Catégorie : McLaren

  • La collection McLaren de Mansour Ojjeh vendue à un unique acquéreur

    La collection McLaren de Mansour Ojjeh vendue à un unique acquéreur

    L’un des ensembles les plus exclusifs jamais constitués dans le monde de l’automobile vient de changer de mains. La famille de Mansour Ojjeh, disparu en 2021, a accepté la vente de sa collection de vingt McLaren réunies avec patience et exigence, toutes produites dans la plus pure tradition d’excellence de la marque britannique. Un seul acheteur, resté anonyme, a souhaité conserver l’intégrité de ce patrimoine unique.

    Une collection hors norme

    Cette collection réunit vingt McLaren, chacune correspondant au dernier châssis produit de son modèle. Pour les passionnés, c’est une démarche quasi muséale, presque impossible à reproduire. La plupart des exemplaires sont demeurés dans un état neuf, n’ayant jamais quitté leur configuration de sortie d’usine.

    Au centre de l’ensemble trône la dernière McLaren F1 jamais construite, spécifiée par Mansour Ojjeh dans une teinte inédite baptisée « Yquem » – devenue par la suite le fameux « Mansour Orange ». À ses côtés figurent des pièces emblématiques de l’histoire moderne de McLaren : la radicale P1 GTR, la futuriste Speedtail, plusieurs déclinaisons de la Senna, la Sabre, l’Elva… Un panorama complet de la production de Woking, condensé en vingt chefs-d’œuvre.

    Cette cohérence, associée à la rareté des modèles, confère à la collection une dimension historique inégalée dans le monde des supercars.

    La volonté de préserver un héritage

    Si plusieurs propositions record ont été formulées pour certaines pièces – notamment la McLaren F1 –, la famille Ojjeh a tenu à préserver l’intégrité de l’ensemble. La vente à un acquéreur unique était une condition essentielle. Elle permet de conserver cette réunion exceptionnelle de modèles comme un témoignage de l’histoire d’un homme autant que d’un constructeur.

    Le montant de la transaction n’a pas été communiqué. Mais l’importance symbolique dépasse sans doute la seule valeur financière : c’est la transmission d’un héritage personnel et d’une passion partagée entre un homme et une marque.

    Mansour Ojjeh, l’homme qui a façonné McLaren

    Né à Paris en 1952, fils d’Akram Ojjeh, Mansour fit ses études en Californie avant de reprendre la direction de Techniques d’Avant Garde (TAG). Son nom apparaît en Formule 1 dès 1979, avec le sponsoring de l’écurie Williams. Mais c’est en 1984 qu’il s’inscrit durablement dans l’histoire en prenant une participation dans McLaren et en finançant le développement du moteur TAG-Porsche turbo.

    Avec Ron Dennis et Gordon Murray, Mansour Ojjeh participe directement à la transformation de McLaren en référence mondiale, aussi bien sur la piste que sur la route. Sous son influence, l’équipe remporte sept titres constructeurs et dix couronnes pilotes. Plus encore, il ouvre la voie à McLaren Automotive, donnant vie à une gamme de supercars qui porte aujourd’hui haut les couleurs de l’ingénierie britannique.

    Son rêve de créer la voiture de route ultime aboutit à la McLaren F1, fruit d’une vision partagée avec Ron Dennis et Gordon Murray après le Grand Prix d’Italie 1988. Une automobile entrée au panthéon, considérée encore aujourd’hui comme l’une des plus grandes réalisations de l’histoire.

    Plus qu’une collection, un témoignage

    La collection rassemblée par Mansour Ojjeh ne se limite pas à une accumulation d’objets rares. Elle reflète une philosophie, une quête de perfection, un regard unique porté sur McLaren et ses créations. Elle raconte l’histoire d’un homme dont l’intuition et la passion ont façonné l’une des plus prestigieuses aventures du sport automobile et de l’automobile de luxe.

    En choisissant de céder cet ensemble en un seul bloc, la famille Ojjeh a assuré que ce témoignage ne soit pas fragmenté. Ce transfert n’est pas seulement une transaction, c’est la préservation d’une mémoire, celle d’un passionné qui a marqué à jamais McLaren et l’automobile contemporaine.

  • McLaren : le mirage d’un avenir électrique

    McLaren : le mirage d’un avenir électrique

    Que se passe-t-il chez McLaren ? La question taraude les passionnés, alors que la marque de Woking vient de passer sous pavillon Forseven, une entreprise aussi mystérieuse qu’ambitieuse. Derrière le vernis des succès en Formule 1 et le retour en endurance se cache une réalité plus fragile : celle d’un constructeur de voitures de route à la dérive, pris entre une gamme saturée, des pertes colossales et des investisseurs aux desseins encore flous.

    À première vue, tout semble aller pour le mieux chez McLaren. L’écurie de Formule 1 est de retour aux avant-postes, portée par Lando Norris et Oscar Piastri. Le constructeur a annoncé son retour aux 24 Heures du Mans, en catégorie Hypercar. La 750S, dernier rejeton de la gamme Super Series, s’impose comme l’une des meilleures supercars de sa génération. Et l’histoire de la marque, de Bruce McLaren à Ayrton Senna, continue de faire rêver.

    Mais sous cette surface brillante, la mécanique grince. McLaren Automotive, la branche qui produit les voitures de route, vient d’être rachetée par Forseven, une start-up britannique soutenue par le fonds d’investissement CYVN Holdings, lié au gouvernement d’Abu Dhabi. Une prise de contrôle totale, après que Mumtalakat (le fonds souverain de Bahreïn) a jeté l’éponge, non sans avoir injecté près de 1,8 milliard d’euros dans la machine.

    Forseven : un inconnu au volant

    Et c’est là que tout se complique. Car Forseven n’a, à ce jour, pas produit la moindre voiture. L’entreprise compte environ 700 salariés, majoritairement issus de Jaguar Land Rover, et s’appuie sur un partenariat technologique avec le constructeur chinois Nio. Sur le papier, Forseven promet de conjuguer « luxe britannique et technologies visionnaires »… Mais dans les faits, la greffe entre McLaren et ce néo-constructeur électrique interroge.

    L’objectif affiché ? Réorienter McLaren vers une offre entièrement électrique, avec en ligne de mire un SUV électrique, selon des rumeurs de plus en plus insistantes. Un projet qui va à contre-courant de tout ce que représente McLaren : la légèreté, la pureté de conduite, la performance sans artifice.

    Une stratégie à la dérive

    Pourtant, il fallait bien faire quelque chose. Car depuis sa naissance en 2011, McLaren Automotive n’a jamais dégagé de bénéfices durables. Pire encore, la marque a accumulé les erreurs stratégiques :

    • Une prolifération de modèles, avec peu de différenciation réelle.
    • Des problèmes de fiabilité persistants, entachant l’image de marque.
    • Une ligne stylistique figée, où les modèles peinent à se distinguer visuellement.
    • Et surtout, une valeur résiduelle en chute libre, bien inférieure à celle des modèles comparables chez Ferrari ou Porsche.

    Résultat : même une supercar brillante comme la 750S peut se retrouver sur le marché de l’occasion à moitié prix quelques semaines après sa sortie. Un désastre pour la fidélisation des clients et la perception de la marque.

    Vendre les bijoux de famille

    La situation était devenue si critique que McLaren a dû se résoudre à vendre son emblématique McLaren Technology Centre, avant de le louer à nouveau pour continuer ses activités. Un acte fort, presque symbolique, qui rappelle à quel point la trésorerie du constructeur était exsangue.

    Et pendant ce temps, les projets les plus audacieux – comme l’Artura hybride – peinent à convaincre. Lancée avec ambition, la GT hybride souffre de retards de développement, de problèmes techniques et d’un positionnement flou entre sport et grand tourisme.

    Et si Zak Brown était la solution ?

    Dans ce contexte trouble, un nom revient sans cesse : Zak Brown. L’homme qui a redonné vie à l’écurie de Formule 1 McLaren pourrait-il incarner le renouveau de la branche automobile ? Passionné d’automobile, visionnaire en stratégie, Zak Brown a su, en six ans, remettre l’équipe sur les rails, avec patience, méthode et un goût certain pour les paris gagnants.

    Certes, redresser McLaren Automotive serait une entreprise d’une toute autre ampleur. Mais Brown a déjà prouvé sa capacité à fédérer, à prendre des décisions audacieuses et à insuffler une nouvelle dynamique. Il comprend l’ADN McLaren mieux que quiconque, et sa légitimité interne n’est plus à démontrer.

    Un avenir qui reste à écrire

    Forseven promet un plan de relance « mené à une vitesse fulgurante ». Mais est-ce la bonne voie ? Lancer un SUV électrique, dans un segment saturé et en contradiction avec les fondements même de la marque, ressemble à un pansement sur une plaie béante. Sans une refonte profonde de la stratégie produit, sans rétablissement de la confiance client et sans repositionnement clair, le risque est grand de voir McLaren se perdre dans une quête identitaire sans issue.

    Le temps presse. Et dans les paddocks comme sur la route, on attend désormais un signal fort. Un vrai projet. Une vraie vision. Et peut-être, une voix familière pour dire : « J’ai un plan. »

  • La McLaren 750S « 3-7-59 Theme » : hommage aux victoires historiques de McLaren

    La McLaren 750S « 3-7-59 Theme » : hommage aux victoires historiques de McLaren

    Sous le ciel ensoleillé de la Velocity Invitational en Californie, McLaren a récemment dévoilé l’un de ses projets les plus élaborés à ce jour, la McLaren 750S « 3-7-59 Theme ». Cette supercar, fruit du travail minutieux de McLaren Special Operations (MSO), célèbre le 60e anniversaire de la marque en rendant hommage à ses victoires historiques dans la Triple Couronne, à savoir l’Indianapolis 500, le Grand Prix de Monaco et les 24 Heures du Mans.

    La présentation de cette œuvre d’art roulante s’est déroulée avec la présence éminente de personnalités telles que Lando Norris, pilote actuel de l’écurie McLaren F1, Pato O’Ward, pilote de McLaren en IndyCar, et l’ancien pilote de McLaren F1, Derek Bell.

    Michael Leiters, Chief Executive Officer, McLaren Automotive : « En célébrant le 60ème anniversaire de la création de McLaren, nous réfléchissons sur notre héritage, qui consiste à repousser les limites, à la fois, dans le sport automobile et, plus récemment, dans l’excellence des supercars et des hypercars. Le thème 3-7-59 s’inspire de ces deux domaines, comme une vitrine de performances extrêmes qui rend hommage à notre succès dans la ‘Triple Crown’. Le projet le plus ambitieux jamais réalisé par McLaren Special Operations est une expression étonnante de l’expertise de pointe de McLaren en matière de peinture, sur une supercar qui établit une nouvelle référence dans sa catégorie ».

    La « 3-7-59 Theme » a réclamé plus de 1 200 heures, nécessaires pour donner vie à cette œuvre d’art roulante. Cette livrée complexe est un véritable hommage aux victoires mémorables de McLaren, symbolisées par les chiffres de course victorieux : le 3 de l’Indianapolis 500 de 1974, le 7 du Grand Prix de Monaco de 1984, et le 59 des 24 Heures du Mans de 1995.

    Cette thématique unique a été méticuleusement intégrée dans une palette de plus de 20 couleurs, formant un collage visuel sur la carrosserie de la 750S. Chaque teinte raconte une histoire, capturant l’esprit et l’essence des moments historiques qui ont forgé la renommée de McLaren dans le monde du sport automobile.

    La présence de Lando Norris souligne l’importance de cette création dans l’histoire et l’avenir de McLaren. La « 3-7-59 Theme » n’est pas simplement une voiture, c’est une œuvre d’art roulante qui témoigne du dévouement et de l’excellence qui définissent l’ADN de McLaren.

    La McLaren 750S « 3-7-59 Theme » s’inscrit comme une pièce maîtresse dans l’histoire de McLaren, une voiture qui célèbre un passé glorieux. Fusion entre l’ingénierie de pointe et la créativité artistique, cette supercar incarne véritablement l’esprit de McLaren.

  • Victoire McLaren à Goodwood

    Victoire McLaren à Goodwood

    La McLaren Solus GT remporte la course de côte organisée à l’occasion du Goodwood Festival of Speed 2023 avec un temps de 45,342 secondes.

    Après avoir fait ses débuts dynamiques le jeudi 13 juillet – le premier jour du Festival 2023 – l’assaut à plein régime de la Solus GT sur la course de côte de 1,16 mile de Goodwood lors de la grande finale de dimanche a vu le pilote d’usine McLaren Marvin Kirchhöfer monter en tête de la feuille de temps avec un temps de 45,342 secondes. C’est la deuxième victoire de McLaren au Festival of Speed Timed Shootout en trois ans, après sa victoire en 2021.

    Nées dans le monde virtuel pour le jeu vidéo Gran Turismo SPORT et animées par McLaren, seules 25 voitures clients Solus GT seront construites. Propulsé par un moteur V10 atmosphérique de 5,2 litres développant 840 ch et 650 Nm de couple, le poids inférieur à 1 000 kg et l’ensemble aérodynamique impressionnant de la Solus GT se combinent avec le groupe motopropulseur pour offrir un niveau de performance sensationnel.

    En plus des sensations fortes sur la Hillclimb, une Solus GT était exposée à McLaren House pendant toute la durée du Festival. La nouvelle supercar 750S de McLaren – la McLaren de série la plus légère et la plus puissante – a fait ses débuts publics dynamiques avec plusieurs courses à grande vitesse au cours du week-end.

    Michael Leiters, président-directeur général, McLaren Automotive : « La victoire de la Solus GT dans la finale du Timed Shootout couronne une étape importante du Goodwood Festival of Speed pour McLaren. Coïncidant avec les 30 ans du Festival, les célébrations de notre 60e anniversaire avaient déjà vu un hommage à la Triple Couronne à McLaren House et sur le Hillclimb et de puissants débuts publics dynamiques pour la Solus GT et la nouvelle 750S, et maintenant nous avons de nouveau remporté la victoire dans le Timed Shootout Final – une réalisation fantastique par une équipe incroyable.

  • La course club very, very VIP

    La course club very, very VIP

    Il y a quelques semaines, je partageais ce sentiment de voir les voitures « track-only » doucement remplacer les modèles compétition-clients conçus pour les pilotes bronze. SRO pousse le concept un peu plus loin en donnant du temps de piste à des conducteurs « d’ultracars ».

    Bugatti Veyron, Koenigsegg One:1, Pagani Huayra, Ferrari LaFerrari ou série XX, Lamborghini Veneno, McLaren P1, Porsche 918, les équipes de Stéphane Ratel ne visent que l’excellence. Deux rendez-vous sont organisés cette année dans le cadre des Blancpain GT Series, en France sur le Circuit Paul Ricard et en Italie à Misano.

    Au cœur du programme des GT3 du Blancpain GT Series, la piste est réservée aux ultracars pour quatre sessions de trente minutes. Aucun chronométrage ne permet aux conducteurs de s’étalonner.

    Pour lancer l’événement dans le Var, les constructeurs se sont largement impliqués… McLaren a dépêché une P1 GTR – pour une première en public – avec son pilote d’essais Chris Goodwin. Lamborghini a amené deux des neuf Veneno produites, un Coupé et un Roadster. Bugatti a confié une Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse / World Record à Pierre-Henri Raphanel et Aston Martin aligne une One-77…

    Les vrais clients étaient aussi présents avec une Ferrari 599XX, une LaFerrari, une Pagani Huayra, une Gumpert Apollo et une McLaren P1.

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    Au-delà des tours de circuit, les propriétaires (car les conducteurs doivent être propriétaires de leur voiture) sont invités en Relais & Chateaux… Du très, très VIP qui permet de voir rouler quelques-unes des plus belles réalisations de l’industrie automobile de cette dernière décennie.

  • La F1 n’est plus ce qu’elle était… La preuve par Hamilton !

    La F1 n’est plus ce qu’elle était… La preuve par Hamilton !

    Vous pensiez que le Championnat du Monde de F1 était un monde replié sur lui-même, que les pilotes étaient devenus des robots au service de constructeurs automobiles ? Lewis Hamilton montre que ce n’est plus franchement le cas.

    Tandis que les jeunes pilotes font tout pour montrer qu’ils sont dans un moule qui les rend insignifiant et ne déclenche aucune attirance particulière, l’ancienne génération s’affirme toujours plus. Lewis Hamilton cultive un style qui – pourrait-on dire – ne se calque que sur une très petite partie de la clientèle Mercedes…

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    Il y a quelques jours, il s’est montré au volant de sa dernière acquisition : une McLaren P1 bleue. Et cette semaine, il a annoncé sa participation à une étape du Gumball 3000 entre Los Angeles et Las Vegas.

    Imaginons juste qu’il n’y pilote même pas une AMG GT S… Là, on atteindrait le comble !

  • McLaren M6 GT : le rêve brisé

    McLaren M6 GT : le rêve brisé

    Dans les années 1960, Bruce McLaren veut être partout. Après être devenu le plus jeune vainqueur d’un Grand Prix de Formule 1 (record qui a tenu jusqu’en 2003 et Fernando Alonso), le Néo-Zélandais suit l’exemple de Jack Brabham et crée sa propre structure baptisée Bruce McLaren Motor Racing Ltd. D’abord engagé en Tasman Series et en CanAm, il se lance en F1 en 1966…

    La même année, il remporte les 24 Heures du Mans pour sa septième participation. Associé à Chris Amon, il s’impose avec une Ford GT40 et dévoile son nouveau projet : participer à la classique mancelle avec sa propre voiture.

    A l’époque, il est beaucoup plus difficile de jouer la victoire au Mans qu’en F1. Car si des assembleurs dominent la F1, ce sont de vrais constructeurs qui s’affrontent pour la victoire aux 24 Heures. Le règlement est donc modelé pour les marques automobiles.

    Pour pouvoir jouer la victoire, Bruce McLaren doit avoir une voiture avec un moteur de plus de 5,0 litres. Il lui faut donc homologuer 25 exemplaires d’un modèle de série.

    Celui qui n’a jamais produit le moindre modèle de route tente un coup de bluff. Il présente une M6 GT conçue sur un châssis M6B CanAm (de course) déjà distribué à 28 exemplaires. Logiquement, les commissaires techniques refusent l’engagement de la McLaren M6 GT.

    Bruce McLaren décide alors de produire et de commercialiser vingt-cinq M6 GT pour obtenir l’autorisation d’être au départ des 24 Heures du Mans. Mais l’atelier McLaren n’a pas la capacité de produire des modèles de série. Bruce confie l’assemblage à Trojan qui ne tient pas les délais. Plusieurs commandes sont annulées.

    Un an après le lancement du projet, seules trois voitures sont construites. Le 2 juin 1970, Bruce teste sa nouvelle M8D CanAm sur le circuit de Goodwood. Le capot arrière se détache à haute vitesse. Il quitte la piste et s’écrase contre un poste de commissaire. Il meurt sur le coup.

    La McLaren M6 GT ne participera jamais aux 24 Heures du Mans. La marque britannique devra attendre 1995 pour aller dans la Sarthe… Et s’imposer dès sa première participation !

  • Ayrton Senna revient… pour une publicité

    Ayrton Senna revient… pour une publicité

    Lorsqu’il roulait pour McLaren, Ayrton Senna avait prêté son image à Tag Heuer pour lancer la première campagne « Don’t Crack Under Pressure ». En 2015, le pilote brésilien est de retour pour une nouvelle publicité.

    Si l’horloger suisse a toujours travaillé avec quelques-uns des meilleurs pilotes du monde, dont Sébastien Ogier actuellement, l’aura d’Ayrton Senna reste bien supérieur à tout ce que l’on a pu connaître dans le monde du sport automobile depuis sa disparition.

    L’image du triple Champion du Monde est donc associée aux deux nouvelles TAG Heuer Carrera Chronograph calibre 1887.

    Note : Ayrton Senna n’a jamais eu de moteur TAG sous le capot de ses McLaren. Lors de son arrivée dans l’équipe britannique, Honda devenait le motoriste des futurs champions.

    Les deux publicités, version 2015 et 1991.

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  • La McLaren F1 de Mr Bean en vente !

    La McLaren F1 de Mr Bean en vente !

    Des stars au volant de Supercars, il y en a toujours eu… Les articles de la catégorie « Insolite » de quelques gros sites regorgent de ces histoires qui passent sans s’accrocher. Et puis il y a Rowan Atkinson (Mr Bean) et sa McLaren F1 !

    L’acteur comique, fan d’automobiles, a récemment mis en vente sa McLaren F1 chez un négociant londonien… J’ai cru comprendre qu’il faudrait débourser un peu plus de 10 millions d’euros pour commencer à discuter (!).

    Dans Classic and Sports Car, Mr Bean avait expliqué son intérêt pour ce modèle légendaire : « Lorsque je l’ai achetée en 1997, c’était assez fou, car je m’attendais vraiment à ce qu’elle perde de la valeur. »

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    A l’époque, la McLaren F1 était vendue 540 000 livres sterling (en jouant avec les conversions en 1997 : 4 765 000 FF, soit 726 000 euros lors du passage à la monnaie unique).

    « Mais elle ne s’est pas dépréciée, bien loin de là. J’ai évité d’acheter des Aston Martin et des Ferrari et j’ai sauvé une fortune ! »

    Et si cette voiture est aussi emblématique, c’est que l’acteur britannique a eu deux accidents largement médiatisés. Le premier dès 1999 lorsqu’il a percuté l’arrière d’une petite Metro. Douze ans plus tard, il a perdu le contrôle de sa McLaren sur une route du Cambridgeshire. Après un tête-à-queue, la F1 s’est retrouvée coupée en deux. Le moteur et le train arrière d’un côté, et le reste, dont le conducteur à l’omoplate cassé, de l’autre.

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    La McLaren F1 est alors repartie à Woking pour être reconstruite pour une facture de plus de 1,2 million d’euros. A cette époque, Rowan Atkinson avait assuré qu’il n’était pas un collectionneur et qu’il ne cherchait pas à profiter de sa McLaren pour réaliser une plus-value. « Ma F1 n’a que 17 ans, mais c’est déjà un classique comme une Bugatti Type 59 ou une Alfa 2,9. C’est une partie de ma vie. »

  • McLaren célèbre les 20 ans de sa victoire au Mans

    McLaren célèbre les 20 ans de sa victoire au Mans

    Il y a tout juste vingt ans, McLaren préparait sa première participation aux 24 Heures du Mans avec sept F1 GTR engagées… Une première participation et surtout un succès historique aujourd’hui célébré par une 650S Le Mans.

    Après quelques éditions difficiles, les 24 Heures du Mans retrouvent des couleurs au milieu des années 1990. Pour cette 63e édition, 99 demandes de participations sont reçues. 19 concurrents sont invités et les 29 autres places sont distribuées lors d’essais pré-qualificatifs en avril.

    Sept McLaren F1 GTR sont sur la grille de départ le 17 juin, dont le n°42 de BBA Compétition pilotée par Hervé Poulain, Jean-Luc Maury-Laribière et Marc Sourd décorée par César.

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    Les prototypes « WSC » Courage C34 et WR sont en tête en début de course devant les premières GT1 : Ferrari F40 et McLaren F1 GTR… Et la météo commence à choisir son camp. Tandis que les prototypes viennent d’effectuer leur premier ravitaillement, la pluie tombe sur le circuit. Au terme de la deuxième heure, sur une piste mouillée, trois McLaren sont déjà aux trois premières places. Les GT1 prennent l’avantage sur les WSC.

    Les conditions sont des plus en plus délicates. La pluie entraine la sortie de piste d’une WR, puis de la Courage n°13. La météo permet aux McLaren de conforter leurs positions. A la tombée de la nuit, quatre F1 GTR sont aux quatre premières places. Mais, en nocturne, les McLaren sont aussi touchées.

    A 9h00 du matin, deux McLaren sont chassées par la Courage n°13 en plein comeback. Sur une piste sèche, le prototype se rapproche inexorablement. A moins d’une heure de l’arrivée, la McLaren n°51 s’arrête avec un problème de transmission. Quelques minutes plus tard, la Courage est dans le même tour que la McLaren n°59. Mais rien ne pouvait empêcher la marque britannique de gagner.

    La McLaren F1 GTR de Yannick Dalmas, Masanori Sekiya et JJ Lehto gagnent. Trois autres McLaren se classent dans le top 5.

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    Une McLaren 650S Le Mans, 20 ans après

    Pour célébrer cette victoire, McLaren Special Operations propose 50 exemplaires d’une 650S Le Mans, directement inspirés de la n°59 de 1995.

    Parmi les détails à retenir : les jantes Le Mans Edition, une entrée d’air sur le toit et quelques développements supplémentaires. Avec l’appui de Peter Stevens, qui avait dessinée la McLaren F1 originale, le splitter avant en fibre de carbone, les amortisseurs arrière, le diffuseur et les pontons ont été retravaillés.

  • Photos : McLaren P1 à Bahrein

    Photos : McLaren P1 à Bahrein

    Voici une magnifique réalisation du photographe londonien George Williams pour McLaren sur le circuit de Bahrein… Il raconte, avec ses propres mots, son expérience.

    « J’ai eu de la chance lors de ce shooting, car McLaren m’a donné un brief très succinct. J’ai eu la liberté de créer ce que je voulais. C’était vraiment différent de ce que j’ai l’habitude de faire. Ca l’a été pour la météo… Et pour l’environnement qui était très loin de ce que je connaissais au Royaume-Uni ou en Europe.

    Je n’ai pas eu énormément de temps pour shooter. Nous n’avions que deux jours. Pour avoir la meilleure lumière, j’ai décidé d’être sur le circuit pour le lever du soleil. Il fallait mettre le réveil à 4h00… Soit 1h00 du matin avec le décalage horaire. La plupart des photos ont été prise au lever et au coucher du soleil. C’était vraiment le rush à ces périodes.

    La première journée, j’ai aussi fait des photos de nuit dans la pitlane. Je suis resté sur le circuit de 5h00 à 20h00, puis je suis rentré à l’hôtel pour trier les photos et décider de ce que je devais faire le lendemain. Après deux jours à photographier, j’ai encore passé deux jours à travailler les photos au bureau pour trouver ce que je voulais vraiment mettre dans ces clichés.

    Bahrein est un endroit incroyable pour faire des photos. La météo est fantastique. La piste est géniale avec peu d’éléments gênants qui permettent d’avoir des fonds propres. Ce n’est pas loin d’être l’endroit parfait. Et avoir une McLaren P1 est un rêve pour les photographes. Et c’est encore plus vrai pour le fan de la marque que je suis depuis tout petit ! »

  • Hommage à Bruce McLaren

    Hommage à Bruce McLaren

    Né en 1937, il y a exactement 77 ans, Bruce McLaren a marqué l’histoire du sport automobile. Après ses débuts en F1 en 1958, il devenait le plus jeune vainqueur de GP (il ne sera battu que 44 ans plus tard par Fernando Alonso) avant de terminer vice Champion du Monde en 1960.

    Suivant l’exemple de Jack Brabham, il fondait sa propre écurie et remportait son unique Grand Prix au volant de sa voiture en Belgique en 1968.

    Deux ans plus tard, il se tuait sur le circuit de Goodwood en Can Am. Son palmarès se compose de 98 départs en F1 avec quatre victoires, huit participations aux 24 Heures du Mans avec une victoire en 1966 à bord d’une Ford GT40 et deux titres en Can Am.

    L’écurie McLaren lui survivait pour aller décrocher huit titres de Champion du Monde de F1 en 1974, 1984, 1985, 1988, 1989, 1990, 1991 et 1998.

    C’est aussi l’occasion de revoir l’un des épisodes de Tooned, une série de dessins animés produits par McLaren pour les 50 ans de la naissance de l’écurie…