Catégorie : Blog

  • « C’était un Rendez-vous » : une course folle à travers Paris

    « C’était un Rendez-vous » : une course folle à travers Paris

    Claude Lelouch, l’un des cinéastes les plus audacieux de son époque, a réalisé en 1976 un court métrage devenu légendaire, « C’était un Rendez-vous ». Ce film, qui capture une course effrénée à travers les rues désertes de Paris, est souvent cité comme l’un des meilleurs films de voiture de l’histoire du cinéma. Sa réalisation, mystérieuse et controversée, a longtemps fasciné les amateurs de cinéma et les passionnés de l’automobile.

    La genèse d’une idée folle

    Après avoir terminé le tournage de « Si c’était à refaire » avec Catherine Deneuve, Claude Lelouch se retrouve avec quelques mètres de pellicule inutilisés. Il décide alors de les utiliser pour un projet audacieux : filmer une course à grande vitesse à travers Paris. L’itinéraire qu’il choisit est emblématique, partant de la Porte Dauphine pour finir au Sacré-Cœur, en passant par des lieux emblématiques comme l’Arc de Triomphe, la Place de la Concorde, Le Louvre et l’Opéra.

    Une réalisation technique ingénieuse

    Pour réaliser ce court métrage, Lelouch fixe une caméra Caméflex à l’avant de sa voiture, une Mercedes 450 SEL. Bien que la rumeur ait longtemps couru que la voiture utilisée était une Ferrari, c’est bien la Mercedes de Lelouch qui traverse Paris à une vitesse vertigineuse. Lelouch post-synchronise toutefois le bruit d’une Ferrari 275 GTB pour ajouter une sensation de vitesse et de puissance à la séquence.

    Lelouch n’est pas seul dans cette aventure. Son chef-opérateur est assis à côté de lui, contrôlant l’ouverture et la mise au point de la caméra avec une petite télécommande. Pour garantir la sécurité à un point particulièrement dangereux du parcours, Lelouch place un assistant, Elie Chouraqui, à la sortie du tunnel du Louvre. Cependant, le talkie-walkie censé avertir Lelouch en cas de danger ne fonctionne pas, rendant la course encore plus périlleuse.

    Un film sans trucage

    Ce qui rend « C’était un Rendez-vous » particulièrement impressionnant, c’est l’absence totale de trucages. Lelouch conduit vraiment à des vitesses dépassant les 200 km/h, brûlant 18 feux rouges et évitant de justesse piétons et véhicules. Le film capture la véritable folie et l’adrénaline de cette course illégale, réalisée tôt le matin pour minimiser les risques.

    Les conséquences et l’immortalité

    Après la projection du film, Lelouch est arrêté et interrogé par la police. Initialement, il prétend qu’un pilote de F1 était au volant, mais finit par avouer la vérité. Lelouch raconte dans sa biographie que son permis de conduire lui est retiré, puis rendu immédiatement après grâce à l’intervention d’un commissaire impressionné par le film.

    Malgré son illégalité et les risques énormes encourus, « C’était un Rendez-vous » est acclamé pour sa réalisation audacieuse et son intensité. Le court métrage de huit minutes reste une œuvre intemporelle qui évoque la liberté et la folie de son réalisateur. Lelouch lui-même admet que ce film reflète sa propre folie et son désir de braver les interdits.

    L’influence durable

    « C’était un Rendez-vous » a influencé de nombreux cinéastes. John Frankenheimer l’a étudié en détail pour les scènes de poursuite de « Ronin », tandis que Christopher McQuarrie s’en est inspiré pour la séquence parisienne de « Mission: Impossible – Fallout ». Pour Lelouch, cependant, ce film est avant tout une déclaration d’amour. L’objectif de cette course à travers Paris est de rejoindre sa fiancée de l’époque, Gunilla Friden, qui apparaît dans la dernière image du film.

    Un héritage cinématographique

    Le court métrage « C’était un Rendez-vous » reste une œuvre phare dans l’histoire du cinéma, non seulement pour sa réalisation technique audacieuse mais aussi pour l’émotion brute et la passion qu’il capture. Lelouch a réussi à transformer un simple trajet en voiture en une déclaration intense d’amour et de liberté.

    Ce film est disponible gratuitement sur le site du CNC jusqu’à samedi, offrant aux nouvelles générations l’opportunité de découvrir ou redécouvrir cette course folle à travers Paris. « C’était un Rendez-vous » est un rappel poignant de l’époque où le cinéma pouvait être une aventure dangereuse, mais incroyablement captivante.

    En fin de compte, « C’était un Rendez-vous » n’est pas seulement un film de voiture ; c’est une œuvre d’art qui transcende les genres, racontant une histoire d’amour passionnée avec une ville, une voiture et une femme. C’est une célébration de la liberté, de l’audace et de l’ingéniosité, qui continue d’inspirer et de fasciner plus de quarante ans après sa réalisation.

  • Classic 911 : la transformation Tag-McLaren par Lanzante

    Classic 911 : la transformation Tag-McLaren par Lanzante

    Lanzante, l’entreprise d’ingénierie basée à Petersfield, a réalisé un exploit technique remarquable en intégrant un moteur de Formule 1 de 625 chevaux dans une Porsche 911 Turbo classique, créant ainsi une édition limitée et redoutable pour la route. Basée sur la génération 930 de la 911, cette transformation remplace le moteur six cylindres à plat d’origine par un bloc développé par Porsche et badgé Tag, ayant propulsé les voitures de F1 de McLaren vers trois titres consécutifs de champion des pilotes entre 1984 et 1986.

    Une fusion technique inédite

    Le cœur de cette machine est un moteur V6 1,5 litre biturbo ex-F1, amélioré par Cosworth pour une durabilité et une maniabilité accrues, atteignant une puissance impressionnante de 625 chevaux et un régime maximal de 10 250 tr/min. Ce moteur est couplé à une version retravaillée de la boîte de vitesses à six rapports de la 911 génération 993, avec des rapports spécifiques permettant une vitesse de pointe de 320 km/h.

    Une conception allégée et performante

    La Tag Championship 911 bénéficie non seulement d’un moteur exceptionnel mais aussi d’une refonte complète du châssis. De nombreux panneaux de carrosserie ont été remplacés par des éléments en fibre de carbone de qualité F1, réduisant ainsi le poids total de plus de 400 kg. La voiture affiche désormais un poids à sec de seulement 920 kg.

    À l’intérieur, tout superflu a été éliminé pour renforcer la rigidité et la protection en cas de collision. Les sièges en cuir d’origine ont été remplacés par des baquets Recaro, et un volant Personal, semblable à celui utilisé dans la McLaren MP4/2, complète l’ensemble. Une cage de retournement a été installée pour renforcer la sécurité.

    Un hommage aux légendes de la F1

    Seulement trois exemplaires de la Tag Championship 911 seront fabriqués, en référence aux trois titres de champion des pilotes remportés par la MP4/2. Le premier modèle, qui sera dévoilé au Goodwood Festival of Speed, arborera une livrée inspirée du casque d’Alain Prost de 1985.

    Le moteur de cette 911 spéciale bénéficie de nouveaux composants internes : pistons, bielles, soupapes, ressorts de soupapes et arbres à cames. Les turbocompresseurs sur mesure en titane contribuent à une réduction de poids supplémentaire de 8 kg.

    L’histoire du lien Porsche 911-McLaren F1

    En 1981, Ron Dennis, chef de McLaren, a utilisé des fonds de sponsoring de Techniques d’Avant Garde (Tag) pour convaincre Porsche de développer un moteur turbo pour McLaren. Dès 1982, un prototype était prêt, monté dans une Porsche 911 Turbo pour les tests. Niki Lauda a précipité son introduction dans la MP4/1, auparavant équipée d’un moteur Ford-Cosworth DFV, pour les quatre dernières courses de la saison 1983, bien que la voiture ait rencontré des problèmes mécaniques.

    L’année suivante, la MP4/2 a été introduite et a remporté 12 des 16 grands prix de la saison, suffisant pour que Lauda décroche le titre des pilotes et McLaren celui des constructeurs. Les Tag-McLaren ont à nouveau remporté les deux titres en 1985, et Alain Prost a remporté son deuxième titre consécutif de champion des pilotes en 1986 avec une Tag-McLaren.

    Une icône réinventée

    La Tag Championship 911 de Lanzante est bien plus qu’une simple réinterprétation d’un classique ; c’est un hommage vibrant aux succès passés de McLaren en F1, fusionnant ingénierie de pointe et héritage historique dans un véhicule unique et exaltant. Cette fusion de technologies anciennes et nouvelles offre une expérience de conduite incomparable, rendant hommage à une ère glorieuse de la course tout en offrant des performances modernes inégalées.

    Pour ceux qui cherchent à posséder un morceau de l’histoire de la course, ces quelques exemplaires de la Tag Championship 911 représentent une opportunité rare et précieuse, alliant le prestige de la marque Porsche à l’excellence technique de McLaren.

  • Camel Trophy : l’impossible rallye

    Camel Trophy : l’impossible rallye

    Il est probable que vous ayez déjà entendu parler du Camel Trophy, mais vous ne savez pas exactement ce que c’est. Après tout, cela fait plus de quatre décennies depuis que le premier événement a eu lieu en 1980, et soyons honnêtes, c’est il y a une demi-vie. Le Camel Trophy s’est déroulé de mai 1980 à juillet 2000, et pendant cette période, 566 concurrents de 35 nations ont visité 24 pays.

    Pendant ses 20 années d’existence, financées par une entreprise de tabac, aucune personne célèbre n’y a participé, et les seuls vestiges qui en restent aujourd’hui sont quelques vidéos sur YouTube et quelques magazines et vidéos sur eBay. Le Camel Trophy devrait être un vestige relégué aux annales poussiéreuses de l’histoire du sport automobile, et pourtant il suscite toujours beaucoup d’intérêt auprès d’un public mondial. Pourquoi ? Probablement parce qu’il s’est déroulé dans des endroits assez exotiques, et les personnes impliquées y ont fait des choses incroyables.

    Bien que les années 1980 et 1990 semblent loin, ce n’est qu’en regardant les véhicules, les caméras et la technologie utilisés lors de l’événement que l’on se rend compte à quel point les choses ont évolué. Il n’y avait pas de photographie numérique (tout était filmé sur pellicule) ; le GPS et la navigation par satellite étaient à leurs débuts (ils étaient inexistants les 12 premières années de l’événement) ; et dans une ère avant Facebook, YouTube et Instagram, la manière dont l’événement était présenté au monde était très différente de ce qu’elle serait aujourd’hui. Bien que classé comme un événement de sport automobile, ce n’était ni une course traditionnelle ni un rallye : il s’agissait d’une épopée d’endurance qui exigeait bien plus de ses concurrents que de simples compétences en conduite. Chaque année, les futurs concurrents étaient soumis à un processus de sélection rigoureux pour s’assurer que le bon type de personnes était choisi pour représenter leur pays lors d’une aventure devenue connue sous le nom de « Jeux olympiques du tout-terrain ».

    Comme la compétition était strictement amateur, il y avait deux stipulations : toute personne détenant une licence de course professionnelle n’était pas autorisée à participer, et vous ne pouviez pas être membre actif des forces armées. Il n’y avait jamais de salaire ou de prix en argent pour les concurrents – simplement participer était une récompense suffisante.

    Une fois qu’ils avaient suffisamment impressionné les organisateurs pour être sélectionnés, les membres de l’équipe participaient à l’aventure d’une vie : c’est peut-être un cliché, mais le Camel Trophy était vraiment une expérience que l’argent ne pouvait acheter. Alliant tout-terrain intense à un voyage vers l’inconnu, chaque événement avait lieu dans des endroits exotiques et reculés. Il y avait un élément de compétition entre les équipes, mais au lieu de courir, l’accent était mis sur les compétences en conduite et la volonté de gagner. Ce n’est qu’après avoir démontré ces qualités que l’équipe gagnante soulevait le trophée éponyme – et une seule fois il est allé en Grande-Bretagne, avec les frères Bob et Joe Ives sortant victorieux de l’Amazonie en 1989. Après que trois équipes ouest-allemandes ont détruit leurs Ford U-50 Jeeps lors du premier voyage à travers la forêt tropicale brésilienne, pour 1981 les organisateurs ont changé pour Land Rover avec une équipe de 10 Range Rovers. Le partenariat perdurera pendant 17 ans, passant aux 88 Series IIIs en 1983, puis englobant le Defender et le Discovery avant une dernière sortie pour le nouveau Freelander en 1998. La couleur classique des années 1970, le Sandglow Leyland, est rapidement devenue partie intégrante du « look » du Camel Trophy, augmentée de porte-bagages, d’éclairages supplémentaires, de treuils et de pare-buffles – tout l’équipement supplémentaire essentiel.

    Les photographies, films et histoires incroyables qui ont émergé de ces expéditions restent fascinants. En 2021, un intérêt renouvelé a été suscité lorsque Land Rover a lancé une édition hommage Defender Works V8 Trophy, et le véhicule gagnant hautement original de l’expédition 1990 (un Discovery trois portes) s’est vendu sur le site d’enchères américain Bring a Trailer pour 130 000 euros. Le Camel Trophy est-il devenu adulte ?

  • La Dodge Charger devient électrique, mais l’essence suivra

    La Dodge Charger devient électrique, mais l’essence suivra

    La Dodge Charger Daytona 2024 sera électrique, tandis que les modèles Dodge Charger SixPack brûleront de l’essence.

    La Dodge Charger Daytona 2024 arrivera chez les concessionnaires américains cet été en versions R/T et Scat Pack. Dodge lancera les modèles Charger SixPack en 2025, équipés d’un moteur Hurricane six cylindres de 3,0 litres sous le capot. La Dodge Charger Daytona est dotée d’un pack batterie en nickel-cobalt-aluminium de 100,5 kWh que Dodge prévoit de parcourir 510 km avec une charge en version R/T de base.

    Après près de deux ans de spéculations et de rumeurs, Dodge a levé le voile sur les modèles Charger à venir et a révélé la plupart des détails importants.

    Dodge lance sa Charger de nouvelle génération avec les modèles Charger Daytona électriques, mais n’oublie pas les amateurs de moteurs à combustion interne. Les modèles Charger SixPack arriveront en 2025 et seront équipés d’un Hurricane six cylindres de 3,0 litres sous le capot. Les Charger seront proposées en deux et quatre portes.

    Dodge lancera la Charger de nouvelle génération avec les modèles électriques Daytona. Alors que la Charger Daytona SRT Banshee attendra jusqu’à l’année prochaine, les Charger Daytona R/T et Charger Daytona Scat Pack EV seront les premiers à circuler sur les routes.

    Les deux modules d’entraînement électrique de la Charger Daytona R/T de base travaillent ensemble pour envoyer 456 chevaux aux pneus. Cependant, les berlines et coupés Charger Daytona R/T de modèle ’24 seront équipés du kit de performance Direct Connection stage one, augmentant la puissance à 496 chevaux.

    En passant au Scat Pack, c’est une histoire similaire. La puissance de départ du Scat Pack est éventuellement de 590 chevaux, mais, comme le R/T, il sera équipé du kit Direct Connection stage 2 qui porte la puissance à 670 chevaux sur les Charger Scat Pack de modèle ’24 équipés de ses deux moteurs électriques.

    Les deux modèles sont alimentés par le même pack batterie en nickel-cobalt-aluminium de 100,5 kWh, avec une transmission aux quatre roues. Selon Dodge, la R/T devrait parcourir environ 510 km avec une seule charge, tandis que la Scat Pack devrait atteindre 420 km d’autonomie. Ce pack batterie annonce également un taux de décharge maximal de 550 kW et peut être rechargé à 350 kW.

    En somme, Dodge affirme que les modèles Charger Daytona R/T de base peuvent atteindre 100 km/h en seulement 4,7 secondes avant d’atteindre leur vitesse maximale de 220 km/h. Les modèles équipés du Scat Pack réduisent ces deux chiffres et peuvent atteindre 100 km/h en 3,3 secondes, avec une vitesse maximale de 215 km/h.

    Bien qu’elle ne soit pas disponible avant l’année prochaine, Dodge a détaillé ce que nous pouvons attendre des modèles Charger alimentés à l’essence. Les deux utilisent le moteur Hurricane 3.0 litres turbocompressé I6, qui est associé à une transmission automatique à huit vitesses et alimente un système de transmission intégrale.

    Les modèles Charger alimentés par Hurricane délivrent 420 ch via cette transmission à huit vitesses, avec la version à haute puissance générant jusqu’à 550 ch. Bien sûr, il y aura probablement plus de versions de la Charger à essence à venir à une date ultérieure. Ces deux Charger à essence portent le nom de SixPack, mais ne sont pas équipés de trois carburateurs Holley.

  • La Rolls-Royce Phantom II de 1929 de Jason Momoa convertie à l’électrique pour « On The Roam »

    La Rolls-Royce Phantom II de 1929 de Jason Momoa convertie à l’électrique pour « On The Roam »

    Jason Momoa, la star internationalement reconnue d’Hollywood, présente fièrement sa Rolls-Royce Phantom II de 1929 convertie en une voiture électrique propre par la société britannique Electrogenic. Cette conversion exceptionnelle fait partie intégrante de la série documentaire de Momoa intitulée « On The Roam », disponible sur Discovery+ et HBO Max, où l’acteur voyage à travers le monde à la rencontre de personnes extraordinaires aux parcours créatifs uniques.

    Electrogenic, la société technologique britannique réputée pour ses conversions EV innovantes, a collaboré étroitement avec Momoa, un passionné d’automobile profondément engagé pour l’environnement. Ensemble, ils ont transformé la majestueuse Phantom II, dotée de carrosseries originales par HJ Mulliner & Co, en un véhicule électrique, tout en préservant son caractère emblématique.

    Steve Drummond, directeur d’Electrogenic, a dévoilé avec enthousiasme les détails de cette conversion unique. Il a souligné le travail acharné de l’équipe Electrogenic au cours des 18 mois nécessaires pour concrétiser la vision de Momoa. Drummond a fièrement présenté cette conversion comme la plus complexe jamais entreprise sur une voiture classique, démontrant ainsi les compétences exceptionnelles de son équipe.

    Electrogenic, également réputée pour ses kits de conversion EV « plug-and-play » primés pour des modèles populaires, a modernisé avec respect cette joyau de l’histoire automobile britannique. La Phantom II de 1929 est désormais équipée d’une motorisation électrique silencieuse et puissante, alimentée par la technologie EV exclusive d’Electrogenic. Les caractéristiques esthétiques originales et intemporelles de la Phantom sont préservées, et la conversion est entièrement réversible, conforme à la philosophie d’Electrogenic.

    Initialement propulsée par un énorme moteur à six cylindres en ligne de 7,7 litres, produisant entre 40 et 50 ch, la Phantom II était équipée d’une boîte de vitesses manuelle à quatre rapports sans synchronisation. Rolls-Royce revendiquait une vitesse de pointe de ‘bien plus de 130 km/h’. Désormais, le moteur à essence et la boîte de vitesses ont été soigneusement retirés et remplacés par 93 kWh de batteries, intégrées avec précision dans la structure existante de la voiture.

    Les batteries alimentent un moteur électrique monté entre les rails du châssis via une transmission sur mesure à une vitesse directe, délivrant 150 kW et 310 Nm de couple à un engrenage de réduction fixe, qui à son tour fournit 1 000 Nm à l’arbre de transmission. Les systèmes sont tous liés de manière transparente et gérés par une suite logicielle sur mesure développée en interne par les ingénieurs d’Electrogenic.

    Les batteries sont logées sous un capot en aluminium, formé à la main et riveté – un élément de design sculptural qui enchante chaque fois que le capot central à charnière de la Phantom est soulevé. L’installation de la batterie et le capot orné illustrent parfaitement la capacité de l’équipe d’Electrogenic à réaliser un réaménagement entièrement respectueux qui allie technologie de pointe, innovation et flair de design époustouflant.

    Naturellement, plusieurs défis étaient associés à la conversion d’une voiture de luxe presque centenaire et idiosyncratique en utilisant la dernière technologie EV. Electrogenic a utilisé ses réserves profondes d’expertise en ingénierie et de créativité ingénieuse pour résoudre habilement ces défis.

    Un défi clé était de trouver un moyen de préserver et de mettre à jour le système de lubrification centralisé de châssis entièrement mécanique de la Phantom. Ce système était conçu pour envoyer de l’huile aux nombreuses bagues en bronze phosphoreux de la voiture, pour les liaisons de frein et de suspension, ainsi que d’autres systèmes de commande mécaniques – cruciaux pour la conduite soyeuse caractéristique de Rolls-Royce. Comme prévu, le système complexe a été perturbé par le retrait du moteur à six cylindres en ligne, cependant, Electrogenic a complété sa conception pour garantir qu’il continuait à fonctionner comme prévu.

    Un autre défi auquel ils ont été confrontés était de redessiner le système de freinage par câble d’origine pour qu’il fonctionne en toute transparence avec l’architecture EV mise à jour. La pédale de frein et les leviers d’origine se trouvaient sous le tablier dans l’espace désormais occupé par le grand bloc de batteries et le servofrein était logé dans la boîte de vitesses (maintenant retirée). Avec une solution qui encapsule la croyance fondamentale d’Electrogenic à préserver de manière créative le caractère de chaque voiture sur laquelle elle travaille, l’équipe a repositionné les leviers de frein et les câbles d’origine, maintenant même les rapports d’origine du système d’équilibrage mécanique, mais dans une nouvelle configuration.

    Les freins sont actionnés par une pédale de frein retravaillée avec une puissance de freinage significativement amplifiée par un nouveau système hydraulique installé entre la pédale et les actionneurs de câble d’origine. En touche finale, l’équipe d’Electrogenic a calibré les freins pour fonctionner en tandem avec la fonction de régénération d’énergie du moteur, améliorant ainsi les performances de freinage tout en augmentant l’efficacité et l’autonomie.

    Le programme de mises à jour respectueuses se poursuit à l’intérieur, où Electrogenic a veillé à conserver les merveilleuses caractéristiques d’origine de la cabine en cuir et bois. Les commandes d’origine ont été réutilisées, et les jauges standard ont été réaffectées. Le jauge de carburant, initialement une jauge à vue verticale, est maintenant une jauge d’état de charge à LED. Le compteur d’ampères est devenu une jauge de puissance, montrant le taux de consommation d’énergie en accélération et la récupération d’énergie sous régénération. La jauge de température d’huile montre maintenant la température du chargeur, tandis que la jauge de température de l’eau indique la température du moteur électrique.

    Les modernisations pour la voiture de Momoa s’étendent également à la configuration audio : la cabine abrite désormais un système HiFi multi-enceintes haut de gamme, avec un caisson de basse intégré et une connectivité Bluetooth complète. Le tout est discrètement caché.

    Drummond explique : « Tous les éléments de la voiture se combinent pour offrir un ensemble impressionnant et cohérent. C’est un plaisir à conduire, une Phantom qui se comporte comme les ingénieurs de Rolls-Royce il y a un siècle l’auraient souhaité si la technologie d’aujourd’hui leur avait été disponible. Elle est silencieuse, sans effort et gracieuse.

    « Transformée en termes de performances et de facilité d’utilisation, comme pour toutes nos conversions, le réglage et l’étalonnage de la voiture – affinés sur d’innombrables kilomètres de tests – ont été minutieusement affinés pour refléter le caractère d’origine de la voiture. Plutôt que de la transformer au-delà de toute reconnaissance, la Phantom se conduit comme une version améliorée de sa forme d’origine. »

    Par exemple, la voiture électrifiée démarre maintenant sans effort, avec une accélération douce et silencieuse, sans besoin de double débrayage – la rendant beaucoup plus utilisable en ville. Le système de freinage mis à jour ralentit sans effort les deux tonnes de la Rolls-Royce, donnant au conducteur une bien plus grande confiance que ce soit en ville ou en croisière sur la route.

    La machine mise à jour est également beaucoup plus efficace que l’originale ; malgré son poids important et un coefficient de traînée proche de un, le groupe motopropulseur de pointe avec des capacités de régénération offre une autonomie d’environ 150 miles dans des conditions de conduite réelles. Electrogenic a également intégré différents modes de conduite, avec des réglages normaux ‘Drive’, éco ‘Eco’ et haute performance ‘Sport’. Il existe également un réglage ‘regen doubler’ pour le freinage régénératif, que le conducteur peut utiliser en descente prolongée.

    Drummond conclut : « Nous sommes honorés d’avoir été invités à construire cette voiture spéciale pour Jason Momoa, qui aime vraiment ses voitures et est profondément passionné par l’environnement. Cela a été un processus collaboratif extrêmement gratifiant avec lui, donnant vie à notre vision partagée selon les normes les plus élevées possibles.

    « Cela a été un défi d’ingénierie bien sûr – depuis l’exploration initiale de la faisabilité du projet et des spécifications techniques, jusqu’au développement d’options rendues différentes pour intégrer les composants EV. Cela comprenait des options pour la manière dont les batteries devraient être affichées sous le capot. Cependant, ce niveau de choix fait partie du service de conversion ultra-bespoke premium que nous offrons à nos clients.

    « Bien qu’il semble que nous ayons effectué de nombreuses modifications – et c’est le cas – je suis particulièrement fier du fait que, comme pour toutes les conversions d’Electrogenic, rien n’a été percé ni coupé sur la voiture. Nous avons simplement déboulonné certaines des pièces d’origine et boulonné de nouvelles pièces. Toutes les pièces d’origine peuvent être réassemblées et la voiture peut être ramenée à son état d’origine à tout moment, si nécessaire.

    « Cela a vraiment été un projet fascinant sur lequel travailler, et nous sommes ravis des résultats ; il combine la plus belle carrosserie des années 1920 avec une expérience de conduite mise à jour qui sied parfaitement à une Rolls-Royce. Chaque membre de l’équipe d’Electrogenic a contribué à ce projet et nous sommes tous fiers d’avoir apposé notre marque sur cette voiture remarquable, la préparant pour un autre siècle de conduite digne, majestueuse – et maintenant propre. »

  • Lamborghini et Ducati s’unissent pour célébrer l’art de Paolo Troilo

    Lamborghini et Ducati s’unissent pour célébrer l’art de Paolo Troilo

    Lamborghini et Ducati ont uni leurs forces pour célébrer l’art à travers la vision de l’artiste Paolo Troilo, qui a mis sa créativité au service des deux marques en transformant deux modèles emblématiques en œuvres d’art. Le lieu de l’exposition « Art of creating myths » – un événement organisé dans le cadre d’Arte Fiera Bologna – est la Galleria Cavour au centre de Bologne, où les deux créations de l’artiste ont été dévoilées. D’un côté, une Lamborghini Huracán EVO, devenue la toile pour l’œuvre intitulée « Minotauro », et de l’autre, une Ducati Streetfighter V4 Lamborghini pour l’œuvre « Centauro », les deux véhicules appartenant au même client qui souhaitait associer l’art et la motorisation dans une synthèse parfaite.

    Paolo Troilo (né en 1972 à Taranto) est renommé pour sa technique de fingerpainting hyper-réaliste unique, et c’est précisément ainsi que les deux modèles ont été créés. « Minotauro », peint sur la carrosserie d’une Huracán EVO, symbolise la sublimation entre la vision de l’artiste et la valeur emblématique d’une marque comme Automobili Lamborghini, dont les voitures, prisées par les clients pour leur design, leurs performances et leur qualité, deviennent de véritables pièces uniques, au même titre que des œuvres d’art. À travers les traits vigoureux d’un corps masculin reproduits par la main de Paolo Troilo à l’aide de ses doigts, les peintures expriment le dynamisme, la puissance et les émotions les plus intimes ressenties par l’artiste au volant de la Huracán EVO. Son hommage au véhicule réside dans la fusion de l’homme, du taureau (le symbole d’Automobili Lamborghini) et du concept de « mythe » exprimé dans la force indomptable – surnaturelle et presque animalière – émanant de la figure masculine peinte sur les côtés de la voiture.

    La présentation a eu lieu à la Galleria Cavour, emblème du luxe et de l’exclusivité au cœur de Bologne. Les PDG d’Automobili Lamborghini et Ducati, Stephan Winkelmann et Claudio Domenicali, ont dévoilé les deux modèles peints par Troilo en présence de 200 invités. Pour l’occasion, les deux PDG ont réaffirmé le lien entre leurs marques respectives, qui représentent une excellence mondialement reconnue, chacune dans son propre segment, symbole du cachet Made in Italy et du prestige de la Motor Valley. C’est une excellence qui, associée à la main de Paolo Troilo, connecte l’art au monde automobile, prouvant que les deux peuvent coexister dans une union parfaite.

    « Minotauro » et « Centauro » seront exposés dans le cadre d’ART CITY Bologna jusqu’au 5 février à la Galleria Cavour, avec une entrée gratuite, offrant aux amateurs d’art et de moteurs l’occasion d’apprécier deux mondes qui n’ont jamais été aussi proches auparavant.

  • Six questions à Constantin Buschmann, patron de Brabus

    Six questions à Constantin Buschmann, patron de Brabus

    Constantin Buschmann, PDG de Brabus, est une figure emblématique de l’industrie automobile. À la tête de l’entreprise, il a contribué à hisser Brabus au rang de référence dans la modification de voitures haut de gamme. Dans cette interview réalisée par le média britannique Car, nous plongeons dans le monde automobile de Constantin Buschmann pour découvrir ses premières expériences, ses réalisations fières, et quelques anecdotes qui ont jalonné son parcours.

    Parlez-nous de votre première voiture…
    « Nous avions commencé à importer des camions Dodge Ram, c’était donc la première voiture que j’ai conduite. Pas une voiture facile dans les rues du centre-ville en Allemagne. »

    Quelle réalisation êtes-vous le plus fier ?
    « Ce que nous avons accompli avec Brabus au cours des cinq dernières années, en le propulsant vers la prochaine génération et en développant la marque avec une équipe que je considère comme la meilleure au monde. »

    Quelle est la meilleure chose que vous ayez jamais faite au volant d’une voiture ?
    « Un de mes trajets préférés est la Highway 1, de Los Angeles à San Diego ou San Francisco. La première fois que je l’ai fait, c’était avec une très vieille Mercedes M-Class. »

    Parlez-nous d’un moment où vous avez commis une erreur…
    « Laquelle choisir ? J’étais directeur des ventes et mon père et moi nous sommes disputés à propos d’une livraison de papier toilette. »

    Supercar ou classique ?
    « Si je devais choisir une seule voiture, ce serait probablement la Maserati GranTurismo. »

    Défi de l’entreprise : à quelle vitesse la Brabus Rocket a-t-elle atteint en 2006 pour battre le record de vitesse en tant que berline homologuée pour la route ?
    « De mémoire, je dirais 316,4 km/h. Attendez. C’est trop peu. Bien au-dessus de 330. » [En réalité, c’est 365,7 km/h]

  • Callum Skye : chef-d’oeuvre tout-terrain électrique signé Ian Callum

    Callum Skye : chef-d’oeuvre tout-terrain électrique signé Ian Callum

    Ian Callum, célèbre designer autrefois chez Jaguar, a décidé de repousser les limites de sa créativité avec la Callum Skye, présentée comme « le véhicule tout-terrain le plus beau du monde ». C’est une réalisation radicalement différente de tout ce que Callum a conçu par le passé. Ce n’est pas simplement un rêve utopique ; Callum et son équipe sont en train de construire des prototypes de ce véhicule léger, tout-terrain, électrique et à traction intégrale… une folie qui promet de repenser notre conception des véhicules polyvalents.

    La Skye de Callum Design est bien plus qu’une simple voiture tout-terrain. Elle est le résultat d’une conception audacieuse, combinant élégance et fonctionnalité dans un ensemble impressionnant. La structure légère en carbone offre à la Skye une base solide tout en permettant une agilité exceptionnelle sur une variété de terrains, du bitume aux sentiers accidentés.

    Alors, qu’est-ce que la Callum Skye a de particulier ? Tout d’abord, il s’agit d’une preuve concrète qu’Ian Callum peut créer bien plus que de magnifiques GT. La Skye est une fusion réussie de design avant-gardiste et de technologie de pointe. Son châssis en carbone, combiné à des spécifications routières et tout-terrain, souligne l’intention de la marque de créer un véhicule aussi à l’aise en pleine nature que sur le bitume.

    Les spécifications techniques de la Skye restent un mystère soigneusement entretenu, créant un voile de suspense autour de cette création. Cependant, ce qui est certain, c’est que la Skye est conçue pour les amateurs de plein air dotés d’un budget conséquent. Ce n’est pas simplement un moyen de transport, c’est une déclaration de style pour ceux qui cherchent à fusionner l’élégance avec l’aventure.

    L’accent mis sur la légèreté et la propulsion électrique démontre l’engagement de Callum envers la durabilité et l’innovation. Avec le monde de l’automobile qui évolue rapidement vers des solutions plus respectueuses de l’environnement, la Skye se positionne comme un précurseur dans le segment des véhicules tout-terrain électriques.

    Si vous êtes impatient de mettre la main sur cette œuvre d’art tout-terrain, la bonne nouvelle est que vous pourrez passer commande en 2024, après quelques tests de prototypes. Cela permettra à Callum et son équipe de peaufiner les derniers détails et de garantir que la Skye offre une expérience de conduite à la hauteur des attentes.

    La Callum Skye représente un nouveau chapitre passionnant dans l’évolution du design automobile. Avec Ian Callum à la barre, la Skye promet d’être bien plus qu’un simple moyen de transport – c’est une expression de l’art automobile et de l’ingénierie de pointe.

  • King Drift en Hyundai Ioniq 5 N

    King Drift en Hyundai Ioniq 5 N

    Si le nom de Keiichi Tsuchiya ne vous dit rien, une collection de chaînes YouTube, dont GT Channel et Best MOTORing Official, pourrait provoquer des heures devant les écrans. Le nom Keiichi Tsuchiya est important en soi, car Tsuchiya représente un catalyseur de la culture du drift.

    Communément appelé le Drift King, Tsuchiya détient des références en tant que pilote des 24 Heures du Mans, mais la plupart le connaissent pour sa conduite « touge ». Explorer l’impact que l’expression touge (qui signifie passer en japonais) a eu aux États-Unis vaut sa propre anthologie, mais il ne fait aucun doute que Tsuchiya est le visage des exploits sur des chemins de traverse pour de nombreux passionnés.

    Et certains constructeurs automobiles aiment profiter de ce style de vie, croyez-le ou non. Même si je suis sûr que l’équipe juridique de Hyundai a eu du mal avec une représentation pro-drift, la branche performance N-line de Hyundai s’est associée au Drift King lui-même pour promouvoir sa nouvelle Ioniq 5 N. Et les résultats sont naturellement pleins de fumée de pneus.

    Installé au Sydney Motorsports Park en Australie, le Drift King s’exprime aujourd’hui avec la Ioniq 5 N. Mais il prend rapidement l’habitude d’envoyer l’électrique dans de larges dérives.

    Avec 601 chevaux et 745 Nm de couple en fonctionnement normal, il n’est pas tout à fait surprenant que la Ioniq 5 N soit prête à glisser avec le Drift King. Mais ce sont en réalité les changements de vitesse et l’agilité de la voiture qui permettent à Tsuchiya de se sentir chez lui. Cela ne ressemble pas à une voiture de près de 2180 kg.

  • 5 raisons de choisir une Volkswagen T-Roc

    5 raisons de choisir une Volkswagen T-Roc

    Parmi les SUV compacts les plus intéressants de ces dernières années, la Volkswagen T-Roc fait partie des modèles les plus intéressants alliant design sportif, performances impressionnantes et adaptabilité. Si vous n’êtes pas du tout renseigné sur ce modèle, il est grand temps de vous mettre à la page. Découvrez dans notre article du jour 5 bonnes raisons d’économiser pour vous offrir une Volkswagen T-Roc. Bonne lecture !

    1. Un design audacieux

    La première chose que nous constatons en jetant un coup d’œil à la Volkswagen T-Roc est évidemment son design particulièrement audacieux, sportif et agressif. Son allure robuste, ses lignes dynamiques et ses détails élégants en font une voiture charismatique qui ne laisse personne indifférent. Il est d’ailleurs possible de personnaliser votre véhicule pour être encore plus spécial et exprimer votre style unique. Un modèle d’occasion Volkswagen T-Roc vous intéresse ? Allez faire un tour sur le site du concessionnaire auto By My Car sans plus tarder !

    2. Une grande adaptabilité

    Bien que la Volkswagen T-Roc soit un SUV compact de taille réduite, vous bénéficiez en son sein d’un intérieur spacieux qui s’adapte à tous vos besoins. Vous pouvez ainsi voyager avec 4 autres passagers, mais aussi rabattre les sièges arrière pour profiter d’un espace encore plus généreux où installer vos bagages. C’est un véhicule idéal pour les trajets en famille, les road trips en amoureux ou encore les escapades en plein air car vous avez la possibilité d’installer un coin nuit et de dormir à même votre véhicule.

    3. Un vaste choix de motorisations

    Faites le point sur vos besoins et vos préférences pour sélectionner la motorisation qui vous correspond. La Volkswagen T-Roc est appréciée pour ses performances et peut répondre à différentes envies de conduite. C’est à vous de choisir entre un moteur essence ou diesel dont la puissance peut être plus ou moins élevée selon vos attentes. Retenez que certains modèles offrent aussi des versions à transmission intégrale pour que vous puissiez bénéficier d’une meilleure adhérence quel que soit le terrain.

    4. Des équipements technologiques de haute pointe

    L’une des bonnes raisons pour lesquelles vous avez tout intérêt à choisir une Volkswagen T-Roc est le nombre d’équipements technologiques qu’elle propose et qui optimisent votre expérience de route. Votre confort, votre sécurité et votre connectivité sont largement améliorés et vous profitez de moments de conduite uniques et particulièrement agréables. Entre système d’infodivertissement avec écran tactile, connectivité smartphone, systèmes d’aide à la conduite ou encore régulateur de vitesse automatique, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer.

    5. Un gage de sûreté et de fiabilité

    Si vous ne le savez pas encore, notez que Volkswagen est connue pour la fiabilité encore plus, et le modèle T-Roc en est la preuve. Ce véhicule solide, résistant et robuste se distingue de par la qualité de ses matériaux de construction et sa durabilité à long terme. Prenez soin de votre Volkswagen T-Roc régulièrement et vous pourrez bénéficier d’une expérience de conduite fiable et sans soucis.

    ——————-

    Alors, qu’attendez-vous pour vous renseigner sur les différents vendeurs proposant le Volkswagen T-Roc ?

  • Porsche 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition : uniquement pour la France

    Porsche 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition : uniquement pour la France

    Porsche France présente la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition, une édition spéciale de la légendaire 911. Cette voiture exclusive rend hommage au Centenaire des 24 Heures du Mans et célèbre l’histoire de Porsche sur le circuit mythique de la Sarthe. Uniquement réservée au marché français et limitée à 72 exemplaires, la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition s’inspire de deux icônes : la Porsche 356 SL et la 911 GT1. « Nous sommes très fiers de présenter aujourd’hui ce modèle 100 % dédié au marché français. La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition est le résultat d’un savoir-faire et d’une passion commune entre nos équipes de Porsche France et la maison Porsche Exclusive Manufaktur » explique Marc Meurer, Président de Porsche France.

    Des éléments de design uniques pour un anniversaire spécial
    Grant Larsson (designer du premier Boxster), en qualité de directeur des projets spéciaux au département Style Porsche, a personnellement dirigé le projet en collaboration avec l’équipe produit de Porsche France et de l’Automobile Club de l’Ouest. Elle a été pensée depuis 2020 pour une occasion spéciale : le Centenaire des 24 Heures du Mans et lui rend hommage à travers des éléments de design uniques. 25 éléments ont été développés et homologués spécifiquement pour cette 911. On trouve à l’extérieur un badge fraisé à la main sur la grille arrière ainsi qu’un badge arborant le tracé du circuit en bleu, blanc et rouge réalisé en 3D. L’intérieur, lui aussi, comprend des éléments spécifiques rendant hommage au double tour d’horloge comme le tracé du circuit embossé sur l’accoudoir central, le logo des 24 Heures du Mans sur les appuie-têtes ou encore les seuils de portes avec le monogramme du modèle. « L’histoire des 24 Heures du Mans est intimement liée à celle de Porsche. Une marque prestigieuse, qui célèbre cette année son 75e anniversaire. Cette série limitée exclusivement dédiée à la France est un superbe hommage à la plus grande course d’endurance au monde. Merci à Porsche de continuer à faire rêver tous les passionnés d’automobile et pour son engagement en endurance. » Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest.

    Un projet inscrit dans l’histoire de Porsche aux 24 Heures du Mans
    Première Porsche à participer aux 24 Heures du Mans, et vainqueur de sa catégorie le 23 juin 1951, la Porsche 356 SL est l’une des voitures inspiratrices de cette 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition. Elle marqua le point de départ de l’histoire glorieuse de Porsche au Mans qui dure depuis 72 ans sans discontinuer. On retrouve cette voiture inspiratrice dans le contraste de couleurs entre la couleur extérieure Le Mans Silver et l’intérieur Bleu Graphite, le numéro extérieur 46 (numéro qu’elle portait lors de sa victoire en 1951) et les inserts décoratifs intérieurs du modèle de 2023. Les jantes en Aurum, les custodes latérales, les ceintures rouges s’inspirent quant à elles de la 911 GT1 qui a remporté les 24h du Mans en 1998 avec deux pilotes français au volant. Une 911 de course iconique qui est restée dans les mémoires.

    Avec cette édition spéciale Porsche France a puisé son inspiration dans des détails des plus authentiques. Le châssis originel de la 356 SL parti aux Etats Unis dès 1951 après la course a ainsi été retrouvé par les équipes du Porsche Museum et utilisé pour développer la 911 Le Mans Centenaire Edition. La couleur extérieure, Le Mans Silver, en est un exemple. Cette nouvelle teinte a été imaginée par le studio couleur de Porsche avec l’aide du propriétaire de la 356 SL de 1951 et du célèbre spécialiste californien, Rod Emory qui avait restauré la voiture pendant 4 ans. La couleur originale de la 356 SL a ainsi été modernisée pour créer un gris unique rendant hommage au sport automobile des années 50.

    Une 911 Carrera GTS unique
    La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition intègre une trentaine d’options de série qui mettent en valeur son caractère unique. Parmi elles, les jupes latérales Sport Design peintes en Noir (finition satiné), le contour des baguettes de seuil en cuir Bleu Graphite ainsi que les phares PDLS Plus teinté. On y trouve également des options adaptées spécifiquement pour ce modèle comme le volant GT-sport en cuir Bleu Graphite avec coutures décoratives Craie et marquage 12h de la même couleur ou encore le velours sur les parties centrale des sièges baquets intégraux. Cette 911 Le Mans Centenaire Edition repose sur la base technique de la 911 Carrera GTS, offrant ainsi une propulsion agile grâce à son moteur de 480 ch, son châssis, ses freins et sa suspension propres aux modèles GTS. Unique en son genre, elle est disponible au choix avec une boîte manuelle à 7 rapports ou une boîte PDK à 8 rapports. En plus de cette dotation de série exclusive, chaque client recevra un étui à clé spécifique, une housse intérieure spécifique ainsi qu’un livre personnalisé répertoriant des photos de son véhicule à l’usine de Zuffenhausen et dans les ateliers d’Exclusive Manufaktur.

    Porsche et Le Mans
    Cette collaboration n’est pas le fruit du hasard. La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition incarne le lien indéfectible entre Porsche et la prestigieuse course des 24 Heures du Mans : unis par la compétition depuis 1951. Soit 72 ans de présence continue de Porsche au Mans pour 72 exemplaires produits de cette série limitée. Coïncidence heureuse le 72 représente également le département de la Sarthe. Porsche aux 24 Heures du Mans c’est une histoire à succès avec pas moins de 14 records depuis 1951, 19 victoires au classement général et 110 victoires de classe. Depuis ces premières victoires, la compétition fait partie intégrante de l’ADN de la marque et est un vrai laboratoire technologique. Porsche a notamment testé et développé de nombreuses innovations sur le circuit sarthois avant de les utiliser sur les voitures de route.

    La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition est révélée ce jour à l’occasion de l’édition du Mans Classic 2023. Série limitée à 72 exemplaires elle sera uniquement commercialisée par les Centres Porsche français et disponible à la commande dès aujourd’hui au prix de 237 819 € TTC client.

    Porsche 356 SL
    En 1951, Porsche fait une entrée triomphante sur la scène du Mans, avec sa voiture emblématique, la 356 SL. A L’époque, les 24 Heures du Mans, épreuve mythique qui testait la résistance et la vitesse des voitures de course avaient toujours été dominées par les constructeurs français et italiens. Cette année-là, la Porsche 356 SL, équipée d’un moteur quatre cylindres à plat refroidi par air, alliait fiabilité et agilité. A son bord, deux pilotes manceaux, Auguste Veuillet et Edmond Mouche ont parcouru la distance de 2840.65km à la vitesse moyenne de 118.36km/h pour terminer à la première place dans leur catégorie. Cette victoire marque le début de la légende Porsche au Mans.

    Porsche 911 GT1
    L’année 1998 marque un doublé de la firme de Zuffenhausen. Les deux Porsche 911 GT1 engagées montent sur les deux plus hautes marches du podium des 24 Heures du Mans avec trois pilotes français sur six dont Laurent Aïello et Stéphane Ortelli sur la première marche du podium. Porsche célèbre ainsi son demi-siècle de la plus belle des manières, en s’imposant pour la seizième fois. La Porsche 911 GT1 est depuis lors considérée comme l’une des plus belles voitures de course de tous les temps.

  • 5 000 Porsche 911 « Cup » !

    5 000 Porsche 911 « Cup » !

    En novembre, la 5 000e Porsche 911 version Cup est sortie de la ligne d’assemblage de Zuffenhausen. Tout a commencé en 1990 avec les premiers modèles destinés à la Porsche Carrera Cup Deutschland. Depuis, la Cup 911 devenue l’une des voitures de course monotype les plus produits au monde. Le modèle anniversaire sera utilisé lors de la saison 2023 de la Porsche Mobil 1 Supercup pour des VIP.

    « Plus de 5 000 911 Cup – ce nombre impressionnant symbolise le succès mondial de nos coupes monotypes Porsche comme aucun autre. Il témoigne également du niveau de popularité dont bénéficie Porsche auprès des équipes, des professionnels de la course, des jeunes pilotes et des pilotes amateurs du monde entier. Aucune autre voiture de course Porsche n’a été produite en aussi grand nombre ou n’a été utilisée aussi fréquemment », déclare Oliver Köppen, Manager One-Make Series and GT Sport de Porsche Motorsport.

    Ce qui a commencé en 1990 avec la première 911 Cup de la Porsche Carrera Cup Deutschland est devenu une success story avec un total de 34 séries de coupes monotypes Porsche approuvées disputées dans le monde entier. Au fil des décennies, le concept de la Cup s’est étendu du centre de développement de Weissach à presque tous les continents. Les Porsche Carrera Cup sont actuellement disputées en Europe, en Amérique, en Asie, au Moyen-Orient et en Australie. La Porsche Supercup internationale est au sommet depuis 1993.

    « Depuis les débuts de la Porsche Carrera Cup Deutschland en avril 1990, les coupes monotypes Porsche ont évolué de manière remarquable. Cette saison, le nombre est passé à 34 séries dans le monde entier, et presque toutes reposent sur la dernière génération de la Porsche 911 GT3 Cup, la 992. Ce succès est largement dû à nos équipes clientes, à qui je tiens à exprimer ma gratitude », souligne Michael Dreiser, Directeur des Ventes Porsche Motorsport.

    Les coupes monotypes Porsche ont également acquis une réputation de formation pour les jeunes pilotes de course. De nombreux pilotes professionnels de renom ont commencé leur carrière dans une coupe Porsche, notamment Patrick Long, Jörg Bergmeister et Timo Bernhard. Les coupes monotypes Porsche sont également appréciées des amateurs de course automobile, qui peuvent acquérir une voiture de course de haute qualité à un prix abordable et participer à des compétitions nationales et internationales.

    Il y a plusieurs pilotes qui ont remporté la Porsche Carrera Cup France avant de devenir pilotes officiels de Porsche. En voici quelques-uns :

    • Patrick Pilet : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2007 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote officiel en 2008. Il a remporté de nombreuses victoires avec Porsche, notamment les 24 Heures du Mans en 2018.
    • Kévin Estre : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2011 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote officiel en 2013. Il a remporté plusieurs courses en GT et a également remporté les 24 Heures du Nürburgring en 2018 et 2019.
    • Frédéric Makowiecki : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2010 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote officiel en 2014. Il a remporté plusieurs courses en GT et a également participé aux 24 Heures du Mans à plusieurs reprises avec Porsche.
    • Mathieu Jaminet : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2016 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote junior en 2017. Il est depuis devenu pilote officiel Porsche et a remporté plusieurs courses en GT.

    Ces pilotes sont des exemples de la réussite du programme de développement de pilotes de Porsche, qui offre une opportunité aux jeunes pilotes de faire leurs preuves dans des séries monotypes telles que la Porsche Carrera Cup France, avant de passer à des catégories plus élevées et de devenir des pilotes officiels Porsche.

    La production en série de plus de 5000 voitures de course impose un processus de production exceptionnel. Les voitures de course développées par Porsche Motorsport à Weissach sont fabriquées sur la même chaîne de montage que les modèles de production 911 à l’usine principale de Stuttgart-Zuffenhausen. Il ne faut pas plus de huit heures pour construire une Porsche 911 GT3 Cup, un record de production remarquable.

    La Porsche 911 GT3 Cup n’est pas seulement l’une des voitures de course les plus populaires et les plus produites au monde, mais aussi l’une des plus performantes. Avec son moteur six cylindres à plat de quatre litres et une puissance de 510 chevaux, elle offre des performances impressionnantes et une expérience de conduite inoubliable. La 5000e voiture de course basée sur la Porsche 911 sera utilisée pour la première fois en compétition lors de la saison 2023 de la Porsche Mobil 1 Supercup, avec des pilotes invités au volant.