Catégorie : Actualités

  • Alfa Romeo Tipo 103 : l’inattendue berline compacte qui aurait pu bouleverser l’histoire

    Alfa Romeo Tipo 103 : l’inattendue berline compacte qui aurait pu bouleverser l’histoire

    Dans l’histoire d’Alfa Romeo, certains modèles sont devenus des icônes intemporelles, tandis que d’autres n’ont jamais dépassé le stade du prototype. C’est le cas de la Tipo 103, un projet de berline compacte ultramoderne qui, malgré des caractéristiques techniques prometteuses, a été abandonné en 1961. Pourtant, son influence s’est faite sentir bien au-delà des murs de l’usine milanaise, jusqu’à inspirer des modèles d’autres constructeurs, dont Renault.

    Le contexte : Alfa Romeo en pleine mutation

    Après la Seconde Guerre mondiale, Alfa Romeo évolue d’un statut de constructeur de voitures sportives et luxueuses vers celui d’un fabricant d’automobiles de grande série. Sous l’égide de l’IRI (Istituto per la Ricostruzione Industriale), l’entreprise milanaise lance la 1900 en 1950, puis la Giulietta en 1954, qui rencontre un grand succès auprès du public. Ces modèles marquent une transition vers des véhicules plus accessibles, accompagnant la croissance économique italienne des années 1950 et le développement d’une nouvelle classe moyenne avide de mobilité.

    Cependant, la demande pour des voitures encore plus compactes et économiques se fait sentir. Le succès de la Fiat 600, lancée en 1955, en est la preuve éclatante. Alfa Romeo, qui cherche à étendre sa gamme vers le bas, réfléchit alors à une nouvelle citadine innovante. La Finmeccanica, division industrielle de l’IRI, voit dans cette opportunité un moyen d’accroître la rentabilité de la marque et de toucher un public plus large.

    Une berline révolutionnaire en gestation

    Dès 1958, l’ingénieur Rudolf Hruska, consultant pour Finmeccanica et figure clé du développement de l’Alfasud quelques années plus tard, évoque l’idée d’un modèle compact à traction avant avec Giuseppe Busso, alors directeur des études d’Alfa Romeo. Les premiers plans de ce projet, baptisé Tipo 103, voient rapidement le jour.

    La voiture se distingue par une conception avant-gardiste : elle adopte une architecture monocoque, une traction avant (une rareté chez Alfa Romeo à l’époque) et un moteur quatre cylindres double arbre de 900 cm³, dérivé des mécaniques sportives de la marque. Son châssis bénéficie de quatre roues indépendantes et de quatre freins à disque, une prouesse technique pour un véhicule de cette catégorie dans les années 1960.

    Le design de la Tipo 103, bien que fonctionnel, est également élégant et moderne. Avec ses lignes anguleuses et ses proportions équilibrées, elle affiche un style qui n’est pas sans rappeler la future Giulia. Mais plus surprenant encore, certains observateurs estiment que son influence stylistique se retrouvera plus tard sur la Renault 8.

    Une annulation aux raisons stratégiques

    Alors que la Tipo 103 est quasiment prête à entrer en production en 1961, Alfa Romeo décide d’abandonner le projet. Officiellement, plusieurs raisons sont avancées. Tout d’abord, des doutes émergent quant à la rentabilité d’un modèle aussi sophistiqué destiné à un segment de marché où les marges sont plus faibles. Alfa Romeo, réputé pour ses mécaniques performantes et ses voitures haut de gamme, hésite à s’aventurer trop loin dans la catégorie des citadines, un marché dominé par Fiat.

    D’autre part, un accord tacite semble exister entre Alfa Romeo et Fiat : ce dernier s’engage à ne pas concurrencer directement les modèles haut de gamme d’Alfa Romeo, à condition que celle-ci n’envahisse pas le marché des petites voitures. Or, depuis 1958, Alfa Romeo distribue en Italie la Renault Dauphine, concurrente de la Fiat 1100. Lorsque Fiat dévoile en 1961 la 2300 S Coupé, un modèle en concurrence directe avec l’Alfa 2600 Sprint, certains y voient un avertissement adressé à Alfa Romeo pour qu’il reste à sa place.

    Une influence insoupçonnée sur Renault

    Malgré son annulation, la Tipo 103 ne tombe pas totalement dans l’oubli. Son influence stylistique transparaît dans plusieurs modèles ultérieurs d’Alfa Romeo, notamment la Giulia, mais aussi chez un constructeur français inattendu : Renault.

    À l’époque, Renault et Alfa Romeo entretiennent des liens étroits. Les échanges techniques et industriels entre les deux marques permettent à certains éléments de design et de conception de voyager entre l’Italie et la France. La Renault 8, lancée en 1962, présente des similitudes frappantes avec la Tipo 103, notamment au niveau de son capot nervuré et de son allure générale. Une coïncidence ? Peut-être pas.

    Une Alfa Romeo qui aurait pu tout changer

    Si elle avait vu le jour, la Tipo 103 aurait sans doute bouleversé l’histoire d’Alfa Romeo, en faisant entrer la marque sur le marché des compactes plus tôt et avec une approche bien plus moderne que celle de la Fiat 128 ou même de l’Alfasud. Son abandon marque un tournant stratégique, confirmant la volonté de la marque de rester sur un positionnement plus premium, tout en laissant le segment des petites voitures aux autres constructeurs.

    Aujourd’hui encore, la Tipo 103 reste une fascinante « what if » de l’histoire automobile, une Alfa Romeo compacte et avant-gardiste qui aurait pu modifier le destin du constructeur milanais. Un projet oublié, mais dont l’influence s’est discrètement fait sentir bien au-delà de ses prototypes.

  • Le Jeep Recon annoncé

    Le Jeep Recon annoncé

    Le 4×4 électrique au look carré, alternative au Wrangler, s’apprête à faire ses débuts commerciaux cette année aux Etats-Unis, mais plusieurs détails restent encore mystérieux.

    Jeep a dévoilé les premières images réelles du Recon, son SUV électrique aux allures de baroudeur, dont la commercialisation est prévue d’ici la fin de l’année. Ce nouveau modèle constitue une offre inédite pour la marque américaine.

    Une plateforme partagée avec les modèles électriques de Stellantis

    D’une taille similaire au Wrangler, le Recon repose sur la plateforme STLA Large, déjà utilisée par le Dodge Charger Daytona et le Wagoneer S. Jeep prévoit d’équiper ce SUV d’une batterie de 100,5 kWh, avec une architecture bi-moteur dès l’entrée de gamme, garantissant des performances solides sur et hors route.

    Une alternative 100 % électrique au Wrangler

    Grâce aux nouvelles images dévoilées, on découvre plusieurs éléments inédits du design du Recon, notamment ses portes amovibles, confirmant ainsi son positionnement axé sur l’aventure. Son gabarit est similaire à celui du Wrangler, mais l’accent semble être mis sur un intérieur plus spacieux et confortable.

    La calandre dévoilée s’éloigne des rendus numériques montrés auparavant, offrant un design plus proche du modèle de production.

    Des équipements typiques de l’ADN Jeep

    Le Recon reprend plusieurs éléments distinctifs du Wrangler, notamment une roue de secours montée sur un hayon latéral, des crochets de remorquage avant et arrière, des pneus tout-terrain, des passages de roue élargis, ainsi que des porte-à-faux courts pour optimiser les angles d’attaque et de fuite.

    Ce SUV électrique, bien que plus confortable, reste un véhicule conçu pour l’aventure et se distingue nettement du Wagoneer S, plus orienté vers la route.

    Autonomie et performances attendues

    Grâce à sa batterie de 100,5 kWh, le Recon devrait afficher une autonomie supérieure à 480 km, même si le Wagoneer S, doté de la même capacité et d’une puissance de 600 ch, est actuellement homologué pour 487 km avec la très restrictive homologation américaine.

    Selon la presse américaine, la version de base du Recon devrait proposer une configuration bi-moteur développant environ 500 ch, une puissance plus modérée que celle du Wagoneer S, mais qui permettra de privilégier l’autonomie.

     

  • Formule 1 : sept grandes questions avant la saison 2025

    Formule 1 : sept grandes questions avant la saison 2025

    La saison 2025 de Formule 1 promet d’être riche en rebondissements avec des changements de pilotes, l’arrivée de nouvelles figures, des règlements en évolution, un film hollywoodien et une écurie américaine en gestation. AUTOcult.fr fait le point sur les grandes interrogations de cette nouvelle année de compétition.

    1. Quelqu’un peut-il empêcher Verstappen de décrocher un cinquième titre ?

    Max Verstappen a dominé la saison 2024 malgré un plateau plus compétitif que jamais. Le Néerlandais vise un cinquième sacre consécutif, ce qui le placerait aux côtés de Michael Schumacher dans l’histoire de la discipline.

    Lando Norris et McLaren, titrés au championnat constructeurs, ont montré des progrès mais restent trop irréguliers. Charles Leclerc a signé sa meilleure saison en 2024, tandis que George Russell a fini l’année en confrontation verbale avec Verstappen, malgré une saison compliquée chez Mercedes.

    Si la saison 2025 démarre sur les bases de la fin 2024, la lutte pour le titre pourrait être bien plus serrée.

    2. Comment Hamilton s’adaptera-t-il chez Ferrari ?

    Le transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari est sans doute l’un des plus marquants de l’histoire de la F1. Avec ses sept titres, Hamilton rejoint la Scuderia qui n’a plus remporté le championnat pilotes depuis 2007.

    À 40 ans, le Britannique se retrouve face à un défi immense : redonner à Ferrari la gloire d’antan. S’il a remporté deux courses en 2024, sa saison a été marquée par des difficultés en qualifications et une séparation mouvementée avec Mercedes. Saura-t-il s’adapter rapidement à son nouvel environnement ?

    3. Quelle performance pour les rookies ?

    La grille de 2025 accueille plusieurs nouveaux visages, notamment Gabriel Bortoleto, Isack Hadjar, Ollie Bearman, Jack Doohan et Andrea Kimi Antonelli, ce dernier étant propulsé chez Mercedes dès sa première année en F1.

    À seulement 18 ans, Antonelli a bénéficié d’un programme d’essais intensifs, mais sa première saison pourrait être semée d’embûches. De son côté, Liam Lawson, malgré quelques apparitions en 2024, va disputer sa première saison complète chez Red Bull. Résistera-t-il à la pression aux côtés de Verstappen ?

    4. Quel accueil pour le film sur la F1 ?

    Après le succès de « Drive to Survive », la F1 franchit un nouveau cap avec un long-métrage mettant en scène un pilote fictif dans une écurie intégrée au paddock réel. Produit par l’équipe de « Top Gun: Maverick », ce film sortira en juin 2025.

    Si le scénario semble classique, la qualité des images et l’immersion devraient séduire les spectateurs. Reste à voir si ce film renforcera encore l’engouement pour la F1 ou s’il divisera les puristes.

    5. Comment les équipes géreront-elles la transition vers 2026 ?

    Avec l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement en 2026, les écuries doivent jongler entre leur saison 2025 et le développement de leur prochaine monoplace. La réduction de l’effet de sol et l’introduction de l’aérodynamique active constituent des défis majeurs.

    Les équipes comme Williams ou Sauber (futur Audi) peuvent espérer rebattre les cartes, mais elles doivent équilibrer leur investissement entre la saison en cours et l’avenir.

    6. Quelle évolution sur le front politique FIA/F1 ?

    Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, termine son premier mandat et devrait être réélu sans opposition. Cependant, sa gestion, marquée par plusieurs polémiques (sanctions, relations avec les pilotes, gestion du règlement), a suscité des tensions.

    En 2025, la FIA a introduit de nouvelles règles, notamment des sanctions plus sévères pour des infractions comme les propos déplacés en public. Ces mesures seront-elles bien acceptées par les pilotes et les équipes ?

    7. Cadillac va-t-elle réussir son entrée en F1 ?

    Cadillac, soutenue par General Motors, poursuit son projet d’entrée en F1 pour 2026. L’écurie, issue d’Andretti Global et basée à Silverstone, doit encore franchir plusieurs étapes : recrutement de pilotes, développement du châssis et intégration de son unité de puissance.

    L’arrivée d’un constructeur américain en F1 marque une étape importante dans la mondialisation du championnat. Reste à savoir si Cadillac sera compétitive face aux géants déjà en place.

  • STLA AutoDrive : Stellantis présente son système de conduite autonome de niveau 3 avec un Jeep Wagoneer S

    STLA AutoDrive : Stellantis présente son système de conduite autonome de niveau 3 avec un Jeep Wagoneer S

    Stellantis rejoint le cercle restreint des constructeurs proposant une assistance à la conduite de niveau 3 avec son nouveau système STLA AutoDrive. Cette technologie promet une expérience de conduite sans intervention du conducteur dans certaines conditions, une avancée significative vers l’automatisation de la conduite.

    Un système de conduite « mains libres, yeux libres »

    Contrairement aux systèmes de niveau 2, qui exigent une surveillance constante du conducteur, STLA AutoDrive permet aux automobilistes de détacher leur regard de la route et leurs mains du volant, à condition que les conditions de circulation le permettent. Cela signifie que les conducteurs pourront lire, répondre à des messages ou regarder une vidéo tout en se déplaçant.

    Le système fonctionnera jusqu’à 60 km/h, ce qui le destine principalement à une utilisation en ville et dans les embouteillages. Cependant, Stellantis prévoit une évolution future permettant d’augmenter cette limite à 95 km/h, ce qui ouvrirait la voie à une utilisation sur autoroute.

    Une concurrence limitée en Europe

    Si Mercedes-Benz propose déjà un système de niveau 3 en Allemagne avec son Drive Pilot, Stellantis pourrait bien devenir un acteur majeur sur le marché européen. BMW et Honda ont également développé des solutions similaires, mais leur disponibilité reste limitée.

    L’une des particularités de STLA AutoDrive est qu’il pourra être utilisé en off-road sur certains modèles, laissant entendre qu’un futur Jeep pourrait bénéficier de cette technologie pour des trajets en terrain difficile.

    Une commercialisation encore floue

    Stellantis reste très discret sur la commercialisation effective de STLA AutoDrive. Aucun modèle n’a encore été confirmé pour intégrer cette technologie, même si la Jeep Wagoneer S EV semble une candidate naturelle.

    Alors que la réglementation sur la conduite autonome est encore en cours d’évolution aux États-Unis, l’Europe pourrait être la première à voir cette technologie déployée.

    Une révolution en attente d’un cadre réglementaire

    Si la technologie semble prête, son adoption à grande échelle dépendra de l’évolution des lois sur la conduite autonome. L’Union européenne a déjà posé les bases de la réglementation, mais chaque pays doit encore définir ses propres conditions d’utilisation.

    Avec STLA AutoDrive, Stellantis se positionne sur un marché en plein essor, mais la véritable question reste : quand et où pourra-t-on vraiment en profiter ?

  • Alfa Romeo Junior Elettrica brille à Hockenheim : endurance, efficience et performance au rendez-vous !

    Alfa Romeo Junior Elettrica brille à Hockenheim : endurance, efficience et performance au rendez-vous !

    2 500 kilomètres en un week-end, une course de 24 heures et une victoire en catégorie : l’Alfa Romeo Junior Elettrica a marqué les esprits lors de l’ADAC E-Competition 2025 sur le circuit d’Hockenheim. Une démonstration éclatante des qualités d’endurance, d’efficacité et d’efficience du modèle 100 % électrique de la marque italienne.

    Une course hors normes pour les électriques

    L’ADAC E-Competition, organisée depuis 2022, est une épreuve d’endurance inédite qui met à rude épreuve les véhicules électriques et leurs équipages. L’objectif ? Couvrir un maximum de tours en 24 heures avec une contrainte majeure : une seule borne de recharge pour deux véhicules, délivrant une puissance maximale de 19 kW. Avec 31 équipes engagées, dont neuf dans la catégorie des modèles dotés d’une batterie de moins de 72 kWh, la stratégie de recharge et l’efficience énergétique étaient au cœur de la compétition.

    Dans ce contexte exigeant, Alfa Romeo a aligné deux Junior Elettrica, qui ont décroché la première et la troisième place dans leur catégorie, tout en se hissant en haut du classement général.

    Des conditions extrêmes, une performance remarquable

    Sur une piste où le thermomètre est resté en dessous de zéro et où la neige a recouvert l’asphalte au lever du jour, les Alfa Romeo Junior Elettrica ont fait preuve d’une remarquable constance. À une vitesse moyenne de 80 km/h, elles ont affiché une consommation de seulement 18,5 kWh/100 km, démontrant un équilibre parfait entre performance et sobriété énergétique.

    « L’efficience n’était pas l’unique paramètre de cette épreuve », explique Artur Prusak, triple champion FIA en éco-rallye et vainqueur à Hockenheim. « Il s’agissait aussi de trouver le meilleur rendement sur un tracé aux nombreuses relances et de ne pas être gêné par le trafic. La météo a ajouté une difficulté supplémentaire avec des températures négatives toute la nuit et une tempête de neige au petit matin. »

    Malgré ces conditions hostiles, l’Alfa Romeo Junior Elettrica a su briller par son équilibre et sa tenue de route. « La voiture était parfaitement adaptée au circuit et très agréable à piloter en conduite dynamique. Les projecteurs adaptatifs Full-LED Matrix nous ont également beaucoup aidés durant la nuit », ajoute Prusak.

    Une efficience record face aux catégories supérieures

    Si l’Alfa Romeo Junior Elettrica a dominé sa catégorie, c’est bien son classement général qui impressionne : après 24 heures, elle termine à seulement 55 kilomètres du vainqueur toutes catégories, une Tesla dotée d’une batterie bien plus imposante. En termes d’efficience pure, la Junior Elettrica s’impose comme l’un des véhicules les plus sobres de la compétition.

    « Si l’on prend en compte la capacité des batteries au départ, l’Alfa Romeo a été la plus efficiente durant ces 24 heures », souligne Artur Prusak. Un constat qui valide pleinement les choix techniques opérés par la marque italienne pour son modèle électrique.

    Avec cette performance remarquable sur un circuit emblématique du sport automobile, Alfa Romeo prouve que son passage à l’électrique ne se fait pas au détriment du plaisir de conduire ni de l’endurance. La Junior Elettrica s’impose déjà comme une référence en matière d’efficience et d’efficacité, tout en incarnant l’ADN sportif de la marque italienne.

  • Victoire d’une Alfa Romeo Giulia au Rallye Monte-Carlo Historique 2025

    Victoire d’une Alfa Romeo Giulia au Rallye Monte-Carlo Historique 2025

    Alfa Romeo inscrit une nouvelle ligne glorieuse à son palmarès en sport automobile en s’imposant au 27e Rallye Monte-Carlo Historique. À bord de leur Alfa Romeo Giulia TI de 1965, Michel Decremer et Jennifer Hugo ont dominé cette édition de bout en bout, confirmant leur statut d’intouchables dans cette épreuve mythique. Déjà vainqueurs à deux reprises, les Belges réitèrent leur exploit en franchissant la ligne d’arrivée en tête dans la nuit de mardi à mercredi, au terme d’un parcours aussi exigeant que spectaculaire.

    Partis de Reims, Decremer et Hugo ont rapidement pris les commandes de la course avant d’asseoir leur suprématie dès le samedi après-midi. Ils ont conclu leur démonstration en remportant les deux dernières spéciales de régularité, dont l’emblématique passage par le Col de Turini, offrant à Alfa Romeo une victoire éclatante. Cette performance confirme la compétitivité et la fiabilité de la Giulia TI, symbole intemporel du savoir-faire et de la passion de la marque italienne.

    Un rallye exigeant, une Alfa Romeo souveraine

    Cette édition 2025 du Rallye Monte-Carlo Historique s’est déroulée dans des conditions extrêmes, débutant sous la neige autour de Valence avant de se conclure sous un soleil printanier à Monaco. Face à une concurrence relevée et un plateau de 219 équipages, Alfa Romeo s’est imposé avec autorité, démontrant une fois encore que l’histoire et la performance vont de pair pour la marque au Biscione.

    Avec quatre victoires de spéciale (SR10, SR12, SR16 et SR17), l’équipage Decremer-Hugo a porté haut les couleurs d’Alfa Romeo. Ce succès témoigne de la richesse du patrimoine sportif de la marque et de sa capacité à briller sur les terrains les plus exigeants.

    Une victoire qui renforce l’héritage sportif d’Alfa Romeo, avec un futur électrique !

    L’histoire d’Alfa Romeo en rallye s’enrichit avec ce triomphe, qui fait écho aux grandes heures de la marque en compétition. Cette victoire au Rallye Monte-Carlo Historique célèbre l’engagement d’une marque dont l’ADN reste résolument tourné vers la performance et l’émotion. Des Alfa Romeo Junior 100 % électrique seront engagées cet automne au départ du prochain e-Rallye Monte-Carlo, épreuve majeure des compétitions zéro émission.

  • Harrison Ford avec Jeep au Super Bowl

    Harrison Ford avec Jeep au Super Bowl

    Lors du Super Bowl LIX, diffusé le 9 février 2025, la marque Jeep a dévoilé une publicité marquante mettant en vedette l’acteur emblématique Harrison Ford. Intitulé « Owner’s Manual » (Manuel du propriétaire), ce spot de deux minutes, réalisé par le cinéaste nommé aux Oscars James Mangold, propose une réflexion profonde sur la liberté et le bonheur.

    Dans cette publicité, Harrison Ford partage ses pensées sur le fait que la vie ne vient pas avec un manuel d’instructions, soulignant l’importance de choisir ce qui nous rend heureux. Il déclare notamment : « Choisissez ce qui vous rend heureux. Mes amis, ma famille, mon travail me rendent heureux. Cette Jeep me rend heureux… même si mon nom est Ford. C’est mon manuel du propriétaire. Sortez et écrivez le vôtre. »

    Ce message s’aligne parfaitement avec les valeurs fondamentales de la marque Jeep, qui depuis 1941, incarne la liberté, l’aventure et l’authenticité. Le choix de Harrison Ford, connu pour ses rôles aventureux et son esprit indépendant, renforce cette image. La publicité met également en avant le Jeep Wrangler 4xe, illustrant l’engagement de la marque envers l’innovation tout en restant fidèle à son héritage.

    Le Super Bowl est reconnu pour ses publicités percutantes, et cette année, les annonceurs ont misé sur des thèmes de nostalgie et de réflexion pour toucher le public. La participation de Harrison Ford dans cette campagne de Jeep a particulièrement retenu l’attention, offrant une perspective introspective qui contraste avec les approches plus humoristiques ou spectaculaires des autres spots.

  • DS Automobiles et la Monnaie de Paris célèbrent les 70 ans d’une icône avec une monnaie d’exception

    DS Automobiles et la Monnaie de Paris célèbrent les 70 ans d’une icône avec une monnaie d’exception

    Pour marquer le 70e anniversaire de la mythique DS, DS Automobiles et la Monnaie de Paris s’associent à travers un partenariat unique. Ensemble, ils lancent une monnaie de collection de 10 euros en argent, mettant en scène deux générations emblématiques de la DS : la DS 19 de 1955 et la DS 23 de 1975.

    Un hommage numismatique à la DS

    Révélée en avant-première au World Money Fair de Berlin, cette pièce inédite sera officiellement commercialisée à partir du Salon Rétromobile, qui se tient à Paris du 5 au 9 février 2025. Elle arbore une représentation miroir des deux modèles, mise en valeur par une colorisation dorée qui sublime le faisceau des phares et apporte un éclat distinctif à cette création numismatique. Cette monnaie, limitée à 5 000 exemplaires et vendue au prix de 15 euros, est destinée aux collectionneurs, amateurs d’automobile et passionnés de design français. Plus qu’un simple objet de collection, elle constitue un hommage à une voiture qui a marqué l’histoire de l’automobile par son esthétique et ses avancées technologiques.

    La DS : une révolution automobile

    Lancée en 1955 sous la majestueuse voûte du Grand Palais lors du Salon de l’Automobile de Paris, la DS a immédiatement captivé le public. Conçue par le designer Flaminio Bertoni et l’ingénieur André Lefèbvre, elle a introduit des innovations majeures comme la suspension hydropneumatique, l’assistance hydraulique de la direction et du freinage, et plus tard, les phares pivotants. Avec près de 1,5 million d’exemplaires produits en vingt ans, la DS a durablement inscrit son empreinte dans l’histoire automobile et accompagné plusieurs présidents de la République française. Aujourd’hui, DS Automobiles perpétue cet héritage en réinterprétant l’ADN de la DS originale à travers des modèles contemporains incarnant l’élégance et l’innovation à la française.

    Un partenariat prestigieux

    Marc Schwartz, Président-Directeur Général de la Monnaie de Paris, souligne l’évidence de cette collaboration : « Le monde de l’automobile et la Monnaie de Paris ont en commun un goût prononcé pour le beau et l’innovation technologique. Il nous a semblé naturel de célébrer les 70 ans d’un véhicule mythique : la DS. » De son côté, Xavier Peugeot, Directeur Général de DS Automobiles, insiste sur la portée de cet hommage : « Dans un monde automobile en pleine transformation, nous continuons de perpétuer les valeurs d’innovation, d’excellence et d’avant-garde qui constituent l’ADN de cette voiture mythique. Cette monnaie symbolise parfaitement cette ambition. »

    Une collection appelée à s’étoffer

    Cette première monnaie de 10 euros argent n’est que le début d’une série qui s’enrichira dès juin 2025 avec de nouvelles coupures. La Monnaie de Paris proposera notamment deux monnaies en argent massif, une monnaie en or fin et un miniset spécial DS avec les pièces de circulation françaises. En attendant, les passionnés auront l’opportunité d’acquérir cette première édition sur le stand DS au Salon Rétromobile ou sur le site officiel de la Monnaie de Paris. Un rendez-vous incontournable pour les amateurs de DS et de numismatique.
  • Alfa Romeo Junior : un départ en trombe et un record en France

    Alfa Romeo Junior : un départ en trombe et un record en France

    L’année 2025 démarre sur les chapeaux de roues pour Alfa Romeo, portée par le succès fulgurant de la Junior. À peine quelques semaines après son lancement, la compacte sportive a déjà séduit plus de 22 000 acheteurs, dont 21 % ont opté pour la version 100 % électrique. Un résultat qui dépasse largement les prévisions et qui s’accompagne d’un record historique en France : avec une hausse de 69 % des immatriculations en janvier, Alfa Romeo signe sa meilleure performance de début d’année depuis 2012.

    La Junior s’impose déjà comme une référence sur le marché français, prenant la tête des ventes aux particuliers dans le segment des B-SUV Premium, y compris en hybride et en 100 % électrique. Un excellent départ, qui intervient au moment où la gamme s’élargit avec la version Ibrida Q4, juste avant le lancement des ventes au Japon et en Australie, deux marchés clés pour la marque italienne.

    Une dynamique exceptionnelle en France

    En janvier 2025, la Junior s’est écoulée à 488 exemplaires sur le marché français, avec une répartition notable : 26 % des ventes concernaient les versions Elettrica et Veloce. L’engouement ne faiblit pas, puisque 32 % des commandes passées en janvier concernent des modèles électriques.

    Alain Descat, Directeur d’Alfa Romeo France, souligne le rôle clé des Journées Portes Ouvertes dans ce succès :

    « Les résultats enregistrés en janvier sont les meilleurs depuis bien longtemps pour Alfa Romeo. La Junior était attendue par les Alfistes et le bouche-à-oreille fonctionne à merveille pour attirer de nouveaux clients à la recherche d’une voiture désirable et compétitive. Le carnet de commandes est bien rempli, ce qui permet d’envisager un premier semestre très positif, d’autant plus que de nouvelles surprises arrivent. »

    Parmi ces nouveautés, l’édition limitée Intensa, qui concernera non seulement la Junior, mais aussi la Tonale, la Giulia et le Stelvio. Cette série spéciale se distinguera par des teintes historiques contrastées, des touches dorées et des matériaux nobles, ajoutant une touche d’exclusivité à la gamme.

    Un succès qui dynamise toute la gamme

    L’enthousiasme autour de la Junior profite à l’ensemble de la gamme Alfa Romeo, qui voit ses ventes progresser dans leurs segments respectifs. Avec l’arrivée imminente de la Junior Ibrida Q4, équipée d’un bloc essence et de deux machines électriques avec transmission intégrale, Alfa Romeo complète son offre et élargit encore son audience.

    Santo Ficili : « Nous avons dépassé nos attentes »

    Au niveau global, Santo Ficili, PDG d’Alfa Romeo, se félicite de ce lancement réussi :

    « Lors du Salon de l’Automobile de Bruxelles, j’avais fixé un objectif ambitieux de 20 000 unités pour la Junior d’ici fin janvier. Dépasser cette prévision confirme la pertinence de notre projet et l’excellent travail réalisé par notre réseau de concessionnaires. »

    Avec un démarrage aussi fort, Alfa Romeo se prépare désormais à conquérir de nouveaux marchés. L’arrivée de la Junior au Japon et en Australie dans les prochaines semaines marquera une nouvelle étape dans l’expansion internationale de la marque.

    « Nous nous concentrons maintenant sur son lancement en Asie-Pacifique, où elle viendra soutenir l’ensemble de notre gamme – Giulia, Stelvio et Tonale – en apportant sa vague d’innovations. »

    Avec un record en France, un succès commercial européen et une expansion à l’international, la Junior s’impose déjà comme un pilier du renouveau d’Alfa Romeo. L’année 2025 ne fait que commencer, mais elle s’annonce déjà exceptionnelle pour la marque au Biscione.

  • F.A.T. Ice Race 2025 : quand l’histoire du sport auto glisse vers la modernité

    F.A.T. Ice Race 2025 : quand l’histoire du sport auto glisse vers la modernité

    Ce week-end, la station autrichienne de Zell am See a une fois de plus vibré au son des moteurs pour la cinquième édition de la F.A.T. Ice Race. Plus de 5 000 spectateurs sont venus admirer un plateau exceptionnel mêlant icônes du sport automobile et modèles contemporains dans une ambiance unique, entre tradition et modernité.

    Un spectacle givré au cœur des Alpes

    Depuis sa relance en 2019 par Ferdinand « Ferdi » Porsche, l’Ice Race est devenue un rendez-vous incontournable du calendrier automobile. Dans un décor enchanteur, au pied des montagnes enneigées et à quelques kilomètres du mythique Großglockner, cet événement mêle passion du sport mécanique et culture automobile dans une atmosphère festive.

    Ici, pas de lutte acharnée pour le chronomètre, mais une célébration du patrimoine automobile et de la performance sur glace. Les pilotes évoluent sur la piste enneigée avec une aisance impressionnante, rappelant les grandes heures des courses sur glace d’antan. La discipline phare de l’événement reste le skijoring, cette épreuve spectaculaire où des skieurs sont tractés à grande vitesse par des voitures de sport.

    Porsche, reine de la glace

    Marque emblématique de la F.A.T. Ice Race, Porsche a encore une fois marqué les esprits avec un plateau exceptionnel mêlant modèles historiques et modernes. Parmi les vedettes de cette édition, le Taycan Turbo S a démontré que l’électrification n’empêche pas la performance sur glace. Son architecture électrique à deux moteurs lui permet une répartition du couple d’une précision redoutable, offrant des angles de drift impressionnants sur la piste glacée.

    Mais la marque de Stuttgart a également puisé dans son riche héritage en mettant en piste plusieurs modèles légendaires. Le Porsche Museum avait dépêché plusieurs bijoux, dont la mythique 911 Carrera 3.2 4×4 Paris-Dakar (953), victorieuse du rallye en 1984 avec René Metge et Dominique Lemoyne. Pilotée par Timo Bernhard, elle a démontré qu’elle pouvait toujours briller hors des dunes sahariennes, équipée pour l’occasion de pneus à clous.

    Autre moment fort : la présence du Porsche 911 GT3 Rallye, développé en 2004 pour le championnat de rallye belge sous l’impulsion de Roland Kussmaul et du double champion du monde Walter Röhrl. Richard Lietz a pris le volant de cette machine taillée pour la terre et le gravier, prouvant qu’elle avait encore de beaux restes sur la neige.

    Des légendes du Mans sur la glace

    L’édition 2025 a également offert un clin d’œil appuyé à l’histoire du Mans avec la présence du 962 Dauer Le Mans GT, vainqueur de l’édition 1994. Cette voiture, issue de l’évolution du prototype 962 C, est l’un des symboles de la domination Porsche en endurance. Son moteur biturbo de trois litres, affûté à Weissach, lui permettait d’atteindre 200 km/h en 7,3 secondes, une performance qui a marqué les esprits.

    Autre icône, le Porsche 550 Spyder Panamericana a rappelé les grandes heures de la course éponyme. Ce modèle, qui a brillé en 1954 en terminant troisième et quatrième au général malgré une puissance inférieure aux mastodontes de l’époque, incarne l’ingéniosité et la légèreté caractéristiques de Porsche.

    Tradition et modernité : une recette gagnante

    Avec la F.A.T. Ice Race, Ferdinand Porsche a réussi à réinventer un événement qui traverse les générations. Plus qu’une course, c’est une célébration du plaisir de conduire et de l’amour du sport automobile sous toutes ses formes.

    « Ce n’est pas une question de victoire, mais de culture automobile. Ici, c’est une communion entre la montagne, les machines et les passionnés », confie Ferdi Porsche.

    Et le pari semble réussi : en cinq éditions seulement, la F.A.T. Ice Race est devenue un passage obligé pour les amateurs d’automobile du monde entier, prouvant que la passion ne connaît ni âge, ni frontières.

    Vivement l’édition 2026 !

  • Touring Superleggera à Rétromobile 2025 : hommage à la Maserati 3500 GT et présentation de la Superleggera Veloce12

    Touring Superleggera à Rétromobile 2025 : hommage à la Maserati 3500 GT et présentation de la Superleggera Veloce12

    Rétromobile 2025 s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’automobiles d’exception, avec la présence remarquée de Touring Superleggera. Le carrossier milanais y dévoilera un stand dédié à l’excellence artisanale italienne, mêlant patrimoine et modernité. Deux modèles phares y seront présentés : une Maserati 3500 GT de 1959 restaurée, accompagnée d’un exemplaire découverte à l’état d’origine (« barn-find ») de 1961, ainsi que la spectaculaire Superleggera Veloce12, l’une des créations les plus récentes de la marque.

    Maserati 3500 GT : renaissance d’une icône

    Conçue par Touring Superleggera et présentée pour la première fois en 1957, la Maserati 3500 GT a inauguré l’entrée de Maserati dans le monde des Grand Tourers de série. Avec sa structure légère en aluminium, grâce à la technologie « Superleggera », elle incarne l’élégance et la performance, mêlant harmonieusement raffinement esthétique et ADN sportif.

    À Rétromobile, Touring Superleggera présentera une 3500 GT de 1959 entièrement restaurée, exposée aux côtés d’un modèle de 1961 resté dans son jus. Ce contraste saisissant offre aux visiteurs une opportunité unique d’observer le travail de restauration en profondeur, réalisé avec une minutie exceptionnelle dans les ateliers de Milan.

    La restauration de ce modèle de 1959, surnommée la « Dodge » Maserati 3500 GT, est particulièrement emblématique. Après avoir passé des décennies aux États-Unis, dans la famille Dodge en Californie, cette Maserati est revenue en Europe pour retrouver son éclat d’antan. Maserati Classiche a d’ailleurs attribué à ce véhicule le prestigieux Certificat d’Authenticité, attestant de sa valeur historique et de la qualité de la restauration.

    Un voyage transatlantique

    Chaque voiture raconte une histoire, mais celle de cette Maserati 3500 GT de 1959 traverse les continents et les générations. Livrée initialement à Allinger Motors à Palo Alto, en Californie, elle fut acquise par Horace Elgin Dodge III, descendant de la célèbre famille Dodge. Pendant des décennies, elle est restée un trésor familial avant de retraverser l’Atlantique. Aujourd’hui, elle représente un pont entre l’héritage américain et le savoir-faire italien.

    Superleggera Veloce12 : l’esprit de l’Italie contemporaine

    Si la Maserati 3500 GT incarne le passé glorieux, la Superleggera Veloce12 symbolise le présent et l’avenir de Touring. Présentée pour la première fois lors du prestigieux « The Quail, A Motorsports Gathering » en Californie, ce modèle en série limitée à 30 exemplaires impressionne par son design racé et sa motorisation V12 atmosphérique.

    La Veloce12 sera présentée dans une teinte Azzurro Cielo, mettant en valeur des éléments de design actualisés. Ce modèle incarne la « Pure Italianità », concept chère à Touring Superleggera, où la performance s’allie à une esthétique raffinée et un artisanat d’exception.

    Une expérience immersive

    Au-delà des voitures, Touring Superleggera proposera aux visiteurs de son stand (Hall 1, Stand K-068) une véritable immersion dans l’art de vivre à l’italienne. Les amateurs de gastronomie pourront déguster un espresso authentique grâce aux machines emblématiques de la marque Faema, comme la légendaire E61 et la moderne Faemina. L’expérience sensorielle sera complétée par des dégustations de vins raffinés issus du Groupe Ceretto, célèbre pour son héritage et l’élégance de ses crus.

    Rétromobile 2025 s’annonce comme un événement d’exception pour découvrir le savoir-faire de Touring Superleggera, entre héritage et innovation. Que ce soit en admirant la transformation spectaculaire de la Maserati 3500 GT ou en découvrant la modernité saisissante de la Superleggera Veloce12, les visiteurs auront l’occasion unique de plonger dans l’univers fascinant de la grande carrosserie italienne. Un hommage vibrant à l’Italianità dans toute sa splendeur.

  • Jeep Wagoneer S 2025 : l’offensive électrique de Jeep

    Jeep Wagoneer S 2025 : l’offensive électrique de Jeep

    Avec l’arrivée du Jeep Wagoneer S 100 % électrique, la marque américaine emblématique fait un pas décisif vers un avenir plus durable sans renier ses gènes d’aventurière. Proposé à partir de 71 995 dollars aux États-Unis, ce SUV prémium se veut un véritable concentré de technologie et de performance, prêt à affronter un marché de plus en plus concurrentiel.

    Une fiche technique impressionnante

    Sous son capot — virtuel —, le Wagoneer S cache une batterie de 100,5 kWh alimentant deux modules de propulsion électrique de 250 kW chacun, répartis entre les essieux avant et arrière. Le résultat est stupéfiant : 600 ch et 837 Nm de couple. Cette cavalerie permet au SUV de sprinter de 0 à 100 km/h en seulement 3,4 secondes, un chiffre digne de certaines supercars, surpassant même le Jeep Grand Cherokee Trackhawk.

    Avec une autonomie annoncée de 303 miles (environ 487 km) selon l’EPA, le Wagoneer S promet une polyvalence adaptée aussi bien aux trajets urbains qu’aux longues distances. Cependant, une conduite dynamique et le poids important du véhicule (2 570 kg) peuvent impacter cette autonomie.

    Confort et technologie à bord

    L’intérieur du Wagoneer S impressionne par sa modernité : près de 1,2 mètre d’écrans s’étendent sur la planche de bord, incluant un combiné d’instrumentation de 12,3 pouces, un écran multimédia central de 12,3 pouces, un écran passager de 10,25 pouces et un autre pour la climatisation de même taille. Le système Uconnect 5, compatible Apple CarPlay et Android Auto, gère l’ensemble des fonctions, y compris les sièges massants.

    La finition est à la hauteur des attentes du segment premium : pas de cuir animal mais des matériaux alternatifs de haute qualité, comme le vinyle Cabo anti-microbien pour le volant et un ciel de toit en suède synthétique.

    Design et efficience

    Extérieurement, le Wagoneer S conserve les codes esthétiques Jeep avec une calandre à sept fentes emblématique, désormais purement décorative. Son design aérodynamique atteint un coefficient de traînée inférieur à 0,30, grâce notamment à un imposant aileron arrière et des lignes tendues.

    Basé sur la plateforme STLA Large de Stellantis, qu’il partage avec la Dodge Charger Daytona, le Wagoneer S affiche un empattement de 2,87 m, plus court de 20 cm que celui de la Charger, pour une longueur totale de 4,88 m. Il reste plus compact qu’un Tesla Model X ou un Cadillac Lyriq, facilitant son usage en milieu urbain.

    Technologies embarquées et aides à la conduite

    Le Wagoneer S intègre des caméras dans les rétroviseurs qui affichent les angles morts sur l’écran central, une fonction pratique mais qui peut parfois masquer la navigation. Côté commandes, Jeep préserve des boutons physiques pour des fonctions essentielles comme les phares et les essuie-glaces, une rareté bienvenue face à la prolifération des commandes haptiques.

    Deux niveaux de régénération de freinage sont disponibles, mais uniquement paramétrables via l’écran tactile. Le système Uconnect 5 se montre réactif et intuitif, malgré quelques rares bugs signalés.

    Prix et positionnement

    Avec un prix de départ supérieur à celui d’un Cadillac Lyriq, le Wagoneer S se positionne dans le haut de gamme, notamment dans sa Launch Edition dotée d’un système audio McIntosh. Jeep parie sur un équilibre entre performances, technologies et identité de marque pour séduire une clientèle premium en quête de nouveautés électriques.

    Jeep face au défi électrique

    Premier SUV électrique global de Jeep, le Wagoneer S symbolise la transition de la marque vers une mobilité plus vertueuse, sans sacrifier le plaisir de conduite ni l’ADN Jeep. Un pari audacieux, mais nécessaire pour rester compétitif dans un secteur en pleine révolution.