Catégorie : Blog

  • Q2 et Q4… Des Alfa Romeo ou des Audi ?

    Q2 et Q4… Des Alfa Romeo ou des Audi ?

    Audi aimerait détenir les droits d’utilisation des appellations Q1 à Q9 pour compléter sa gamme de 4×4… Mais Q2 et Q4 appartiennent encore à Alfa Romeo !

    C’est la version commerciale déclinée du Allroad Shooting Brake qui pose problème… Dans la logique Audi, ce modèle devrait prendre la dénomination Q2.

    audi-allroad-shooting-brake

    Mais Q2 appartient déjà à Alfa Romeo qui l’a déposé pour ses modèles à deux roues motrices dotés d’un différentiel à glissement limité. Autre « Q » italien, le Q4 désigne les quatre motrices du Quadrifolio Verde.

    C’est un vrai problème de cohérence pour Audi qui utilise déjà la suite A1 à A8 pour ses berlines.

    Selon Car UK, Audi aurait proposé à Alfa Romeo d’acheter les droits d’utilisation de Q2 et Q4… Et quand on sait que toutes les propositions venant d’Allemagne n’ont jamais trouvé d’écho positif dans le bureau de Sergio Marchionne !

  • Street Art sur Renault 5

    Street Art sur Renault 5

    A l’invitation de la marque Perrier, trois créateurs ont repeint des Renault 5 de première génération. Ces trois réalisations sont signées du Brésilien Kobra, de la Japonaise Sasu et de l’Américain JonOne, dans des styles très différents !

    Ces Renault 5 un peu spéciales seront mises aux enchères le 4 février, à l’occasion de la vente annuelle Artcurial dédiée au Street Art.

    Elles sont exposées en ce moment chez Artcurial, au 7 rond point des Champs-Elysées à Paris

    Renault 5 Street Art – Kobra

    R5_Perrier_2014_12

     

    Renault 5 Street Art – JonOne

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    Renault 5 Street Art – Sasu

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    Laquelle préférez-vous ?

    photos : Gwen Lebras – 2015

  • McLaren célèbre les 20 ans de sa victoire au Mans

    McLaren célèbre les 20 ans de sa victoire au Mans

    Il y a tout juste vingt ans, McLaren préparait sa première participation aux 24 Heures du Mans avec sept F1 GTR engagées… Une première participation et surtout un succès historique aujourd’hui célébré par une 650S Le Mans.

    Après quelques éditions difficiles, les 24 Heures du Mans retrouvent des couleurs au milieu des années 1990. Pour cette 63e édition, 99 demandes de participations sont reçues. 19 concurrents sont invités et les 29 autres places sont distribuées lors d’essais pré-qualificatifs en avril.

    Sept McLaren F1 GTR sont sur la grille de départ le 17 juin, dont le n°42 de BBA Compétition pilotée par Hervé Poulain, Jean-Luc Maury-Laribière et Marc Sourd décorée par César.

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    Les prototypes « WSC » Courage C34 et WR sont en tête en début de course devant les premières GT1 : Ferrari F40 et McLaren F1 GTR… Et la météo commence à choisir son camp. Tandis que les prototypes viennent d’effectuer leur premier ravitaillement, la pluie tombe sur le circuit. Au terme de la deuxième heure, sur une piste mouillée, trois McLaren sont déjà aux trois premières places. Les GT1 prennent l’avantage sur les WSC.

    Les conditions sont des plus en plus délicates. La pluie entraine la sortie de piste d’une WR, puis de la Courage n°13. La météo permet aux McLaren de conforter leurs positions. A la tombée de la nuit, quatre F1 GTR sont aux quatre premières places. Mais, en nocturne, les McLaren sont aussi touchées.

    A 9h00 du matin, deux McLaren sont chassées par la Courage n°13 en plein comeback. Sur une piste sèche, le prototype se rapproche inexorablement. A moins d’une heure de l’arrivée, la McLaren n°51 s’arrête avec un problème de transmission. Quelques minutes plus tard, la Courage est dans le même tour que la McLaren n°59. Mais rien ne pouvait empêcher la marque britannique de gagner.

    La McLaren F1 GTR de Yannick Dalmas, Masanori Sekiya et JJ Lehto gagnent. Trois autres McLaren se classent dans le top 5.

    mclaren-f1-gtr-1995

    Une McLaren 650S Le Mans, 20 ans après

    Pour célébrer cette victoire, McLaren Special Operations propose 50 exemplaires d’une 650S Le Mans, directement inspirés de la n°59 de 1995.

    Parmi les détails à retenir : les jantes Le Mans Edition, une entrée d’air sur le toit et quelques développements supplémentaires. Avec l’appui de Peter Stevens, qui avait dessinée la McLaren F1 originale, le splitter avant en fibre de carbone, les amortisseurs arrière, le diffuseur et les pontons ont été retravaillés.

  • Pourquoi les vainqueurs s’aspergent-ils de champagne sur les podiums ?

    Pourquoi les vainqueurs s’aspergent-ils de champagne sur les podiums ?

    1966, Jo Siffert  & Colin Davis remportent les 24 Heures du Mans, à l’indice de performance sur Porsche 906. Sur le podium, durant les hymnes, le bouchon de la bouteille de champagne du Suisse Siffert saute accidentellement et arrose l’assemblée du breuvage champenois. L’année suivante, 1967, l’Américain Dan Gurney remporte Le Mans au volant de sa Ford GT40 Mk.IV. Sur le podium, il imite Jo Siffert et asperge de champagne les autres vainqueurs et le public. La tradition est lancée.

    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.
    Gurney & Foyt, vainqueurs du Mans 1967.

    Pour la petite histoire, la première fois qu’une bouteille de champagne fut offerte au vainqueur d’un grand prix date de 1950, lorsque Juan Manuel Fangio (Alfa Romeo) remporte le Grand Prix de France, disputé à Reims cette année là. C’est la maison Moët et Chandon qui offrit cette bouteille. Cette tradition dure toujours, avec le champagne Mumm comme partenaire de la F1.

    Juan Manuel Fangio, vainqueur du Grand Prix de l'ACF, Reims 1950.
    Juan Manuel Fangio, vainqueur du Grand Prix de l’ACF, Reims 1950.

    PS : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

     

  • _CULT : la Citroën AX Sport de Françoise Sagan

    _CULT : la Citroën AX Sport de Françoise Sagan

    Chez AUTOcult, nous vous avons habitué à vous dénicher les petites histoires de la grande histoire automobile. Cette fois, il faut dire que je fus le premier surpris par cette essai hors du commun.

    Françoise Sagan, qui, on le sait, aime la vitesse et les belles montures, nous emmène aussi pour quelques kilomètres dans les rues de Paris. Omettant les vitesses limitées, les priorités et les piétons (l’un d’eux en fait les frais dans ce doc), l’écrivaine français fend la capitale au volant de sa Citroën AX Sport, à l’époque mise à sa disposition par le constructeur.

    Ces quelques minutes ont été issues du documentaire Postcard from Paris (ici), réalisé par l’auteur australien James Clive. De son amour de Paris, il témoignait alors « Quand j’étais jeune, Paris était ma ville des femmes ». Avec ses quelques kilomètres à la droite de Sagan, il confirme ses souvenirs… et son effroi aussi. On le sent particulièrement peu à l’aise aux côtés de la grande dame.

     

    la Citroën AX de Françoise Sagan
    la Citroën AX de Françoise Sagan
  • _CULT – la Ferrari 250 GT SWB California Spider de Alain Delon

    _CULT – la Ferrari 250 GT SWB California Spider de Alain Delon

    La Ferrari 250 GT SWB California Spider de Alain Delon : elle sera l’une des stars du salon Retromobile de Paris, organisé à la Porte de Versailles du 4 au 8 février prochains. Nous vous en avions parlé lors de la révélation de l’extraordinaire collection Baillon, forte de 60 automobiles des débuts de l’automobile aux années 70. Cette Ferrari mérite bien un zoom.

    L’historique et la « traçabilité » de cette Ferrari sont exceptionnels. Il s’agit là du châssis n° 2935GT, du moteur n° 2935, ayant pour numéro interne n° 610 E, avec la boîte de vitesses n° 8.61 et le pont n° 383F. Oui, à Maranello comme chez ArtCurial et AUTOcult, on aime la précision.

    Pièce rare s’il en est, ce sublime cabriolet est d’une des 37 California Spider SWB « phares carénés » construite. Elle est ici entièrement originale, jamais restaurée, avec son lot de bord, ses guides d’époque et sa carte grise française.

    Il s’agit d’un châssis court, de couleur bleu foncé, hard-top bleu foncé, intérieur simili noir. Il fut terminée le 27 septembre 1961 avant son envoi dans la foulée de Maranello à l’importateur Ferrari de l’époque Franco-Britannic Autos, à Paris. Elle sera exposée la deuxième semaine du Salon de l’Auto 1961. L’acteur Gérard Blain l’achète et l’immatricule dans la semaine suivant le Salon à son nom et adresse (9 rue de Siam, Paris XVIe arrondissement), sous le numéro 88 LR 75. Delon, amateur du cheval cabré qui se serait souvent rendu à Maranello, lui rachète en 1963, la voiture n’a que deux ans et un faible kilométrage. Elle passe d’une immatriculation française à l’immatriculation monégasque 4452 MC le 23 mai 1963. Les plaques d’immatriculation monégasques d’époque et papiers aux noms d’Alain Delon ont d’ailleurs été retrouvé durant les recherches d’historique. Passerons deux autres propriétaires parisiens pour cette Ferrari un peu spéciale. En 1971, celle qu’on appelle « 2935GT », du numéro de son châssis, devient propriété de Jacques Baillon, l’aujourd’hui célèbre collectionneur.

    Cette Ferrari sera vendue aux enchères lors de la vente ArtCurial lors de la vente 2651, à Rétromobile, hall 2.1, le 6 février 2015 prochain à 14h00. Il s’agira de l’évènement de ce salon consacré à l’automobile ancienne.

     

    Alain Delon, Ferrari 250 GT SWB California Spider_2

    Alain Delon;Shirley Maclaine

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    Alain Delon, Ferrari 250 GT SWB California Spider_5

    Alain Delon, Ferrari 250 GT SWB California Spider_6

    COLECTION BAILLON NIORT 17 / 11 /2014

    1961 Ferrari 250 GT SWB California Spider, Collection Baillon - © Artcurial

     

  • Visite du Salon de Detroit à la veille de l’ouverture

    Visite du Salon de Detroit à la veille de l’ouverture

    Envie de connaître le décor de l’un des plus grands salons automobiles au monde ? Voici une petite visite des stands du Salon de Detroit (North American International Auto Show), 24 heures avant les journées réservées à la presse !

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  • Détesté puis accepté : le parcmètre

    Détesté puis accepté : le parcmètre

    Alors que notre chère maire de Paris a décidé d’engager une révolution contre l’automobile dans la capitale française, retour sur l’histoire du parcmètre… Une invention qui a cristallisé la contrainte avant de libérer les centres-villes.

    Lorsque les voies et les rues ont commencé à être surchargées par la circulation et le stationnement, il a fallu inventer un dispositif de régulation.

    Au début du XIXe siècle, un cocher anglais avait déjà reçu une amende pour être resté une « quantité déraisonnable de temps » sur la voie publique. Cette « obstruction non-autorisée gênant les sujets du roi » était perçu comme une nuisance.

    Le problème était bien plus présent aux Etats-Unis au début des années 1930. L’impossibilité de se garer dans les centres-villes était en train de modifier l’équilibre des cités.

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    A l’époque, le stationnement était totalement libre. Des voitures restaient parquées de longues journées sans bouger. Pire, des commerçants garaient leur voiture devant les étalages de leurs concurrents pour bloquer l’accès… Et chaque livraison se faisait en double-file. La circulation devenait impossible.

    Certaines mairies avaient tenté de prendre des décisions en interdisant le stationnement sur les plus grands axes… Des parkings furent créés, mais les clients n’imaginaient pas marcher plusieurs pâtés de maisons pour accéder à leur magasin préféré.

    Le downtown changeait de forme. Les magasins quittaient les centres-villes pour se regrouper plus loin, au cœur de vastes espaces, autour de parkings spécifiquement créés.

    En 1932, la Chambre de Commerce d’Oklahoma City cherchait une nouvelle solution. Carl Magee, un éditeur de presse proposa le « parcmètre ». La première boîte fut installée en 1935. Elle réclamait 5 cents pour une heure de stationnement.

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    Et ce fut l’indignation ! Pour les Américains, cette idée de devoir payer pour stationner était anticonstitutionnelle. La rue était et devait rester un endroit public, gratuit.

    Pour l’Automobile Club de New York, cette « combinaison d’un réveil et d’une machine à sous a été créée pour prendre encore plus d’argent à l’automobiliste qui paie déjà suffisamment d’impôts ! »

    Un avocat tenta de faire interdire ces premiers parcmètres mais la justice rejetait sa plainte. Au début des années 1940, 140 000 parcmètres étaient installés à travers les Etats-Unis. Petit à petit, les centres-villes deviennaient plus fréquentables. Les automobilistes acceptaient, plus ou moins sans mal, cette nouvelle obligation.

    Et la contagion s’est étendue au reste du monde. Reste à savoir si l’heure de stationnement tarifée à 4 euros s’apparente à un service rendu à la collectivité ou une véritable taxe supplémentaire !?

  • Wolinski dessinateur sur automobile

    Wolinski dessinateur sur automobile

    Inutile d’annoncer la raison pour laquelle Georges Wolinski fait l’objet d’un article ce soir. Retenons ce qu’il était : un très grand passionné d’automobiles !

    Grand ami d’Hervé Poulain (Artcurial / Art cars BMW), Georges Wolinski avait décoré plusieurs voitures de course avec son style si particulier.

    Engagés par le Elf Haberthur Racing, Hervé Poulain, Eric Graham et Jean-Luc Maury-Laribière avaient mené leur Porsche 911 GT2 « Wolinski » au 20e rang des 24 Heures du Mans 1998, sixième de la catégorie GT2.

    Georges Wolinski était aussi membre du jury du Festival International de l’Automobile dont la 30e édition se tiendra à la fin du mois aux Invalides.

    #JesuisCharlie

  • L’année du Defender, la dernière

    L’année du Defender, la dernière

    Le Land Rover Defender tel que nous le connaissons va disparaître en fin d’année… Un modèle qui héritait d’idées et d’un dessin réalisé en 1947. Pour fêter cette fin de règne, trois versions limitées arrivent.

    Pour commencer cette année 2015, Land Rover a fait dessiner une silhouette dans la baie de Red Wharf, au nord du Pays de Galles. C’est à cet endroit que le « Land » puise ses racines : « Mon père a rejoint son frère sur la plage », raconte Stephen Wilks, fils de Maurice qui a donné naissance au modèle emblématique. « Il lui a expliqué son idée d’un nouveau concept de véhicule capable de tout faire et d’évoluer sur tout type de terrain. Il a alors dessiné dans le sable l’ébauche de ce que pourrait être le Land Rover. »

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    Cette année, nous célébrons le 67e anniversaire du Land Rover, qui a pris le nom de Defender à partir de 1990. Pour cette dernière année de commercialisation, le marque d’origine anglaise présente trois éditions limitées : Heritage, Aventure et Autobiography.

    L’édition Heritage s’inspire pleinement de la première série de Land Rover… Calandre, peinture, tissus et logo sont des hommages au Land originel.

    land-rover-defender-heritage

    L’édition Aventure se veut plus luxueuse avec quatre portes, des sièges et un volant en cuir, des décorations spécifiques, ainsi qu’une échelle arrière et une prise d’air surélevée en option.

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    L’édition Autobiography est le dernier modèle proposé en série très limitée avec une peinture bi-ton, un habitacle tapissé de cuir et un moteur de 150 chevaux.

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    Après deux millions d’exemplaires vendus, le Defender disparaîtra du catalogue… Jusqu’à l’arrivée d’un nouveau modèle totalement repensé et plus éloigné de la version de 1948.

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  • Gagnez le livre Mustang cinquante ans !

    Gagnez le livre Mustang cinquante ans !

    Après le fiasco de la gamme Edsel, Lee Iacocca – alors Président de la division Ford – a réalisé un véritable exploit pour convaincre Henry Ford II de produire une voiture sportive à quatre places… Mais cette performance a permis de créer une page de l’histoire automobile… Vive la Mustang !

    Succès commercial exceptionnel, la Mustang a créé son propre genre. Dans la foulée, les autres constructeurs américains ont dû suivre et proposer, à leur tour, une « pony car ».

    De la première pony car, aux muscle cars Shelby, Cobra, Mach 1, Saleen ou Boss… Toutes les versions sont présentées dans « Mustang cinquante ans », un livre édité sous licence officielle Ford, signé par l’historien Donald Farr, auteur de plusieurs livre sur la Mustang et rédacteur pour Mustang Monthly.

    Titre : Mustang Cinquante ans L’histoire complète de la légende américaine
    Auteur : Donald Farr
    256 pages, 650 photos
    ISBN : 979-10-283-0016-6
    Prix public : 59,00 € TTC

    Avec le concours d’E.T.A.I, nous vous proposons de gagner un exemplaire de ce livre.

  • Publicité : la poire de Renault

    Publicité : la poire de Renault

    Pour beaucoup, l’idée de Renault de comparer sa « 14 » à une poire fut l’une des plus grandes erreurs de communication de l’industrie automobile… La « voiture du bonheur paisible et naturel » ne s’est jamais décollée de cette forme de fruit, jugée négative !

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