Catégorie : Actualités

  • Alpine Celebration : hommage aux champions du monde WRC 1973

    Alpine Celebration : hommage aux champions du monde WRC 1973

    A la suite des Alpine Celebration révélées lors des 24 Heures du Mans, puis lors du Goodwood Festival of Speed, la marque bleue continue ses révélations, avec une nouvelle Celebration. Cette fois, on change de thème. La première des Celebration était un hommage aux 60 ans de la marque, le deuxième était un clin d’oeil au style britannique, au sport auto d’outre manche, portant les couleurs du Lord March, propriétaire du domaine de Goodwood et organisateur du festival du même nom.

    Pour les festivités du 60ème anniversaire organisées à Dieppe, Alpine donc sort un nouvelle robe pour sa Celebration. On découvre ainsi une Alpine aux couleurs rappelant celles des Alpine Renault A110 engagées lors du Championnat du Monde des Rallyes 1973 et 1974. Le toit est rouge, les portes d’un dégradé de lignes blanches rappellent l’ancien losange de la Régie.

    Alpine Renault A110 - Jean-Pierre Nicolas - Tour de Corse 1973 - 01
    Les quatre Alpine Renault A110 alignées sur le parc fermé du rallye Tour de Corse 1973. Le lien avec la Celebration révélée ce weekend est direct.

    Cette hommage « rallye » à Dieppe n’a pas été choisi par hasard. C’est dans cette commune de Normandie qu’étaient construites les Alpine tout d’abord mais aussi là qu’elles étaient préparées dans l’objectif de disputer le Championnat du Monde des Rallyes.

    1973, Alpine remporte pas moins de six manches sur les treize disputées. Andruet enlève le Rallye Monte Carlo, Nicolas le Tour de Corse, Darniche le Maroc et Thérier remportent le Portugal, l’Acropole et le Sanremo. Ces quatre là, on les appelle les 4 mousquetaires. Ils règnent sur le WRC 1973 sans partage. Ensemble, ils remportent le Championnat du Monde des Rallyes 1973, premier du nom.

    Photo : Vincent Capillaire. DPPI. Renault Media. DR. Sylvain Demeyer.

  • Honda redevient Honda avec le Project 2&4 !

    Honda redevient Honda avec le Project 2&4 !

    Le Salon de Francfort arrive… Ma messagerie déborde d’annonces pour confirmer la présence de SUV. Citroën, Jaguar, Bentley. Pour tous les goûts ! Et… Oh surprise. Honda va présenter une vraie Honda.

    Evidemment, le stand Honda mettra bien en valeur ses CR-V et HR-V. Il y aura même des Jazz. Mais quand je pense à Honda, les Civic, NSX, S2000, Coupé 9, voire Prelude me viennent en tête.

    Honda, c’est une marque d’ingénieurs, quasiment une marque de motoristes qui en fait l’entreprise qui produit le plus de moteurs au monde sur une année. Honda, c’est la F1 et le VTEC qui permettait à une S2000 d’aller toucher 9 000 tours / minute.

    Alors quand Honda présente une machine aussi bizarre que la Project 2&4, c’est vite un incontournable.

    A quelques jours de l’ouverture de Francfort, Honda envoie les premières images de sa tueuse d’Ariel Atom. Posé sur quatre roues, le Project 2&4 possède quelques gènes de la machine alignée en MotoGP.

    Ce concept est le résultat d’un concours mondial orchestré au sein des studios de design Honda. Les designers auto et moto ont travaillé ensemble pour créer une machine de 3,04 mètres de longueur et 1,82 mètres de largeur, donc plus courte et plus large qu’une Atom.

    honda-Project-2-4-concept

    La livrée est très largement inspirée de la F1 RA272, magnifique monoplace qui a signé sa première victoire au Mexique il y a 40 ans.

    Project 2&4 est propulsé par le V4 999cm3 du MotoGP, placé sur le côté du châssis, tandis que le baquet est suspendu au dessus de la route. Selon Honda, cette solution d’un baquet maintenu par les flancs donne le même sentiment de liberté que sur une moto, même avec des harnais quatre points.

    Pour une utilisation routière, le moteur de compétition est modifié pour descendre à 212 chevaux à 13 000 tours / minute. Le couple maximal est atteint à 10 500 tours et le rupteur arrive à 14 000 tours, comme sur la F1 des années 1970.

    La puissance est transmise aux roues arrière par une boîte séquentielle à double embrayage à six rapports, actionnée par des palettes au volant. L’afficheur se situe sur un élément transparent situé derrière ce même volant.

    Cette monoplace, à conduite à gauche, ne pèse de 405 kilogrammes, soit 115 de moins que la biplace Ariel Atom.

    Honda n’a pas encore communiqué sur les détails de fabrication. La presse britannique parle d’un mélange d’aluminium et de carbone. La suspension, confiée à Öhlins, devrait être ajustable.

    Présenté en Allemagne à l’état de concept, ce Project 2&4 pourrait être produit en (très) petite série au Japon. Voilà qui pourrait accompagner l’arrivée de la Civic Type R et le retour (laborieux) de la NSX !

  • A la hâte, Renault révèle sa nouvelle Mégane

    A la hâte, Renault révèle sa nouvelle Mégane

    Avec quelques jours d’avance et suite à l’énorme fuite des clichés sur le blog italien Carpassion.it (voir en fin d’article), Renault révèle sa nouvelle Mégane à la hâte. On sent bien qu’ici, Renault la fait light pour rattraper la chose. Il faut dire que ce modèle emblématique de la gamme ne devait être présenté que la semaine prochaine, lors du salon de Francfort.

    Malgré ce raté, Renault n’arrête pas ces derniers mois, présentant ses modèles sur un rythme effréné. Il y eut l’Espace, Kadjar, Talisman et Talisman Estate avant cette Mégane. On trouve là une Mégane changée, aux proportions nouvelles, plus basse de 25mm, plus large à l’avant de 47mm et de 39mm à l’arrière et un empattement nouveau, augmenté de 28 mm en comparaison à la génération précédente. Le style est en lien direct avec celui de la Talisman, avec entre autres, les feux avant en « C » ou à l’arrière, les feux qui se rejoignent autour du losange.

    Le modèle présenté est ici celui de la ligne GT. Le haut de gamme chez Mégane pour le moment (exit la finition Initiale Paris?) et il y a fort à parier que la version R.S. ne tardera pas à arriver. Cela dit, on peut dire que pour une fois, la version GT a un style sportif.

    Pour le moment, aucune annonce quant aux motorisations et finitions. Rendez-vous semaine prochaine, à Francfort.

    Ici, les photos révélées par le blog italien :

  • Sport : où en sera Alpine en 2016 ?

    Sport : où en sera Alpine en 2016 ?

    Où sera Alpine l’an prochain ? Du bleu oui, mais pour le moment difficile d’annoncer la couleur.

    Si Carlos Ghosn avait annoncé l’arrivée de l’Alpine pour 2016, en juillet 2015, Bernard Olliver, PDG de la marque a reporté le projet à 2017. Nous en sommes là côté série, et depuis la Celebration, la retenue est de rigueur chez Renault. Seulement, pour une marque comme Alpine, la série ne fait pas tout. On travaille dur chez Alpine et chez Signatech, la structure officiant sportivement pour Alpine, on n’enfile pas les perles non plus. C’est sur, l’Alpine A450b sera conservée jusqu’à la fin de saison. Le prototype Oreca 03R est bien connu de l’équipe et elle table sur l’expérience pour finir en beauté sa saison FIA WEC bien mal lancée.

    Seulement, l’an prochain arrive à grands pas. Alors, Philippe Sinault confiait à nos confrères de Endurance-Info que toutes les pistes sont ouvertes pour l’an prochain. ELMS, FIA WEC, LMP2 et même LMP1 non hybride. Rien n’est fait, pas même la continuation du programme n’est assuré, mais les Bleus de chez Signatech ne baissent pas les bras et oeuvrent à 2016.

    Pour le LMP2, Alpine ne fait pas partie des constructeurs sélectionnés par la FIA pour la construction d’un prototype. La marque bleue devra donc s’équiper d’une des quatre barquettes disponibles sur le marché, en la modifiant en fonction de la règlementation. Pour le moment, on se dirigerait sur une Oreca 05, qui évoluerait pour coller au mieux au design Alpine.

    L’endurance n’est pas la seule clé sportive pour Alpine. Pas de rallyes, c’est sûr, du moins officiellement, Comme nous le confiait Bernard Ollivier, PDG d’Alpine, lors des dernières 24 heures du Mans. Un engagement en rallyes n’est plus aujourd’hui possible pour une victoire au haut niveau : il est impossible de gagner le WRC avec une voiture « de série ». Cela ne veut pas dire non plus que la compétition client est improbable pour une Alpine engagée en GT. Le GT d’ailleurs, la réponse serait peut être là pour le circuit. Bernard Ollivier ne s’en cache pas : il rêve de voir une Alpine en GT, en GT3, face aux Ferrari, Lamborghini, Aston Martin, Porsche sur la classique mancelle. « Alpine a la légitimité d’être là » comme dit le PDG d’Alpine. Et on veut bien le croire.

    Alpine Renault Oreca LMP2 2016 FIA WEC ELMS
    Et si Alpine passait à l’Oreca 05 l’an prochain ? Ici, une livrée réalisée par nos soins. Celle des essais?
  • Cactus M, le concept d’une Méhari

    Cactus M, le concept d’une Méhari

    Sa ligne n’était plus un secret. Les photos sorties officieusement telle un teasing par Citroën ou les fuites dans la presse peut être orchestrées par Citroën aussi, trahissaient bien les courbes et formes du concept car Cactus M. M comme Méhari, cela n’est plus un secret. Cela fait d’ailleurs du bien de voir Citroën retrouver la voie de son histoire. Bref, passons, le passé c’est le passé Darling, ça parasite le présent.

    Cette fois, on trouve là les lignes globales du Cactus. Les face avant et face arrière ne changent pas. Concept M est ici un coupé, deux places, cabriolet. Ce n’est là qu’un concept car, qu’une étude, restant au final assez proche du Cactus habituel. Cela dit, il est marrant de se dire que les Airbump du C4 Cactus ressemblent étrangement aux nervures de la carrosserie de la Méhari. C’est ici un hasard mais c’est tout de même un beau clin d’oeil. D’ailleurs, contrairement aux C4 Cactus, les Airbump sont peintes aux couleurs de la carrosserie sur ce Cactus M. Le ligne s’en retrouve plus classique, plus habituelle, le style baroudeur fait le reste.

    D’ailleurs, une question se pose. Quel avenir pour un tel véhicule? Le Cactus deviendrait-il la base de nombreuses versions ? Il manque une version utilitaire, possible avec le C15 Cactus. La nouvelle Méhari serait la avec le Concept M. Et après ? Un SUV 3 portes, telle la Mini Paceman ? Un vrai 4×4, en remplacement du C4 Aircross insipide ? Allez. Go. La voie m’a l’air pas mal. Mais attention aux véhicules un peu spéciaux : on se rappelle que la C3 Pluriel ne fut un réel succès commercial.

     

  • 308 Racing Cup : Peugeot revient en piste

    308 Racing Cup : Peugeot revient en piste

    L’arrivée d’une nouvelle voiture de course est toujours un petit exploit. Cette fois, Peugeot s’ouvre à de nouveaux championnats pour sa compétition clients. Elle succède ainsi aux RCZ Racing Cup au sein des Formules de Promotion Peugeot Sport (= Rencontres Peugeot Sport) mais le plus est qu’on la retrouvera homologuée au sein de nombreux championnats nationaux : le VLN en Allemagne, le CER en Espagne, le CITE en Italie, le BGDC en Belgique. Cerise sur le gâteau, on attend cette nouvelle Lionne sur les championnats d’endurance type « 24H series ». On attend donc de voir les 308 Racing Cup en remplacement des 208 du team Altran.

    Mécaniquement, c’est le 1,6L THP qui emmène la bête. Gonflé à 308cv, il dépasse ainsi de 38cv la plus puissante des 308 de série. Ses trains sont plus larges, ils gagnent 106mm de plus que la 308 GTi by PEUGEOT SPORT, passant ainsi à 1910mm. Cette 308 Racing Cup reçoit une face avant retravaillée, une diffuseur arrière et un aileron spécifiques. Ce dernier est d’ailleurs aux normes WTCC. De là à voir un lien direct avec les Rouges de chez Citroën Racing, il n’y a qu’un pas.

    Cette Peugeot 308 Racing Cup n’est pas sans rappeler la 308 R. Nous sommes presque rassurés de la voir naître en compétition. On pourra la découvrir lors du prochain Salon de Francfort, avant ses débuts en piste en 2017.

     

    Fiche technique Peugeot 308 Racing Cup

    Moteur :
    Type 1,6L THP issu de la 308 GTi by PEUGEOT SPORT / Turbo issu de la 208 T16
    Puissance : 308 ch
    Cylindrée : 1.600 cm3
    Puissance maxi : 308 ch mini
    Ligne d’échappement : Ø70mm
    Réservoir : série
    Alimentation : directe haute pression
    Boite de vitesses
    6 rapports / commande séquentielle avec palettes au volant
    Châssis
    Structure : Coque renforcée par arceau multipoints soudé (norme FIA)
    Carrosserie : Parechocs Av et Ar + ailes spécifiques
    Vitrage : Vitres latérales et lunette arrière polycarbonates
    Poids : mini 1000kg – maxi 1050 kg
    Répartition AV/AR : 63% / 37%
    Réglage : Carrossage / Pince / Hauteur de Caisse / Inclinaison Aileron / Amortisseurs (compression + détente).
    Cric : 3 vérins pneumatiques
    Dimensions
    Longueur : 4288mm (hors aileron règlementation WTCC)
    Largeur : 1910mm
    Empattement : 2620mm
    Parechocs AV et AR + ailes spécifiques
    Aéro
    Lame avant
    Aileron arrière réglementation WTCC
    Roues
    Jantes spécifiques 10’’x18’’
    Pneus slick et pluie 27/65

  • Porsche ressort la Panamericana

    Porsche ressort la Panamericana

    L’appellation Panamericana pourrait faire une nouvelle apparition dans la gamme Porsche. Le constructeur allemand a déposé le nom. Panamericana fut utilisé pour un concept car présenté lors du Salon de Francfort 1989. A l’époque, l’étrange étude de style avait pour objectif de chercher des solutions pour complétement renouveler le look de la Porsche 911.

    Stuttgart avait opté pour un concept très crossover pour mélanger un coupé, un cabriolet, un targa et un 4×4. Il avait été développé sur la base d’une Porsche 964 et donnait les premières idées du Type 993.

    porsche-panamericana-05

    Si Audi continue de multiplier sa gamme en lançant une TT Allroad, la reprise de l’idée de la Panamericana pourrait avoir du sens.

    Panamericana n’est pas un nom inconnu des amoureux de sport automobile. Entre 1950 et 1955, la Carrera Panamericana fut l’une des courses les plus formidables du monde.

    Organisée pour faire la promotion de la route panaméricaine dans sa partie mexicaine, la Carrera Panamericana s’étalait sur une longueur de plus de 3 000 kilomètres, du sud au nord du Mexique.

    Pierre de thoisy carrera panamerica studebaker champion
    Pierre de Thoisy, Studebaker Champion

    Victime collatérale du terrible accident des 24 Heures du Mans en 1955, la Carrera Panamericana vit une seconde fois depuis 1988, sous la forme d’une épreuve historique. A Juan Manuel Fangio, vainqueur en 1953, succède aujourd’hui Pierre de Toisy, huit succès, ou Erik Comas.

    Pierre De Thoisy a fait de la Panamericana sa spécialité, participant à cette course au volant de la Studebaker Champion puis d’une Mercedes 300 SL. Recordman absolu des victoires, avec un passage à 316 km/h, confirmé par la police mexicaine elle-même. La prochaine édition de la Carrera Panamericana se tiendra du 14 au 22 octobre 2015.

  • Talisman Estate : Renault fait le break

    Talisman Estate : Renault fait le break

    Présentée en grandes pompes au château de Chantilly, Renault Talisman défrayait alors la chronique, le renouveau de la marque était alors relancé, au niveau luxe & berline cette fois là. Aujourd’hui, Renault passe un nouveau cap et lance le break, ou plutôt l’Estate de sa Talisman.

    De dimensions extérieures, l’Estate ne change pas de la berline, avec 4,86 m de longueur, 1,87 m de largeur, et 1,46 m de hauteur, avec un empattement de 2,81 m.

    Comme la berline, quatre niveaux d’équipement seront disponibles, tout comme la finition Initiale Paris. Talisman Estate sera commercialisée premier semestre 2016 après avoir été présentée en première mondiale lors du salon de Francfort 2015.

    Personnellement, je trouve cette Talisman Estate très réussie, du moins en voyant les premiers clichés disponibles ci dessous. On trouve une ligne belle, élancée, solide, avec du corps. Reste à voir en chair et en os, en chrome et cambouis.

    Renault Talisman Estate break

    Renault Talisman Estate break

    Renault Talisman Estate break

    Renault Talisman Estate break

  • La Dino n’a jamais vraiment disparu

    La Dino n’a jamais vraiment disparu

    Ce fut la plus petite des Ferrari, elle n’en portait même pas l’écusson au bout du capot… Et pourtant, par son histoire, par ses anecdotes, elle est devenue l’une des plus populaires. Et le plus beau : elle va revenir !

    « La question n’est pas de savoir si, mais de savoir quand ! »

    Les mots de Sergio Marchionne (beaucoup d’autres ont joué avec cette phrase avant lui, rassurez-vous) évoquent le retour prochain du nom et de l’idée Dino chez Ferrari.

    Un mulet a récemment été photographié en Allemagne. Sous la carrosserie d’une 458 Italia, un moteur émettait un son très différent des V8 4,5 litres atmosphérique de la 458 Italia et V8 3,9 suralimenté de la 488 GTB… De quoi imaginer la première application du moteur « Ferrari » V6 3,0 litres biturbo présenté pour l’Alfa Romeo Giulia.

    L’arrière de la 458 Italia dénotait également avec un nouveau dessin des échappements : pas de sortie centrale, mais deux trous de chaque côté, au-dessus de l’extracteur. La longueur sera donc réduite, autant que l’empattement et la taille des portières.

    D’autres détails donnent des pistes… Ce mulet était immatriculé à Heilbronn, dans la région du siège de Bosch que l’on dit largement impliqué dans le développement du fameux V6. La firme allemande aurait participé à la mise en œuvre de la désactivation partielle des cylindres récemment brevetée par le Cheval Cabré et qui pourrait mener vers un design différent de chaque rangée de cylindres pour maximiser les performances selon les régimes.

    Un autre brevet intéressant décrit un turbo qui intègre un moteur électrique destiné à éliminer le temps de réponse et à emmagasiner de l’énergie.

    La petite Ferrari (ou Dino) pourrait donc être un vrai bijou technologique… Mais il faudra sans doute encore attendre une année entière avant d’en avoir un avant-goût !

  • Les Anglos-Saxons retrouvent l’Allemagne !

    Les Anglos-Saxons retrouvent l’Allemagne !

    Au Ve siècle, les peuples du nord de la Germanie (les Angles et les Saxons) prennent le bateau et partent s’installer sur l’île de Bretagne. Par un énorme raccourci, ils voient leur industrie automobile tomber à la fin du XXe siècle avant de renaître grâce à des marques venues d’ailleurs… Car ceux qui sont devenus Britanniques ont été vendus à des étrangers !

    MINI et Rolls-Royce appartiennent à BMW, Bentley à Volkswagen, Jaguar et Land Rover à Tata… Même Aston Martin vit grâce à des capitaux du Golfe Persique. L’Empire Britannique automobile s’est fait avaler !

    Et si la plupart des voitures « anglaises » étaient encore produites sur l’île, la tendance s’inverse. Le futur Land Rover Defender sortira d’une usine slovaque, loin de Solihull.

    Pire, par un jeu d’alliance, la future Aston Martin – baptisée DB11 – recevra un moteur V8 fourni par Mercedes-AMG. Et si la coque ne sera pas importée d’Allemagne, de nombreux éléments devraient profiter de l’ingénierie germanique…

    Il y a deux ans, Daimler avait acquis 5 % d’Aston Martin avec l’intention de mutualiser une partie de sa production. Au Royaume-Uni, on assurait vouloir rester indépendant sur les plateformes, le design et le développement du V12.

    La plateforme VH va donc être retravaillée et le V12 adapté aux composants AMG pour coiffer une gamme qui devrait comprendre, à terme, le V8 proposé par Daimler. Selon Autocar, les ingénieurs allemands ont reçu les plans du moteur Aston en début d’année 2014 pour aiguiller les Britanniques… Nécessaire pour ne pas paraître comme une sous-marque d’AMG !

    La DB11 sera la première d’un profond renouvellement de gamme chez Aston Martin. Une version Volante arrivera en 2017 avant la petite Vantage, la grosse DBX, la longue Lagonda puis la Vanquish en 2020.

    A voir lors du prochain Salon de Genève en mars 2016.

  • Le début ou la fin pour Tesla ?

    Le début ou la fin pour Tesla ?

    Tesla ne vendra pas les 55 000 unités prévues cette année… Est-ce juste un contretemps dans le développement de la marque californienne ou le premier signal de la fin d’un monopole sur une niche ?

    Sans atteindre les 55 000 voitures vendues en 2015, Tesla revendique une capitalisation boursière supérieure à celle du Groupe Renault et qui représente plus du double de celle de PSA Peugeot Citroën (31 milliards de dollars). Elon Musk a su convaincre les investisseurs avec un produit de haute-technologie, placé sur une niche.

    Il a su montrer les atouts de son entreprise et attirer des dollars par des objectifs réalistes et prometteurs… Sauf que cette semaine, il a dû avouer que Tesla ne vendrait pas les 55 000 voitures promises en 2015, avec un nouvel objectif compris entre 50 et 55 000. Les professionnels de la finance apprécient peu ces nouvelles. De quoi voir s’envoler quelques milliards de cette fameuse et bullesque capitalisation.

    Sans atteindre l’objectif initialement annoncé, Tesla va néanmoins battre des records de ventes. Et l’arrivée de nouveaux modèles va certainement porter l’engouement. Pourtant, Tesla va devoir faire beaucoup mieux que 55 000 immatriculations pour effacer les très, très lourdes pertes liées aux immenses investissements réalisés.

    Car pour jouer sur la niche de la voiture toute électrique ultra-performante, Elon Musk a dépensé presque sans compter. Et le coût unitaire de chaque véhicule ne permet pas d’envisager le moindre bénéfice…

    Pire, l’agenda des autres constructeurs est le nouveau défi de Tesla. Ces dernières années, BMW et Audi en tête, ont travaillé sur des modèles concurrents, prêts à renforcer leur image auprès de clients très influents. Les deux marques allemandes promettent des SUV électriques concurrents du Model X pour 2018. Tesla a donc trois ans pour s’installer et devenir un rival des mastodontes germaniques.

    Est-ce que l’annonce de la construction de la plus grande usine lithium-ion du monde (5 milliards de dollars) dans le Nevada va pousser Elon Musk à intensifier ses efforts autour de Tesla ou le récent accident d’un lanceur SpaceX (le vrai grand projet du Sud-Africain) va l’obliger à se concentrer sur son nouveau métier principal ?

  • Liste d’attente : Abarth 124 Spider

    Liste d’attente : Abarth 124 Spider

    Si une voiture coup de cœur me hante, c’est bien l’Abarth basée sur la FIAT 500… C’est bourré de défauts, mais je ne cesse d’y repenser et d’avoir envie de me mettre face à son immense volant. Abarth transmet une idée de la passion automobile. Rien de moins. Et lorsque j’apprends qu’Alfredo Altavilla annonce qu’Abarth travaille sur un nouveau modèle, ma passion devient impatience !

    Depuis plusieurs années, Mazda et le Groupe FIAT (pas encore FCA à l’époque) travaillent sur un projet commun de petit cabriolet. Mazda a déjà présenté sa version avec la MX-5 de quatrième génération. Côté italien, il était attendu avec un badge Alfa Romeo, il arrivera finalement avec le logo de FIAT.

    Génial, FIAT (et Abarth) va vendre autre chose que des 500 !

    Ce cabriolet devrait être baptisé 124 Spider avec des caractéristiques proches d’une MX-5. Mais il devrait y avoir mieux : une Abarth 124 Spider !

    L’info vient directement d’Altavilla, le Directeur des Opérations de FCA pour l’Europe, l’Afrique et le Monyen-Orient, sous la forme d’un échange concis rapporté par les Britanniques d’Auto Express.

    « Vous aimez la performance ? Il y aura une version Abarth ! »

    Style plus agressif, ajout de fibre de carbone, garde au sol diminuée, nouvelle gestion des flux d’air, cette Abarth recevra surtout un moteur dérivé du 1,7 litre turbo de l’Alfa Romeo 4C pour présenter un rapport poids/puissance équivalent à une Porsche Boxter GTS.

    Chez Abarth, l’ambition n’est plus seulement d’assembler des 500 sportives. L’apparition de la 695 Biposto n’est qu’une première étape dans un processus qui fera des Abarth des modèles extrêmes.

    « Ce que nous voulions faire avec la Biposto, c’était marquer une nette cassure avec le passé. Abarth doit se concentrer sur la performance. J’ai dit à mes équipes d’arrêter de travailler sur les teintes et les trims. Chaque nouvelle Abarth doit proposer un gain de performance, sinon elle est inutile. »

    « Nous sommes allés trop loin avec la Punto Abarth », reconnaît-il. « La Punto est une voiture familiale et sa version Abarth était vue comme une extension. J’ai arrêté sa production il y a 15 mois, car elle ne visait pas les vrais clients d’Abarth. Une Abarth doit être spéciale et une voiture familiale ne peut pas l’être. »

    Sur Internet, on a l’habitude de dire +1 !