Catégorie : Blog

  • Chrysler chasse ses Viper

    Chrysler chasse ses Viper

    93 modèles de Dodge Viper de présérie sont actuellement l’objet de tous les fantasmes aux Etats-Unis. Ces voitures ont été données par le groupe Chrysler à des écoles pour participer à la formation des élèves. Cet accord obligeait les institutions à détruire chaque exemplaire après leur usage. Ça n’a pas toujours été le cas…

    L’affaire circule au sein des rédactions outre-Atlantique depuis le lancement d’une pétition par le South Puget Sound Community College. Chrysler a envoyé une lettre à cette école pour demander la destruction immédiate du modèle prêté.

    La Dodge Viper visée est un modèle de présérie, non homologué, sorti des ateliers en 1992. Son châssis porte le numéro 4. Il est équipé d’un hard-top et n’a pas tous les équipements proposés par la version commercialisée. Mais son statut particulier en fait une pièce rare.

    Un ancien étudiant, aujourd’hui membre de l’équipe éducative, a décidé de résister à Chrysler en lançant une pétition pour sauver la quatrième Viper de l’histoire.

    Il révèle qu’un accident impliquant l’une des Viper confiée à une autre école est à l’origine de la chasse menée par Chrysler. Et il ne veut pas « payer » pour l’inconscience de ses pairs.

    « Le collège ne doit pas être puni par la faute d’autres établissements », annonce-t-il. « Ces Viper ne sont pas seulement des voitures, elles sont la fierté et la joie de nos étudiants et de nos instructeurs. La Viper qui est au South Puget Sound Community College est notre joyau, notre inspiration. Cette voiture et toutes les autres Viper valent bien plus que n’importe quelle Dodge Charger. »

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    La pétition a recueilli 5 690 signatures.  Suffisamment pour que Chrysler réponde via son blog.

    « Avec le progrès des technologies durant la dernière décennie, ces modèles n’offrent plus aucun intérêt en termes d’études. Nous comprenons et nous connaissons la valeur historique de la Viper. Et nous nous efforçons de conserver notre patrimoine car nous en sommes fiers. »

    « Mais aucun de ces véhicules n’entre dans cette catégorie », est écrit dans ce billet. Chrysler ajoute qu’aucune procédure n’est en cours concernant l’éventuel accident de l’une des Viper données.

    « Pour récapituler, les Viper en question n’ont pas de valeur historique, n’ont pas été impliquées dans un accident et n’ont plus d’utilité pour l’éducation, leur raison d’être originale », tranche Chrysler.

    Plutôt que la destruction, pourquoi ne pas en faire des pièces de musée, des pièces évidemment statiques ?

  • Guerlain Chicherit, MINI et Monster Energy s’attaquent à la tentative du plus long saut du monde

    Guerlain Chicherit, MINI et Monster Energy s’attaquent à la tentative du plus long saut du monde

    Le dimanche 16 mars prochain, la station de Tignes tremblera au son d’une MINI hors du commun. Guerlain Chicherit, l’enfant du pays, y tentera un nouveau record du monde, celui du plus long saut du monde en voiture. Ken Block en 2006 passait les 52 m, Travis Pastrana les 82m en 2010, Tanner Foust 101,2m en 2011. Guerlain Chicherit s’attaque cette année à 110 m. Pour cela, il trouvera une nouvelle MINI préparée spécialement pour l’exploit, dont les préparations vont bon train.

    Sous sa philosophie « No risk, no fun », Guerlain n’en est pas à son coup d’essais. Il y a un an, le 17 février 2013, à Tignes toujours, ce skieur pro réalise pour le première fois au monde un back flip, au volant d’une MINI spécialement préparée pour l’occasion, basée sur celle de rally-raid. L’eau a coulé sous les ponts depuis ses débuts en sports auto, en 2003, en Championnat de France des Rallyes sur terre, où il enchaîne trois podiums au volant d’une Citroën Saxo T4. Il devient ensuite pilote officiel Citroën Sport puis pilote BMW XRaid sur le Dakar et est titré Champion du monde FIA des rally-raids en 2009…

    Un évènement mondial, en France, avec un pilote français sympathique et atypique, voilà qui devait être excitant à suivre ! Plus d’infos sur l’évènement « World Record Longest Jump by Guerlain Chicherit » sur la page Facebook de Guerlain Chicherit (l’évènement facebook) et sur le site de Tignes.

  • Concept Car : Aston Martin Lagonda Vignale

    Concept Car : Aston Martin Lagonda Vignale

    Lorsque Ford a acheté Aston Martin au début des années 1990, plusieurs options ont été envisagées pour redonner un peu de lustre à la marque britannique. Deux frères, Moray et Ian Callum, ont dessiné deux concepts : la Lagonda Vignale et la DB7.

    Si la DB7 devait utiliser une plateforme de Jaguar XJS, le cadet de la famille a dû créer sa berline Lagonda sur la base d’une Lincoln Town Car avec son V8 Ford de 4,6 litres capable de développer… 190 chevaux.

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    Destiné à faire revivre l’appellation Lagonda, ce concept a été présenté au Salon de Genève 1993. Avec un empattement plus long qu’une Rolls Royce Silver Spirit, cette Aston Martin paraissait immense. Quant au style, il marquait l’ambiance art-déco de l’époque sans se soucier de l’héritage – trop disparate – des anciennes Lagonda.

    Jugeant l’initiative trop coûteuse, Ford ne donna pas suite à l’idée de faire revivre la marque Lagonda en préférant le projet DB7, plus inscrit dans les gènes GT d’Aston Martin.

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    Trois Lagonda Concept ont été produits. Le bleu a été conservé par Ford jusqu’en 2002 avant d’être vendu aux enchères (avec un V12 de 5,9 litres) à plus de 400 000 dollars (estimation de l’époque 60 à 120 000 dollars). Le gris, qui n’était pas mécaniquement abouti, a été détruit après sa carrière promotionnelle. Un modèle spécifique a été spécifiquement produit, aussi avec un V12, pour le Sultan de Brunei qui l’a acquis pour 1,3 million de livre sterling en 1995.

  • Genève : 5 concepts (ou pas) à retenir

    Genève : 5 concepts (ou pas) à retenir

    A Genève, il y a beaucoup de nouveaux modèles prêts à envahir les concessions, quelques voitures de rêves et des dizaines de concept visant à tester des options… Voici un top 5 de ce qui est pleinement réussi !

    Maserati Alfieri
    Maserati n’a pas vraiment l’habitude de présenter des concept-cars dans les salons. A Genève, la marque italienne dévoile l’Alfieri : un coupé racé imaginé pour dessiner la remplaçante de la Granturismo. Maserati veut doper ses ventes, l’Alfieri est là pour le montrer.

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    Jeep Renegade
    Autre surprise de ce salon de Genève… Jeep présente le Renegade, un SUV compact avec une très grosse empreinte « Jeep ». La taille est parfaitement en adéquation avec la mode européenne. D’accord, ce n’est pas un concept… Il va sortir très bientôt !

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    Volvo Concept Estate
    On l’avait déjà vu en photos, on l’admire encore davantage sur le salon de Genève. Encore une fois, Volvo joue très juste dans ses concepts. Quasiment rien à ajouter à part : commercialisez-le !

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    Hyundai Intrado
    Récemment récompensé pour ses travaux, Peter Schreyer montre son idée de ce que pourrait être la remplaçant de la Hyundai iX35 avec son concept Intrado. C’est très travaillé mais tout à fait simple. Du design pur, à l’extérieur comme à l’intérieur.

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    Mazda Hazumi
    Annoncé comme un vrai concept ne visant qu’à donner une idée de ce que sera la Mazda2, Hazumi semble être très proche d’une réalité commerciale. Et si Mazda décide de s’inspirer pleinement de ce design (surtout à l’intérieur), ça promet !

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  • Martini Racing rejoint Williams F1 Team

    Martini Racing rejoint Williams F1 Team

    C’est fait, c’est officiel. Après bien des rumeurs, Martini Racing revient au devant de la scène. Ce sera cette année avec l’équipe Williams F1 Team, engagée en F1. Les rumeurs portaient pourtant sur un retour avec Porsche en Endurance, mais c’est bien sur l’équipe de Grove que la célèbre marque italienne de spiritueux a jeté son dévolu. La livrée de la FW36 sera donc blanche, aux lignes rouges, bleus ciel et bleus marine. Autre nouveauté 2014, Williams, qui a recruté le Brésilien Felipe Massa et le Finlandais Valtteri Bottas, n’est plus motorisé par Renault mais pas Mercedes.

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    A voir, le portoflio Martini Racing, par InsideMotorsport.

  • Publicité : Audi et la femme

    Publicité : Audi et la femme

    A l’heure où l’on s’indigne pour tout, où l’humour et les revendications ne sont plus bornés, cette publicité n’aurait même pas pu être imaginée. En 1993, Audi ne s’était pourtant pas embarrassé de toutes ces considérations !

    A cette époque, on pouvait draguer avec une voiture (et on pouvait le dire…)

  • Formule E : la F1 du green washing

    Formule E : la F1 du green washing

    Depuis de nombreuses années, des organismes plus ou moins sérieux dénoncent le green washing qui sévit dans le monde automobile. Les mensonges, les promesses exagérées, les labels inventés sont combattus pour que la publicité et le marketing ne fassent plus croire qu’une voiture puisse être « verte »… Et voici qu’est inventée la Formule E, une F1 écolo ! Autant dire que nous atteignons le niveau mondial du green washing.

    La Formule E, c’est quoi ?

    Pour commencer, c’est une pure et simple invention. Les créateurs sont partis d’une feuille blanche pour proposer un nouveau concept. L’idée est d’avoir un championnat de monoplaces (comme en F1) disputé de septembre à juin sur des circuits tracés dans dix grandes villes (Pékin, Putrajaya, Rio, Punta del Este, Buenos Aires, Los Angeles, Miami, Monaco, Berlin et Londres).

    L’aérodynamique de la monoplace n’est pas travaillée pour tirer le meilleur de la voiture mais pour favoriser les dépassements. Le moteur, en mode course, pourra délivrer 133 kW (soit 180 chevaux). Durant les essais, la puissance sera poussée à 270 chevaux. Toute cette puissance sera également mise à disposition durant la course par un système push-to-pass qui permet d’avoir un afflux de puissance très limité dans le temps pour dépasser (ou défendre sa position).

    La masse est annoncée à 800 kilogrammes pour une vitesse de pointe estimée à 225 km/h. Les performances seront comprises entre celles de Formule 4 (premières monoplaces après le karting) et la Formule Renault 2.0 (premier échelon international où les pilotes sont encore mineurs). 180 chevaux pour 800 kg, c’est un rapport poids-puissance digne d’une Lotus Elise S.

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    Deux voitures par pilote pour finir la course

    Chaque week-end se déroulera selon le même schéma. Après une heure d’essais (contre 4 heures en F1), les pilotes auront deux tours pour se qualifier (contre 3 sessions en F1). Dix équipes engageront deux pilotes.

    Les courses dureront une heure (contre environ 1h30 en F1) avec deux arrêts obligatoires aux stands… pour changer de monoplace !

    Avec la Formule E, on nous promettait une révolution technologique. Pour la révolution, il faudra surtout se concentrer sur l’installation électrique nécessaire à recharger la moitié des voitures alors que l’autre moitié sera en course. Car aucune batterie n’a été dimensionnée pour tenir une heure. Toutes les vingt minutes, les pilotes passeront donc aux stands pour quitter leur baquet et sauter dans une autre voiture afin de continuer… Bel exemple !

    Et pourtant, le concept prend. Renault est partenaire technique. Audi a inscrit une équipe, comme Venturi et même Super Aguri, toujours proche de Honda. Côté pilotes, on retrouve tous les recalés de la F1 comme Alguersuari, Buemi, Klien, Liuzzi ou Senna (Bruno !) et quelques Français (Sébastien Bourdais, Nicolas Minassian, Franck Montagny et Adrien Tambay…

    Et la presse multiplie les articles plus que positifs. Green washing de niveau mondial !

  • Genève : les 5 nouveautés du jour

    Genève : les 5 nouveautés du jour

    Le Salon International de Genève est toujours un moment de pure folie en fin d’hiver… Au terme de cette première journée, voici un top 5 très restrictif des nouveautés présentées en première mondiale, des nouveautés qui seront très bientôt en concession.

    Renault Twingo
    C’est très certainement l’une des stars européennes de ces prochains mois. La troisième génération de la petite Renault Twingo est particulièrement prometteuse. Le design extérieur est plutôt craquant et l’habitacle est assez bien conçu. Le moteur placé à l’arrière rétrécit néanmoins largement la profondeur du coffre…

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    Citroën C1 / Peugeot 108 / Toyota Aygo
    Après la Twingo, direction les stands de Citroën, Peugeot et Toyota pour voir leur mini-citadine. Contrairement à la précédente génération, les trois voitures sont désormais très différenciées. A Genève, avantage Citroën qui dévoile une très mignonne et locale Swiss & Me.

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    BMW Série 2 Active Tourer
    Depuis le temps qu’elle s’affiche en concept… La voici enfin en version définitive ! La BMW Série 2 Active Tourer est un monospace à traction avant et, en produit d’appel, un moteur trois cylindres. Une sorte de révolution qui, en cas de succès, pourrait ouvrir de nouveaux horizons à BMW.

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    Audi TT
    C’est certainement l’une des voitures les plus récentes déjà capables d’entrer dans l’histoire. Depuis la toute première version, la ligne et l’idée de base de ce petit coupé n’a pas bougé. Plus légère, plus puissante, plus !

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    Alfa Romeo 4C Spider
    L’Alfa Romeo 4C Spider semblait une surprise pour beaucoup. Elle nous avait pourtant été annoncée en fin d’année dernière dans une solution Targa. A Genève, elle s’affiche en blanc avec de nouveaux phares.

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    A demain pour d’autres nouveautés, sans doute moins populaires !

  • Salon de Genève : Porsche révèle sa 919 Hybrid. Martini en grand absent.

    Salon de Genève : Porsche révèle sa 919 Hybrid. Martini en grand absent.

    Exit Martini, j’en parlais il y a six mois.

    La voilà la tant attendue Porsche 919 Hybrid. Chef de file du programme Motorsport de la marque de Stuttgart, la 919 Hybrid disputera le FIA WEC, Championnat du monde d’endurance, dont font partie Les 24 heures du Mans. Voici donc l’arrière petite fille , la petite fille, la fille des Porsche 917, Porsche 956, Porsche 936, Porsche 962C et Porsche WSC-95. Le patrimoine est là, l’histoire l’est d’autant plus, les attentes omniprésentes.

    Porsche engagera deux 919 cette année. La n°14 aura Romain Dumas, Neel Jani et Marc Lieb à son volant, tandis que Timo Bernhard, Brendon Hartley et Mark Webber trouveront la n°20.

    « L’heure a sonné. Après plus de deux années d’un travail acharné, la 919 Hybrid se dévoile enfin. »

     

  • Rencontre : BMW 3.0 CSL

    Rencontre : BMW 3.0 CSL

    BMW Classic présente régulièrement de belles réalisations au BMW George V à Paris. En ce moment, une magnifique BMW 3.0 CSL est exposée au milieu des Série 2, Série 4, M6 et i3…

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    Dans les années 1970, BMW lance le coupé 3.0 CS. Mais avec 180 chevaux et 1 400 kilogrammes, elle ne se montre pas aussi compétitive qu’une Porsche 911. A Munich, on décide alors de développer un modèle plus léger pour contrer les autres sportives.

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    BMW Motorsport, nouvellement créé, est en charge d’alléger la voiture et de gagner quelques chevaux. La CSL (L pour Leichtbau, structure légère en français) est destinée à servir de base à une homologation en Groupe 2.

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    La carrosserie est affinée, les portes, le capot et le coffre sont en aluminium. La direction assistée est supprimée, l’insonorisation et le traitement anticorrosion sont éliminés. L’allégement atteint 181 kg. Les jantes sont élargies à sept pouces, des élargisseurs d’ailes sont installés. De nouveaux amortisseurs plus fermes sont installés avec un différentiel autobloquant. Dans un second temps, les carburateurs sont échangés contre l’injection pour gagner un peu de puissance à 200 chevaux.

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    Avec un kit aérodynamique devenu légendaire, la « 3.0 CSL Batmobile » s’illustra aussi sur circuits avec un titre européen en 1973 et quelques victoires aux Etats-Unis. Elle fut même la base d’une Art Car.

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  • Volvo continue de nous enthousiasmer

    Volvo continue de nous enthousiasmer

    Il y a eu le Volvo Concept Coupé puis le Volvo Concept XC Coupé… Pour le Salon de Genève, voici le Volvo Concept Estate. Quand la marque suédoise puise avec beaucoup de goût dans son patrimoine, c’est toujours avec une grande réussite.

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    Evidemment ce ne sont que des concepts. Volvo travaille sur son futur style et montre ses nouvelles orientations. Mais avec l’enthousiasme suscité par les deux premières réalisations de la série et par l’engouement que va certainement  créer ce Concept Estate à Genève, on ne peut qu’espérer voir Volvo croire en son potentiel.

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    Finalement, il n’y a rien de vraiment compliqué. Volvo a repris l’idée d’un modèle emblématique de la gamme et la revisiter pour en faire un concept actuel. L’habitacle est truffé de technologies installées pour montrer la capacité de la marque à jouer les premiers rôles dans ce domaine… Mais c’est bien par leur unique ligne que ces concepts restent dans les mémoires.

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    La Volvo P1800 apparue en 1961 avait été déclinée en plusieurs carrosseries dont un très marquant break de chasse « ES ». C’est en s’appuyant sur ce dessin que les designers de Volvo ont donné naissance à ce Concept Estate.

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    Capot bas, silhouette simplifiée, long toit en verre, un  vrai break de chasse à trois portes que l’on a envie de voir sur les routes !

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  • Essai Volkswagen Jetta Hybrid : tapis roulant

    Essai Volkswagen Jetta Hybrid : tapis roulant

    Volkswagen a mis beaucoup de temps pour installer des batteries dans ses voitures. Après l’essai de la e-up!, voici la Jetta Hybrid, une berline 4 portes qui bénéficie d’un moteur essence turbocompressé, d’un petit moteur électrique et de la fameuse boîte de vitesses DSG.

    La Jetta est loin d’être le modèle le plus porteur de Volkswagen sur le territoire français. Le désamour de notre marché pour les berlines quatre portes n’a pourtant pas effrayé la marque. Et après le 4×4 Touareg, c’est au tour de la Jetta de recevoir des batteries et un moteur électrique pour suppléer son moteur essence.

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    Cette Jetta reste basée sur l’ancienne génération de Golf, une plateforme commune aux versions 5 et 6. La berline n’est donc pas au niveau de sa nouvelle petite sœur mais ce n’est pas sur ce thème qu’elle joue. S’il fallait résumer la Jetta Hybrid, ce serait par son système qui partage la traction entre un moteur 1,4 litre essence turbocompressé de 150 chevaux et un moteur électrique développant l’équivalent de 27 chevaux. Le tout est savamment orchestré par la toujours exceptionnelle boîte de vitesses à double embrayage DSG à 7 rapports.

    Certaines voitures semblent très abouties mais laissent un sentiment d’inachevé sur l’ensemble moteur-boîte (je ne cache pas que je pense à mon essai de la Peugeot 308)… Ce n’est certainement pas le cas de cette Volkswagen Jetta Hybrid.

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    Une fois que l’on trouve le bon dosage sur la pédale des freins, on ne peut qu’être conquis.

    Démarrage grâce au moteur électrique qui permet de rouler jusqu’à 70 km/h (sans trop de sollicitations) durant deux kilomètres.

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    La boîte agit tranquillement jusqu’à la mise en action du moteur essence. De très faibles vibrations se font sentir et les vitesses montent jusqu’au septième rapport. Derrière le volant, pas de compte-tours, un cadran indique la sollicitation du moteur ou la recharge de la batterie.

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    Sur l’écran situé au centre de la planche de bord, on suit la transmission d’énergie. Moteur électrique, moteur essence, charge au lever de pied… En cas d’accélération franche, un mode boost permet de profiter des deux moteurs simultanément.

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    Au freinage, les batteries profitent d’un afflux d’énergie. Le système de récupération se met franchement en action dès que l’on touche la pédale. C’est un peu désarçonnant au début. Il faut apprendre à doser…

    Même sur autoroute, le système joue avec ses différents composants. En descente, le moteur électrique est le seul à être actif. Au lever de pied, et même si l’écran indique que les batteries se rechargent légèrement, la décélération est imperceptible. La Jetta se transforme en tapis roulant, sans bruit, sans vibration et quasiment sans perte de vitesse.

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    Dans cette configuration, il n’y a pas de frein moteur. La boîte autorise pourtant à jouer avec les rapports avec un système séquentiel pour user de ce frein… Mais pourquoi donc monter les rapports vers l’avant et les descendre vers l’arrière ? (Et puisque tout est électronique, pourquoi ne pas donner la possibilité de le configurer ?)

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Sur route, sur autoroute et même en ville, cette Jetta Hybrid est un régal à conduire. Il ne lui manque que des batteries plus conséquentes qui permettraient de rouler en tout électrique sur une dizaine de kilomètres pour en profiter pleinement sur les courts trajets. Mais, dans cette configuration, elles privent déjà le coffre d’une bonne partie de sa contenance. Le plaisir de conduite en fait, aujourd’hui, la référence des voitures hybrides autour de 30 000 euros.

    A 30 880 euros (31 635 euros avec l’option navigation et 3 300 euros à déduire de bonus écologique), cette Volkswagen Jetta Hybrid propose un système véritablement abouti et particulièrement plaisant à utiliser.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

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    Quelques données :

    Moteurs : essence 4 cylindres en ligne, turbocompressé et électrique
    Cylindrée essence : 1 395 cm3
    Puissance essence : 150 chevaux / 110 kW à 5 000 tours/minute
    Puissance électrique : 27 chevaux / 20 kW
    Puissance globale : 170 chevaux / 125 kW
    Couple essence : 250 Nm à 1 600 tours/minute
    Couple global : 250 Nm à 2 500 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses automatique à double embrayage à sept rapports
    L/l/h (mm) : 4 644 / 1 778 / 1 482
    Poids à vide : 1 505 kg
    Capacité du coffre (l.) : 374 / 992
    Vitesse maximale : 210 km/h
    0-100 km/h : 8,6 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 4,4 / 3,9 / 4,1 / 5,3
    Emissions de CO2 : 95 g/km

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