Catégorie : DS

  • DS 9 E-TENSE 4×4 360 : 360 chevaux et 41 grammes de CO2 avec l’expertise de DS Performance

    DS 9 E-TENSE 4×4 360 : 360 chevaux et 41 grammes de CO2 avec l’expertise de DS Performance

    Conduits par DS Performance qui a remporté tous les titres de Formule E en 2019 et 2020, les développements et la mise au point de la motorisation et des liaisons au sol ont permis d’atteindre un comportement d’exception. La sérénité dynamique plébiscitée par les clients de DS Automobiles atteint de nouveaux sommets avec DS 9 E-TENSE 4×4 360.

    DS 9 E-TENSE 4×4 360 dispose de trains avant et arrière spécifiques. Le système de freinage est renforcé avec des étriers quatre pistons pour une meilleure répartition de l’effort lors de très fortes sollicitations avec des disques de 380 mm x 32 mm à l’avant (+ 50 mm x 2 mm par rapport à DS 9 E-TENSE 225) et 290 x 12 mm à l’arrière. Comme dans la monoplace championne de Formule E, l’effort mécanique n’est fourni qu’en cas de besoin, après la récupération d’énergie.

    Un moteur 4 cylindres de 200 chevaux et deux machines électriques de 110 chevaux (intégrée à la boîte de vitesses à l’avant) et de 113 chevaux (couplée au train arrière) sont accompagnés par une transmission intelligente à quatre roues motrices. La batterie de 11,9 kWh profite d’une gestion avancée pour conserver de l’énergie afin de répondre aux différentes sollicitations.

    En mode zéro émission, DS 9 E-TENSE 4×4 360 parcourt 52 kilomètres selon le cycle urbain WLTP (EAER City utilisé par les instances fiscales) ou 47 kilomètres selon le cycle combiné WLTP grâce à une batterie de 11,9 kWh.

    La consommation de carburant est contenue à 1,8 litre / 100 km avec des émissions de CO2 homologuées à 41 grammes / km selon le cycle WLTP.

    Pour les entreprises, ces données permettent :

    – d’être exonéré de la première composante de la TVS,

    – d’avoir un plafond d’amortissement de 20 300 euros sur le véhicule,

    – de pouvoir déduire le coup de la batterie (6 060 euros TTC),

    – d’être exonéré du  » malus au poids  » qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022.

    La vitesse maximale de DS 9 E-TENSE 4×4 360 est limitée électroniquement à 250 km/h, avec la capacité d’atteindre 140 km/h sur la seule énergie électrique.

    L’assemblage de la partie mécanique et des liaisons au sol de DS 9 E-TENSE 4×4 360 est réalisé dans l’usine de Poissy, en France.

  • Dix artisans d’art autour de DS 9

    Dix artisans d’art autour de DS 9

    Lancé en avril, l’appel à création DS x MÉTIERS D’ART a réuni plusieurs dizaines d’artisans d’art professionnels autour d’un objectif commun : présenter de nouvelles techniques, de nouvelles matières et de nouvelles solutions qui pourront être présentées dans une DS 9 unique et nourrir la créativité de DS Automobiles.

    Impliquée depuis sa création dans l’incarnation du savoir-faire français du luxe, la marque DS Automobiles continue d’édifier des passerelles entre les meilleurs artistes et artisans français et ses propres créations. Du travail du cuir, des coutures, des matières inattendues comme la plume ou la marqueterie de paille, DS Automobiles s’est fait une spécialité de l’intégration de savoir-faire inédits dans ses modèles de série et ses concept-cars.

    Durant le mois de juin, dix candidats ont été présélectionnés et accompagnés par les équipes du design de DS Automobiles pour la réalisation d’un ou deux échantillons représentants leur savoir-faire et leur intention.

    Les dix candidats de DS x MÉTIERS D’ART :

    Anne Leroux, Maison Pavane
    Anne Lopez, Créatrice d’univers
    Atelier Laura Leblanc, Création textile
    Atelier Martin Berger, Mouvement-Lumière-Emotions
    Charlotte Kaufmann, Création textile
    Dimitri Hlinka et Nicolas Pinon
    Jean-Baptiste Saint-Criq, Cercus marqueterrie
    Line et Raphaël, Imprime-moi un mouton
    Paulina Okurowska, Mosaïques contemporaines
    Stéphanie Lacoste, Curiosité textile
    Le jury s’est réuni en juillet pour découvrir le travail de ces dix candidats et profiter d’un moment d’échange en visioconférence avec chacun d’eux afin de mieux découvrir leur personnalité et leur univers.

    Le jury se compose de sept membres :

    Pascal Morand, Président exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode
    Lison de Caunes, Maître d’art en marqueterie de paille
    Hubert Barrère, Directeur artistique de la Maison Lesage et corsetier
    Anna Le Corno, Ebéniste et créatrice de l’Atelier Farouche Paris
    Béatrice Foucher, Directrice Générale de DS Automobiles
    Thierry Metroz, Directeur du Style de DS Automobiles
    Jean-Philippe Vanhulle, Responsable de l’atelier Sellerie de DS Automobiles
    Trois finalistes vont être désignés. Ils se verront alors confier une pièce de décor de panneau de porte de DS 9 sur laquelle ils devront appliquer les techniques utilisées sur l’échantillon de leur projet sélectionné par le jury.

    Ces travaux seront présentés lors d’un évènement exceptionnel organisé à Chantilly le 14 septembre 2021. Le grand vainqueur réalisera ensuite l’ensemble des décors intérieurs d’une DS 9 unique.

    Pascal Morand, Président exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode :  » DS x MÉTIERS D’ART est un moment d’échange. La création est toujours une surprise. Dans ce qui a été présenté, il y a une volonté d’innovation technico-créative. La créativité française me tient à cœur. C’est important pour la culture et l’économie de ce pays. Cette créativité véhicule une tradition et une esthétique, en harmonie avec notre propre identité, tout en étant ouverte sur le monde. C’est un facteur de développement et de compétitivité.  »

    Thierry Metroz, Directeur du Style de DS Automobiles :  » Le niveau de créativité et l’engagement montrés par les candidats de DS x MÉTIERS D’ART est impressionnant. Depuis la naissance de DS Automobiles, nous travaillons avec de grands artisans au savoir-faire exceptionnel pour incarner le luxe français. Cette initiative vise à découvrir d’autres talents en nous confrontant et en les confrontant à de nouveaux challenges pour créer de nouvelles opportunités.  »

    Lison de Caunes, Maître d’art en marqueterie de paille :  » Je suis ravie de découvrir de nouveaux artisans et de nouvelles matières. Je suis aussi toujours impressionnée par l’approche intellectuelle de chaque artisan dans chaque projet. Le savoir-faire manuel est complété par une réflexion qui joue une place très importante. C’est passionnant de voir tous ces matériaux, la façon dont ils sont utilisés et appliqués au domaine de l’automobile. C’est assez inattendu pour tous ces artisans.  »

    Hubert Barrère, Directeur artistique de la Maison Lesage et corsetier :  » J’aime la démarche de DS Automobiles. DS représente l’excellence française dans l’automobile. Poursuivre sur cette idée d’ambassadeur du savoir-vivre et du luxe à la française me parait extrêmement juste, comme celle de travailler avec des métiers d’art de la mode, qui ont des savoir-faire très différents et où chacun excelle dans son domaine. Toutes les pièces sont sublimes.  »

    Anna Le Corno, Ebéniste et créatrice de l’Atelier Farouche Paris :  » L’opportunité de découvrir autant de savoir-faire est un luxe. Voir des artisans travailler sur une problématique précise est toujours très inspirant. C’est un plaisir de faire partie de ce jury et d’être stimulée par les synergies que DS x MÉTIERS D’ART crée. J’ai eu des coups de cœur et j’ai vu des regards très poétiques sur l’interprétation de la matière et du rapport à l’automobile. « 

  • DS 9 donne des couleurs à la Paris Fashion Week

    DS 9 donne des couleurs à la Paris Fashion Week

    Un exemplaire unique de DS 9 évolue en ce moment dans Paris. Habillée d’une robe aux millions de reflets finement pailletés et nacrés, une DS 9 s’invite dans les défilés de la Haute Couture Week.

    Basée sur une DS 9 E-TENSE 225 RIVOLI + Intérieur OPERA Rouge Rubis, ce prototype se pare d’une teinte aux effets électrisants. Drapée d’un film coloré dans lequel se mélangent des paillettes dorées et des particules de nacre, la carrosserie diffracte la lumière pour refléter les composantes de l’arc-en-ciel. D’abord jaune, DS 9 voit sa teinte tendre vers le bleu marine ou le rouge-orangé selon l’angle des regards.

    Imaginée pour bousculer les codes de la grande berline statutaire, cette teinte présente un effet dichroïque qui rend les lignes de DS 9 encore plus sculpturales, en exacerbant ses arêtes acérées et en soulignant l’évolution de ses courbes douces.

    Vincent Lobry, Chef de Projet Couleurs, Matières et Finitions Concept-cars DS Automobiles : « Nous avons cherché à créer un habillage inattendu sur pour une grande berline statutaire comme la DS 9. En nous penchant sur les codes de la Haute Couture et de lieux parisiens dédiés à l’art contemporain comme le Palais de Tokyo, nous avons conçu une teinte aux effets électrisants. Selon l’angle, la perception change pour refléter les composantes de l’arc en ciel. Cette démarche s’inscrit aussi dans un profond travail de recherche et de développement des teintes de demain. »

  • Un siège de DS 9 dans le porte-avions Charles de Gaulle

    Un siège de DS 9 dans le porte-avions Charles de Gaulle

    Rencontre au sommet du savoir-faire et de l’excellence française : un siège inspiré de DS 9, berline statutaire et porte-drapeau de la gamme, est désormais installé en passerelle de navigation pour le commandant du porte-avions Charles de Gaulle, le fleuron de la Marine française.

    Portés par l’excellence française, DS Automobiles et la Marine Nationale sont animés par les mêmes valeurs : précision, rigueur et savoir-faire caractéristique. Forts d’une grande expertise et guidés par la volonté d’être à l’avant-garde, les maîtres selliers de DS et les équipes du porte-avions Charles de Gaulle ont collaboré pour créer un siège exclusif, inspiré de celui installé dans l’habitacle d’une DS 9, vaisseau amiral de DS Automobiles.

    L’alliance du raffinement et de la technologie a donné naissance à ce siège en cuir Nappa Noir Basalte confection bracelet proposé habituellement dans l’habitacle de DS 9 RIVOLI + Intérieur OPERA Noir Basalte.

    Disposant d’une alimentation propre, cette création unique bénéficie des mêmes fonctionnalités en passerelle de navigation du porte-avions Charles de Gaulle que dans la grande berline française. La prestation de massage à cinq modes et trois intensités est conservées (pattes de chat, vagues, étirements, lombaires et épaules), comme le chauffage et la ventilation au travers du cuir perforé ; une première pour le porte-avions de la Marine Nationale.

    Installé en début d’année 2021, le siège a déjà été validé à l’occasion de la mission opérationnelle de 4 mois du porte-avions Charles de Gaulle. Passé entre les mains des selliers de DS Automobiles, il est brodé de l’insigne du Charles de Gaulle R91 : la croix de Lorraine jaillit de l’ancre du navire, dont le diamant suggère l’étrave du bâtiment. Le bras de l’ancre se divise en trois envolées pour symboliser l’aviation embarquée. Une plaque métallique frappée du logo DS Automobiles est apposée au dos et des accoudoirs ont été ajoutés de part et d’autres du dossier.

    Thierry Metroz, Directeur du Style de DS Automobiles : « Le porte-avions Charles de Gaulle incarne l’extraordinaire savoir-faire de notre industrie avec une prestance incomparable et une technologie d’exception. Installer une création unique de siège DS travaillé par nos propres maîtres selliers sur le vaisseau amiral de la flotte française est plus qu’un clin d’œil, c’est la rencontre de deux mondes où se côtoient l’excellence et la fierté nationale. »

    Capitaine de Vaisseau Guillaume Pinget, commandant du porte-avions Charles de Gaulle : « Après 20 ans de bons et loyaux services, le siège du commandant devait être remplacé. Grâce à DS Automobiles, c’est la toute première fois qu’un siège de commandant propose un tel niveau de confort et une technologie aussi évoluée. C’est un atout précieux car ce siège est d’une manière ou d’une autre un outil de travail, qui a un rôle important lorsque nous sommes en mission, même dans les situations les plus éprouvantes. Comme dans une voiture, le siège doit offrir un bon maintien et un excellent confort. Dès lors, il était tout à fait normal de collaborer avec une marque automobile française au savoir-faire reconnu en la matière. Comme le Charles De Gaulle, DS Automobiles représente l’excellence française. »

  • « Un autre regard » : DS Automobiles à la Paris Fashion Week

    « Un autre regard » : DS Automobiles à la Paris Fashion Week

    DS Automobiles présente un nouveau shooting photo édito mode pour la Paris Fashion Week® Femme Printemps / Été 2021. Cette seconde édition d’Un Autre Regard a pris vie sur les vestiges du Château Royal de Montceaux-Lès-Meaux. Bâti au début du XVe siècle, il avait été acheté par Henri II pour en faire don à sa femme, la Reine de France Catherine de Médicis. Le château a été détruit après la Révolution et le domaine est aujourd’hui classé Monument historique.

    Résolument avant-gardiste à l’époque, le Château mêle aujourd’hui ruines et vestiges, au milieu de colonnes et d’un pavillon restauré. C’est dans ce décor que l’ensemble des concept-cars présentés depuis la création de la Marque, DS AERO SPORT LOUNGE, DS X E-TENSE, DS E-TENSE et DS DIVINE, ont pris la pose avec deux modèles, Justine Nicolas et Olivia Valin, et les looks de trois marques émergentes de la mode internationale : Boyarovskaya, Thebe Magugu et Mossi.

    Quatre tableaux ont été créés en plein contraste entre la fascination du patrimoine et la modernité des savoir-faire portés par les créateurs et les concept-cars de DS Automobiles. Laurent Nivalle (photos) et Emmanuel Rouyer (vidéos) ont saisi les forces des différentes lignes pour concevoir un nouveau chapitre d’Un Autre Regard.

    « La mode est une source d’inspiration pour l’identité de la marque DS », rappelle Laurent Nivalle, Global Brand Designer de DS Automobiles et photographe de cette édition d’Un Autre Regard. « Nous sommes influencés par Ernst Haas, Saul Leiter, Hedi Slimane ou Peter Lindbergh et le cinéma. Dans ces domaines, l’automobile a toujours eu une place prépondérante et il nous paraissait important, en tant que marque d’avant-garde, d’utiliser cette relation entre l’auto et la mode. Dans ce shooting, les concept-cars DS jouent un rôle majeur aux côtés de jeunes créateurs qui ont un regard frais et nouveau dans leur propre monde. Les vestiges du Château Royal de Montceaux-Lès-Meaux créent des contrastes de lumières, de couleurs, de formes, de lignes… qui sont dans mes codes de photographe. Le patrimoine est très présent et un grand écart avec des modèles comme DS DIVINE ou DS E-TENSE qui racontent l’histoire de notre marque. Cette alchimie montre ce qu’est DS Automobiles aujourd’hui entre tradition et modernité. »

    Les photos seront à découvrir sur le compte Instagram @DS_Official /@dsfrance durant toute la durée de la Paris Fashion Week®.

    La Paris Fashion Week® Mode Féminine Prêt-à-Porter Printemps / Eté 2021 se déroule du 28 septembre au 6 octobre, en partenariat avec DS Automobiles. 84 maisons sont inscrites au calendrier officiel avec des évènements physiques et digitaux. Les invités iront sur les lieux des 19 défilés et des 20 présentations à bord de DS 7 CROSSBACK E-TENSE 4×4 300, modèle hybride rechargeable symbole du raffinement français dans l’automobile. Avec 75 kilomètres d’autonomie en mode zéro émission (norme WLTP City), DS 7 CROSSBACK E-TENSE 4×4 300 ouvre la voie à une nouvelle façon de se déplacer, plus agréable, plus efficiente et plus sûre.

  • Essai DS 5 : rive gauche

    Essai DS 5 : rive gauche

    Oui, le Quai André Citroën est bien situé sur la rive gauche… La rive gauche de la Seine, mais aussi la rive gauche du Rhin. Nouvelle référence française, la DS joue sur cette qualité bien personnelle et bien différenciante. L’exception culturelle.

    Guadalajara… Quatre jours après la folie samba de la bande à Platini, l’Equipe de France se retrouve dans un stade moins plein, moins chantant. Ce 25 juin 1986, les Bleus entrent sur le terrain pour prendre une revanche, leur revanche sur la RFA. Séville est là.

    Après avoir largement dominé les Italiens Champions du Monde en titre, les Français avaient créé la surprise contre un Brésil qui découvrait alors sa nouvelle bête noire. Usée, privée de Dominique Rocheteau distributeur de caviar et tout juste Champion de France avec le PSG, l’Equipe de France y croyait avant d’entrer sur le terrain. Et patatras.

    Même sans Rocheteau, la France s’appuie sur un carré magique. Tigana, Fernandez, Giresse et le triple Ballon d’Or Platini ont été aligné 17 fois sous le maillot bleu : treize victoires et quatre nuls. La défense est la plus résistante de la compétition avec Bats dans les buts, Bossis et Battiston au centre et Amoros et Ayache sur les côtés.

    Tout évoque la solidité derrière et l’inventivité devant. Et pourtant, à la 9e minute, Battiston est sanctionné pour une faute sur Rummenigge devant la surface. Battiston et l’Allemagne de l’Ouest. Encore. Magath feinte la frappe et décale Brehme. Frappe d’Allemand à ras de terre. Bats est sur la trajectoire, mais rejoue la parade d’Arconada en accéléré.

    Qu’importe, le Brésil avait aussi ouvert le score quatre jours auparavant. Tigana part et obtient un coup franc bien placé. A son tour, il décale Platini. Cette fois, Schumacher détourne. Bossis reprend, au dessus. Bossis et l’Allemagne de l’Ouest. Encore.

    Le stress monte. Les minutes s’envolent. Platini marque ! Signalé hors-jeu. Bossis au point de pénalty, toujours raté. Schumacher relance, Voller marque. 2-0, fin du match. Fin d’une histoire.

    Depuis – et malgré un Président et un Chancelier affichés main dans la main – la France vit avec un lourd complexe d’infériorité.

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    Jouer un autre match

    Lorsque Citroën a annoncé la renaissance de DS en visant le premium, on a cru pouvoir se mesurer aux Allemands… Mais ce complexe, toujours ce complexe. DS n’est pas destiné à renverser Mercedes, BMW ou Audi. Comme à Guadalara, les Allemands passent en finale. DS joue un autre match. Le sien, la fameuse exception culturelle française.

    Maxi berline, mini break, crossover différent… La DS 5 est surtout décalée. On adore ou on rejette, mais il est certain que cette ligne va entrer dans la légende de l’industrie automobile française.

    Cette silhouette complètement décalée est tout à fait assumée par le constructeur ! J’aimerais parler de la « maison » DS pour coller à l’image du luxe à la française dont on rêve tous. Mais nous en sommes encore loin. L’approche stylistique folle reste néanmoins bien intégrée dans le marché européen. DS, c’est du prêt à porter, pas (encore) de la haute couture.

    L’habitacle est aussi différent. Beaucoup de boutons, même si une partie a été effacée avec la disparition du logo Citroën, et une console située sur le plafonnier, découpant le toit panoramique en trois parties. Hérité du modèle d’ancienne génération, l’écran central est un peu étroit. Les matériaux sont plus proches d’Infiniti que des meilleures allemandes. L’Edition 1955 ne conserve pas les extraordinaires sièges bracelet qui ont tant fait parler.

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    Pièce maitresse

    Sur les routes de la rectiligne de la Brie, un élément se distingue : le THP 200 (qui n’est déjà plus proposé sur cette DS 5, la faute aux nouvelles normes. Il sera néanmoins prochainement remplacé par un moteur Euro6 de 210 chevaux).

    Du couple à tous les niveaux qui permet de souvent se passer du maniement de la boîte de vitesses – dont la commande n’était pas ma préférée – et une totale absence de bruit et de vibration à l’arrêt (comme n’importe quel start&stop, sauf que cette DS 5 n’est pas pourvue de ce système !), ce petit 4 cylindres 1,6 litre est un régal.

    Avec cette DS 5, la France possède son haut de gamme typique de l’exception culturelle. Car lorsque nous sommes incapables d’affronter les plus belles réalisations, tant sur le plan technique que commercial, autant tenter des choses un peu plus décalées.

    Le problème, c’est que ces modèles différents trouvent rarement leur public. Avantime ou C6 peuvent en témoigner. Elles étaient pourtant nos vraies exceptions culturelles de l’époque.

    Mais dans 40 ans, toutes ces voitures seront des collectors !

  • Quand la presse nous intéresse !

    Quand la presse nous intéresse !

    Encore quelques jours (semaines ?) à attendre avant de profiter du « nouveau » AUTOcult.fr ! Parmi les surprises programmées, nous lancerons un observatoire du « journalisme » automobile pour critiquer, en bien ou en mal, ce que l’on rencontre sur nos écrans ou dans nos magazines.

    C’est l’Automobile Magazine qui gagne le très bon point du jour. Dans un dossier « Spécial Françaises », la rédaction a demandé à quelques grandes figures de l’industrie de caractériser la voiture française.

    Douze personnes, de Steve Norman – directeur du marketing de PSA – à Luca de Melo – directeur des ventes d’Audi -, de Dan Ammann – numéro 2 de General Motors – à Annette Winkler – directrice de Smart -, ils ont donné leur vision de la voiture tricolore en quelques lignes.

    Vous y retrouverez les termes « élégances », « design décomplexé », « audace », « monospace », « innovation »… Et un bon tiers de ces intervenants citent la Citroën DS de 1955.

    automobile-magazine-980Si je cite cette unique double page, le dossier est bien plus complet avec les essais de Renault Kadjar, Peugeot 208, Peugeot 308, Peugeot 508 RXH, Citroën C4 Cactus et DS 5, une interview de Laurens van den Acker, un sujet sur Gabriel Voisin et Le Corbusier et les projets de nos constructeurs hexagonaux…

  • Plus jamais la DS !

    Plus jamais la DS !

    En 2005, Citroën célébrait le cinquantième anniversaire de sa DS. A l’occasion de ce jubilé, la marque avait envahi la Cité des Sciences et de l’Industrie… Le jour de l’inauguration, le Directeur Général d’Automobiles Citroën avait lâché : « On ne refera jamais une DS ! »

    Pour le cinquantième anniversaire, il avait été question de revenir au Grand Palais, là où le public avait pu découvrir celle qui fut la voiture la plus importante du XXe siècle, le 6 octobre 1955. Mais l’idée n’avait pas abouti. Citroën s’était alors tourné vers la Cité des Sciences de La Villette pour rendre hommage à cette voiture d’exception.

    Exposition de la voiture, mais aussi projet pédagogique, Citroën avait réalisé un parcours initiatique autour de DS 19, DS 23 Pallas et d’un break DS 20 pour présenter le design, de DS 21 Prestige, du cabriolet DS 19 et d’une maquette de PR1 (la voiture du Général de Gaulle) pour l’aspect sociologique, et de la DS 21 Coupé Groupe 5 de Bjorn Waldegaard pour la compétition. Deux autres voitures, sans portes et écorchée, permettaient d’apercevoir la technique révolutionnaire de la DS.

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    Le jour de l’inauguration, Claude Satinet, alors Directeur général d’Automobiles Citroën, avait pu rendre hommage à la DS et à ses concepteurs… Une partie du discours servait aussi la cause de la C6, haut de gamme de l’époque. Une réflexion peut désormais amuser les foules au milieu de son texte…

    Claude Satinet : « On ne refera jamais une DS, car notre époque ne peut plus économiquement parlant concevoir, produire et vendre d’automobiles autant en avance sur leur temps. »

    L’idée est évidente… Mais le nom a pourtant bien été repris et s’est émancipé.

    La Citroën DS a parfois été présentée comme un gouffre financier pour la marque, malgré ses 1 455 746 exemplaires produits. Elle a pourtant porté l’image du double chevron durant des décennies et elle reste, en 2015, une référence pour bon nombre de concepteurs. Gouffre financier ? Non, investissements !

  • Les DS de la French Connection

    Les DS de la French Connection

    La French Connection. Années 50, 60 et 70, le trafic d’héroïne entre France et États-Unis va bon train. La France alimente l’Amérique de ce poison, dont 80% de la consommation américaine est produite à Marseille. Les trafiquants, les passeurs, les voitures, la marchandise, tout est français. C’est l’eldorado de la pègre marseillaise. La French Connection porte bien son nom.

    Pour passer la cargaison de Marseille à New-York, l’une des méthodes de passe était de « farcir » une voiture. Dans les faits, la voiture est désossée et « fourrée » du dit produit. Pour réaliser cette opération, une voiture était idéale : la Citroën DS.

    Avec son plancher plat -grâce à son levier de vitesse installé derrière le volant-, la DS permettait l’installation d’un faux plancher. Entre le plancher d’origine et ce faux plancher, se révélait une cachette assez grande pour y dissimuler l’héroïne, sans pour autant que cette cachette ne soit visible des douaniers. En plus de ce montage, les parties creuses de la DS étaient bien fournies du « précieux » chargement : ailes avant, ailes arrières, bas de caisses. Chaque recoin y passait. Au total, chaque DS portait 80 à 100 kg de « schnouf ».

    Ensuite, venait l’heure du voyage. Afin d’être plus discret, c’est un faux couple en voyage de noces qui était mis au volant de la DS. Au départ de Marseille, ils prenaient la direction de l’Espagne, par la route. Ils embarquait alors pour le Mexique en bateau. Alors, ils reprenaient la route en direction de Vera Cruz puis de Nuevo Laredo, ville mexicaine point frontière entre le Mexique et les États-Unis, passage le plus risqué du périple. Enfin, une fois Nuevo Laredo passée, direction New-York. Une fois arrivés, le couple avait rendez-vous avec un intermédiaire, qui récupérait la DS et la vidait de ses cargaisons. Le couple rentrait alors en France, tandis que l’héroïne inondait le pays…

    Ce voyage n’était pas de tout repos. Entre le risque d’être « pincés » par les forces de l’ordre, c’était 5000 kilomètres qui étaient à parcourir entre le Mexique et New-York, et ce, en une semaine. Le Mexique avait été choisi car le « voyage » se révélait plus discret que par New-York : son port étant des plus surveillés par les services de police américains… qui avait fait de la French Connection leur ennemi public numéro 1.

    La DS était là un outil bien loin de la tranquille voiture de famille imaginée par Citroën…

     

    NB: la photo illustrant cet article est extraite du film Le French. On y voit Jean Dujardin en juge Michel. Je sais bien que le juge Michel ne faisait pas partie de la French Connection, et autre contraire, il luttait contre elle. Mais il fallait bien trouver une illustration… Entre nous, nous n’avons pas masse de photos des DS de la French Connection. Le film La French, de Cédric Jimenez, tombe donc à pic. D’ailleurs, un jour, on vous racontera une anecdote rallystique sur ce film ;-)

  • La DS 3 WRC change de peau !

    La DS 3 WRC change de peau !

    Présentées en 2011 avec les couleurs de Red Bull, les DS 3 WRC arborait une robe dorée depuis 2014 et l’arrivée d’Abu Racing… A la fin du mois, les voitures engagées par Citroën Racing s’afficheront avec de nouvelles teintes !

  • L’essai classique : DS 23 1972

    L’essai classique : DS 23 1972

    Certaines automobiles ont marqué l’histoire. Ford T, Citroën Traction Avant, Citroën 2CV, Volkswagen Coccinelle, Porsche 911, Renault 4CV, Jaguar Type E et bien encore. Il ne manque dans cette courte liste que la Citroën DS, et l’heure est venue pour votre blog favori de la tester.

    Cette fois, ce sera une DS 23 IE. IE pour Injection Electronique, un luxe à l’époque. Datant de 1972 notre belle est équipée – en option – d’une finition Pallas, le must à l’époque.

    De l’extérieur

    Comme le dit Roland Barthes, « à son apparition, DS 19 a fonctionné comme un objet magique, luisant, sans jointure, avec beaucoup de vitres, sorte d’objet tombé du ciel« . Et le regard que l’on porte aujourd’hui pour la belle aux chevrons a peu changé. De nos jours, la DS est encore et toujours un OVNI. Bien peu de modèles automobiles peuvent se permettre d’un tel aura. Ses lignes sont fluides, élancées, douces et étirées. De l’avant à l’arrière, les lignes sont continues, les passages de roues avant cassent l’harmonie des courbes. Les roues arrières sont carénées, profilées. Le travail réalisé par Bertoni est des plus marquants. Sur la malle arrière, on trouve enfin les chevrons. A aucun endroit de la DS, on ne les retrouve. Chose surprenante, son avant est plus large que son arrière. Une exception dans le monde automobile.

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    Mécaniquement douée

    Cette DS 21 est équipée du 4 cylindres Citroën, dérivé de celui de la Traction Avant, développant 130cv. Si aujourd’hui cette puissance parait des plus classiques, pour l’époque, la DS faisait partie des voitures les plus puissances. A ce moulin plutôt classique, est greffé l’ingénieux système hydropneumatique. Ce système gère beaucoup d’éléments de la DS : la suspension bien sûr, mais aussi l’ensemble boîte de vitesses. Tout ce système complexe la qualifie encore aujourd’hui de véritable « usine à gaz », chose ne laissant pas la place aux amateurs en mécanique. DS demande du doigté, de l’expérience.

    L’intérieur, confortablement

    Comme je viens de vous le dire, la DS est équipée du système hydropneumatique. Si lors de la sortie de la DS en 1955, certains passagers étaient pris de mal de mer, la voiture tanguant un peu, il faut avouer aujourd’hui que pour l’époque, ce système était révolutionnaire. Façon Bibendum, la DS boit l’obstacle. La sellerie est des plus confortables, molles, douces, on se croirait dans un Pullman. On ajoute à cela une moquette des plus épaisses (environ 8cm d’épaisseur !). Royal. Petit hic, les banquettes avant et arrières n’offrent un maintien que nous qualifierons d’utopique.

    Ce modèle 1972 est assez atypique. On y croise des détails typiques des seventies, comme l’utilisation de plastique rigide, dur, aux formes très géométriques au niveau du tableau de bord. A l’inverse, cette DS présente de généreux chromes, tout droit issus des années 50. Surprenant, d’autant que quelques vis sont apparentes. Peut être que cela renforce le charme d’une ancienne :-)

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    Au volant

    Moteur. Ici, pas de clé pour démarrer la belle. On pousse légèrement le levier de vitesses vers la gauche et sa mécanique se met en branle. Pas d’embrayage non plus sur DS, celui est automatique. Première, on lâche doucement le champignon qui sert de frein et c’est parti, DS prend la route. Deuxième vitesse, le levier passe d’un cran vers la droite. Les 4 vitesses se passent doucement. Son confort de conduite est stupéfiant pour l’époque. Le temps d’assimiler le passage de vitesses et l’utilisation du champignon de frein, la conduite devient évidente, automatique.

    En ville, il faut avouer que la DS n’est pas spécialement à son aise. Elle est grande, large à l’avant (et plus étroite à l’arrière) et il est difficile de savoir réellement où est sa proue, d’autant que les parechocs dépassent encore du dernier point visible depuis le poste de conduite. L’autoroute, la route sont ses terrains de jeu favoris. DS aime les grands espaces.

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    Pour conclure cette prise de contact

    Il faut avouer que la DS est encore et toujours un OVNI dans la circulation moderne : que ce soit son utilisation ou dans le fait de ne pas passer inaperçu. Sa prise en main est surprenante mais facile. Sa sophistication et l’image qu’elle donne pouvant nous en faire douter. D’un tel essai, nous ne sortons pas indemne pour autant. Ce modèle a beau avoir plus de 40 ans, son utilisation sur route et autoroute est toujours simple, sa puissance, son aisance facilitant bien la chose. A tous, je vous encourage à prendre un jour le volant d’une DS. Vous nous en reparlerez, vous verrez.

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  • Un « R » avec une croix ?

    Un « R » avec une croix ?

    Oubliez l’emballement médiatique qui porte certaines disciplines du sport automobile. Mettez tout à plat et regardez simplement des courses avec un œil neuf. Quel est votre nouveau championnat préféré ? Le « World RX » !

    Evidemment, c’est pousser l’exercice un peu loin… On sait tous que rien ne remplace l’excitation des 24 Heures du Mans, du Grand Prix de Monaco, des 500 Miles d’Indianapolis, du Col de Turini ou d’Ouninpohja. Mais le rallycross est quand même la discipline ultime du sport automobile.

    Le rallycross semble tout droit sorti de l’esprit d’un concepteur de jeu vidéo

    Prenez des voitures qui ressemblent à de vraies voitures avec des performances à couper le souffle, des départs en ligne et des courses en peloton de seulement trois minutes, des circuits mêlant asphalte et terre… C’est comme si un concepteur de jeux vidéo avait eu l’idée de transposer le truc le plus fun sur console en une réelle épreuve sportive… Sauf que ces courses existaient avant MS-DOS !

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    Oubliez les WRC, elles ne pourraient résister à la puissance des « Supercars » alignées en rallycross… Oubliez même les F1 sur un départ arrêté. Aucune autre voiture sur quatre roues munie d’une direction (ça élimine les dragsters !) n’est capable d’atteindre 100 km/h plus vite !

    Depuis l’an passé, le rallycross a gagné un label Championnat du Monde FIA et une marque World RX. Plusieurs marques sont plus ou moins directement impliquées avec les Audi S3, Volkswagen Polo, Peugeot 208, DS 3 et Ford Fiesta.

    Les RX Supercars peuvent être équipées d’un moteur 1,6 litre ou 2,0 litres turbocompressé avec une bride de 45 mm capable de délivrer 600 chevaux et 900 Nm de couple. Pour contenir les coûts, la transmission à quatre roues motrices est couplée à une commande séquentielle manuelle et le traction control est interdit. Avec 1320 kg minimum sur la balance, les voitures atteignent 100 km/h en moins de deux secondes.

    Dix-huit pilotes devraient disputer toute la saison… avec le passage d’invités sur chaque manche. Des, MINI, des Subaru, Citroën C4 et Ford Focus sont déjà annoncées. Des noms ? Petter Solberg, Champion du Monde en titre, Tanner Foust, Topi Heikkinen, Timmy Hansen, Andreas Bakkerud, Anton Marklund, Mattias Ekström, Manfred Stöhl et notre petite français : Davy Jeanney. L’an passé, Ken Block, Jacques Villeneuve et Sébastien Loeb étaient aussi venus se frotter aux spécialistes.

    Première des treize manches ce week-end au Portugal… Et ce sera en direct sur L’Equipe 21 !