Catégorie : Constructeurs

  • Contact, quelques heures en Audi A5 Cabriolet 50 TDI 286 ch quattro tiptronic 8

    Contact, quelques heures en Audi A5 Cabriolet 50 TDI 286 ch quattro tiptronic 8

    Audi A5 Cabriolet 50 TDI 286 ch quattro tiptronic 8. Après avoir donné ce nom aussi long, tu peux boire un coup tellement il est long ! En gros, c’est une beau cabriolet, spacieux pour ces passagers, équipé d’un très bon moteur et une belle boîte automatique. Je résume très grossièrement mais avant toute chose, je tenais à vous préciser : je ne suis pas seul dans ma tête au sujet de l’Audi A5. Oui, c’est un peu atypique comme approche mais elle me fait quelque chose cette Audi A5, comme une Mercedes Classe C break AMG, une Abarth 124 Spider. Elles sont une gueule, un cachet particulier. L’A5, comme sa grande soeur A7, a quelque chose en plus des autres. Alors oui, c’est une A4 un peu plus grosse. C’est une A4 un peu plus dynamique. C’est une A5 et pour moi elle fait partie des plus belles automobiles du moment. Un peu plus en poids, un peu plus en forme. Qu’elle soit cabriolet ou sportback, coupé ou 4 portes, peu importe, j’aime sa singularité simple et ses formes. Elle est tout de même très statutaire cette A5. Elle ne me déplairait pas, un jour…

    La nouvelle A5 est donc arrivée. Pas de bouleversement particulier mais un restylage de bon goût. On notera donc une calandre « Singleframe » plus plate et plus large, l’apparition très discrète des 3 buses de ventilation façon Audi Sport quattro 1984, une nouvelle lame de pare-chocs avant, avec des ouïes d’air plus grandes. A l’arrière, le diffuseur change, pour recevoir deux belles sorties d’échappement. Du côté des feux, la nouvelle signature Audi arrive, avec la technologie Matrix LED, pour voir de nuit comme en plein jour. C’est plus pratique.

    A l’intérieur, la tableau de bord change, évolue, avec l’apparition du MMI Touch Display 10,1 pouces, trois interfaces pour le Virtual cockpit que j’adore. Au centre, la console centrale est plus grande, avec plus de rangement mais on a toujours beaucoup trop d’informations à absorber pour ma petite tête. Une fois assis, on se rend compte d’une chose : l’A5 cabriolet est vraie 4 places, où chaque passager aura de la place à bord. Ce choix a été fait pour une question de sécurité. En effet, en cas de tonneau, des arceaux sortent de la caisse pour venir protéger les têtes des passagers arrières. Seuls deux arceaux protecteurs sont prévus, d’où les seules deux places à l’arrière et donc quatre places dans la voiture. Tout s’explique mais il faut avouer qu’à l’arrière, on a ainsi de la place, et c’est bien de la place. Enfin, toujours côté place : on a un coffre très spacieux pour une cabriolet.

    Côté gamme, tout est simple, avec deux finitions disponible : S line et Avus. Cinq motorisations dont trois motorisations à hybridation légère, premier niveau de l’hybridation automobile. Pas trop de bla-bla, tout est très bien expliqué ici : https://www.caradisiac.com/mild-hybrid-ou-hybridation-legere-la-premiere-marche-161030.htm. Ces gens de chez Caradisiac connaissent bien mieux la chose que moi. Ceci étant, j’ai eu la chance de prendre le volant d’une belle A5, sobre dans sa robe d’un Bleu Navarre metallisé. Sous son long capot nervuré, c’est le 6 cylindres en V 3L diesel 286 chevaux qu’on retrouve, accouplé à la boîte tiptronic 8, qui emmène la transmission quattro. Rien à jeter. Souplesse et puissance sont présents, quand le couple de 620 Nm arrache le bitume.

    L’essai du jour sera simple : de Bruxelles à Anvers, aller-retour. Le temps de fuir les bouchons bruxellois, le Rrrrrring et les tunnels sans fin, nous voilà en route vers la mer. L’essai est court, bref, nous n’aurons pas le temps de se perdre comme habituellement. Il fait frais, il fait froid en ce mois de février. Routes, autoroutes, petites rues de cités flamandes, rien ne nous est épargné. Pas même les pavés du port d’Anvers.

    Nous aurions pu écouter les chansons Bruxelles, chantées par Jacques Brel ou Dick Annegarn, mais non, pas cette fois. Non pas que la chanson de Dick Annegarn ne soit pas superbe mais c’est sur l’album Breakfast in America, du fantastique groupe britannique Supertramp, que je me jette. Les quatre premiers morceaux de cet album aux multiples récompenses ne sont qu’un graal, pur, propre, mélodieux. Notez bien : Gone Hollywood, The Logical Song, Goodbye Stranger et bien entendu, Breakfast in America, le titre de l’album. Alors, voyez le topo qui s’affiche au coeur du système sonore Bang & Olufsen, avec son en 3D. Sublime. Les voix de Richard Davies, Roger Hodgson et Richard Palmer sont flattées.

    Audi A5 décapotée, sièges chauffants, gros bonnet pour moi tandis qu’Antoine du Garage des Blogs aura les cheveux au vent. La capote de tissu triple épaisseur se déplie en 15 secondes pour se remettre en place en 18 secondes. Une cinématique possible en roulant, jusqu’à 50 kilomètres/heure. Puis notre Audi avale les kilomètres dans une douceur incroyable, sans broncher, sans frétiller, se passant des nids de poule des autoroutes belges, effaçant les pavés des centre-villes. Le moment est unique et j’avoue me perdre un peu dans les commandes de la bête. Il y a définitivement trop de boutons pour moi, mais quand la route s’allonge, se montre facile, plaisante, quand la discussion se fait, glisse, en bonne compagnie, avec un bon son et une auto douce et confortable, c’est un moment unique. C’est peut être cela, un cabriolet de la classe et de la volupté d’une Audi A5. Une succession quotidienne de moments uniques. Il est vrai qu’au doux tarif de 92000€, notre modèle essayé a les arguments pour créer des moments uniques. Je n’en oublie pas mon leitmotiv : prendre la route, je crois que l’essentiel est là. En Audi A5 Cabriolet, la route n’en parait que plus belle, avec un goût de trop peu.

    Je vous laisse, mon break familial m’attend. Mais j’y ai tout de même Supertramp, et ça me rappelle de jolies choses.

    Je vous embrasse avec le coeur,
    Jean-Charles

  • Pourquoi Citroën a-t-elle décidé d’implanter son centre d’essais à la Ferté Vidame ?

    Pourquoi Citroën a-t-elle décidé d’implanter son centre d’essais à la Ferté Vidame ?

    Ce week-end, Citroën fêtera son centenaire à la Ferté Vidame, au coeur de son centre d’essais historique. Mais pourquoi Citroën a-t-elle décidé d’implanter son centre d’essais à la Ferté Vidame ?

    Pour implanter le centre d’essais Citroën, un cahier des charges était bien épais. Entre autres, la surface était grande et le parc était entouré de murs, garantissant l’absence de vue depuis l’extérieure. D’ailleurs, le parc est si grand qu’il semble être la surface privée la plus grande de France qui ne soit pas traversée par une route publique, rien que ça. De quoi garantir une intimité totale. Le centre est d’ailleurs toujours utilisé aujourd’hui, accueillant plus de 200 salariés chaque jour, avec des véhicules du groupe PSA, venant de l’Europe entière.

    Mais la légende raconte que lorsque Pierre-Jules Boulanger, alors patron des chevrons, choisit La Ferté-Vidame, son choix final se fit pour ses salariés. En effet, grâce à sa position à l’ouest de Paris, les essayeurs de la marque aux chevrons n’auraient pas eu le soleil de face à l’aller, quittant Paris, ni au retour, y retournant. Et oui ! Savoir maintenant si cette histoire est vraie ou non, telle est la légende, et Dieu ô combien la marque Citroën est pleine de légendes…

    Belle journée sous les chevrons,
    Jean-Charles

     

     

  • Les Alpine A110 Tissot du Tour de France

    Les Alpine A110 Tissot du Tour de France

    Ouép, j’aime bien le vélo et le Tour de France.

    Après la découverte du programme Norauto comme partenaire technique officiel, zoom sur une autre marque partenaire du Tour, et ses bolides un peu spéciaux.

    Cette fois donc, zoom sur un bolide qu’on connaît bien chez AUTOcult, l’Alpine A110. On a suivi sa création, sa genèse, ses nombreux show-car et nous l’avons testé, sur route comme sur piste en décembre 2017. Un essai qui me marque encore aujourd’hui.

    Vous me demanderez alors le lien entre Alpine et le Tour de France. Pour cela, il faut prendre la route de la Suisse et se rendre chez l’horloger Tissot.

    Cette année, c’est Tissot qui est l’horloger officiel de la Grande Boucle. Un partenariat fort avec A.S.O., puisque le Tour de France n’est pas la seule épreuve cycliste dans l’escarcelle suisse. On y retrouve en plus du Tour, Paris-Nice, Paris-Tours, la Flèche Wallonne et le Tour d’Espagne. Ca roule donc.

    Aussi, dans sa politique de partenariat, Tissot n’est pas seulement soutien technique du cyclisme. L’histoire entre horlogerie et automobile étant proche, la marque suisse investit aussi en endurance, avec l’équipe Signatech Alpine.

    Alpine et Tissot, partenaires sur le Tour de France comme aux 24 heures du Mans

    Ainsi, lorsqu’il a fallu choisir une voiture pour représenter Tissot dans la caravane du Tour, les équipes marketing avaient un travail tout fait : l’Alpine A110 leur tendait les bras. Et c’est ainsi qu’on a retrouvé des Alpine dans la Caravane du Tour. Entre Alpine et Tissot, au Mans comme au Tour, l’histoire était écrite, la boucle était bouclée. Enfin La Grande Boucle était bouclée surtout. (Tu l’as ?)

    Je jalouse les chauffeurs de ces Alpine A110, qui parcourront les 3 480 kilomètres de la compétition, entre Bruxelles et Paris, via les Vosges, les Pyrénées et les Alpes. Enfin, ils feront bien plus de 3 480 kilomètres au volant de la belle bleue, puisqu’il faudra bien relier les villes étapes, aller à l’hôtel et enfin relier Val Thorens à Paris. Quand les cyclistes prendront l’avion, les équipes techniques et Caravane prendront la route, au coeur de la Douce France qu’on aime tant.

    Et il faut bien l’avouer : il n’y a rien qui symbolise plus la Douce France qu’une Alpine et le Tour de France, Tissot l’a bien compris. Hormis Johnny, un quille de rouge et un calendos. Enfin plutôt du sifflard Cochonou en ce mois de juillet.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

  • Audi A1 Sportback 2018 : quattro avant l’heure ?

    Audi A1 Sportback 2018 : quattro avant l’heure ?

    C’est la question. Révélée en juin dernier et assurément inspirée de l’Audi quattro des années 80, à la sportivité exacerbée. Mais cette A1 ne sent-elle pas la S1 ? Petit tour du -futur- propriétaire. 

    Petit format, A1 Sportback 2018 revendique 4,03 mètres de long, 1,74 mètres de large et 1,41 mètres de haut. Un petit format assumé, taillé pour la ville, telle une petite bombinette bien assise, avec ses portes à faux courts. Exclusivement 5 portes, elle devrait donc être bien stable, même si elle est plus lourde par définition qu’une trois portes. On se rappelle de la S1 qu’on avait essayé en 3 portes, était une véritable rallycar de série. La nouvelle A1 devrait être proche de cela, au châssis bien assis. Même si la S1 n’est pas annoncée pour le moment.

    D’ailleurs, S1 ou non, la A1 Sportback 2018 a déjà a l’ADN quattro. Voies larges avant comme arrière (elle a de sublimes anches!), calandre Audi dite Singleframe assez basse, entrées d’air latérales et pare-choc arrière façon diffuseur, Sportback est sport. On notera sur cette calandre, en bord de capot, trois feintes plates. C’est un hommage direct à la Sport quattro, icône rallystique depuis 1984. Quand nous disions sportivité…

    A l’intérieur, le petit modèle de la marque aux anneaux est bien entendu connecté : l’info divertissement est présent et l’ensemble des options techno Audi connect est là. Je n’ai pas encore pu voir cette A1 mais c’est à prévoir que notre chère petite Teutonne aura l’équipement à hauteur de la marque, avec ici trois finitions possibles, avec personnalisations : « advanced », « design selection » et « S line » .

    Comme le Q2 il y a quelques temps, cette A1 Sportback 2018 sera disponible au lancement dans la finition Edition. Le pack est alléchant et cette petite Audi a fière allure : grandes roues de 18 pouces en bronze, blanc ou noir, finitions extérieures mates et/ou brillantes, phares avant et arrière LED teintés et bien d’autres trucs bien sportifs. C’est joli! C’est cette A1 Sportback Edition qui illustre cet article, présentée ici dans le gris Chronos Grey. Le chrono, toujours le chrono. Je vous le dis, ça sent la S1 quattro :)

    C’est beau non ? J’aime beaucoup.

    Belle journée,
    Jean-Charles

    Voici donc l’A1 Sportback 2018 Edition, morceaux choisis : 

    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »

     

  • Alpine A110 Cup : Europa !

    Alpine A110 Cup : Europa !

    Eu-ro-pa. En trois syllabes, l’Alpine revient en piste. En plus de son programme LMP2 en FIA WEC, la plus phoenix des marques automobiles françaises fait son grand retour sur les circuits européens par la compétition client. Pour cela, une Alpine inédite a été développée par Signatech, à Bourges : l’Alpine A110 Cup.

    Basée sur l’Alpine A110 2017 de série, la « Cup » est une véritable voiture de course, conçue dès les premières esquisses par Alpine, Signatech et Renault Sport Racing et assemblée dès la série à Dieppe. Un fonctionnement proche de celui de Porsche, sa concurrente avouée.

    Mécaniquement, on retrouve sous le capot arrière le 4 cylindres turbo de série, poussé à 270 chevaux, gagnant 18 équidés pour le coup. Le couple reste inchangé, avec 320Nm. Avec un poids de 1050 kg, cette « Cup » affiche donc un rapport poids/puissance de 3,9cv/kg. Au niveau de la boîte de vitesse, Signatech et 3MO ont oeuvré ensemble pour créer ensemble une boîte de vitesses séquentielles à 6 rapports, auquel un autobloquant à glissement limité est greffé.

    Bien sur, comme toute voiture de course qui se respecte, l’A110 Cup répond à toutes les normes en vigueur de la FIA. Caisse arceautée, baquet, extincteur etc. Petit détail, j’aime beaucoup la paroi qui sépare l’habitable du compartiment moteur : tellement racing ! La caisse a elle été abaissée de 40mm, alors que Öhlins se charge de la suspension : les quatre combinés ressort-amortisseur sont réglables en compression et en détente. Côté freins, Brembo fournit le système, avec des disques ventilés de 355mm à l’avant, pour 330mm à l’arrière.

    Développée avec entre autres Nicolas Lapierre, cette Alpine A110 Cup promet d’être intéressante. En sa première année d’existence, elle disputera uniquement sa formule monomarque : l’Alpine Europa Cup.

    Tenté ? Dépêchez-vous, seuls 20 exemplaires seront disponibles pour la première saison.

    Le vieux continent first

    Au programme dès 2018, l’Alpine Europa Cup visitera 5 pays, pour 6 week-ends et 12 courses. Il s’agira là d’une série labellisé FIA, faisant écho à l’Europa Cup, organisée de 1985 à 1988. Le programme est connu, il faut avouer que les circuits visités sont de beaux et grands circuits. Bravo !

    • 1er-2 juin : Circuit Paul Ricard (France)
    • juin / juillet : Tbc (Allemagne)
    • 14-15 juillet : Dijon-Prenois (France)
    • 1er-2 septembre : Silverstone (Grande-Bretagne)
    • 22-23 septembre : Spa-Francorchamps (Belgique)
    • 20-21 octobre : Barcelona-Catalunya (Espagne)

    Rendez-vous les 1er et 2 juin sur le Circuit Paul Ricard pour son baptême du feu. Avant, on la verra sur les circuits de Jerez, Magny-Cours, Motorland Aragón, Valencia, Portimao, Navarra et bien ailleurs, car l’A110 Cup n’est pas encore développée. Elle est pour le moment conçue, construite par Signatech et ce ne seront pas moins de 7500 km qui seront parcourus en essais : l’équivalent de trois saisons d’Alpine Europa Cup.

     

    Alpine A110 Cup – fiche technique

    Châssis

    Type : Monocoque aluminium
    Sécurité : Arceau multipoints
    Carrosserie : Aluminium
    Aérodynamique : Fond plat, diffuseur, becquet arrière

    Moteur

    Type : 4 cylindres 1.8L 16s
    Disposition : Centrale arrière
    Puissance : 270 ch à 6000 tr/min
    Gestion électronique : Magneti-Marelli SRG 140

    Transmission

    Type : Propulsion
    Boîte de vitesses : Séquentielle 6 rapports 3MO
    Commande : Palettes au volant
    Différentiel : Autobloquant à glissement limité
    Embrayage : Bi-disque acier fritté

    Trains roulants et suspensions

    Suspensions : Double triangles superposés
    Amortisseurs : Öhlins réglables 2 voies
    Freins AV : Ø 355 x 32 mm, étriers 6 pistons Brembo
    Freins AR : Ø 333 x 32 mm, étriers 4 pistons Brembo
    Direction : Assistée électrique

    Roues

    Jantes : Aluminium, 9×18’’ (AV) et 10×18’’ (AR)
    Pneus : Michelin 25-64×18 (AV) et 27-65×18 (AR)

    Dimensions, poids et capacités

    Longueur / largeur / hauteur : 4178 / 1798 / 1190 mm
    Empattement : 2419 mm
    Voies AV / AR : 1565 / 1570 mm
    Réservoir de carburant : Homologué FIA FT3, 65 litres
    Poids : Environ 1 050 kg

    En images 

    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    Salut Nico !
  • Jean Ragnotti, le négociant en virages

    Jean Ragnotti, le négociant en virages

    Jean Ragnotti, c’est l’image que l’on veut garder d’un âge d’or du sport automobile français. S’il n’a pas le même palmarès que certaines têtes d’affiche, il est le plus populaire, le plus adorable de tous. Joyeux anniversaire Jeannot !

    Soixante-douze ans aujourd’hui… Quand on le voit s’installer au volant, ses trajectoires ne laissent pas imaginer que l’homme compte déjà 55 ans de carrière à cette position. « Négociant en virages » comme il s’annonçait, Jean Ragnotti est un véritable artiste. Multiple Champion de France dans diverses catégories, il s’est aussi illustré au niveau mondial.

    Quand d’autres sont qualifiés de pilotes professionnels, lui est un pilote vivant. Il vit du pilotage et seules ses frasques – typiquement burlesque – le font dévier de sa ligne.

    « Mon plaisir a toujours été le pilotage. » C’est une phrase qui revient quand on le croise sur un circuit, souvent en World Series by Renault, ou dans un parc d’assistance de rallye.

    jean-ragnotti-dedicace

    Jean Ragnotti s’est surtout une histoire de copains. À 18 ans, il passe le permis et devient routier pour gagner un peu d’argent. Il achète une Renault 4CV à crédit et commence à impressionner la bande. À Carpentras, on croit déjà en ce jeune talent ! « Ils disaient que j’avais un bon coup de volant. À chaque fois, ils me poussaient à faire des courses. J’ai pris ça à la rigolade et puis j’ai fini par trouver une Renault 8 Gordini pour faire le Rallye du Vaucluse. Il a fallu économiser durant quatre ans. Tous les pilotes connus ont débuté en R8 Gordini ! »

    Après ses premiers exploits sur route, il est invité à un essai sur circuit. Nous sommes en 1972 et la carrière de Jeannot prend une nouvelle tournure : « Je fais le deuxième temps global et le meilleur tour contre des pilotes de monoplace. On m’a fait une proposition de contrat et j’ai accepté de rouler, car je désirais tout connaître. »

    Déjà vice Champion de France des Rallyes, voilà l’espoir français en F3 à 28 ans. Il s’exerce ensuite en Championnat d’Europe des Sports Proto 2 litres puis devient vice Champion d’Europe de Formule Renault derrière René Arnoux.

    Renault le fait alors revenir en rallye avec un premier contrat officiel : « Le circuit, c’est bien… On peut devenir riche et célèbre ou mort. En devenant riche, j’aurais été obligé de déménager en Suisse. Alors j’ai choisi le rallye pour rester en France ! »

    jean-ragnotti-rallye

    Depuis, le Losange est tatoué sur sa peau. Et tous, chez Renault, ont une anecdote avec Jean Ragnotti. Des exploits sportifs autant que des facéties. Des victoires au Monte-Carlo, au Tour de Corse, deux tops 5 au Mans, un top 10 au Dakar, des titres en rallye, rallycross et en Superproduction.

    À cette époque, Renault domine la discipline. Avant le début de la saison, Jean Ragnotti fait développer un frein à main pour terminer les courses à coups de 360°… Il remporte évidemment le titre et régale les spectateurs en tournoyant dans la ligne droite. Il teste une F1, sans être emballé.

    On le voit éviter les trajectoires pour amuser le public, rouler sur une voie ferrée devant une locomotive (sans la moindre préméditation !). Au fil des années, avec le développement des voitures coincées sur leur train avant, l’équilibriste Jean Ragnotti a perdu une grande partie de l’avantage donné aux gros cœurs par les propulsions. Le Provençal a préféré le spectacle à la performance : « Je ne suis pas un vrai technicien. Ce qui m’intéressait, c’était le pilotage et me bagarrer avec n’importe quoi qui roule. »

    Quand on lui demande de parler de ses meilleurs souvenirs, il cite le Monte-Carlo 1978. Pas une victoire non. Juste une deuxième place avec une Renault 5 Alpine de 135 chevaux, derrière Jean-Pierre Nicolas. Ses moments forts ne sont pas forcément des succès, seulement de belles aventures, de franches rigolades.

    jean-ragnotti-wsr

    « Quand je gagne, je suis heureux, mais je ne fais pas des bonds de deux mètres. Et quand je perds, je suis malheureux une ou deux minutes en me disant que c’est dommage. On plaisante rapidement et on pense au rallye suivant ! »

    Il n’y a pas beaucoup plus à dire avec Jean Ragnotti. Car une nouvelle blague chasse la précédente. Un éternel recommencement pour un négociant en spectacle aujourd’hui installé à l’autre bout du monde et qui ne manque jamais une occasion de revenir en France pour s’amuser avec ses copains du sport auto.

    Joyeux anniversaire Jeannot, on t’aime !

  • Alpine : où en sommes-nous ?

    Alpine : où en sommes-nous ?

    L’annonce se fait attendre. Voilà des semaines, des mois, je dirais même des années que nous parlons du retour d’Alpine. Alors, à quand ? Et où en est la marque bleue ? Petit tour des dernières news dieppoises.

    Annoncée un temps en ouverture du Rallye Monte-Carlo, la nouvelle Alpine était bien absente du tracé de la classique alpine. Il faut dire que vu les conditions climatiques, sortir la belle aurait été un peu osé. Cela dit, l’Alpine sera révélée au salon de Genève. En atteste le plan du salon, où l’on découvre de la Dieppoise sera révélée sur le stand 4130 du Hall 4.

    Alpine salon de geneve 2017

    Le nom de la future Alpine devrait être la AS110, car c’est bien ce nom qui fut déposé à l’INPI. Mais rien de sûr non plus, il faudra attendre la révélation officielle, ou un communiqué pour être fixé.

    Alpine-AS110-Marque-INPI

    Autre salon, Alpine sera présente à Rétromobile, avec un corner dédié à la marque. Outre 11 Renault classiques, pas moins de 6 modèles Alpine y seront présents au salon parisien de la voiture ancienne, dont A106, A108, A110, A310, GTA et A610. On attend aussi l’Alpine Vision, qu’on annonce comme fidèle à 90% au futur de modèle de série. Une grande première pour la marque et on ne peut que féliciter cette présence !

    Un peu de technique. Deux belles annonces ont été faites ces derniers temps. De l’aluminium tout d’abord. C’est dans cet matière que sera conçue la caisse de la belle. Un châssis 100% dédié à la marque et qui n’aura pas été issu des autres modèles du groupe Renault-Nissan. Belle victoire à l’heure des réductions de coûts et des utilisations multiples des plateformes. Autre belle innovation, Alpine met en avant l’aérodynamique, avec l’utilisation d’un fond plat.

    Alpine structure aluminium

    Vente par appli. Comme j’ai déjà pu en parler ici, la digitalisation de l’automobile est en marche. Alpine n’est en retard à ce sujet et c’est bien via une application dédiée que les 1955 premières Alpine ont été toutes vendues. Là, l’acheteur s’inscrivait et bloquait 2000€ pour son futur achat. Une seule Alpine a d’ailleurs été réservée par un Dieppois. Seuls quelques kilomètres devraient donc séparer le nouveau lieu de résidence de la belle de son lieu de naissance, avenue de la Bréauté.

    Le premier flag ship de la marque a vu le jour du côté de Boulogne-Billancourt, à moins de 100 mètres du siège du groupe Renault. Par ailleurs, une vingtaine de points de vente Alpine devrait être ouverts à travers la France, via des groupes privés habitués au groupe Renault et/ou au prestige. Une poignée de points de vente devrait être géré par le groupe, sans doute via Renault Retail Group. Les livraisons et ventes devraient débuter dès septembre 2017.

    Compétition. Alpine sera présente l’an prochain en FIA WEC LMP2. Le pilote Nicolas Lapierre a déjà été confirmé. L’équipe Signatech Alpine engagera une ORECA 07 propulsé par le nouveau V8 Gibson, délaissant ainsi le moteur Nissan.

    De nombreux essais. A travers l’Europe, de l’Espagne à la Laponie, on a vu rouler les prototypes Alpine un peu partout.Histoire de faire monter encore la mayonnaise, on l’a même vu en France, du côté de Lyon, semaine dernière… Ici la Laponie :

    alpine-a120-prototype-gets-rally-style-wheels-for-arctic-circle-testing-114784_1

    Voilà en quelques points le gros de l’actualité Alpine. Il nous tarde maintenant de voir, de toucher, d’essayer la future Alpine. Je dois avouer que je ne tiens plus en place…

  • Contact : Tesla Model S P85D : fast and silencious

    Contact : Tesla Model S P85D : fast and silencious

    Contact. Non, pas de contact. Dès que nous sommes installés au volant de la Tesla Model S, le contact est déjà « mis ». Il ne nous reste qu’à enclencher le levier de vitesses, qui me rappelle celui de l’antique DS, sur D et c’est parti. Si la Model S est un gros bac et demande minutie dans les parkings souterrains, son utilisation parait simple pour qui a déjà conduit une voiture électrique ou une voiture équipée de boite automatique.

    Lors de cet essai rapide de moins d’une heure, je n’ai pas eu le temps de tester la Model S dans ses retranchements mais la quelque dizaines kilomètres parcourus m’a suffit à me faire à l’idée que cette Américaine parait bien faite, bien conçue. Je la classerai même parmi mon Top Ten automobile.

    Petite parenthèse tout de même au sujet du mode « Insane », ou « Inouï ». D’un pied droit bien enfoncé, bien appuyé sur la pédale d’accélérateur, Model S pousse comme rarement j’ai pu voir. L’électrique révèle une puissance intéressante, bluffante dans un tel silence, qui pourrait faire rougir bien plus d’une sportive à moteur thermique.

    A l’intérieur, Tesla fait presque dans l’habituel mais façon américaine. Le confort est là, l’espace aussi. Les finitions sont de même facture. J’aime cette omniprésence de carbone, cette ambiance feutrée de compétition, ce velours ras. Entre les sièges avant, on trouve un grand espace plat de rangement, de stockage, qui peut être un peu trop grand à l’usage. Model S manquerait presque de rangements utiles.

    Imaginons une tablette XXL façon écran LCD de 30 centimètres de large, 40 de haut au beau milieu du tableau de bord. Tout se gère depuis cette tablette. On y trouve un GPS made with Google, toute la gestion de la voiture, de sa consommation aux réglages de ventilation, chauffages, réglages en tous genres, sans oublier un vrai navigateur web (au cas où vous voudriez passer commande chez TissusPapi.com depuis votre Tesla), avec la simplicité d’utilisation d’un téléphone portable, d’un iPad. Cet outil m’a résolument séduit.

    Au fait. Je n’ai ni ouvert le capot, ni le coffre, ni me suis installé à l’arrière. Pas spécialement eu le temps de ça. Le détail qui m’a plu ? Les poignées de porte : à l’intérieur, elles sont quasiment invisibles, taillées dans la masse de la porte, en profondeur de celle ci. A l’extérieur, elles s’escamotent vers l’extérieur afin de nous laisser ouvrir la porte. Génie.

    Aux autres constructeurs, dépêchez-vous. Tesla arrive, Tesla est là. Je ne sais pas si Tesla durera autant que les grandes marques automobiles, mais une chose est sûre : Tesla bouscule le petit marché automobile qu’on trouve au final bien peu porté sur l’innovation et les changements radicaux.

    Je pense par exemple à Renault, qui depuis qu’elle a créé les géniaux Twizy et innovantes Zoé,  semble avoir mis l’électrique de côté. Et ne me parlez pas des immondes Fluence et utilitaires Kangoo. Je vous parle d’automobile. J’aimerais voir une Talisman électrique, venant titiller à la Française la grosse américaine. Chiche ?

    Merci à William pour cet essai fast and silencious. Ou quiet pltuôt.

  • Notre essai du Renault Kadjar dans Plugged Magazine

    Notre essai du Renault Kadjar dans Plugged Magazine

    Mi juin dernier, nous essayions Kadjar dans le désert des Bardenas, en Espagne. Un essai sur route mais aussi hors des sentiers battus, où le dernier né de chez Renault nous surprenait par son aisance et facilité. Ce mois, le magazine papier Plugged nous a interviewé, au sujet de ce nouvel SUV.  Découvrez Plugged sur son site internet ou format papier, en kiosque ou en ligne.

    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
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    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
  • Ford Mustang et Art Car #lecurieFordMustang

    Ford Mustang et Art Car #lecurieFordMustang

    A l’occasion de lancement français de le nouvelle Ford Mustang, a été lancé le projet L’Ecurie Ford Mustang, ayant pour but de présenter la Mustang sous son meilleur jour, du côté artistique. Cinq artistes contemporains français, Thomas Lelu, Mathieu César, Alexandre Vauthier, l’Encrerie et Noé Duchaufour Lawrance, ont donc oeuvré sur la plus célèbre des Ford. Wrappées, colorées, noires ou blanches, noires et blanches pour un reveal qui eut lieu au sein des bâtiments de la prestigieuse Garde Républicaine, sous les drapeaux français et aussi américains. Ne soyons pas trop franchouillard.

  • Michèle Mouton : la femme qui dérange

    Michèle Mouton : la femme qui dérange

    Neuf minutes avec Michèle Mouton. On la découvre là sous un jour nouveau, dans l’intimité, la proximité.  Elle nous raconte ce qu’elle appelle « l’état de grâce ». On la voit aussi chez le coiffeur ou en cuisine. Tout cela est un peu cliché, il faut l’admettre. Aussi et surtout, on la voit là en tant que pilote de caractère, n’hésitant pas à remonter les bretelles d’un de ses mécaniciens alors qu’elle mène le Rallye du Bandama 1982. On la voit avec Fabrizia Pons, sa fidèle copilote avec qui elle remportera ses quatre victoires en Championnat du Monde des Rallyes, dont le SanRemo 1981, premier rallye du mondial remporté par une (des) femme(s).

  • Ampool : la voiture électrique, en kit et open source

    Ampool : la voiture électrique, en kit et open source

    Et si un nouveau type automobile était possible ?

    C’est pourtant ce que pourrait être l’Ampool. Partant de concept que nous achetons les meubles en kit, pourquoi ne pas acheter une voiture en kit ? L’Ampool est donc une voiture électrique, faite de pièces en composite et donc très légère. Quatre places, (il ne va pas falloir être bien grand), l’Ampool est prévue une autonomie de 120 kilomètres. Jusque là rien d’extraordinaire me diriez-vous. Les Smart électrique, Renault Zoé et Renault Twizy faisant largement le job.

    La clé du succès est la facilité de livraison et de montage, le tout en étant open source, avec carrosserie interchangeable. En moins de deux heures, votre concessionnaire automobile est capable d’assembler l’Ampool avec les pièces que vous aura livré un simple transporteur de colis (un peu costaud). Le kit complet n’excédant pas 20 pièces.

    La fonction de cette voiture un peu spéciale est axée sur quatre projets : la mobilité urbaine, le tourisme, l’agriculture, la logistique du dernier kilomètre. Quelques design sont prêts pour le châssis électrique.

    automobile electrique open source Ampool
    Citadine, Virgule, Sport, Plage, Boat, Tract : à chaque utilisation sa carrosserie.

    La façon par laquelle a été créé cette Ampool est aussi inédite : elle fut conçue en moins de 6 mois, par un cluster, un groupement de 20 entreprises. Ce cluster ci a été créé en quelque semaines, soutenu et financé par la région Aquitaine.

    Une question revient alors en bouche : où se situe Ampool ? L’Ampool est classée tel un véhicule de catégorie L7e , dans la catégorisation du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie : véhicule à moteur à quatre roues dont la puissance maximale nette du moteur est inférieure ou égale à 15 kilowatts, le poids à vide n’excède pas 550 kilogrammes pour les quadricycles affectés au transport de marchandises et 400 kilogrammes pour les quadricycles destinés au transport de personnes, et qui n’est pas de catégorie L6e.

    En traduction, l’Ampool est donc prête à concurrencer le Renault Twizy ou les sublimes BlueCar de chez Bolloré. Pour le moment, l’Ampool sera commercialisée à 20000€, avec l’objectif de passer rapidement à moins de 15000€. On a hâte d’essayer cela.