alerte franchissement de ligne active, l’assistance de stationnement, l’anticipation de collision avec des systèmes de détection de piétons et de cyclistes… Oui, la liste est longue mais tout reste paramétrable sans réelle difficulté.

    En revanche, lorsque l’on a connu les moteurs à 5 cylindres, on ne peut que regretter une baisse de l’agrément de conduite. Par exemple, le moteur essence T5 de 245 chevaux manque de sonorité et de personnalité en prenant des tours. C’était le prix à payer pour s’afficher à 147 grammes de CO2 par kilomètre et 6,7 litres de moyenne pour 100 kilomètres… Et la boîte à 8 rapports s’avère compétitive.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Il y a des voitures et il y a des Volvo… Volvo devait être sauvé et l’arrivée de Geely est un bien pour l’histoire de l’automobile. Les milliards injectés ont permis de faire revivre cette marque emblématique. A tel point que, pour répondre aux commandes, Volvo vient tout juste d’annoncer la mise en place d’une troisième équipe dans son usine de Torslanda à Göteborg. Au total, les effectifs du site suédois vont augmenter de 40 % pour permettre la production de 300 000 véhicules par an. Cette hausse des ventes s’avère amplement méritée. Le XC60 représente une référence dans le segment. Son moteur T5 est fait un choix prioritaire pour les petits rouleurs.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Volvo XC60 T5 Xenium
    Tarif : 50 660 euros
    Moteur : 4 cylindres, turbo, 1 969 cm3, 16 soupapes
    Puissance (ch/kW) : 245 / 180 à 5 500 tours/minute
    Couple : 350 Nm à partir de 1 500 tours/minute
    Transmission : aux roues avant, boîte de vitesses Geartronic, contrôlée électroniquement, auto-adaptative, 8 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 640 / 1 890 / 1 710
    Poids à vide : 1 647 kg
    Capacité du coffre (l.) : 495 – 1455
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 5,5 / 8,9 / 6,7
    Emissions de CO2 : 157 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 7,2

  • Essai Volvo V60 Plug-In Hybrid : presque parfait

    Essai Volvo V60 Plug-In Hybrid : presque parfait

    Plein de qualités, ce break Volvo V60 Plug-In Hybrid offre des prestations de tout premier ordre à sa cible privilégiée. Les autres ne lui trouveront quasiment que des défauts.

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    Clé dans la poche, la main sur la poignée de porte… Ouverture, installation sur un siège très bas et doté d’un très beau cuir. Pied sur le frein, bouton démarrage. On roule en électrique durant une quarantaine de kilomètres… Le premier trajet de 50 kilomètres se solde par une consommation de 0,1 litre de gasoil !

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    Régulateur adaptatif en marche, cette Volvo choisit la vitesse à adopter en fonction de la circulation. Le conducteur peut se concentrer sur des événements potentiellement inattendus. Et pour garder la ligne, une longue liste de systèmes est proposée : alerte vigilance conducteur, surveillance d’angle-mort, détection de piétons et de cyclistes…

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    Lorsqu’une voiture s’approche d’un obstacle, le freinage d’urgence se met en fonction avec une énorme lumière rouge disposée au dessus du volant qui saute aux yeux. Sécurité avant tout.

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    Vraie hybridation

    Le système hybride mêle un moteur électrique sur l’essieu arrière et un moteur Diesel à l’avant. En profitant des immenses batteries rechargeables, on peut rouler exclusivement sur le moteur sur une distance proche de cinquante kilomètres et pleinement profiter du silence et de l’absence de vibration.

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    Plusieurs modes sont proposés. Pure permet de ne compter que sur le moteur électrique. En mode Hybrid, le turbo Diesel 2,4 litres de 5 cylindres et 215 chevaux interagit avec le moteur électrique. Ils s’activent à tour de rôle selon les conditions de route. Pour profiter de toute la puissance, l’option Power exploite les deux moteurs simultanément pour une puissance cumulée de 280 chevaux. Le bouton « Save » permet d’économiser la batterie et même de forcer une charge en roulant pour préparer un prochain trajet en mode Pure. Enfin, il est possible de profiter pleinement des quatre roues motrices en sélectionnant AWD. Un calculateur distribue l’énergie entre les roues avant – entraînées par le moteur Diesel – et les roues arrière, propulsées électriquement. Cette fonction permet d’obtenir une meilleure adhérence au démarrage sur chaussées glissantes.

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    Ces quelques boutons donnent un énorme intérêt à la conduite de cette V60. On joue entre les modes. Démarrage en Pure sans bruit puis Hybrid et parfois Power pour donner du tonus aux 1 955 kg de l’ensemble (et capable de tracter 1 800 kg !).

    Vous êtes conquis par cette idée de rouler dans un break Volvo de haute-technologie. N’hésitez plus !

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    Mais sachez que si l’on n’entend que le travail des amortisseurs lorsque l’on roule grâce au moteur électrique avec le toit (ouvrant) ouvert, la mise en fonction du gros 5 cylindres Diesel de 2 400 cm3 se fait bien entendre.

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    Sachez également que ce break Volvo cache ses puissantes batteries sous le coffre. Et en condamne donc une bonne partie. Avant de rabattre les sièges, vous n’aurez que 305 litres de disponible pour une voiture de 4,63 mètres. Et son diamètre de braquage transforme certains parkings en épreuve.

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Le système hybride proposé par cette Volvo V60 Plug-In Hybrid tellement abouti par rapport à ce qui est disponible sur le marché que le modèle sort très clairement du lot. La très faible taille du coffre reste néanmoins une déception pour un break arborant le logo Volvo. Enfin, son prix en fait une voiture vraiment spécifique. Car à 63 710 euros (69 210 euros avec les options), elle est hors de portée de beaucoup de bourses.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

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    Quelques données :

    Moteurs : double turbo Diesel 5 cylindres en ligne et électrique
    Cylindrée essence : 2 400 cm3
    Puissance essence : 215 chevaux / 158 kW à 4 000 tours/minute
    Puissance électrique : 70 chevaux / 50 kW
    Puissance globale : 270 chevaux
    Couple essence : 440 Nm à 1 500 tours/minute
    Couple électrique : 200 Nm
    Transmission : intégrale, boîte de vitesses automatique et séquentielle à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 628 / 1 865 / 1 484
    Poids à vide : 1 955 kg
    Capacité du coffre (l.) : 305 / 1 126
    Vitesse maximale : 230 km/h
    0-100 km/h : 6,2 secondes
    Consommations mixte / essai (l. / 100 km) : 1,9 / 4,6
    Emissions de CO2 : 49 g/km

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  • Genève : 5 concepts (ou pas) à retenir

    Genève : 5 concepts (ou pas) à retenir

    A Genève, il y a beaucoup de nouveaux modèles prêts à envahir les concessions, quelques voitures de rêves et des dizaines de concept visant à tester des options… Voici un top 5 de ce qui est pleinement réussi !

    Maserati Alfieri
    Maserati n’a pas vraiment l’habitude de présenter des concept-cars dans les salons. A Genève, la marque italienne dévoile l’Alfieri : un coupé racé imaginé pour dessiner la remplaçante de la Granturismo. Maserati veut doper ses ventes, l’Alfieri est là pour le montrer.

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    Jeep Renegade
    Autre surprise de ce salon de Genève… Jeep présente le Renegade, un SUV compact avec une très grosse empreinte « Jeep ». La taille est parfaitement en adéquation avec la mode européenne. D’accord, ce n’est pas un concept… Il va sortir très bientôt !

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    Volvo Concept Estate
    On l’avait déjà vu en photos, on l’admire encore davantage sur le salon de Genève. Encore une fois, Volvo joue très juste dans ses concepts. Quasiment rien à ajouter à part : commercialisez-le !

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    Hyundai Intrado
    Récemment récompensé pour ses travaux, Peter Schreyer montre son idée de ce que pourrait être la remplaçant de la Hyundai iX35 avec son concept Intrado. C’est très travaillé mais tout à fait simple. Du design pur, à l’extérieur comme à l’intérieur.

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    Mazda Hazumi
    Annoncé comme un vrai concept ne visant qu’à donner une idée de ce que sera la Mazda2, Hazumi semble être très proche d’une réalité commerciale. Et si Mazda décide de s’inspirer pleinement de ce design (surtout à l’intérieur), ça promet !

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  • Volvo continue de nous enthousiasmer

    Volvo continue de nous enthousiasmer

    Il y a eu le Volvo Concept Coupé puis le Volvo Concept XC Coupé… Pour le Salon de Genève, voici le Volvo Concept Estate. Quand la marque suédoise puise avec beaucoup de goût dans son patrimoine, c’est toujours avec une grande réussite.

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    Evidemment ce ne sont que des concepts. Volvo travaille sur son futur style et montre ses nouvelles orientations. Mais avec l’enthousiasme suscité par les deux premières réalisations de la série et par l’engouement que va certainement  créer ce Concept Estate à Genève, on ne peut qu’espérer voir Volvo croire en son potentiel.

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    Finalement, il n’y a rien de vraiment compliqué. Volvo a repris l’idée d’un modèle emblématique de la gamme et la revisiter pour en faire un concept actuel. L’habitacle est truffé de technologies installées pour montrer la capacité de la marque à jouer les premiers rôles dans ce domaine… Mais c’est bien par leur unique ligne que ces concepts restent dans les mémoires.

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    La Volvo P1800 apparue en 1961 avait été déclinée en plusieurs carrosseries dont un très marquant break de chasse « ES ». C’est en s’appuyant sur ce dessin que les designers de Volvo ont donné naissance à ce Concept Estate.

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    Capot bas, silhouette simplifiée, long toit en verre, un  vrai break de chasse à trois portes que l’on a envie de voir sur les routes !

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  • Detroit : Ce qu’il faut retenir

    Detroit : Ce qu’il faut retenir

    Detroit est un lieu à part dans le monde de l’automobile. Un berceau devenu lieu de pèlerinage où tout s’est passé… Et où tout s’est effondré. Une ville en faillite, sinistrée, qui voit son salon comme une bouffée d’oxygène.

    Motor City voit la terrible crise s’éloigner mais les plaies sont encore largement ouvertes. Des quartiers entiers semblent avoir été abandonnés. Selon la municipalité, 78 000 bâtiments sont à l’abandon. La ville est plombée par une dette de 18 milliards de dollars. La moitié des lampadaires ne sont plus branchés. Le taux de chômage est deux fois supérieur à la moyenne nationale et la criminalité est à des sommets jamais atteints depuis quarante ans.

    Pourtant, le salon automobile reste l’un des plus beaux, des plus captivants. 365 millions de dollars sont générés par l’événement. Chrysler (Italien dans quelques jours), Ford et General Motors dépensent des millions pour profiter d’un marché désormais porteur. Aux Etats-Unis, il se vendra 17 millions de véhicules en 2014, 70% de plus qu’en 2009…

    Alors que le salon ferme ses portes, voici ce qui nous a le plus marqué.

    Ford F-150
    Si chaque pays devait avoir un emblème automobile, voici celui des Etats-Unis. Pour nous, pauvres européens, le Ford F-150 s’apparente quasiment à un camion. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est la voiture la plus vendue sur les deux dernières décennies ! Cure d’amaigrissement et arrivée de moteurs EcoBoost sont les nouveautés de cette 13e génération.

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    Chevrolet Corvette Z06
    Tradition respectée chez General Motors avec la présentation de la Z06 sur base de Corvette. Grosse évolution stylistique qui la ferait presque passer pour une GT3 prête à prendre la piste. Sous le (long) capot, la puissance du V8 passe de 460 à 625 chevaux. Imaginez alors ce que sera la prochaine ZR1 !

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    Chrysler 200
    Chez Chrysler (et FIAT), on semblait davantage préoccupé par les problèmes capitalistiques que par le plan produit depuis pas loin d’une décennie. C’est pourtant un modèle fondamental qui fait ses débuts à Detroit en ce début d’année : la 200. La marque joue plutôt sur la retenue tout en affirmant – autant que possible – son appartenance à Detroit. On peut déplorer un certain manque de personnalité mais l’objectif est surtout d’en vendre à un maximum d’Américains.

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    Toyota FT-1
    Tout le monde y voit la future Toyota Supra… Si les Japonais osent aller si loin, ça promet. Pare-chocs absent, capot vitré, aileron mobile, tout y est pour que cette FT-1 ne soit qu’un concept car (ou une voiture de jeux vidéo). Ça tombe bien, elle est déjà disponible dans Gran Turismo 6 !

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    Kia GT4 Stinger
    Elle tire son nom d’une modeste voiture de course (GT4) et d’un lance-missile (Stinger)… Voici la première ébauche de modèle sportif de la marque Kia. Les lignes sont fluides, peu torturées, et finalement très transposables à une voiture de série.

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    Volkswagen Beetle Dune Concept
    La New Beetle était apparue sous cette forme avant de devenir la berline compacte que l’on connait. Cette fois, Volkswagen pourrait véritablement être tenté par une version surélevée de sa Coccinelle du XXIe siècle. Plus haute, plus large, avec des modules de protection un peu partout. C’est encore loin d’être un buggy mais c’est un joli clin d’œil.

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    Porsche 911 Targa
    Avant d’être Cabriolet, la 911 était Targa avec un système d’arceau métallique accompagné d’un toit amovible et d’une large bulle. Petit à petit, avec l’arrivée d’un vrai cabriolet, la 911 Targa s’est transformée en un simple coupé doté d’un grand toit ouvrant. Cette fois, Porsche joue une partition magique en mêlant son patrimoine et la technologie actuelle qui permet à la bulle d’aspirer le toit coulissant avant de se ranger. Déjà culte !

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    Volvo XC Coupé
    Volvo présente un concept sous la forme d’un break de chasse pour donner une première idée de ce que sera son prochain XC90. C’est aussi une déclinaison de l’exceptionnel Coupé Concept présenté à Francfort en septembre. Réelle réussite globale pour la marque, elle donne une idée de l’avenir stylistique de Volvo en ne laissant aucun doute sur son origine.

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  • Jamais sans sa Volvo 1800 S

    Jamais sans sa Volvo 1800 S

    Il existe une multitude de façons d’entrer dans le Livre des Records. Des plus farfelues aux plus plaisantes. Celle d’Irv Gordon est certainement parmi les plus heureuses. Cet Américain est l’homme qui a parcouru le plus de kilomètres avec une seule voiture. Et pas n’importe laquelle !

    Quelques kilomètres en Volvo 1800 S suffiraient à donner le sourire à plus d’un passionné d’automobile. Notre homme a parcouru 3 millions de miles (4,828 millions de kilomètres) au volant de l’un de ces modèles, acheté en  1966. C’est l’équivalent de 120 fois le tour de la Terre sur l’équateur !

    Il y a 47 ans, Gordon a acheté cette Volvo 1800 S. Un vendredi… Trois jours plus tard, il était déjà de retour en concession. Un problème ? Aucun problème ! C’était déjà l’heure de la révision des 1 500 miles (2 414 kilomètres). 125 miles par jour (201 kilomètres), un suivi on-ne-peut-plus rigoureux des préconisations du constructeur et la passion de la conduite. En dix, il passait les 500 000 miles.

    Au bout de 21 années, il faisait le tour de l’emblématique Tavern on the Green au cœur de Central Park pour passer le millionième mile.

    En 2002, la presse était conviée à assister au passage du deuxième million de kilomètres à Times Square. Cette fois, Irv a triché. Sa Volvo a voyagé dans un camion (sacrilège !) jusqu’en Alaska. Irv, après un déplacement en avion, a repris le volant pour franchir son troisième million de kilomètres sur la route de Seward, au sud d’Anchorage…

    Rendez-vous dans une dizaine d’année pour un million de miles en plus !

     

  • Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Les journées presse sont terminées… Désormais, le Salon de Francfort va être ouvert au public. Voici ce qu’il faudra voir si vous passer quelques heures dans cette immensité dédiée à la mécanique (et à la mécanique allemande).

    Entrée par le Hall 2… Ce premier bâtiment est entièrement consacré à l’univers Mercedes. Conférence de presse lancée par un DJ très funk avec batteur, saxophoniste et trompettiste à bretelles. La marque à l’étoile travaille sa nouvelle image jeune, branchée, très dandy.

    L’ambiance change avec l’arrivée de l’homme à la moustache. Si Mercedes veut se rajeunir par le design de ses nouveaux modèles (voire nouvelles niches), Dieter Zetsche place l’ingénierie au cœur des priorités avec une longue présentation de la voiture autonome, sans grand intérêt dans le contexte de journées presse dédiées aux premières mondiales et à la découverte de concepts (c’est dit !). Heureusement, des GLA et surtout l’arrivée du concept Classe S Coupé ont redonné des raisons de se promener autour des voitures.

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    Départ vers le Hall 3. Volkswagen y impose sept marques avec Skoda, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini et Porsche (en plus de Volkswagen !).

    Chez VW, l’ambiance est très « e » avec une longue liste de modèles électriques et hybrides à venir autour des Golf R et Golf Sportsvan dont l’allure est pourtant moins « sportive » que l’ancienne Plus.

    Petit moment sympa chez Skoda lorsque Jozef Kaban, patron du design extérieur de la marque, a pris une tablette – reliée à un écran géant – pour dessiner la partie avant de la Rapid Spaceback, l’une des premières mondiales du salon. En face, Seat mise beaucoup sur la Leon ST.

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    Chez Bugatti, on s’arrête devant la Jean Bugatti Vitesse Legend Edition. « La même en mieux. » Pas de grande nouveauté non plus chez Lamborghini et Porsche qui déclinent des versions déjà existantes ou connues.

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    Dans le 3.1, Mitsubishi est voisin de Chang’an. La seule marque chinoise venue à Francfort présente un gros SUV, le CS75, sans la moindre ambition de le vendre en Europe !

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    Passage par l’Agora où s’est installé Audi. L’A3 Cabriolet et A8 sont mis en avant mais ce sont les Sport quattro concept et nanuk quattro concept qu’il faut aller voir dans un environnement très réussi de ville retournée.

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    Changement d’ambiance dans le Hall 5. Quelques préparateurs stars accompagnent les « Britanniques » Jaguar, Land Rover et Aston Martin, Infiniti et Volvo.

    Chez Jaguar, il faut s’arrêter devant la C-X17. Comme pour d’autres, l’idée est d’explorer le marché très porteur des SUV. Et contrairement à d’autres, le concept est très réussi avec une vraie filiation au sein de la marque. Plus loin, Infiniti et Volvo présentent deux des plus belles réalisations du salon.

    En Allemagne, Infiniti a profité de ses accords avec Red Bull Racing pour faire venir Sebastian Vettel. Le triple Champion du Monde de F1 était présent pour dévoiler la très belle Q30. Et Infiniti a clôturé sa journée par une soirée assez jet-set.

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    Chez Volvo, c’est le Concept Coupe qui a attiré tous les regards. Garée sous une extraordinaire P1800, cette nouveauté hybride reste très loin d’être commercialisable en l’état mais on ne peut que pousser Volvo à avancer sur cette voie.

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    L’Italie et Hyundai sont installés dans le Hall 6. Rien d’inoubliable chez Lancia, Maserati, Fiat, Abarth, Alfa Romeo ou Jeep. Hyundai présente sa nouvelle i10.

    Ferrari propose sa 458 Speciale. Sur le papier, c’est très convaincant. Mais ce n’est pas franchement une nouvelle voiture.

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    On entre dans la seconde partie du salon après, déjà, quelques kilomètres de marche. Le Hall 8 est celui des marques françaises, avec un peu de japonaises et Opel.

    Arrivée au cœur de l’espace réservé à Citroën où la Cactus Concept, DS Wild Rubis et C-Elysée WTCC sont les plus en vue. Le stand met en valeur les nouveaux modèles. La marque aux chevrons continue d’être parfaitement en ligne avec ses ambitions commerciales. Le Cactus s’avère plutôt massif et encore très éloigné de ce que l’on peut attendre d’un modèle de série. Mais j’aime !

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    Un couloir DS est particulièrement réussi avec toute la gamme et un artisan en train de travailler du cuir devant les passants.

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    On continue chez Peugeot sur un stand moins impressionnant. Là, il faut vendre la nouvelle 308. Belle déclinaison 308 R, même chose pour la 208 Hybrid FE. Et l’Onyx, toujours apprécié, est encore là.

    Petit espace pour Dacia qui montre son Duster mis à jour. On passe Subaru pour filer chez Toyota, attiré par la Yaris Hybrid-R. C’est une vraie belle réussite avec, sous le capot, le nouveau Global Racing Engine 1,6 litre turbo de 300 chevaux et une commande de boîte du plus bel effet.

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    Chez Lexus, difficile de dire que le LF-NX Crossover Concept n’est pas réussi. Mais il est profondément conceptuel ! Nissan prouve encore sa faculté d’innovation. La marque japonaise propose une montre Nismo Watch qui pourrait faire un tabac chez les early adopters. Le X-Trail est la grosse nouveauté produit mais la vraie réussite vient du concept Friend-Me.

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    A Francfort, Opel joue à domicile et joue plutôt bien ! La nouvelle Insignia est accompagné du Monza Concept qui est l’une des révélations de ce salon.

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    Fin de ce Hall très fourni avec Renault. Nouvelle identité pour la Mégane (très légère), présence de Twin’Run et surtout Initiale Paris. Il faut avouer que le produit semble très abouti. L’intérieur ne sera sans doute pas aussi « futuriste », l’arrière sera peut-être retouché mais, dans l’ensemble, ce crossover pourrait rapidement donner une nouvelle vie à l’Espace.

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    Les jambes sont lourdes ? On attaque le Hall 9. Chez Ford, on est accueilli par les Coupes aux Grandes Oreilles. Enfin, la réplique ! Le S-Max Concept dispute la vedette à la Mondeo Vignale. Pas d’extravagance. Ford joue beaucoup sur les performances de son moteur EcoBoost avec une série d’animations.

    Chez Kia, on voit la nouvelle Soul et surtout le concept Niro.

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    Chez Honda, on met en avant les Civic Tourer et Type R au milieu du rappel de l’engagement sportif de la marque avec une Civic WTCC et une vielle McLaren-Honda.

    Touche sportive aussi chez Chevrolet avec les Camaro, Corvette Stingray et l’escargot de Turbo.

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    La touche américaine continue avec Cadillac et la très marquante Elmiraj… Un nom très « Golfe » pour une voiture qualifiée par le New York Times d’un peu britannique, un peu française et très américaine.

    Petit clin d’oeil chez Mazda avec la présence de Mazda 3 venue directement d’Hiroshima lors d’un long road-trip de 15 000 kilomètres. Trois des huit voitures, un peu sales, sont visibles à Francfort.

    Hall 11… C’est le dernier (enfin, ça dépend de votre entrée) et il est dédié au monde BMW. Les i3 et i8 prennent une place importante. Pour la première fois, l’i8 est présentée dans sa version définitive. Et ça ne déçoit pas. Série 4, Série 5, X5, eDrive… BMW a frappé fort à Francfort ! Et l’ambiance « bois » autour de la gamme i est très réussie.

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    Rolls-Royce et MINI nous font terminer la visite. Plein de personnalisation, dans des thèmes différents, pour les deux marques. Chez MINI, belle ambiance urbaine, des MINI actuelles, des MINI d’époque, mais pas de MINI de nouvelle génération. Non, MINI est NOT NORMAL et va créer son propre buzz à l’automne pour présenter son nouveau modèle. D’ici-là, on attendra avec les hot-dogs et les glaces (toutes petites, pardon mini) !

    iaa_mini

    Voilà pour le résumé de deux jours virtuels à Francfort… A vous !

  • Essai Volvo V40 Cross Country : njut !

    Essai Volvo V40 Cross Country : njut !

    Rouler en Volvo, c’est un style de vie. Une idée scandinave : la sécurité, la robustesse, la rigueur… Tous ces mots que les Nordiques essaient aujourd’hui d’agrémenter de nouvelles connotations. Profiter, vibrer, s’éclater sont regroupés sous la traduction française du mot suédois njut. C’est ce qu’incarne la V40 Cross Country.

    Une chaine hifi BeoSound 4 Bang & Olufsen posée sur un meuble Bestå d’Ikea à côté d’un livre de Klas Östergren. L’enfant joue avec la dernière collection de Lego Technic… Carte postale du séjour d’une famille touchée par l’idée d’une vie scandinave.

    Du design, de la robustesse, de la qualité, du respect. A travers les années, les produits venus de Scandinavie ont réussi à acquérir une image positive. Volvo, marque de Göteborg, s’inscrit pleinement dans cette mouvance. Une Volvo, c’est solide, c’est sûr.

    Sur le marché européen, Volvo a toujours eu l’ambition de se mesurer aux marques les plus prestigieuses. Et pourtant, le style atypique de ses carrosseries n’a pas toujours été un atout. Lorsque la 760 est présentée en 1982, ses lignes excessivement anguleuses reçoivent de vives critiques. Gordon Murray – fameux aérodynamicien à l’origine des titres F1 de Piquet avec Brabham et de Senna avec McLaren – fut le premier à qualifier cette ligne « d’obscène », affirmant que ce design était « un pas en arrière » par rapport à la production contemporaine.

    volvo_p1800es

    Aux côtés de lignes plutôt franches, Volvo a pourtant eu tendance à sortir des modèles aux courbes très soignées. La sublime P1800 apparue en 1961 en est le meilleur exemple. Dans un style différent, la Volvo 480 de 1986 est également sortie du lot.

    Sous la direction de Ford, Volvo a trouvé un nouvel élan. Même si la gouvernance du géant américain a été un échec financier (Ford a acheté une marque profitable pour plus de 6 milliards de dollars en 1999 avant de la revendre en déficit pour moins de deux milliards de dollars en 2010 au Chinois Geely), la marque a réussi à survivre à la crise et à présenter de nouveaux modèles prometteurs. Si la gamme actuelle profite des échanges avec Ford – la V40 reprend la plateforme de la Ford Focus et certains moteurs du géant américain – Volvo va désormais pouvoir se servir de la puissance du premier constructeur chinois.

    Initié avec la V70, le style Cross Country vient faire la liaison entre les berlines et la gamme, beaucoup plus imposante, des XC.
    Sur la V40, Volvo a trouvé un équilibre parfait pour obtenir un look baroudeur. L’ensemble est légèrement rehaussé avec une position de conduite 40 millimètres plus haute. La Cross Country se différencie par des protections au visuel très réussi. Equipée de jantes 17 pouces (option), cette Cross Country a de l’allure.

    Mais voilà… Si tout est visuellement abouti, l’ensemble manque d’efficacité en mouvement. Le moteur D3 essayé, un cinq cylindres 2,0 litres de 150 chevaux, peine sous 1 700 tours/minute. Au-dessus, c’est au tour du train avant d’être en défaut. Il éprouve de réelles difficultés à tenir le cap lorsque les 350 Nm sont pleinement disponibles. Mais il s’avère sobre avec une moyenne de 5,4 litres / 100 kilomètres consommés lors de l’essai (données constructeur : 4,4 litres/100 km en cycle mixte). Le moteur T5, essence 5 cylindres de 254 chevaux associé à une transmission intégrale avec une boîte automatique offre un bien meilleur compromis selon Thomas qui l’a essayé pour SpeedGuerilla.

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    Le dessin de la planche de bord est plutôt surprenant avec un pavé numérique au milieu de la console centrale… Il permet d’utiliser le grand écran bien placé. Mais l’utilisation des systèmes embarqués manque d’intuitivité. Il n’est pas possible de changer de station de radio en suivant un itinéraire grâce à la navigation… Des détails agaçants alors que d’autres constructeurs font mieux.

    Derrière le volant, l’affichage est une référence. L’idée de pouvoir choisir entre plusieurs thèmes mérite d’être copiée ! Elégance, Performance, Eco, chacun donne des informations différentes et un code couleur spécifique. En mode performance, une jauge indique la puissance disponible dans un environnement rouge. Sur fond vert, le mode Eco privilégie un mode de conduite plus écoénergétique avec l’apparition d’un « e » stylisé en cas de bonnes performances.

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    Essayé avec la finition Xenium, cette V40 Cross Country propose une climatisation automatique, un chauffage électrique additionnel, des sièges en cuir, un démarrage sans clé, l’allumage automatique des feux, le détecteur de pluie, des phares bi-xenon directionnels et l’assistance au stationnement avec deux caméras arrière.

    Quoi d’autre ? Tout ce qui fait que l’on achète une Volvo sans vouloir les tester : un nombre incalculable d’airbags (conducteur et passager à déclenchement différencié, latéraux conducteur et passager, genoux conducteur + des rideaux gonflables en cas de retournement), l’airbag piéton qui se déploie sur une partie de pare-brise ou le freinage automatique d’anticipation de collision. Et en option, une très importante palette d’aides à la conduite pourra également intéresser le plus grand nombre.

    Proposé à 34 920 euros (35 725 euros avec les options rétroviseurs électrochrome et les jantes 17 pouces Larenta), la Volvo V40 Cross Country D3 Xenium s’inscrit dans l’environnement premium qu’elle revendique, sans excès. La gamme V40 Cross Country débute à 26 480 euros avec un moteur « D2 » de 115 chevaux.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Avec cette V40 Cross Country D3, Volvo a privilégié le style à l’efficacité et au dynamisme. L’objectif est atteint avec une ligne audacieuse et particulièrement réussie. Malgré quelques imperfections, le tableau de bord est un modèle du genre. Le moteur D3 dessert un peu l’ensemble. Le passage au T4, voire au T5, en quatre roues motrices pourraient s’avérer très appréciable.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Diesel 5 cylindres en ligne turbo 20 soupapes
    Cylindrée : 1 984 cm3
    Puissance : 150 chevaux (110 kW) à 3 500 tours / minute
    Couple : 350 Nm de 1 500 à 2 750 tours / minute
    Transmission : aux roues avant
    Pneumatiques : 225/50 R17
    L/l/h (mm) : 4 370 / 1 783 / 1 458
    Poids à vide : 1 409 kg
    Capacité du coffre (l.) : 335 / 1 032
    Vitesse maximale : 205 km/h
    0-100 km/h : 9,6 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 5,3 / 3,9 / 4,4
    Emissions de CO2 : 117 g/km

  • Lecture : Belles des années 80

    Lecture : Belles des années 80

    Quel point commun entre une Citroën BX et une Ferrari Testarossa, une Peugeot 205 et une Lada Niva ? Elles ont marqué les années 80. Les 50 modèles qui ont fait cette décennie sont regroupés dans un ouvrage disponible depuis cette semaine chez L’Autodrome Editions.

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    L’industrie automobile a pris un virage important durant les années 80. Comme dans d’autres domaines, l’époque a permis l’émancipation de certaines marques, de nouveaux modèles et d’une nouvelle énergie. La prise de pouvoir des citadines, la consécration des GTI, la multiplicité des finitions, des carrosseries et des séries spéciales… Cette décennie a façonné le marché tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ayant grandi durant les années 80, j’ai eu envie de partager une sélection de modèles qui, à mes yeux, ont compté. Vous aurez certainement, vous aussi, l’occasion de retrouver des voitures qui auront marqué votre vie dans ce livre.

    Autodrome-BA80-0404-54

    Disponible dès maintenant en librairies et sur le site du Groupe Hommell.

  • Concept : Bertone ‘Volvo’ Tundra

    Concept : Bertone ‘Volvo’ Tundra

    Bertone s’empare d’une Volvo 343 pour exposer son idée de l’automobile en 1979. La marque suédoise ne donne pas suite au projet… qui renaît quelques mois plus tard chez Citroën et donnera naissance à la BX.