Catégorie : Constructeurs

  • Ferrari 499P Modificata : une voiture de course hors règlement que vous pouvez acheter

    Ferrari 499P Modificata : une voiture de course hors règlement que vous pouvez acheter

    Ferrari a réalisé un retour triomphant dans le monde du sport automobile en 2023, en remportant les 24 Heures du Nürburgring peu de temps avant une victoire au Mans pour la première fois en plus d’un demi-siècle. Pour célébrer la voiture qui l’a aidée à atteindre ce dernier exploit et permettre à ses clients les plus fidèles de l’expérimenter par eux-mêmes, Ferrari a créé la 499P Modificata.

    Disponible à l’achat pour 5,1 millions d’euros, les acheteurs auront la possibilité de la mettre à l’épreuve lors d’événements sélectionnés dans le nouveau programme Sport Prototipi Clienti, mais la compétition n’est pas au programme. Bien que ce nouveau programme soit en quelque sorte en parallèle avec la série XX destinée aux meilleurs clients de Ferrari, la 499P Modificata offre quelque chose de complètement nouveau. Les séries Challenge et XX n’ont jamais présenté que des modèles basés sur des voitures de route, mais cette nouvelle offre a des racines fermement ancrées dans le sport automobile, et plus précisément dans une voiture de course Le Mans actuelle.

    Présentée pour la première fois sur le circuit de Mugello lors des Ferrari Finali Mondiali 2023, le modèle présente la même monocoque en fibre de carbone, la suspension à poussoir et le groupe motopropulseur que la Le Mans Hypercar, mais de nombreuses modifications visent à la rendre plus accessible et encore plus performante. Libérée des strictes réglementations de la FIA, la 499P Modificata bénéficie de mises à jour de son groupe motopropulseur, de sa suspension et de son cockpit pour la rendre aussi utilisable et divertissante que possible.

    Sous sa peau en fibre de carbone se trouve le même moteur V6 biturbo de 3 litres dérivé de la 296 que celui de la Le Mans Hypercar, assisté par un moteur électrique monté à l’avant. Alors que la voiture de course est limitée à une puissance totale de 671 chevaux en raison des réglementations, la Modificata bénéficie de 175 chevaux supplémentaires pour une puissance maximale de 846 chevaux. La nouvelle addition la plus notable est peut-être le système Push to Pass, fournissant une augmentation de puissance de 159 chevaux via un bouton à l’arrière du volant. Rendu possible par son pack de batteries de 800 volts dérivé de la F1, le système peut fournir plusieurs boosters par tour d’une durée maximale de 7 secondes chacun, le système de récupération d’énergie de l’essieu avant rechargeant le système pendant la décélération. En conduite normale sans le Push to Pass activé, la puissance totale du système atteint 687 chevaux.

    Pour extraire encore plus de performances de la 499P, Ferrari a également éliminé la vitesse minimale à laquelle le moteur de l’essieu avant est activé. Dans la voiture de course, les réglementations stipulent qu’il ne peut pas contribuer avant une vitesse de 190 km/h, avec seulement l’essieu arrière alimenté par le moteur à combustion jusqu’à ce point. La Modificata adopte une approche différente, avec l’essieu avant alimenté dès l’arrêt, offrant une traction intégrale à plein temps. Cela la rend non seulement beaucoup plus rapide depuis l’arrêt et dans des conditions de faible adhérence, mais permet également une plus grande ajustabilité dans les virages à basse vitesse.

    Alors que la Le Mans Hypercar a été développée sur des pneus Michelin, Ferrari s’est tournée vers Pirelli pour la Modificata, développant un caoutchouc sur mesure pour une augmentation des performances accessibles et prévisibles. Dotés d’un composé dérivé de la F1, ces nouveaux pneus sont censés améliorer la rétroaction en conduite non compétitive et nécessiter moins d’efforts pour atteindre les températures optimales. Par ailleurs, Ferrari a apporté des modifications à sa configuration de suspension et à ses cartes moteur pour mieux correspondre à une utilisation non compétitive. Le design global est quasi identique à celui de la voiture du Mans, avec même le cockpit monoplace conservant sa disposition éprouvée. Le programme Sport Prototipi Clienti, lancé en 2024 avec la 499P Modificata, sera géré par Ferrari, qui assurera la logistique du transport de chaque voiture d’un circuit à l’autre, avec deux années d’assistance en piste, de maintenance et d’activités incluses dans les 5,1 millions d’euros.

  • Ritomo Miyata : la nouvelle étoile montante du sport automobile japonais

    Ritomo Miyata : la nouvelle étoile montante du sport automobile japonais

    Le monde de la course automobile japonaise a son nouveau héros en la personne de Ritomo Miyata, dont la saison 2023 a été éblouissante avec des victoires dans les championnats Super Formula et Super GT. Fort de ces performances exceptionnelles, il semble prêt à conquérir la scène mondiale. Les fans du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA, en particulier ceux de Toyota, ont intérêt à se familiariser avec son nom. Bien que ce ne soit pas encore officiel, il semble qu’il sera l’un des deux pilotes professionnels désignés pour l’effort Lexus ASP béni par Toyota dans la nouvelle classe LMGT3 l’année prochaine, et s’il réussit, il deviendra très prochainement membre de l’équipe Hypercar de la marque.

    Le tournant dans la carrière de Miyata en Super Formula semble coïncider avec sa sélection en tant que pilote du défi Toyota WEC (Championnat du Monde d’Endurance de la FIA), annoncée en mai mais apparemment décidée avant même le début de la saison. Après un début de saison un peu hésitant à Fuji, Miyata n’est descendu du podium qu’une seule fois par la suite, et même à ce moment-là, c’était sur son circuit soi-disant maudit, Motegi, où il a quand même terminé quatrième.

    Cette régularité a permis à Miyata de remporter le titre face au pilote Red Bull, Liam Lawson. Bien que les performances de Lawson aient atteint des sommets plus élevés, une combinaison de pénalités, d’erreurs de stratégie et d’incidents lui ont coûté cher. Miyata, quant à lui, a presque toujours maximisé son potentiel chaque week-end, évinçant son coéquipier chez TOM’S, Giuliano Alesi, ainsi que le remplaçant en milieu de saison, Ukyo Sasahara.

    Une semaine après avoir remporté le titre de Super Formula à Suzuka, devenant le plus jeune à porter la couronne depuis Ralf Schumacher en 1996, Miyata est devenu le cinquième membre du club ultra-exclusif des « double champions » au Japon en ajoutant le titre Super GT à son impressionnant palmarès lors de la dernière manche à Motegi aux côtés de son coéquipier Sho Tsuboi.

    Miyata, dont le prénom est inspiré d’un ancien modèle de Fiat, la Ritmo des années 1970 et 1980, n’a pas eu une éducation conventionnelle. Diagnostiqué autiste à un jeune âge, Miyata admet avoir eu du mal à l’école, la karting devenant son échappatoire. Il a gravi les échelons du karting pour devenir champion du Japon en 2014, puis a obtenu une bourse Toyota pour courir en Formule 4 japonaise en 2016, remportant le titre dès sa première tentative. Il a défendu son titre l’année suivante, face au futur pilote de Formule 1, Yuki Tsunoda, tout en entamant un parcours de quatre ans en All-Japan F3/Super Formula Lights qui a finalement abouti au titre en 2020 après une tentative infructueuse en 2019 contre son ami proche Sacha Fenestraz. En 2021, il a reçu « les clés » de la machine Super Formula de Nick Cassidy chez TOM’S.

    Au début, Miyata n’a pas vraiment impressionné dans la catégorie reine de la monoplace japonaise. En fait, il a été éclipsé par d’autres rookies, dont son coéquipier Alesi, qui a fait sensation avec une victoire désormais considérée comme très chanceuse sous la pluie à Autopolis. Cependant, sa progression au cours des deux saisons suivantes a été rien de moins que remarquable.

    Il est difficile de penser à de nombreux pilotes japonais qui semblaient être des pilotes accomplis à l’âge de 24 ans. À titre de comparaison, Naoki Yamamoto, le dernier pilote à réaliser le « double » au Japon en 2018 et 2020, était dans sa troisième saison de ce qui s’appelait encore la Formula Nippon à l’âge de 24 ans et ne semblait guère convaincant. Tomoki Nojiri, l’homme que Miyata a détrôné cette année, était un débutant en difficulté, sept ans avant sa campagne victorieuse en 2021.

    Il faudrait peut-être remonter à Kamui Kobayashi, qui était un débutant en Formule 1 à l’âge de 24 ans, pour trouver un pilote japonais qui ait mûri aussi rapidement que Miyata. Et de manière coïncidente, c’est Kobayashi, désormais multiple champion du WEC et vainqueur des 24 Heures du Mans avec Toyota, que le nouveau venu semble destiné à remplacer à terme. À 37 ans, Kobayashi a sans aucun doute encore plusieurs bonnes années devant lui, mais ses doubles fonctions en tant que directeur d’équipe de l’équipe Toyota WEC pourraient signifier qu’il pourrait devoir prendre sa retraite plus tôt que prévu. De plus, le vice-président de Toyota Gazoo Racing Europe, Kazuki Nakajima, n’a atteint que 36 ans avant de devoir mettre fin à sa carrière de pilote principal.

    Après avoir assisté aux 24 Heures du Mans et à la manche suivante du WEC à Monza avec Toyota, Miyata a fait ses débuts en compétition à Fuji, car il a reçu la bénédiction de Toyota pour rejoindre l’équipe Kessel Racing Ferrari dans la catégorie GTE Am. Il a immédiatement marqué les esprits, conduisant l’équipe à une place sur le podium, et aurait bien pu remporter sa première course sans un problème de moteur.

    Un conflit entre la manche du WEC à Bahrain et la finale du Super GT à Motegi a empêché Toyota de donner à Miyata une séance d’essais dans la GR010 HYBRID LMH lors des tests de débutants, mais une première expérience dans le prototype semble être une question de temps. Même si 2025 s’avère être une année trop précoce, il ne serait pas du tout surprenant de voir Miyata concourir pour des victoires aux 24 Heures du Mans d’ici 2026.

    Miyata avait déclaré lors de sa saison rookie en Super Formula qu’il était frustré de ne jamais avoir eu la chance de courir à l’étranger, mais maintenant que l’opportunité est venue, il est plus que prêt à en tirer le meilleur parti. Et maintenant qu’il est éligible pour une super-licence, il semble n’y avoir aucune limite à ce que la dernière star du Japon pourrait accomplir.

  • Kangoo Jamboree : la passion débordante des Japonais pour le Renault Kangoo

    Kangoo Jamboree : la passion débordante des Japonais pour le Renault Kangoo

    Au pied majestueux du Mont Fuji, une passion singulière prend vie chaque année : le Kangoo Jamboree, plus grand rassemblement de Renault Kangoo au monde. Depuis 14 ans, des milliers de passionnés japonais se réunissent pour célébrer le ludospace français qui a conquis leur cœur. L’édition 2023, particulièrement spéciale, a été marquée par la présentation du Nouveau Grand Kangoo au public japonais.

    Le Kangoo, connu pour son design unique avec une porte latérale coulissante, est devenu une « success story » mondiale, avec plus de 4,4 millions d’exemplaires vendus au cours des 25 dernières années, dans 50 pays à travers le monde. Depuis 1997, la manufacture de Maubeuge, dans les Hauts-de-France, accorde une attention particulière à la fabrication des exemplaires destinés au Japon, où l’engouement pour le Kangoo a atteint des sommets extraordinaires.

    Le Japon, parmi tous les pays qui ont adopté le Kangoo, se distingue par la passion unique qu’il voue à ce ludospace. Dès 2009, les admirateurs japonais ont pris l’initiative de créer un rassemblement annuel, le Kangoo Jamboree, pour partager leur amour du véhicule avec le plus grand nombre. Ce qui a commencé avec une centaine de participants est maintenant devenu une véritable fête automobile, attirant plus de 5 000 visiteurs pour admirer près de 2 000 Kangoo exposés.

    L’édition 2023 du Kangoo Jamboree a été inaugurée par le président de Renault Japon, Junpei Ogawa, accompagné de Heinz-Jürgen Löw, responsable des véhicules utilitaires du groupe. Cet événement a également été l’occasion de révéler le Nouveau Renault Grand Kangoo et la série limitée « Urban Grey », spécialement développée pour le marché japonais.

    Heinz-Jürgen Löw, Directeur Véhicules Utilitaires de la marque Renault, a exprimé son honneur de participer au Kangoo Jamboree édition 2023 : « C’est un honneur pour moi de participer au Kangoo Jamboree édition 2023 et de révéler Nouveau Renault Grand Kangoo pour la première fois au public japonais. Je tenais à remercier tous les fans qui participent à ce rassemblement et qui partagent leur passion de Kangoo et les valeurs de ce véhicule : la famille, la modularité et l’innovation. Je suis convaincu que la 3ème génération va être aussi populaire que les précédentes et que nous continuerons de célébrer ce véhicule lors du Kangoo Jamboree ! »

    Le Kangoo Jamboree demeure un témoignage vibrant de l’attachement des Japonais au Renault Kangoo. Cette passion débordante promet un avenir brillant pour le ludospace emblématique sur l’archipel nippon. Le Kangoo continue de rouler sur les routes japonaises non seulement comme un moyen de transport, mais aussi comme une véritable icône célébrée année après année au pied du Mont Fuji.

  • La McLaren 750S « 3-7-59 Theme » : hommage aux victoires historiques de McLaren

    La McLaren 750S « 3-7-59 Theme » : hommage aux victoires historiques de McLaren

    Sous le ciel ensoleillé de la Velocity Invitational en Californie, McLaren a récemment dévoilé l’un de ses projets les plus élaborés à ce jour, la McLaren 750S « 3-7-59 Theme ». Cette supercar, fruit du travail minutieux de McLaren Special Operations (MSO), célèbre le 60e anniversaire de la marque en rendant hommage à ses victoires historiques dans la Triple Couronne, à savoir l’Indianapolis 500, le Grand Prix de Monaco et les 24 Heures du Mans.

    La présentation de cette œuvre d’art roulante s’est déroulée avec la présence éminente de personnalités telles que Lando Norris, pilote actuel de l’écurie McLaren F1, Pato O’Ward, pilote de McLaren en IndyCar, et l’ancien pilote de McLaren F1, Derek Bell.

    Michael Leiters, Chief Executive Officer, McLaren Automotive : « En célébrant le 60ème anniversaire de la création de McLaren, nous réfléchissons sur notre héritage, qui consiste à repousser les limites, à la fois, dans le sport automobile et, plus récemment, dans l’excellence des supercars et des hypercars. Le thème 3-7-59 s’inspire de ces deux domaines, comme une vitrine de performances extrêmes qui rend hommage à notre succès dans la ‘Triple Crown’. Le projet le plus ambitieux jamais réalisé par McLaren Special Operations est une expression étonnante de l’expertise de pointe de McLaren en matière de peinture, sur une supercar qui établit une nouvelle référence dans sa catégorie ».

    La « 3-7-59 Theme » a réclamé plus de 1 200 heures, nécessaires pour donner vie à cette œuvre d’art roulante. Cette livrée complexe est un véritable hommage aux victoires mémorables de McLaren, symbolisées par les chiffres de course victorieux : le 3 de l’Indianapolis 500 de 1974, le 7 du Grand Prix de Monaco de 1984, et le 59 des 24 Heures du Mans de 1995.

    Cette thématique unique a été méticuleusement intégrée dans une palette de plus de 20 couleurs, formant un collage visuel sur la carrosserie de la 750S. Chaque teinte raconte une histoire, capturant l’esprit et l’essence des moments historiques qui ont forgé la renommée de McLaren dans le monde du sport automobile.

    La présence de Lando Norris souligne l’importance de cette création dans l’histoire et l’avenir de McLaren. La « 3-7-59 Theme » n’est pas simplement une voiture, c’est une œuvre d’art roulante qui témoigne du dévouement et de l’excellence qui définissent l’ADN de McLaren.

    La McLaren 750S « 3-7-59 Theme » s’inscrit comme une pièce maîtresse dans l’histoire de McLaren, une voiture qui célèbre un passé glorieux. Fusion entre l’ingénierie de pointe et la créativité artistique, cette supercar incarne véritablement l’esprit de McLaren.

  • « Ferrari », un biopic sur Enzo Ferrari attendu pour Noël

    « Ferrari », un biopic sur Enzo Ferrari attendu pour Noël

    Après plus de trente ans de gestation, le biopic tant attendu sur Enzo Ferrari, le fondateur de la marque automobile italienne, sortira enfin en salles à Noël. Le film, intitulé simplement « Ferrari », est réalisé par Michael Mann, un cinéaste américain connu pour ses films d’action et ses biopics.

    L’histoire se déroule en 1957, une période difficile pour Enzo Ferrari. Son fils Dino est décédé, sa société est au bord de la faillite et sa femme Laura, qui a découvert son infidélité, lui fait la vie dure.

    Adam Driver, qui a notamment incarné Kylo Ren dans la saga Star Wars, incarne Enzo Ferrari. Penelope Cruz joue Laura Ferrari et Shailene Woodley joue Lina Lardi, la maîtresse d’Enzo et la mère de son fils illégitime.

    Le film a été tourné en Italie et en Espagne. Les scènes de course ont été réalisées avec des voitures Ferrari et Maserati d’époque.

    « Ferrari » est un film à ne pas manquer pour les fans d’automobile et d’histoire. Il offre une plongée fascinante dans la vie tumultueuse d’un homme qui a marqué l’histoire du sport automobile.

    Voici quelques détails supplémentaires sur le film :

    • Le film est basé sur le livre « Enzo Ferrari: The Man and the Machine » de Brock Yates.
    • Michael Mann a travaillé sur le projet pendant plus de trente ans.
    • Le film a été tourné en Italie et en Espagne.
    • Les scènes de course ont été réalisées avec des voitures Ferrari et Maserati d’époque.

     

  • Mute The Hot Rod de Renault : la résurrection électrique d’une légende

    Mute The Hot Rod de Renault : la résurrection électrique d’une légende

    Dans les années 20 et 30, l’Europe était prise d’assaut par la fièvre des records de vitesse, et Renault ne pouvait pas rester à l’écart de cette passion palpitante. C’est ainsi qu’est né le projet « Mute The Hot Rod », une réinterprétation audacieuse de l’époque dorée des voitures de course.

    La recette originelle du hot rodding était simple : prenez une voiture de série, retirez tout ce qui est superflu, optimisez le moteur, et lancez-vous sur la piste. C’est exactement ce qu’a fait Renault avec « Mute The Hot Rod ». Ce projet ambitieux a nécessité environ 25 heures de travail acharné, où chaque composant de la voiture a été minutieusement examiné et retravaillé.

    La première étape a consisté à démonter la carrosserie, le moteur, la boîte de vitesses et le train roulant. Seuls le châssis, la partie avant de la carrosserie et la colonne de direction ont été conservés. Le moteur d’origine et quelques autres pièces mécaniques ont trouvé une nouvelle vie dans une autre 6 CV de la collection. Ainsi, « Mute The Hot Rod » conserve une partie de son ADN d’origine tout en embrassant la technologie moderne.

    Le châssis a été renforcé pour accueillir une boîte de vitesses provenant d’un Trafic propulsion, couplée à un arbre de transmission et à un pont arrière issu d’une Renault 12 4×4. À l’avant, un essieu de Renault KZ10 Primaquatre de 1932 a été installé, équipé d’amortisseurs à gaz, tandis que l’arrière est dépourvu de toute suspension. Les jantes de 15 pouces proviennent d’une Renault Frégate, ajoutant une touche vintage à ce hot rod moderne.

    Cependant, « Mute The Hot Rod » ne se contente pas d’une restauration mécanique. Le design de Renault a été mis à contribution pour créer un saute-vent s’étirant depuis le capot moteur, un arrière original et un intérieur minimaliste, tous fabriqués par un tôlier formeur. Au salon Rétromobile à Paris, il a été présenté en cours de réalisation, avec seulement un voile de spray inox sur la carrosserie nue, laissant présager l’excitation qui entourait ce projet.

    Après des mois de travail acharné, l’équipe de « The Originals Renault – La Collection » a atteint le moment tant attendu : la présentation au public de « Mute The Hot Rod » terminé et prêt à rouler sur de nombreux événements. Cette étape marque le point culminant du projet, où chaque pièce a été soigneusement restaurée ou remplacée pour créer un hot rod 100% électrique d’un nouveau genre.

    Le montage de « Mute The Hot Rod » est un processus minutieux qui exige un assemblage méticuleux de chaque composant. Les experts de « The Originals Renault – La Collection » ont passé des heures à ajuster la carrosserie, le moteur, la boîte de vitesses et le train roulant. Chaque boulon a été serré avec précaution, chaque ajustement vérifié et revérifié pour garantir la sécurité sur la route.

    Ce qui distingue vraiment « Mute The Hot Rod », c’est sa conversion en un véhicule électrique. Le moteur thermique d’origine a été remplacé par un groupe motopropulseur électrique, offrant des performances supérieures tout en préservant l’esprit du hot rodding. Cette électrification a permis de redonner vie à une icône tout en contribuant à la transition vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement.

    Une fois terminé, « Mute The Hot Rod » a été présenté dans sa livrée finale au Mans Classic 2023, un événement incontournable pour les passionnés de voitures classiques. Revêtu d’un élégant bleu, il a captivé l’attention du public et des médias présents. Les sourires des visiteurs ont été la meilleure récompense pour l’équipe qui a travaillé avec dévouement sur ce projet.

    L’aventure de « Mute The Hot Rod » ne s’est pas arrêtée là. Quelques semaines plus tard, il a fait ses premiers tours de roues au Goodwood Festival of Speed en Angleterre, un événement prestigieux célébrant la vitesse et l’histoire de l’automobile. Le spectacle qu’il a offert, aux côtés des supercars de renommée mondiale, a enthousiasmé les spectateurs du monde entier.

    « Mute The Hot Rod » est bien plus qu’une simple restauration automobile. C’est une réinterprétation audacieuse de l’histoire du hot rodding, alliant le charme du passé à la technologie moderne. Ce hot rod électrique incarne la passion de Renault pour l’innovation et la préservation de son héritage automobile, tout en propulsant l’avenir de la mobilité vers des horizons électriques excitants.

  • King Drift en Hyundai Ioniq 5 N

    King Drift en Hyundai Ioniq 5 N

    Si le nom de Keiichi Tsuchiya ne vous dit rien, une collection de chaînes YouTube, dont GT Channel et Best MOTORing Official, pourrait provoquer des heures devant les écrans. Le nom Keiichi Tsuchiya est important en soi, car Tsuchiya représente un catalyseur de la culture du drift.

    Communément appelé le Drift King, Tsuchiya détient des références en tant que pilote des 24 Heures du Mans, mais la plupart le connaissent pour sa conduite « touge ». Explorer l’impact que l’expression touge (qui signifie passer en japonais) a eu aux États-Unis vaut sa propre anthologie, mais il ne fait aucun doute que Tsuchiya est le visage des exploits sur des chemins de traverse pour de nombreux passionnés.

    Et certains constructeurs automobiles aiment profiter de ce style de vie, croyez-le ou non. Même si je suis sûr que l’équipe juridique de Hyundai a eu du mal avec une représentation pro-drift, la branche performance N-line de Hyundai s’est associée au Drift King lui-même pour promouvoir sa nouvelle Ioniq 5 N. Et les résultats sont naturellement pleins de fumée de pneus.

    Installé au Sydney Motorsports Park en Australie, le Drift King s’exprime aujourd’hui avec la Ioniq 5 N. Mais il prend rapidement l’habitude d’envoyer l’électrique dans de larges dérives.

    Avec 601 chevaux et 745 Nm de couple en fonctionnement normal, il n’est pas tout à fait surprenant que la Ioniq 5 N soit prête à glisser avec le Drift King. Mais ce sont en réalité les changements de vitesse et l’agilité de la voiture qui permettent à Tsuchiya de se sentir chez lui. Cela ne ressemble pas à une voiture de près de 2180 kg.

  • Une mini MINI électrique

    Une mini MINI électrique

    La MINI Cooper version 100 % électrique de nouvelle génération est en route… Mais une autre nouvelle Mini, bien plus mini, arrive via le préparateur David Brown Automotive. Comme de coutume, c’est beau et très cher.

    David Brown Automotive, dont vous vous souvenez peut-être pour le curieux mashup Speedback, a dévoilé son premier modèle électrique. Et malgré les conventions familières du genre EV, il pèse en réalité le même poids que l’ancien.

    Surnommée Mini eMastered, cette Mini électrique troque son ensemble essence contre une batterie de 18,8 kWh et un moteur électrique de 96 chevaux, tous deux rangés sous le capot. Cela lui donne une autonomie de 180 miles, ainsi qu’un poids à vide de seulement 640 kg, ce qui lui permet de s’en tirer avec une très petite batterie par rapport aux normes modernes des véhicules électriques.

    Une vitesse de pointe de 150 km/h lui permet de conserver la convivialité d’une voiture moderne, tandis qu’un sprint de 8,5 secondes de 0 à 100 km/h lui donne suffisamment d’agilité pour suivre le trafic moderne.

    Mais l’échange de groupe motopropulseur n’est qu’une partie d’un programme plus vaste. La société basée à Silverstone a transformé l’intérieur de l’Austin Mini, plutôt spartiate, en une expérience rétro, qui conserve encore un certain lien avec le modèle d’antan. Une certaine mesure de retenue a été exercée en transformant une Mini classique en un modèle de luxe, doté d’un écran d’infodivertissement Pioneer de 7 pouces et de la climatisation.

     

    Si vous avez encore le sentiment tenace d’avoir déjà vu quelque part une petite Mini neuve, vous pensez probablement à la Mini Remastered Oselli Edition, dévoilée en 2021 par la même société. Ce modèle, cependant, utilisait un BMC Série A alésé à 1 450 cm3, lui donnant une puissance fringante de 123 ch.

    La Mini eMastered, en revanche, ne se préoccupe pas autant des chiffres de puissance que de l’autonomie, qui se situe carrément aux côtés de la MINI Cooper SE électrique sortante avec sa batterie beaucoup plus grosse. Mais c’est une BMW moderne, ne l’oublions pas, avec des éléments comme des zones de déformation et des airbags.

    Néanmoins, comme ces véhicules seront destinés aux acheteurs des quartiers les plus chics de Londres, les vitesses routières ne seront probablement pas trop ambitieuses.

    La seule chose qui n’est pas petite dans cette voiture, c’est le prix. Avec l’autocollant indiquant 143 000 euros au taux de change actuel, la Mini eMastered donnera aux acheteurs la possibilité d’acheter au moins trois Mini Coopers électriques bien optionnées…

  • Equipe Bleue et AUTOcult gagnent la Roma Eco Race

    Equipe Bleue et AUTOcult gagnent la Roma Eco Race

    À l’occasion de la Semaine Européenne de la Mobilité, EQUIPE BLEUE et AUTOcult ont gagné la première édition de la Roma Eco Race, épreuve du Trofeo Green Challenge Cup organisé par la fédération italienne Aci Sport !

    Suivant le précepte d’Ambroise de Milan « si fueris Rōmae, Rōmānō vīvitō mōre », EQUIPE BLEUE a engagé une FIAT 500e au départ de la première édition de la Roma Eco Race.

    Nouvelle épreuve tracée entre Rome et Castel Gandolfo, le rallye partait de Solum Roma et suivait l’historique Via Appia vers les magnifiques lacs Albano et de Nemi, avant de revenir à Rome durant la seconde journée.

    Quinze équipages, à bord de voitures à énergies alternatives (100 % électriques ou hybrides), étaient alignés au départ de la Roma Eco Race et du Memorial Fiammetta La Guidata.

    Alexandre Stricher : « Pour cette première édition, le défi était intéressant. Entre Rome et Castel Gandolfo, au cœur de la circulation, assurer chacun de ses pointages étaient la clé pour s’imposer. Nous avons pris la première place du classement dans le deuxième secteur de régularité et nous avons pu creuser l’écart durant toute la première étape. Nous terminons avec près de quatre fois moins de points de pénalité que le deuxième du classement, un record. »

    Avec l’unique équipage étranger engagé, EQUIPE BLEUE signe une nouvelle victoire et remporte le trophée du Memorial Fiammetta La Guidara : « Un grand merci à l’équipe organisatrice et aux partenaires qui ont participé à la création de cette première Roma Eco Race. Les lieux étaient magnifiques et particulièrement adaptés à la promotion d’une mobilité décarbonée. L’ambiance de la région et le plaisir de rouler 100 % électrique dans les petites ruelles de Castel Gandolfo, de Frascati ou d’Albano Laziale ont marqué notre expérience. Il est certain que la progression de la part de voitures 100 % électriques dans la région renforcera son attractivité. »

  • L’Aston Martin DB5 fête ses 60 ans

    L’Aston Martin DB5 fête ses 60 ans

    L’Aston Martin DB5, l’un des modèles les plus cultes au monde, fête ses 60 ans en 2023. Aston Martin a célébré l’événement en présentant une DB5 aux côtés d’une DB12, le dernier modèle de la marque.

    La DB5 a été dévoilée en 1963. Elle est devenue une icône de la culture britannique, du design et de l’innovation. Elle a également contribué à la réputation d’Aston Martin en tant que marque de luxe britannique synonyme de style, de performance et d’exclusivité. La DB5 a été utilisée dans plusieurs films de James Bond, ce qui a encore accru sa popularité. Il est aujourd’hui l’une des voitures les plus désirables au monde.

    Voici quelques faits sur la carrière de la DB5 :

    • Présentée au salon de l’automobile de Frankfurt en 1963.
    • Propulsé par un moteur six cylindres en ligne de 4,0 litres développant 282 ch.
    • Vitesse de pointe de 240 km/h.
    • Visible dans plusieurs films de James Bond, dont Goldfinger et Thunderball.
    • L’une des voitures les plus collectionnées au monde.
  • 5 raisons de choisir une Volkswagen T-Roc

    5 raisons de choisir une Volkswagen T-Roc

    Parmi les SUV compacts les plus intéressants de ces dernières années, la Volkswagen T-Roc fait partie des modèles les plus intéressants alliant design sportif, performances impressionnantes et adaptabilité. Si vous n’êtes pas du tout renseigné sur ce modèle, il est grand temps de vous mettre à la page. Découvrez dans notre article du jour 5 bonnes raisons d’économiser pour vous offrir une Volkswagen T-Roc. Bonne lecture !

    1. Un design audacieux

    La première chose que nous constatons en jetant un coup d’œil à la Volkswagen T-Roc est évidemment son design particulièrement audacieux, sportif et agressif. Son allure robuste, ses lignes dynamiques et ses détails élégants en font une voiture charismatique qui ne laisse personne indifférent. Il est d’ailleurs possible de personnaliser votre véhicule pour être encore plus spécial et exprimer votre style unique. Un modèle d’occasion Volkswagen T-Roc vous intéresse ? Allez faire un tour sur le site du concessionnaire auto By My Car sans plus tarder !

    2. Une grande adaptabilité

    Bien que la Volkswagen T-Roc soit un SUV compact de taille réduite, vous bénéficiez en son sein d’un intérieur spacieux qui s’adapte à tous vos besoins. Vous pouvez ainsi voyager avec 4 autres passagers, mais aussi rabattre les sièges arrière pour profiter d’un espace encore plus généreux où installer vos bagages. C’est un véhicule idéal pour les trajets en famille, les road trips en amoureux ou encore les escapades en plein air car vous avez la possibilité d’installer un coin nuit et de dormir à même votre véhicule.

    3. Un vaste choix de motorisations

    Faites le point sur vos besoins et vos préférences pour sélectionner la motorisation qui vous correspond. La Volkswagen T-Roc est appréciée pour ses performances et peut répondre à différentes envies de conduite. C’est à vous de choisir entre un moteur essence ou diesel dont la puissance peut être plus ou moins élevée selon vos attentes. Retenez que certains modèles offrent aussi des versions à transmission intégrale pour que vous puissiez bénéficier d’une meilleure adhérence quel que soit le terrain.

    4. Des équipements technologiques de haute pointe

    L’une des bonnes raisons pour lesquelles vous avez tout intérêt à choisir une Volkswagen T-Roc est le nombre d’équipements technologiques qu’elle propose et qui optimisent votre expérience de route. Votre confort, votre sécurité et votre connectivité sont largement améliorés et vous profitez de moments de conduite uniques et particulièrement agréables. Entre système d’infodivertissement avec écran tactile, connectivité smartphone, systèmes d’aide à la conduite ou encore régulateur de vitesse automatique, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer.

    5. Un gage de sûreté et de fiabilité

    Si vous ne le savez pas encore, notez que Volkswagen est connue pour la fiabilité encore plus, et le modèle T-Roc en est la preuve. Ce véhicule solide, résistant et robuste se distingue de par la qualité de ses matériaux de construction et sa durabilité à long terme. Prenez soin de votre Volkswagen T-Roc régulièrement et vous pourrez bénéficier d’une expérience de conduite fiable et sans soucis.

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    Alors, qu’attendez-vous pour vous renseigner sur les différents vendeurs proposant le Volkswagen T-Roc ?

  • Darwinisme : MINI

    Darwinisme : MINI

    La MINI est une petite voiture emblématique qui a marqué l’histoire de l’automobile. Conçue par Alec Issigonis pour British Motor Corporation (BMC), elle a été produite pour la première fois en 1959. La Mini a connu un succès immédiat, notamment en Grande-Bretagne, où elle est devenue une voiture populaire pour les jeunes et les familles.

    La première génération

    La première génération de Mini était disponible en deux versions : la Morris Mini Minor et l’Austin Seven. Ces deux voitures étaient équipées d’un moteur quatre cylindres de 850 cm3 qui développait 34 ch. La Mini était une voiture très compacte, avec une longueur de seulement 3,05 mètres. Elle était également très maniable, ce qui en faisait une voiture idéale pour la ville.

    La Mini a connu un succès commercial important, avec plus de 5 millions d’exemplaires vendus dans le monde entier. Elle a également été très populaire dans le monde du sport automobile, notamment en rallye. La Mini Cooper S a remporté le Rallye de Monte-Carlo à trois reprises, en 1964, 1965 et 1967.

    La deuxième génération

    En 2001, la Mini a été relancée par BMW, qui avait racheté Rover Group, la société mère de BMC. La nouvelle MINI était plus grande et plus puissante que la première génération, mais elle conservait le même style et la même maniabilité.

    La deuxième génération de MINI a été un succès commercial, avec plus de 3 millions d’exemplaires vendus dans le monde entier. Elle est toujours produite aujourd’hui, et elle est disponible en une variété de versions, notamment la MINI Cooper, la MINI Cooper S et la MINI John Cooper Works.